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Beaux arts

Mumm, une incroyable histoire

Mumm, saga familiale et industrielle, durant un siècle, de Reims à New York en passant par Francfort. En Allemagne, la famille Mumm von Schwarzenstein produisait un vin pétillant fort réputé, le Sekt de Johannisberg. La maison Mumm de Reims fut créée en 1827. En 1914, elle était le 3e producteur de champagne. La déclaration de guerre sonne le glas de la puissance des Mumm. Bien que désireux de rester en France, car non mobilisable, Hermann est arrêté puis soupçonné d'espionnage, tandis que Walther, retourné en Allemagne, est mobilisé dans l'aviation allemande. Durant toute la guerre, la société de Reims est mise sous séquestre. Elle est vendue aux enchères en 1920 par l'Etat français. Un certain Alaric d'Ornhjelm l'achète sous couvert d'une nouvelle entreprise, la Société des vignerons de Champagne (S. V. C.). Pendant plus de vingt ans, cette acquisition sera à l'origine d'une lutte sans merci avec la famille Mumm à propos de l'utilisation des marques Mumm. Elle se termine par la mort d'Hermann Mumm en 1937 dans un accident de voiture. Walther, venu chercher fortune aux Etats-Unis, est rapidement ruiné et tente de se suicider. En 1940, Gottfried, le fils d'Hermann Mumm, sous la pression de l'autorité allemande, prend le contrôle de la S. V. C. Installé à Paris, il administre efficacement la société rémoise, tandis que son épouse, la sulfureuse Madeleine, défraie la chronique mondaine. Avec la Libération, le tribunal des spoliations de la Seine rétablit la S. V. C. dans ses droits.

11/2019

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Récits de voyage

Sur les traces de Paul Gauguin

C'est le cliché sépia d'une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par l'auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin. Qui était cette jolie vahiné? Et surtout, pour quelle raison l'artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quel écho intime ce tableau éveille-t-il chez Jean-Luc Coatalem qui, comme Gauguin, connut la Bretagne et les archipels de la Polynésie ? Commence alors une traque fulgurante, où l'on comprendra que Gauguin, "Inca" halluciné, "Péruvien à la bourse plate", fuit la réalité pour se trouver lui-même. Il renversera les clichés sur l'exotisme, jusqu'à en perdre la raison. Quelle traque ! Quelle enquête mystique et géographique ! Bretagne, Hollande, Danemark, Panamá, Martinique, Tahiti, et les mers du Sud, avec pour compagnons, les peintres, les créanciers, les marchands du culte, les vahinés, l'océan, la solitude. Quel fut donc le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un père de famille, abandonnant ses enfants à Copenhague ? Un homme réconcilié avec lui-même, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Et si son appétit pour l'Ailleurs cachait une autre faim ? Cet ouvrage, initialement publié en 2001 par Grasset sous le titre Je suis dans les mers du Sud, a été couronné par le prix des Deux Magots, le prix Bretagne, le prix Tristan Corbière et le prix Amerigo Vespucci. Il a été aussi finaliste au prix Renaudot essai.

09/2017

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Romance sexy

Précieux héritiers. Le bébé de son ennemi - Le rêve d'une maîtresse - Cette impossible attirance

Le bébé de son ennemi, Jennie Lucas Letty est sous le choc. Comment a-t-elle pu se laisser duper par Darius Kyrillos, et ne pas voir qu'il la manipulait pour se venger d'elle ? Ainsi, ce qui a été la plus belle nuit de sa vie n'était pour Darius qu'un coup monté ! Humiliée, Letty se promet qu'elle n'aura plus jamais affaire à cet homme qu'elle aime pourtant. Une décision qui serait plus facile à tenir si elle ne savait pas qu'elle était enceinte de Darius... Le rêve d'une maîtresse, Dani Collins Cela fait deux ans que Cinnia espère que sa relation avec Henri Sauveterre évoluera vers un amour sincère. Depuis qu'elle a accepté d'être sa maîtresse, cependant, il ne lui offre rien d'autre que des nuits aussi exquises que redoutables. Aujourd'hui, pourtant, elle doit partir au plus vite. Car son rêve de fonder une famille est sur le point de se réaliser. A un détail près : Henri n'a aucune envie d'être père... Cette impossible attirance, Jane Porter Un marteau qui résonne dans une salle aux enchères. Voilà comment Logan a commis la plus grosse erreur de sa vie. Elle a acheté une nuit avec Rowan Argyros, l'homme le plus beau qu'elle ait jamais vu. Et trois ans plus tard, alors qu'il resurgit dans sa vie, Logan est forcée d'admettre qu'il lui fait toujours autant d'effet. Une folie ! Car elle lui a caché son plus grand secret : de leur nuit de passion est né un enfant...

09/2021

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Romans policiers

Panique à Drouot

Dans l'atmosphère mystérieuse de l'hôtel des ventes de Drouot se trament les machinations les plus cruelles. Alors qu'une vente aux enchères vient juste de prendre fin dans la luxueuse salle parisienne de Drouot, un commissaire-priseur est retrouvé assassiné de la pire des façons : son corps enfermé dans une " vierge de Nuremberg " , un instrument de torture du Moyen Age particulièrement vicieux. Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux, de la brigade criminelle de Paris, sont chargés de l'enquête. Ils vont découvrir, stupéfaits, que le monde si respectable du marché de l'art cache de terribles secrets. Derrière les rideaux de velours rouge, les tableaux de maîtres servent parfois d'appâts aux manipulations les plus machiavéliques. A propos de l'auteur Eric Mercier a travaillé vingt-cinq ans dans la finance avant de se reconvertir. Docteur en histoire de l'art et commissaire d'expositions, il a publié plusieurs ouvrages. Lauréat du prix de littérature 2022 du Lions Club Ile-de-France, Fauves explore l'impétuosité de la peinture fauviste. Dans Panique à Drouot, l'auteur nous emmène dans l'atmosphère mystérieuse du célèbre hôtel des ventes. Pour contacter l'auteur : e. mercier94@gmail. com " Bienvenue dans le monde impitoyable et dangereux du monde de l'art et des marchands de tableaux. Quelle belle pépite ! " Gérard Collard " Un super roman documenté, une intrigue qui se tient et surtout qui ne se lâche pas ! Un super polar français, que du BONHEUR ! " Lydie Zannini, librairie du Théâtre " Un polar tortueux et passionnant. " Pierrick Fay, Les Echos "Eric Mercier tient passionnément son lecteur en haleine". L'Est Républicain

09/2023

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ouvrages généraux

Le trésor de guerre des nazis. Enquête sur le pillage d’art en Belgique

La première grande étude sur les oeuvres d'art volées par les nazis en Belgique. Pendant huit ans, le journaliste Geert Sels a fébrilement mené l'enquête sur le gigantesque pillage artistique orchestré par le Troisième Reich. Un travail d'investigation exceptionnel et une plume incisive mettent à nu une vérité troublante. Vaste couverture médiatique attendue : après la publication de ce livre, la Belgique devra enfin s'atteler à une politique de restitution Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Troisième Reich se livra à un pillage artistique sans précédent en Europe. Ce livre apporte un éclairage inédit sur les spoliations commises en Belgique. Les nazis emportèrent des tableaux de Memling, Brueghel et Jordaens, spolièrent des particuliers et dépensèrent des millions de reichsmarks pour acquérir des oeuvres d'art. Pendant huit années d'investigation, Geert Sels a méticuleusement reconstitué le puzzle à l'aide des pièces trouvées dans des archives à Paris, La Haye, Coblence et un peu partout en Belgique. Des collectionneurs, marchands et maisons de vente aux enchères sans scrupule aidèrent les nazis à mettre la main sur d'innombrables oeuvres d'art. Ce livre dévoile les filières utilisées pour faire sortir toutes ces oeuvres du pays. Des tableaux échouèrent plus tard au Louvre, au Tate Moderne, au Getty Museum ou à la Yale Art Gallery. Même la Russie détient encore des oeuvres d'art qui auraient dû retourner en Belgique après la guerre. D'autres oeuvres sont bel et bien revenues, mais se trouvent aujourd'hui dans des musées, sans que l'on ait pris la peine de chercher leurs propriétaires légitimes.

03/2023

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Beaux arts

APPROCHE ANTHROPOLOGIQUE DE LA REPRESENTATION. Entre corps et signe

Qu'y a-t-il de commun entre une hostie, un billet de banque et un tableau de Magritte ? Quelle intelligibilité naît du rapprochement entre un Grand Nu de Tom Wesselman et la formulation d'un fait divers ? Comment le signe et le corps se disputent-ils l'enchère de la valeur d'une boîte de soupe signée Campbell et d'une boîte de Soup Campbell signée Warhol ? Comment formes, fonctions et significations s'échangent-elles dans le mariage de l'art et de la locomotive ? Est-il sérieux de prendre le canular au sérieux ? Comment nous regardent les œuvres que nous regardons ? Durkheim nous permet-il de comprendre l'art contemporain, l'art contemporain nous permet-il de comprendre Durkheim ? A travers les quatorze articles qui composent ce livre, on trouvera une réflexion sur le pouvoir des images, sur le statut anthropologique de la représentation, entre corps et signe, à partir d'une position de recherche qui entend faire de l'art le partenaire épistémologique de la sociologie. Dans ce parcours au prétexte des œuvres, s'éprouve une démarche qui procède par rapprochements, analogies, glissements, associations, contaminations, et qui emprunte à son objet les formes d'une pensée mosaïque, agrégat, fragmentaire et instable, fidèle au monde des métamorphoses qu'elle entend décrire.

11/1999

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12 ans et +

Les Joyaux Tome 1

Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance… Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté. Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…

09/2014

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Littérature étrangère

La mécanique du piano

A Zagorsk, pendant la Guerre froide, Katya n'est encore qu'une enfant lorsqu' elle se prend de passion pour le piano que lui offre un mystérieux voisin allemand. Devenue une pianiste de grand talent, Katya accepte à regret de se séparer de son Blüthner, seul moyen de quitter son pays avec son fils et son mari pour rallier les Etats - Unis. Quelques cinquante ans plus tard, Clara, jeune mécanicienne de Caroline du Sud, cherche à se dé barrasser d'un encombrant piano : elle n'a jamais réussi à en jouer mais elle le garde en souvenir de son père qui le lui a légué juste avant de mourir dans un incendie. Elle poste une annonce sur un site d'enchères et trouve preneur alors même qu'elle réalise qu'elle ne peut se séparer de ce piano. Mais l'acheteur ne l'entend pas de cette oreille. Alors que les déménageurs chargent l'instrument dans leur camion, Clara décide tout - à - trac de se lancer dans une filature qui la conduira jusque dans la Vallée de la Mort, au coeur du secret de son père et dans la tourmente de l'exil des refuzniks cherchant à fuir l'URSS des années soixante. D'une prose dépouillée, Chris Cander décrit des destins difficiles, faits de pertes, de solitude, d'errance intérieure, avec au centre ce piano, objet à la fois c oncret, littéral et porteur de sens. Jusqu'à la der nière page, ce piano reste un " personnage " captivant , sans que l'on puisse réellement assigner un sens unique à sa présence. Une lecture séduisante, prenante et évocatrice que l'on ne peut pas lâcher, tandis que le passé éclaire peu à peu le présent.

08/2019

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Critique littéraire

Le Chant du Monstre N° 3

Affinités électives : Les éditions Cambourakis présentent... La maison d'édition, ses textes, ses auteurs. L'art et la manière de conjuguer exigence littéraire et audace graphique. Alchimie : L'écrivain Orion Scohy et l'artiste Laurie Bellanca construisent ensemble, pierre par pierre, couche par couche, couleur par couleur, un mur à multiples lectures. Puis, dans une déclinaison de Fragments de mathématiques existentielles, le chercheur Laurent Derobert explore la conscience et les rapports humains par le prisme mathématique. Il confronte ces formules à la lecture du psychiatre Adrien Altobelli qui les ancre dans la littérature. Seul contre tous : Depuis plusieurs années, Laure Limongi écrit, fait renaître et édite les écrivains indociles. Dans un monde littéraire peu enclin aux fantasmes, elle affirme ce que l'insoumission a d'essentiel. Ex qui ? : Jérôme est un chef d'oeuvre rescapé, réédité en 2008 après une disparition de trente ans. C'est une quête amoureuse, torturée, monstrueuse dans un Paris réinventé, transcrite dans une langue somptueuse dont la musicalité évoque celles de Joyce et Céline. Cabinet de curiosités : Découper des photos, encore et encore, les utiliser comme matière pour composer son oeuvre - entre sculpture et dessin. L'artiste coréenne Keun Young Park donne forme à des corps flottants, qui semblent à la fois se désintégrer et se former dans un même souffle. L'artiste japonaise Fukaya Etsuko, quant à elle, grave de petites pièces de métal avec précision et acharnement, où toute la vie - ainsi que la mort - s'expriment dans un cocon minuscule. Parce que ! : L'écrivain Andréas Becker détruit la langue et la vend aux enchères, malmène le lecteur et le place face à ses contradictions, en lui offrant ses Fleurs de fer - déclaration d'amour à une littérature en perpétuel mouvement.

02/2014

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Romans historiques

Les flibustiers de la Sonore

"Je retiens mon souffle - Comment lui dire ces années de ténèbres et de feu, l'or jeté à poignées sur les tables de monte, les filles enlevées sur les côtes de Chine, du Pérou, du Chili, et vendues aux enchères sur le wharf de Clarks Point, San Francisco brûlant comme une torche sous les acclamations des fêtards ivres morts, et reconstruite le lendemain sur les cendres brûlantes, et tous ces malheureux qui mouraient par milliers, dans la Sierra lointaine, de faim, de froid, de maladie, fouillant toujours plus loin, à la recherche du mother Iode, avec dans les yeux des rêves de terre promise : tant de misères, et tant de démesure ! Oui, comment lui dire le vent du désert, la course des chevaux, le "you you" des Indiens, et cette fièvre, aussi, cette fureur qui nous précipita, la tête embrasée de chimères, dans le Sonora inconnu ? Des montagnes d'or en plein royaume apache, divaguaient les soldats, un monde à conquérir, où tout recommencer ! Et nous, pauvres fous, si sûrs que l'univers entier tenait dans le cieux de nos mains..." 29 octobre 1850 : la Californie de la ruée vers l'or fête son entrée dans l'Union. Un volcan en éruption, où se mêlent hors-la-loi, mystiques rêvant de Nouvelle Jérusalem, et révolutionnaires en déroute, venus de toute l'Europe. ... Parmi eux, des milliers de quarante-huitards, fuyant la répression ou tout simplement déportés. Les Américains s'inquiètent : s'agit-il d'une invasion ? Les Français tenteront de prendre la Sierra Nevada et d'y faire vivre leur utopie, avant de partir à la conquête de la Sonore mexicaine, sous la direction d'un comte romantique et dandy. Une formidable épopée, restée jusqu'ici inédite, et, avec elle, le retour au vrai roman d'aventures !

10/1998

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Décoration

Le magicien des Maillardet. L'aventure d'un automate hors du commun

Cet ouvrage au contenu inédit, plonge le lecteur dans la vie d'une dynastie d'automaticiens suisses au tournant du 19e siècle. Avec eux nous partons à la découverte d'un objet hors du commun : le Magicien automate, pièce emblématique de leur production. Les Maillardet, originaires du Val-de-Ruz (canton de Neuchâtel) et formés par la maison Jaquet-Droz, surent développer un savoir-faire unique, mêlant l'art de la mécanique horlogère et la poésie des automates. Oubliés de l'histoire horlogère, restés dans l'ombre des Jaquet-Droz, les Maillardet méritent une place au sein du patrimoine horloger. Grâce à des recherches approfondies au travers de fonds d'archive internationaux, l'auteure a pu mettre en lumière des documents inédits et ainsi contribuer à revaloriser leur travail. Mais plus qu'un livre historique, il s'agit ici d'une véritable enquête sur une des grandes réalisations des Maillardet : le Magicien, dont l'auteure a minutieusement reconstitué le parcours. L'enquête débute au Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds où le Magicien a trouvé sa place en 1907. Arrivé au musée en mauvais état, il y subit une importante restauration. Celle-ci n'étant pas documentée, il ne subsiste aujourd'hui aucune trace de son état d'origine. Or en 2006, un magicien quasiment identique mais "dans son jus", est découvert dans une vente aux enchères parisienne. De la rencontre de ces deux pièces exceptionnelles est né le voyage, qui nous emmène des rivages de la Suisse, à travers l'Europe puis jusqu'en Asie et en Amérique. A l'époque les automates Maillardet ont fait rêver monarques et collectionneurs ; ils continuent de nous faire rêver. Ce livre comprend par ailleurs un catalogue raisonné qui permet de se promener à travers les réalisations des Maillardet.

12/2019

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Photographes

Erratum

A l'occasion du 50e anniversaire de la disparition de Pablo Picasso, le musée parisien dédié au peintre a invité Sophie Calle à investir l'hôtel Salé. Carte blanche lui est donnée pour déployer son univers dans la totalité du musée. Artiste conceptuelle et littéraire, fascinée par les thèmes de l'absence et de la disparition, Sophie Calle saisit l'occasion de cette invitation pour orchestrer et mettre en scène la " succession " de ses biens. Le célèbre hôtel des ventes Drouot a procédé à l'établissement de 482 lots parmi les biens personnels de l'artiste : de son mobilier à sa vaisselle, de ses animaux empaillés à sa collection d'oeuvres d'art. Chaque objet a été répertorié par la maison de ventes et libellé d'une notice descriptive, comme il est d'usage lors d'une vente aux enchères. Tous les lots seront exposés dans les espaces du musée Picasso et publiés au sein d'un catalogue de vente édité par Drout. Véritable performance artistique, cette exposition donnera à voir tous les objets intimes de Sophie Calle, mis en scène dans les espaces de cette institution. Pour compléter ce geste artistique, l'artiste a imaginé un catalogue " fantôme " à celui de l'hôtel Drouot : de format identique, présentant l'ensemble des lots, ce " fantôme " donnera d'autres clés de lecture. Sophie Calle a choisi plus de cent pièces parmi ses biens et a écrit leur histoire singulière. Des objets offerts ou échangés avec d'autres artistes, ou encore collectés au cours de ses voyages ou reçus en héritage : au fil de ces histoires attachées à ces objets se dessine un autre récit, très privé cette fois. Des objets qui racontent des moments de vie privée, des rencontres amoureuses ou artistiques, des secrets parfois. Catalogue Drouot et son fantôme seront proposés ensemble, tels des révélateurs de deux facettes d'une vie.

10/2023

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Actualité et médias

Pourquoi ?

Pourquoi ai-je décidé, en 1973, sans appel, de quitter mon statut unique de " star internationale " à l'âge de 38 ans ? Pourquoi ai-je ainsi renoncé, du jour au lendemain, à toutes les sommes fabuleuses que l'on me proposait encore pour montrer mes fesses ou juste le bout de mon nez à l'écran ? Pourquoi me suis-je séparée, dépouillée de mes biens les plus précieux en les vendant aux enchères en 1987, au profit de ma Fondation, y compris ma célèbre maison " La Madrague " ? Pourquoi, alors que je représentais un " phénomène " qui fut analysé par Simone de Beauvoir, François Nourissler, Sagan, Cocteau, Duras et tant d'autres..., ai-je préféré, en pleine gloire, me mettre totalement au service de la protection animale ? Pourquoi depuis 33 ans, le seul but de ma vie est devenu l'obsession quotidienne d'apporter une évolution dans la désastreuse condition des animaux ? Pourquoi suis-je systématiquement traînée devant les tribunaux français lorsque je me révolte contre les terribles sacrifices de moutons lors de l'Aïd-el-Kébir ? Pourquoi suis-je boycottée par la presse française à chaque fois que je dénonce un problème grave alors qu'à l'étranger, je suis reconnue, encouragée, célébrée et récompensée pour mon action en faveur des animaux ? Pourquoi, depuis 20 ans cette année, ma Fondation est-elle la seule fierté de ma vie ? Tant de questions parmi d'autres encore, qui trouvent leurs réponses dans tous ces états d'âme que je décris au fil des pages, presque au jour le jour, avec la seule vérité de mon cœur. Ce sont plus de vingt années de combats, de détresse, d'espoirs, d'appels à l'aide. Ces hymnes à la vie et au respect sont autant de preuves irréfutables de mon indéfectible amour pour " Eux " !

09/2006

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Loisirs

Le guide du bridge

Cet ouvrage commence par mettre entre les mains du lecteur un jeu de 52 cartes ; puis dans un premier et court chapitre, dénommé « L'approche », à lui expliquer en quoi consiste ce jeu passionnant, apparu sous sa forme primitive au Moyen-Orient et qui s'est, bien plus tard, répandu en Europe et aux États-Unis avant d'inonder la planète. Rien de plus simple que ces règles. Mais, pour cette raison sans doute, rien de plus subtil. Quatre joueurs associés par deux autour d'une table face à face, deux contre deux. Chacun étant possesseur de 13 cartes. La première partie de l'ouvrage est consacrée aux enchères, c'est-à-dire à la façon dont chaque équipe s'exerce à déclarer le contrat qu'elle escompte réaliser. Ce contrat consiste en un certain nombre de levée, le maximum étant naturellement de 13 et connu sous le nom de « grand chelem ». La seconde partie expose en détail la manière dont le déclarant, c'est-à-dire le bénéficiaire du contrat doit s'y prendre, en association avec le jeu de son partenaire étalé devant lui et devenu mort, pour réussir son pari. Et la manière enfin dont doivent agir ses adversaires pour s'y opposer. Au long de tous ces longs chapitres, les 210 leçons du livre obéissent à une progression, pensée dès la première page et destinée à accompagner le progrès des joueurs. Chaque leçon se compose de deux parties de difficulté distincte et est suivie d'exercices appropriés, dont les solutions se trouvent en fin de chapitres. Ouvrage d'initiation, mais aussi de mouvement, Le guide du bridge a pour ambition d'être, pour ceux qui méconnaissent le jeu, un objet d'enseignement et pour ceux qui le pratiquent, un outil de perfectionnement.

03/2015

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Histoire de France

Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944)

Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés.

02/2019

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12 ans et +

The crime

FIlle du général le plus titré de l'Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors quelle réprouve l'esclavage, d'acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d'Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami... et de laisser la ville entière s'en émouvoir. Elle n'a compris qu'au dernier moment son erreur, en découvrant l'impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir. A présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d'elle et a dû supporter la douleur de la trahison d'Arin - elle dont l'éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l'impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l'Empereur. S'ouvre, à la cour, un terrible jeu d'échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque - un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d'autrui - jusqu'à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n'espèrent que sa chute. Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !

09/2017

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Théâtre - Pièces

Pour Marilyn

La légende de Faust, qui inspira Marlowe, puis deux siècles plus tard Goethe, est le sujet de Pour Marilyn. Un texte théâtral qui prend forme au sein du monde contemporain, de la fin du XXe siècle au début du XXIe siècle, dans la ville de New York. Scott Faust qui assiste à une vente de prestige chez Sotheby's ou Christie's, est bien malgré lui poussé sous l'influence du commissaire-priseur - qui n'est autre que Méphistophélès - à acquérir, pour une somme extravagante qu'il ne possède pas, une oeuvre historique d'Andy Warhol : Golden Marilyn. Sachant parfaitement ce qu'il en est des disponibilités financières de Faust, Méphistophélès va lui proposer de trouver le moyen d'honorer sa dette vis-à-vis de la maison d'enchère, à condition que Faust s'engage à ne pas se séparer de cette oeuvre de son vivant. A peine Faust a-t-il signé le pacte qui le lie à Méphistophélès que ce dernier va s'ingénier à faire en sorte que Faust soit dans l'obligation de vendre Golden Marilyn. Ainsi, par la rupture du pacte le liant à Méphistophélès, Faust y perdrait son âme. Mais depuis Goethe, l'âme humaine et l'inconscient ont fait l'objet de multiples explorations aboutissant à des connaissances qui pourraient bien surprendre Méphistophélès.

12/2021

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Musique, danse

Offertoire. pour orgue

Après l'achat d'une résidence estivale à Pont-de-l'Arche en Normandie, le 10 juillet 1891, Massenet tisse des liens amicaux avec l'abbé Henri Hazé, alors curé de la paroisse de Sainte-Marguerite-sur-Duclair. Né le 6 janvier 1854 à Elbeuf, l'abbé Hazé est lui-même musicien, "une nature élevée, à l'esprit curieux, au coeur chaud, très incliné vers l'art, et ami du beau sous toutes ses formes". Ayant "un goût très vif de la musique religieuse" , il fait éditer en 1894 un premier recueil de pièces d'orgue où figurent notamment des pièces de d'Indy, Guilmant, Vierne ou La Tombelle. Parallèlement, Hazé en prépare un second qu'il achève peu avant sa mort, survenue le 28 février 1895, mais qui ne sera publié que trois ans plus tard par Henry Eymieux. Ce volume, dont nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans des collections publiques est, en effet, annoncé dans la Revue musicale Sainte-Cécile du 1er juillet 1898. Les notices biographiques des auteurs confirment la datation probable du volume où se trouve l'Offertoire de Massenet : mention du décès de Georges Mac-Master, le 31 mars 1898 ; passage de Charles Tournemire en tant que titulaire de l'orgue de Saint-Nicolas-du-Chardonnet de décembre 1897 à mai 1898. Sa composition est pourtant bien antérieure puisque le manuscrit, récemment apparu lors d'une vente aux enchères à Deauville, est daté et signé "Pont-de-l'Arche /été 1894" . Ainsi, Massenet compose son Offertoire dans la foulée de l'édition du premier recueil et offre son manuscrit à l'abbé Hazé dans la perspective de la publication d'un second, comme en témoigne une lettre du 15 septembre 1896 : "Vous souvient-il d'un offertoire écrit pour le pauvre abbé Hazé ? Je retrouve le manuscrit et vous l'offre. L'offertoire va paraître chez un éditeur".

02/2020

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Littérature étrangère

Hérétiques

En 1939, le S.S. Saint-Louis, transportant quelque 900 juifs qui avaient réussi à fuir l’Allemagne, resta plusieurs jours ancré au large du port de La Havane à attendre l’autorisation de débarquer ses passagers. Le jeune Daniel Kaminsky et son oncle avaient attendu sur le quai l’arrivée de leur famille, sûrs que le trésor qu’ils transportaient convaincrait les fonctionnaires chargés de les contrôler. Il s’agissait d’une petite toile de Rembrandt qui se transmettait dans la famille depuis le XVIIe siècle. Mais le plan échoua et le navire remporta vers l’Allemagne tout espoir de retrouvailles. Des années plus tard, en 2007, le tableau est mis aux enchères à Londres et le fils de Daniel Kaminsky se rend à Cuba pour savoir ce qui s'y était passé concernant sa famille et le tableau. Il réussit à convaincre le détective Mario Conde de l’aider. Celui-ci, reconverti dans le commerce des livres anciens, découvre que cette toile représentant le visage du Christ était le portrait d’un jeune homme juif travaillant dans l’atelier de Rembrandt et y ayant étudié la peinture, contre toutes les lois des religieux. Leonardo Padura fait ici un panorama de l’exercice de la liberté individuelle, du libre arbitre à travers diverses époques depuis Rembrandt dans l’Amsterdam du XVIIe siècle, décidant de représenter des individus et non des idées, puis le jeune juif qui ose désobéir au Consistoire et apprend à peindre, et décide ensuite de suivre un nouveau Messie, jusqu’à l’éclosion des tribus urbaines de La Havane où une jeune émo paye de sa vie l’exercice de sa liberté dans une société figée. Leonardo Padura écrit un livre magnifique et profond et se sert de son habileté d'auteur de roman noir pour nous amener, sous la houlette de son héros Mario Conde, à réfléchir sur ce que signifie notre libre arbitre.

08/2014

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Histoire ancienne

La garde prétorienne dans la Rome antique

" Alors que la foule assistait aux jeux capitolins, une troupe de prétoriens pénétra dans le palais impérial où étaient restés Pupien et Balbin... Les soldats firent irruption dans la pièce, les dépouillèrent tous deux de leurs vêtements royaux et les éjectèrent du palais sous les injures. Après les avoir roués de coups, ils voulaient les traîner de force à travers la ville jusqu'au camp, mais quand ils virent que les Germains accouraient pour les défendre, ils les tuèrent tous les deux et les abandonnèrent en pleine rue. Puis, ils se retournèrent vers le jeune Gordien III pour l'acclamer empereur. " Qui étaient donc ces prétoriens ? Dans l'Empire romain, c'étaient des soldats d'élite privilégiés résidant à Rome, qui assuraient la garde de l'empereur et sa protection. Mais lorsque l'empereur se révélait être un incapable ou qu'il ne leur plaisait plus, ils se révoltaient, massacraient l'empereur... et en désignaient un autre. A plusieurs reprises, ils furent ainsi les maîtres de Rome : en 69, après le suicide de Néron, lorsqu'ils furent à l'origine de l'accession de Galba et d'Othon au trône impérial ; en 193, après l'assassinat de Commode, lorsqu'ils mirent l'Empire aux enchères et l'offrirent au plus offrant ; en 238, lorsqu'ils massacrèrent Pupien et Balbin, les deux empereurs désignés par le sénat, et proclamèrent Gordien III. Si certains de ces puissants préfets du prétoire, tels Séjan, Tigellin, Cléandre, furent les mauvais génies de leur empereur, nombreux parmi eux, cependant, furent les précieux conseillers de l'empereur pour l'administration de l'Etat. En fait, pendant trois siècles, les prétoriens ne jouèrent ce rôle de "faire et défaire" les empereurs que six fois, et pourtant ce sont ces "pronunciamento" qui leur donnèrent leur détestable renommée. En réalité, ils furent le plus souvent les gardiens fidèles de l'empereur, participant à ses expéditions militaires tout en assurant l'ordre public dans la ville. Ayant perdu tout pouvoir à partir de Dioclétien, ils furent supprimés, en 312, par Constantin.

10/2004

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Ecrits sur l'art

Les muses ne dorment pas

" Un "tableau mort" - en termes de vente aux enchères - qualifie les oeuvres qui ne peuvent être authentifiées pour quelque raison étrangère à l'oeuvre même. Mais parfois ces dénommés "tableaux morts" suggèrent plus de vie que bien d'autres toiles authentifiées par convenance". Quand elle visite, dans le cadre de la collection "Ma nuit au musée" , les salles du musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid, en mars 2019, Zoé Valdés cherche des toiles qui n'y sont pas, ou n'y sont que dans son souvenir. Sachant que l'art l'a sauvée "de la constante incurie sociale et politique" qui régnait à Cuba, Zoé va faire une étrange plongée dans un monde mi-chimérique mi-réelle qui nous entraîne à la poursuite de deux muses, et deux peintres célèbres, Balthus et Bonnard. Comment les aborder, ces deux maîtres de la pose suggestive, érotique, infantile, faussement innocente, que par le roman-résurrection du passé ? Le livre se divise alors en deux parties : la première met en scène, sous l'apparence joueuse de l'imaginaire, une jeune modèle qui pose pour Balthus, jouant au chat et à la souris avec le maître du "Passage du commerce Saint-André" . Qui regarde qui ? Qui désire qui ? L'art produit-il du rêve, à mi-conscience, ou au contraire du réel brûlant ? La deuxième partie nous montre une autre muse, Renée de Monchaty, amante idéalisée par Pierre Bonnard dans "Femme à sa toilette" , et qui se suicida par amour déçu, en 1925. Les muses sont des jeunes filles, des adolescentes parfois, des innocentes sacrifiées sur l'autel du désir des peintres. Aujourd'hui, elles feraient des procès. A l'époque, elles n'avaient le choix que de poser pour de l'argent, ou pire, par dévotion. Dans ce récit somnambulique et sensuel, teinté du réalisme magique de l'Amérique latine, le vrai et le faux s'entrelacent comme des fleurs vénéneuses. Traduit de l'espagnol par Albert Bensoussan

06/2021

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Photographie

Dans la vie noire et blanche de Robert Mapplethorpe

Du photographe, Robert Mapplethorpe, la légende a surtout retenu, outre le génie artistique, une réputation de pornographie et de soufre. Pourtant, avec son visage angélique et démoniaque, cet enfant terrible du trash sexuel des années 1970 fut l'inventeur d'une esthétique en noir et blanc qui, aujourd'hui comme hier, éblouit, fascine, effraie. On le rencontre, en majesté, dans le livre de sa complice et égérie, Patti Smith ("Just Kids") ; on le croise, via des témoignages plus ou moins fiables, dans les bas-fonds du New York de la Factory ou de quelques autres lieux de création et de damnation - mais l'homme, lui, garde son mystère. D'où le projet du récit biographique de Judith Benhamou-Huet : qui était vraiment cette brebis galeuse du Queens devenue l'un des photographes les plus côtés ? Pourquoi s'est-il jeté dans les flammes d'un brasier de vices et de sado-masochisme ? Qui étaient ses amants et ses ennemis ? Comment s'est-il transformé en machine de guerre de la réussite artistique ? A quelles douleurs originelles devait-il ses obsessions - dont on s'arrache les reflets dans les salles d'enchères de la planète ? Pour aller à la rencontre de ce nouveau "Querelle" (Mapplethorpe vénérait Jean Genet), Judith Benhamou-Huet a interviewé une quarantaine de personnes qui ont rencontré ou fréquenté l'artiste. De son premier boy-friend officiel à son dernier, qui l'a veillé sur son lit de mort, de son avocat à son frère cadet devenu son assistant, en passant par son modèle mythique Ken Moody, ils racontent tous le parcours déterminé de l'homme en noir et blanc - qui passa sa vie à chercher son chemin entre le Bien et le Mal. Au passage, on croise dans ce livre les silhouettes de Loulou de la Falaise, de Pierre Bergé, de Carolina Herrera, de la Princesse Margaret et de tout le Gotha new yorkais des seventies.

03/2014

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Sciences politiques

L'affaire Aristophil : liquidation en bande organisée

Le 9 novembre 2017, le procureur de Paris donne son accord pour que la juge d'instruction Charlotte Bilger propose une procédure dite de " plaider coupable " (pas de trait d'union) à Gérard Lhéritier, notamment mis en examen pour " escroqueries en bande organisée ", et aux huit autres suspects poursuivis dans " l'affaire Aristophil ", afin de clore un dossier qui n'a pas abouti à l'issue escomptée. A ce jour, la justice n'a pas rapporté la preuve que Gérard Lhéritier a échafaudé, via sa société, une " pyramide de Ponzi " visant à escroquer ses clients. Pourtant, depuis près de cinq ans, il est la cible d'articles vindicatifs qui ont ruiné sa réputation, il est affublé du surnom de " Madoff français ", ses biens sont saisis, ses comptes bancaires et ceux de sa fille, gelés. A ce désastre personnel s'ajoutent le licenciement de ses 61 salariés et la spoliation des 18 750 clients qui ont vu leurs actifs (lettres et manuscrits) placés sous scellés et aujourd'hui dilapidés à vil prix dans des ventes aux enchères. Le scandale que constitue l'éparpillement des 130 000 pièces de la collection est sans précédent dans l'histoire du patrimoine culturel. La journaliste Isabelle Horlans, qui a étudié le dossier, démontre que Gérard Lhéritier n'a jamais escroqué les acheteurs qui lui ont accordé leur confiance. Depuis 2004, il a multiplié l'acquisition de documents autographes précieux, faisant d'Aristophil un partenaire culturel puissant qui a éveillé la jalousie des uns, l'intérêt des autres. Pendant vingt ans, l'Etat l'a laissé exercer son activité, saluant ses expositions, partenariats et conférences. Présidents de la République, ministres, académiciens, écrivains, personnalités du monde des arts, comédiens, journalistes ont tant cru en lui qu'ils l'ont accompagné durant deux décennies. Plus de 700 articles ont fait l'éloge de ses initiatives. La liquidation d'Aristophil donne désormais lieu à un vaste pillage de sa collection, notamment par les Archives de France.

04/2019

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Littérature française

A demain, dit le bleu

Un tableau renommé qui ne trouve pas acquéreur, un expert en art découvert pendu dans une cave, une grande maison de vente aux enchères parisienne plongée dans la tourmente et Juliette Belmont est virée par son boss, le charismatique commissaire-priseur Brown qui l'expatrie à Bruxelles en demie solde. Juste divorcée, empêtrée d'un ex toujours amoureux, la quadra battante soudain en doute sent qu'il est temps de prendre la vie comme elle vient. Le hasard lui confie A demain, dit le bleu, un tableau à la destinée trouble, à l'authenticité douteuse, du futuriste Carlo Brenner, artiste maudit, trahi par son mécène, l'industriel fantasque Gino Biacci. Sous des dehors brillants, le monde de l'art se révèle sauvage, peuplé de personnages aux intentions tordues, collectionneuse parano, escrocs maladroits, fondation artistique intrigante, experts en art autant qu'en basses besognes. Sa nouvelle activité de chercheuse d'art sème sur la route de Juliette de sérieuses embûches. Entraînée malgré elle dans une histoire d'escroquerie, elle reçoit l'aide imprévue d'un dessinateur de science-fiction taciturne, d'une traductrice rêveuse, d'un galeriste libertin, de Kazimir un chat inspiré qui fait dans le body art et d'un trop séduisant notaire à l'existence moins rangée qu'il n'y parait. A la croisée des chemins, le bonheur se cache. Peut-on vraiment se fier au hasard ? Quel prix payer pour gagner sa liberté ? Est-elle prête à changer et appeler de nouveaux rêves ? A demain, dit le bleu, autobiographie fictionnelle, premier volet d'une suite romanesque qui se déroule dans le monde de l'art, est aussi l'histoire d'un tableau frappé de malédiction, tenu dans l'oubli pendant plus de 70 ans, disparu, volé et retrouvé par hasard, du futuriste italien Carlo Brenner, peintre exilé, trahi par son mécène. Un roman captivant, optimiste, porté par une écriture teintée d'humour et d'émotions.

01/2018

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12 ans et +

The curse

Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

02/2017

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Histoire de France

Le musée disparu. Enquête sur le pillage d'oeuvres d'art en France par les nazis

Printemps 1940 : au fur et à mesure de la progression de la Wehrmacht sur le territoire français, des services nazis de confiscation, spécialement institués, entreprennent, à partir de listes établies bien avant le déclenchement de la guerre, le pillage et la confiscation, qui dureront tout le temps de l'Occupation, de milliers d'oeuvres d'art. Des collections publiques et privées, des tableaux mais aussi des millions de livres, manuscrits, meubles et objets de valeur partent vers l'Allemagne. Volés systématiquement et méthodiquement, ou plus fortuitement par les officiers et les soldats, nombre n'ont aujourd'hui encore pas été retrouvés. En 1995, Hector Feliciano publiait en France le fruit de huit années d'enquête, au terme desquelles il avait retrouvé la trace de certaines oeuvres. Les traductions de cet ouvrage à l'étranger l'enrichirent chaque fois de découvertes nouvelles, puisqu'elles s'inscrivaient dans le mouvement international de restitution aux héritiers des biens confisqués et presque toujours récupérés après la guerre par les Etats nationaux, mais pas par les familles, faute le plus souvent d'informations. Cette édition nouvelle est donc à la fois le récit du pillage des oeuvres d'art et une enquête sur la trace de certaines oeuvres, principalement à travers les exemples de la spoliation, sur ordre direct de Hitler ou du haut-commandement nazi, des collections privées des marchands Paul Rosenberg et Bernheim-Jeune, des banquiers David-Weill, de la dynastie Rothschild, de la famille Schloss, du collectionneur Alphonse Kann ou du financier Fritz Gutmann. Le vol de ces collections d'un immense renom s'opère souvent avec l'aide active de marchands et des commissaires-priseurs français. Si après-guerre les oeuvres qui n'avaient pas été détruites dans les combats n'ont pas été restituées, c'est qu'il fallait compter avec la complaisance ou la négligence de maisons de vente aux enchères, voire de conservateurs de musée peu regardants sur l'origine des tableaux ni leur brusque réapparition sur le marché. Feliciano met à nu ce système international qui s'est longtemps nourri de ces spoliations.

01/2009

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Littérature française

Le chemin sauvage

Il y a cinquante ans, dans un village, un enfant de treize ans s'attache à une petite fille de son âge, Myriam, qui est recueillie dans un orphelinat. Sa mère vit loin d'elle et elle ignore qui est son père. Elle est " misée ", c'est-à-dire adoptée comme servante dans une ferme qui l'achète au plus bas prix dans une enchère. Le narrateur vit dans une famille d'ouvriers plutôt évoluée et généreuse. Son frère aîné est mort et ce deuil pèse sur son enfance. Il s'amuse avec un petit italien, Tonio, lui aussi isolé, loin de ses parents. Il sympathise avec des ouvriers italiens, Angelo et Enzo, qui construisent un barrage. Mais Myriam se confie à l'enfant et lui révèle qu'elle est harcelée sexuellement par le grand-père de sa famille d'accueil et guettée par un soldat, un " dragon ". Elle disparaît. Son corps sera retrouvé après une fouille à laquelle participent tous les villageois près d'un étang, dans une grotte. L'enfant est convaincu que c'est le grand-père, le coupable. Mais ses réponses à l'interrogatoire de la police ne convainquent personne. L'inspecteur, qu'il surnomme " Bob Morane ", soupçonne successivement Enzo, un des Italiens, envers lequel la population exprime une grande animosité, et Paulin, un simple d'esprit qui, en réalité, a été le témoin du crime. Un demi-siècle plus tard, l'enfant parlera (c'est le dernier chapitre) à Julien, le fils de la ferme et à Paulin. Paulin décrit le crime en utilisant les personnages du Livre de la Jungle : Mowgli (la victime) et Bagheera (l'assassin). Finalement, Julien disculpe son grand-père et avoue la tentative de viol et l'assassinat.

02/2012

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Sociologie

Le deuxième sexe

Le Deuxième sexe, volume I "J'abandonnais le projet d'une confession personnelle pour m'occuper de la condition féminine dans sa généralité" Le Deuxième sexe : un manuscrit rescapé En 1979, soit sept ans avant sa mort, Simone de Beauvoir confiait à sa fille adoptive avoir perdu le manuscrit du Deuxième sexe : elle semblait en effet en avoir perdu la trace au cours d'un déménagement, en 1955. Ce fut donc une surprise pour Sylvie Le Bon de Beauvoir de voir resurgir, à partir de 1986, dans des ventes aux enchères, des fragments et manuscrits rédigés de la main de la philosophe. Entre 1948 et 1949, Simone de Beauvoir travaille souvent chez son compagnon de toujours, Jean-Paul Sartre. C'est rue Bonaparte, chez lui, qu'elle rédige une grande partie du Deuxième sexe. Perfectionniste, elle réécrit des passages entiers plusieurs fois, jetant à la corbeille d'épais paquets de feuillets... sans se douter que ces brouillons condamnés intéressaient grandement les amis et invités de passage chez Sartre, lesquels les récupéraient à son insu. Ce manuscrit est composé de brouillons et de versions primitives, manuscrits et dactylographiés, qui correspondent au premier des deux tomes du Deuxième sexe (Faits et Mythes). Ils sont actuellement conservés à la BnF. Il constitue ainsi une plongée dans la graphie régulière et appliquée de Simone de Beauvoir ; graphie toutefois mystérieuse et comme cryptée - Jean-Paul Sartre disait qu'il fallait, pour la déchiffrer, "les yeux de l'amour" . Le manuscrit révèle aussi un processus de pensée et d'écriture particulièrement exigeant et minutieux. 1000 exemplaires numérotés Cette édition prévoit deux tirages : le premier, dans un coffret vert et or, numéroté de 1 à 1000, et un deuxième, de couleur ivoire (non numéroté). Une préface de Sylvie Le Bon de Beauvoir Professeur de philosophie, écrivain et éditrice, Sylvie Le Bon de Beauvoir est la fille adoptive de Simone de Beauvoir. Simone de Beauvoir a raconté leur rencontre dans Tout compte fait, l'avant-dernier volume de ses mémoires. Une postface de Leïla Slimani Leïla Slimani est écrivain. Elle a reçu le prix Goncourt en 2016 pour son deuxième roman, Chanson douce, et a procédé à un examen critique du contrôle du corps des femmes, notamment, dans Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc (2017).

05/2018

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010