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Management

Femmes au coeur des entreprises familiales

La place et le rôle des femmes dans les entreprises familiales sont le sujet de l'ouvrage que vous avez entre les mains. Le thème des femmes dans les entreprises et la question du genre sont souvent posés au Maroc avec gravité. Les femmes sont peu présentes dans la vie professionnelle, tout simplement. Le Haut-Commissariat au plan du Royaume du Maroc montre que leur taux d'activité est faible et accuse une baisse tendancielle. Cette situation interroge autant la société que ses élites. Elle revient dans de nombreux débats qui concernent non seulement l'image de la fille et de la femme dans les ouvrages scolaires mais autant leur place dans la vie active, dans la vie politique, au parlement ou au gouvernement. Cet ouvrage est une contribution à découvrir, en cette période de changements rapides de la société marocaine, les entreprises familiales à travers les femmes qui y contribuent à 360°, qu'elles soient elles-mêmes entrepreneures, épouses, mères, filles, soeurs ou autres. Fait de partage d'observations et d'analyses, sa vocation est aussi de lever le voile sur celles qui, souvent en silence, permettent aux entreprises de croître et de créer de la richesse. C'est surtout un plaidoyer pour l'entreprise familiale comme espace propice à l'équité du genre et à l'émancipation des femmes. Elles témoignent : Nour Alj, Salwa Arouch, Khalida Azbane, Fadela Bennani, Amal Cherif Haouat, Assia El Asri, Hind Ghorfi, Ghita Ibenmansour, Bouthayna Iraqui, Khadija Kabbaj, Zhor Kabbaj, Bouchra Kadiri, Saloua Karkri Belkeziz, Saida Khalil, Halima Khayatey, Myriam Lahlou Filali, Yasmine Lahlou Filali, Nouzha Marrakchi, Laila Miyara, Hind Ratibe Lalami, Kenza Slaoui, Ghalia Sebti, Lamia Tazi ainsi que d'autres ayant souhaité demeurer dans l'anonymat.

08/2021

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Revues

Tempura N° 12, hiver 2022 : Futur

Où est passé le futur au Japon ? Alors que l'archipel a longtemps été perçu comme ce pays futuriste et innovant, toujours avec un coup d'avance, il semblerait que le temps se soit depuis longtemps arrêté. Et bien souvent, c'est vers le passé que l'on se tourne pour puiser l'inspiration. Art, design, mode, architecture, société... Explorez avez TEMPURA de quoi sera fait le Japon demain. Au sommaire de ce numéro : - Vous plongerez dans l'ère Showa, l'âge d'or du Japon pour comprendre comment le pays a dominé les récits du futur jusqu'aux années 1990. - Stéphane du Mesnildot explore les boucles temporelles dans le cinéma, comme autant d'obsessions d'un passé qui se répète. - Est-ce que l'art a cessé de penser à la société de demain ? Clélia Zernik, chercheuse aux Beauxarts, a rencontré les jeunes artistes japonais pour décrypter leur vision du futur. - Vous comprendrez avec l'anthropologue Jennifer Robertson pourquoi le Japon n'est pas l'archipel des robots que l'on croit. - Le photographe Kenta Cobayashi tord le temps pour mieux s'approprier le futur avec sa série Reflex. Mais aussi... - Vous suivrez un groupe de jeunes chasseurs dans les forêts du Kansai. - Vous découvrirez la subculture Chicano... dans les rues de Tokyo. - Sur l'île paradisiaque d'Amami, vous rencontrerez les activistes qui luttent pour préserver leurs plages. - Vous vous transformerez en papillon de nuit avec une nouvelle inédite de Kaoru Kaneko. - Jake Adelstein a plongé dans les archives d'une des maisons d'édition les plus controversées de l'archipel... mais aussi des plus vendues. - Aki Yashiro, la star du enka, s'est livré sans détour lors d'un entretien exclusif.

12/2022

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Photographie

Le Mont Saint-Michel. Regards numériques sur la maquette

Pourquoi le Mont-Saint-Michel continue-t-il de fasciner chaque années près de 2,5 millions de visiteurs, français et étrangers ? Que viennent-ils chercher ici : plus de mille ans d'Histoire, l'écho de Dieu mêlé à celui de la guerre, la beauté de la mer, du ciel et celle des pierres qui s'élèvent vers lui ? Tout cela participe de la magie d'un site extraordinaire, l'un de ces hauts lieux d'Histoire et de spiritualité, à l'architecture fabuleuse, qui font accourir les foules du monde entier. Ce livre, à la fois livre d'art et d'histoire, constitue beaucoup plus qu'un guide. Reflet d'une exposition et d'une médiation novatrices dont il s'inspire largement dans sa conception, confrontant réalité et " réalité mixte ", il permet de comprendre, de manière synthétique et claire, l'histoire du lieu au fil des siècles, ses transformations, ses métamorphoses et ses enjeux. A la beauté minutieuse de la spectaculaire " maquette " en relief, offerte en 1709 au Roi Soleil et conservée au musée des plans et reliefs, répondent documents rares, plans, photos du site et regards numériques qui en racontent l'évolution et en explorent l'histoire. C'est que le Mont-Saint-Michel, édifié avec ferveur à partir du Xe siècle, est une " frontière " : entre la Normandie et la Bretagne, entre le catholicisme et le protestantisme, entre la France et l'Angleterre, entre la terre et le ciel aussi. Il connut les guerres et les sièges, résista seul durant 30 ans aux Anglais, quand toute la Normandie était conquise, fut brûlé, reconstruit, agrandi, transformé au fil des siècle, l'architecture monastique passant du roman au gothique.Une chronologie très détaillée permet de suivre ces plus de dix siècles de prière et d'Histoire, d'art et d'architecture. Enfin, un " porte-folio " de Michael Kenna, photographe de renommée internationale, maître du noir et blanc, aux photographies comme hors du temps, vient clore cet ouvrage précieux dédié à ce site intemporel.

10/2018

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Développement durable-Ecologie

La chauve-souris et le capital. Stratégie pour l'urgence chronique

Le de?but de la de?cennie semble marque? par une acce?le?ration de l'histoire de la relation des hommes a? la Terre. Alors que les conse?quences du de?re?glement climatique, de l'Australie au Kenya, prenaient la forme de me?ga feux, de cyclones et de nuages de criquets ravageurs, le Covid-19 est venu frapper comme un e?clair plus de la moitie? de la population mondiale. Rapidement, les mesures de confinement prises par les gouvernements du monde entier ont cependant laisse? entrevoir des effets inattendus : les e?missions carbones chutaient drastiquement et la nature semblait reprendre un peu de ses droits jusque dans les villes. Et si la crise sanitaire e?tait une opportunite? pour la lutte contre le re?chauffement terrestre ? Dans ce court essai, Andreas Malm prend la question a? bras-le-corps. Il explique que les deux phe?nome?nes sont biologiquement lie?s. On sait depuis un moment qu'une des causes premie?res des contagions zoonotiques (de l'animal vers l'homme et vice-versa) est la de?forestation qui de?truit la biodiversite?... et acce?le?re la concentration de CO2 dans l'atmosphe?re. Ensuite, si le virus s'est propage? a? une telle vitesse sur le globe, c'est qu'il a emprunte? les circuits de l'e?conomie fossile : des routes qui s'enfoncent toujours plus profonde?ment dans les fore?ts, aux cargos et aux avions, ve?ritables autoroutes virales. Malm de?crypte les me?canismes par lesquels le capital, dans sa que?te de profit sans fin, produit de la pande?mie comme de l'effet de serre, sans fin. Mais l'analogie a aussi ses limites. Malm rappelle que la crise sanitaire et e?conomique provoque?e par le Covid-19 s'est accompagne?e de?s le de?part de la promesse d'un " retour a? la normale " - et donc a? la hausse continue des tempe?ratures. Si l'e?nergie de?ploye?e par les E?tats pour combattre l'e?pide?mie contraste tant avec leur inaction en matie?re climatique, c'est aussi qu'elle a touche? en plein coeur les me?tropoles des pays de?veloppe?s, et que personne n'a inte?re?t a? la voir perdurer. Le virus n'est pas, a? la diffe?rence du CO2, un coefficient du pouvoir et de la richesse. Un tout autre antagonisme pe?se sur le climat : un antagonisme social. On sait a? pre?sent qu'il est possible d'arre?ter, me?me temporairement, le business-as-usual. Mais dans " le monde d'apre?s-covid-19 ", les me?thodes bureaucratiques ne suffiront pas a? e?viter la catastrophe : il faudra des me?thodes re?volutionnaires. Sans quoi nous serons condamne?s a? survivre sur une " plane?te fie?vreuse habite?e par des gens fie?vreux ".

09/2020

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Actualité et médias

Barack Obama ou le rêve américain

Barack Obama fait figure de géant dans l’histoire du monde. Premier président noir des Etats-Unis, il est un motif de fierté et d’espoir et représente surtout une réelle émancipation des Noirs. Tous les Afro-Américains sont fiers de lui, car il a sorti les Noirs d’un long sommeil après tant de siècles d’esclavage, de ségrégation raciale, de lutte pour les droits civiques. Sa réussite incite le peuple noir à travailler davantage pour généraliser ce succès. L’Amérique écrit une nouvelle page de son histoire, qui s’inscrit dans l’« American Dream », le rêve américain, où tous peuvent vivre, travailler ensemble et réussir en tant qu’individu, sans que l’on prenne en compte la couleur de la peau ou la religion. Cela mérite d’être connu et mieux compris. En commençant son mandat le 20 janvier 2009, Barack Obama, avec son slogan« Yes We Can ! » ? « Oui, nous le pouvons » ? est devenu le symbole du phénomène du plus grand changement social aux Etats-Unis que le monde ait connu depuis plusieurs décennies. Prix Nobel de la Paix en décembre 2009 pour sa vision d’un monde sans armes nucléaires et pour ses efforts de réconciliation de l’Amérique avec le monde musulman, il est considéré comme un messie dans son pays par des milliers de gens, ainsi qu’en Europe, en Asie et en Afrique. Pourquoi et comment un fils d’une mère blanche américaine et d’un père kényan de l’ethnie Luo, et alors que beaucoup de gens n’avaient jamais entendu parler de lui, est-il devenu l’homme le plus puissant du monde ? Quel a été le pélerinage idéologique de Barack Obama à travers ses idéaux sur la paix, la réconciliation et l’unité du peuple américain et la reconstruction économique de l’Amérique mises en oeuvre avec une approche novatrice ? C’est une réussite du rêve américain qui peut servir d’exemple à tous les Afro-Américains, les Africains, toutes les communautés noires de par le monde, sceller l’émancipation des Noirs et contribuer à la disparition de toute forme de racisme. Un livre à lire avec tout l’amour et l’espoir pour la paix dans le monde et pour la solidarité entre les peuples.

09/2010

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Récits de voyage

Une enquête aux pays du Levant

Le récit du voyage de Maurice Barrès, effectué en mai-juin 1914, ne sera mis en vente que le 28 novembre 1923, quelques jours avant sa mort, le 4 décembre. Paradoxalement, L'Enquête aux Pays du Levant ne sera jamais rééditée. Non seulement, fut ainsi mis de côté un fragment essentiel de l'œuvre de Barrès, mais surtout hélas fut ainsi négligé un texte majeur de la littérature orientaliste française. Il convient donc aujourd'hui de chercher à connaître un livre qui permet de découvrir l'Orient de Barrès, non pas celui que devait lui révéler sa feuille de route officielle, l'inspection des " congrégations " catholiques françaises, nombreuses à cette époque, mais l'Orient spirituel, mystique, que depuis son enfance, comme il l'avoue lui-même, il cherchait à atteindre (" j'ai toujours eu le désir des choses persanes " confiait-il à son journal en 1907, ajoutant ces propos qui résonnent étrangement en notre temps. " Pendant des années, je n'ai pu lire le nom de Kerbela ou celui des Alides sans être ému d'amour. [...] Il me faudrait leur théologie et surtout leur mystique "). Cet Orient-là ne se laisse pas facilement approcher. Il ne se livre qu'au terme d'une aventure que Barrès eut le mérite d'entreprendre et qui constitue l'armature de son récit. En effet, en se rendant dans les châteaux forts des Ismaéliens et à Konya auprès du dernier maître de l'Ordre des Derviches de Jallal-Ud-Din Rûmî, Barrès accomplit ce qu'aucun pèlerin d'Orient n'avait fait avant lui, ce qu'aucun ne fera après lui bien sûr. Il réussit ainsi à saisir, puis à transcrire les éléments de doctrines spirituelles d'origine multiple (paganisme antique, islam turco-iranien) qui lui furent révélés (par le voyage d'une part, par la lecture de travaux érudits d'autre part) et dont la connaissance constitue toujours la clé d'accès à la pensée islamique d'Orient. En la matière, l'on peut distinguer en Barrès la figure d'un pionnier. Dédaignant tous les clichés de l'orientalisme romantique, et rompant avec la tradition romanesque qu'il venait pourtant d'illustrer (Un Jardin sur l'Oronte, 1922), il montre que la connaissance de l'Orient spirituel s'impose comme une donnée de la connaissance de soi.

01/2005

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Sociologie

California dreaming. Portraits à la frontière du rêve américain

La société américaine est plus que jamais en mutation. Au début étaient les White Anglo-Saxons Protestants, sur la côte Nord-Est. Puis les vagues d’immigration se sont succédées, toujours plus diverses : l’Europe du Sud, l’Europe de l’Est, le Proche et le Moyen-Orient et maintenant, en masse, l’Asie et l’Amérique latine. Dans moins d’une génération, la majorité blanche sera passée... dans la minorité. Plus de 50% des Américains seront alors issus de minorités : Latinos, Noirs, Asiatiques, etc. Ils seront nés Américains, car sur le sol des Etats-Unis. Mais leurs parents sont ceux qui, aujourd’hui même, s’installent. Malgré Guantanamo Bay, le « Terrorism Act » ou encore ses lois liberticides en matière d’immigration, ce pays s’appelle toujours, et probablement plus que jamais depuis l’élection d’un Président dont le père était kenyan, « The Land of Freedom ». Dans la Déclaration d’indépendance américaine de 1776, la « poursuite du bonheur » figure parmi les droits inaliénables de l’Homme, à côté de la liberté et de l’égalité. Ainsi est né l’American dream, l’idée selon laquelle « n’importe quelle personne vivant aux Etats-Unis, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère ». Ce concept a été, et demeure encore, l’un des principaux moteurs du courant migratoire vers les Etats-Unis, le plus important phénomène d’immigration de l’histoire contemporaine. Le rêve américain, c’est donc la possibilité pour toute personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa classe sociale, ses origines ou son éducation, de « réussir ». Le rêve californien... c’est le bout du rêve américain. « Des Etats d’Amérique, la Californie est, peut-être, le plus ‘américain’ de tous », explique l’historien Kevin Strarr dans son dernier livre, California. Au-delà de ses richesses naturelles, de ses grandes villes ou de son industrie (qui en fait la huitième puissance économique mondiale), la Californie est surtout l’Etat le plus multiculturel du pays. « L’ADN de l’État, c’est sa diversité ethnique », résume Starr. Plus de 90 langues sont recensées par la Los Angeles Unified School District. La Californie, cependant, a été forgée sur la discrimination raciale : racisme envers les Mexicains, envers les Japonais, envers les Noirs (l’exemple de Rodney King, dont le tabassage par des policiers est à l’origine des émeutes de 1992, en est symptomatique). Et il faut attendre les années 1960 pour que les choses s’améliorent. « L’affirmative action » ou discrimination positive, sera abandonnée par la suite, par référendum, dans les années 1990. Mais elle aura porté ses fruits. Aujourd’hui, la Californie s’enorgueillit d’être l’Etat le moins discriminatif, le moins inégalitaire et le plus multiculturel du pays. Malgré le 11 septembre, le Patriotic Act et les mesures répressives entreprises chez ses voisins, notamment le Texas, l’Etat du gouverneur autrichien Schwarzenegger continue de croire en son utopie de terre bénie, à l’image de ses deux grandes villes, Los Angeles, la cité des anges et San Francisco, la ville de la contestation et de la matière grise. Invaincu, donc, malgré huit ans d’administration Bush, ce rêve californien, mélange d’utopie hippie, d’Hollywood et d’horizon sans limites, est aujourd’hui inévitablement menacé par la crise économique. L’Etat vit sa plus grave crise depuis la Grande Dépression. Des dizaines de milliers de Californiens ont perdu leur maison ou leur emploi. Parfois les deux. L’Etat est, officiellement, reconnu comme celui qui souffre le plus de la récession de tout le pays. La classe moyenne inférieure lutte et tombe dans la précarité, pour ne pas dire, parfois, la pauvreté. Les immigrés sont en première ligne. Et les mailles du filet de l’Etat Providence sont trop larges. Le retour au pays est parfois la seule solution. Plus de 50 000 immigrés, en 2008, sont ainsi repartis de la Californie vers le Mexique. Et à la frontière, le rêve vire souvent au cauchemar, les narcotrafiquants mexicains, renfloués par la crise, déplaçant leur guerre sur le territoire californien. Et pourtant, aujourd’hui, peut-être plus que jamais, les Etats-Unis redécouvrent ce rêve qui fait leur fierté autant que leur identité : ils viennent d’élire leur premier président issu d’une minorité, dans un élan d’espoir et de soif de changement rarement vu depuis les frères Kennedy, John en 1960 et peut-être plus encore Bobby en 1968. L’effet miroir fonctionne-t-il ? Les Africains Américains, les Latinos, ont largement voté pour Barack Obama : à plus de 75%... mais aussi une majorité de Blancs. Ce rêve, le nouveau Président Obama l’invoque souvent. « Si nous n’agissons pas vite pour remédier à la crise, le rêve américain risque d’être menacé », martèle-t-il sans relâche. Il y croit, à ce rêve : il l’a ressuscité chez ses compatriotes, lui le fils d’immigré kenyan, qui rappelle au pays ce qu’est sa raison d’être : l’American dream. Au jour le jour, comment devient-on Américain ? Y a-t-il des critères à remplir ? Des codes à s’approprier ? Qu’abandonne-t-on de sa culture d’origine, de ses traditions ? Que conserve-t-on ? Comment aborde-t-on le monde du travail ? Finalement, c’est quoi être américain ?

04/2011