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Droit public

La déontologie gouvernementale

Comment expliquer la naissance si tardive de la déontologie au sein du pouvoir exécutif ? Que doit-on entendre par "déontologie gouvernementale" ? Est-elle régie par des textes ou de simples pratiques ? Dans quelle mesure concerne-t-elle à la fois les membres du Gouvernement et les collaborateurs ministériels ? Est-elle une construction juridique achevée ? En quoi participe-t-elle au perfectionnement de la responsabilité politique ou de la démocratie ? C'est à ces questions que les auteurs de cet ouvrage essaient d'apporter des éléments de réponses. Affaires Tapie, Carignon, Gaymard, Guéant, Bettencourt, Cahuzac, de Rugy ou Delevoye : depuis les années 1990, les inconduites gouvernementales ont alimenté la chronique, nourri le sentiment que la corruption présidait au plus haut sommet de l'Etat, abîmé le lien de confiance entre les Français et leurs gouvernants. Paradoxalement, la transparence et la déontologie n'ont jamais autant progressé qu'au cours des trois dernières décennies. La première pierre de la déontologie gouvernementale fut posée en 1992 avec la "jurisprudence" Bérégovoy-Balladur qui exigeait la démission du membre du Gouvernement mis en examen. La deuxième pierre provint de l("affaire Gaymard" de 2005 qui mit en lumière le vide entourant la question du logement de fonction des membres du Gouvernement et qui conduisit à l'adoption par le Secrétariat général du Gouvernement de règles applicables à la fonction de membre du Gouvernement. La troisième pierre fut celle de la charte de déontologie des membres du Gouvernement du 17 mai 2012. Ces pierres ne résistèrent pas à l'épreuve de l'affaire Cahuzac qui démontra que la déontologie gouvernementale nécessitait d'être gravée dans la roche du droit dur. Ce fut chose faite avec les lois du 11 octobre 2013, consolidées par celles du 15 septembre 2017, qui renforcèrent les contraintes déontologiques : création de la HATVP ; publicité des déclarations de patrimoine et d'intérêts ; vérification de la situation fiscale ; interdiction du recrutement des entourages familiaux ; registre de déport en cas de conflits d'intérêts ; encadrement du "pantouflage" ... Au-delà du diagnostic, cet ouvrage se risque à avancer des propositions. Ainsi en va-t-il de l'idée d'instituer un déontologue du Gouvernement, initiée par l'Observatoire de l'éthique publique, soutenue par Jean-Marc Sauvé et René Dosière, lesquels écrivent : "Nous espérons que le Président de la République et le Premier ministre désignés en 2022 auront l'audace d'instituer le déontologue du Gouvernement pour que Droit gouvernemental rime mieux avec Etat de droit".

04/2022

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Propriété littéraire et artist

La para-propriété intellectuelle

Quelles sont les frontières de la propriété intellectuelle ? Au lendemain de la décision du 10 mars 1999 de la première chambre civile de la Cour de cassation selon laquelle : " l'exploitation du bien sous la forme de photographies porte atteinte au droit de jouissance du propriétaire " 1 , Pierre-Yves Gautier s'interrogeait sur " ce droit de para-propriété intellectuelle qui prend sa source ... dans le Code civil " 2 . Bien avant cette jurisprudence, les droits de para-propriété intellectuelle ont été consacrés, sans réaction doctrinale particulière, par le législateur comme par exemple le droit de l'organisateur du spectacle sportif en 1992. Ces droits n'ont cessé depuis de se multiplier. Le code du patrimoine institue ainsi un droit de reproduction sur l'image des biens du domaine national mais également bien d'autres curiosités. Des droits de propriétés incorporelles portant sur l'image ou sur le nom patronymique sont construits comme de véritables droits de propriétés intellectuelles. Dans le contexte des réseaux sociaux et de l'intelligence artificielle beaucoup suggèrent aujourd'hui de consacrer une propriété sur les données personnelles ou non personnelles. Ce mouvement ne peut laisser le juriste de propriété intellectuelle indifférent. Qu'est-ce qui génère, en effet, cette évolution ? Une spécialisation croissante des droits de propriété intellectuelle ? Un besoin de protection systématique de tout investissement économique ? Sommes-nous en présence de véritables droits autonomes ou de simples droits spéciaux de la propriété intellectuelle ? Cette parapropriété intellectuelle met-elle en oeuvre de véritables droits de propriété ou de simples monopoles d'exploitations ? Comment pourrait-on mieux accueillir cette propriété incorporelle, non intellectuelle, au sein du Code civil ou du code de la propriété intellectuelle ? Comment est-ce que les praticiens (juristes d'entreprises, avocats spécialisés dans le droit de la propriété intellectuelle, magistrats) agissent sur cette para-propriété intellectuelle ? L'ont-ils favorisé au moyen du contrat (comme c'est le cas avec le droit de tournée dans le domaine théâtral). De quels outils disposent-ils pour la contester ? Quelle "doctrine" les magistrats adoptent-ils au sujet de cette propriété intellectuelle ? Souhaitent-ils la condamner au nom de la liberté du commerce et de l'industrie ? L'accompagner au nom d'un besoin de réservation de valeurs nouvelles ? C'est à toutes ces questions que le colloque du CUERPI, qui s'est tenu le 24 septembre 2021 au musée de Grenoble, s'est intéressé et plus particulièrement à l'existence (I), l'essence (II) et la défense (III) des droits de para-propriété intellectuelle.

10/2022

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Revues

Schnock N° 45, hiver 2022

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des Post-it sur le frigo par Gérald Arno p. 22 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 24 Le Grand Dossier - Louis de Funès p. 26 Louis de Funès : "Si la vie était à refaire, je prendrais des cours d'agronomie" par Macha Béranger p. 42 Le Petit de Funès illustré par Karelle Fitoussi, Luc Larriba et Philippe Lombard p. 54 Danièle Thompson : "Louis n'a jamais joué de son statut d'hyperstar ! " par Luc Larriba p. 62 Serge Korber : "Il n'était pas contre un coup de blanc de temps en temps" par Jean-Yves Guilleux p. 67 Claude Zidi : "C'était un personnage de dessin animé" par Luc Larriba p. 72 Top filmographie Louis de Funès par Christophe Ernault p. 80 On a dégelé Hibernatus ! par Sylvain Perret p. 90 Louis de Funès vu par... Dany Saval, Mylène Demongeot, Maurice Risch, Agathe Nathanson, Henri Guybet, Bernard Menez, Patrick Préjean et Christine Dejoux par Luc Larriba p. 102 Fabrication d'un film culte : Carambolages par Laurent Chalumeau p. 118 Top 20 répliques et dialogues par Christophe Ernault p. 122 Quand les Français relançaient Chapeau melon et bottes de cuir par Philippe Lombard p. 134 Marthe Keller : "En tournant Le Diable par la queue, j'avais l'impression d'être dans un film porno" par Clara Laurent p. 150 SAS : 50 ans de géopolitique en 200 romans de gare par Philippe Roure p. 160 Archives Schnock : Dylan selon Dashiell p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Pantruche de Fernand Trignol par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Jaune de Jean-Pierre Ferland par Marc-François Bernier p. 174 Trésor DVD : Chronique d'un été d'Edgar Morin et Jean Rouch par Sophie Galabru

12/2022

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Revues

Schnock N° 46

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 des publicités de 1983 par Christophe Ernault p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Michel Drucker p. 29 Chers téléspectatrices, chers téléspectateurs par Yves Bigot p. 32 Michel Drucker : "J'ai eu une connaissance très tôt de la France profonde" par Luc Larriba p. 56 "Mes dix Schnocks favoris" par Michel Drucker propos recueillis par Luc Larriba p. 60 Le Petit Drucker illustré par Karelle Fitoussi, Alister et Olivier Monssens p. 70 Rémy Grumbach : "Cloclo, mon pire souvenir" par Luc Larriba p. 76 Françoise Boulain : "Aujourd'hui, les stars, on s'en fout ! " par Luc Larriba p. 80 Philippe Geluck, l'échappé belge par Olivier Monssens p. 82 Le top 10 des moments Drucker à la télé par Olivier Monssens p. 92 Michel Drucker, ce punk à chien par Christophe Ernault p. 95 Poster Michel Drucker "Pourquoi je quitte la télé" p. 96 Gérard Hernandez : "Je n'ai jamais été inquiet pour ma carrière, puisque je n'en ai jamais eu ! " par Olivier Monssens p. 108 Il est OK, il est bath, il est in ! Mesdames et Messieurs : Daniel Vangarde par Rod Glacial p. 122 Le mystère Frédéric Berthet par Jean-Luc Bitton p. 138 Pierre Paulin : "Les gens de droite disaient : "il est trop cher" ; les gens de gauche : "il a travaillé pour Pompidou"" par Boris Georgelin p. 152 Myriam Bru : "C'était la dolce vita" par Laurence Rémila p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Les godillots sont lourds de Maurice Fombeure par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Press Color de Lizzy Mercier Descloux par Jean-Eric Perrin p. 174 Trésor DVD : L'Oil du maître de Stéphane Kurc par Sylvain Perret

03/2023

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Rhône-Alpes

Vercors

20 à 25 journées au gré de 6 voyages à vélo et vélo électrique de 2 à 8 jours pour découvrir autrement les richesses patrimoniales et naturelles du Parc. Découvrir un territoire à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Florent Debicki vous invite à découvrir son massif du Vercors qu'il aime tant. Un territoire vivant et de caractère, au riche patrimoine et avec des paysages à couper le souffle. Il a concocté des parcours sur mesure : 6 itinéraires originaux de 2 à 8 jours, en traversée ou en boucle, dans une approche découverte et dans un souci de sécurité, sur petites routes à la circulation la plus modérée possible avec, parfois, des portions sur revêtement stabilisé ou sur chemins, accessibles aux VTC et VAE. Les étapes courtes, de l'ordre de 40 à 50 km, soit 3 à 4 heures de vélo en mode balade, laisseront le temps aux visites et aux activités en chemin ou à l'étape. Dans bien des cas, elles peuvent aussi faire l'objet d'une simple sortie à la journée. - Le grand tour du Vercors, 311 km, 6 à 8 jours Grenoble gare, Port de Saint-Gervais, Malleval, Pont-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Ambel, Le Pêcher du Bas, Beaufort-sur-Gervanne, Die, Châtillon-en-Diois, Chichilianne, Monestier-de-Clermont, Saint-Barthélemy, Grenoble gare - La grande traversée sauvage 172 km, 4 jours Grenoble gare, Saint-Nizier-du-Moucherotte par ancienne voie du tram, Lans-en-Vercors, Bois Barbu centre nordique, Pré Grandu, Die, Châtillon-en-Diois, Lus-le-Croix-Haute gare - Traversée Crest - Grenoble Vercors d'en haut, 160 km, 3 à 4 jours Crest, La Chapelle-en-Vercors, Lans-en-Vercors, Saint-Nizier-du-Moucherotte, Grenoble gare - Royans, escapades spirituelles, 104 km, 2 jours Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare, Cognin-les-Gorges, Pont-en-Royans, Col de la Machine, Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare - Entre Drôme et sommets, 164 km, 3 à 4 jours Crest, Léoncel, Vassieux, Die, Beaufort-sur-Gervanne, Crest - Les grands cols entre Veymont et Trièves, 124 km, 2 à 3 jours Gresse-en-Vercors, Col du Fau, Mens, Clelles gare, Gresse-en-Vercors

05/2021

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Urbanisme

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction. L'essentiel pour aborder le logement et l'habitat, 3e édition

Quels sont les matériaux écologiques pour une construction durable ? Comment utiliser les prescriptions d'un PLU ou PLUi pour compléter les informations requises pour un dossier de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux ? Quelle différence existe-t-il entre une surface de plancher, une surface dite Carrez, une surface habitable ou une emprise au sol ? Quels sont les moyens de chauffage peu énergivores et faiblement émissifs en carbone, qui satisfont aux nouvelles réglementations environnementales ? Les nouveaux modes de conception de l'habitat seront-ils nécessairement bioclimatiques et participatifs ? Ce manuel illustré, à la fois pratique et didactique, est une introduction complète, claire et synthétique aux enjeux de l'architecture et de l'habitat. Traitant des aspects techniques, artistiques, sociologiques et juridiques, il aborde : ? les styles architecturaux, avec des descriptions simples pour reconnaître l'époque de construction des maisons et immeubles, et se familiariser avec le vocabulaire spécifique des formes architecturales ; ? la morphologie et l'aménagement des bâtiments (taille, configuration, agencement, calculs de surfaces utilisées en construction et en immobilier) ; ? les règles d'urbanisme encadrant les projets urbains, permis de construire et déclarations préalables de travaux, et les outils opérationnels d'aménagement ; ? les moyens de protection et de préservation du patrimoine architectural ; ? les éléments techniques de la construction, du gros oeuvre au second oeuvre, ainsi que l'ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires ; ? l'isolation et les équipements du logement ; ? le concept de développement durable à l'échelle du logement et des quartiers. Cette 3e édition tient compte de la loi Climat et résilience du 22 août 2021 et du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) prévu par le Plan Biodiversité. En outre, cette mise à jour porte sur les nouvelles règles du DPE dont la nouvelle version est entrée en vigueur en juillet 2021 et enfin sur les exigences de la RE 2020. Elle apporte également des précisions sur l'histoire de l'architecte avec une introduction sur le déconstructivisme en tant que style contemporain. Cet ouvrage s'adresse principalement aux étudiants en licence et master urbanisme, ou suivant une formation BTS Professions immobilières, Bâtiment et travaux publics, Economie sociale et familiale, Design d'espace, Agencement de l'environnement architectural, etc. mais également à tout professionnel soucieux de découvrir les sujets dont il n'est pas spécialiste. Tout au long de l'ouvrage, de nombreux flashcodes vous permettent d'accéder directement et rapidement à des compléments d'information, des documents techniques ou des vidéos pour approfondir les notions abordées.

09/2023

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Sciences historiques

Pupilles de l'Assistance. Destins croisés de pupilles de l'Assistance publique des Côtes-du-Nord (1871-1914)

Les 438 livrets individuels des pupilles conservés aux archives départementales des Côtes-d'Armor mettent en lumière la destinée de ces enfants malmenés par la vie. La plupart s'intègrent parfaitement à la société rurale environnante, demeurant domestiques de ferme. Ils s'organisent une vie morose, conforme au modèle inculqué par l'Assistance publique et qu'ils connaissent depuis leur plus jeune âge, sans espoir d'un avenir meilleur. En l'absence de soutien familial, de patrimoine et de diplômes, leur enfance marginalisée les écarte de toute ambition sociale et les cantonne à une vie modeste. A l'évidence, l'Inspection les engage dans cette voie, répondant aux impératifs économiques, dans une vision peu progressiste. En même temps pèse sur une partie d'entre eux le poids du secret de leurs origines et son traumatisme irrésolu qui perdure et s'enracine au fil du temps. corrélé à toute une conjonction de considérations psychologiques, aussi longtemps que l'abandon demeure un drame "impensé". Autant dire qu'ils n'ont aucune chance de se sentir pleinement heureux. Néanmoins, à la fin du XIXe siècle. les pupilles acceptent de moins en moins l'injustice, la violence subie ou l'humiliation. Placés face à l'iniquité dans leur vie quotidienne, une partie utilisent le langage pour évacuer les querelles, usent de stratagèmes, entre espiègleries et délits et, en dernier ressort, commettent des actes malveillants, signe d'une colère à expurger. Punis par un internement dans une colonie agricole pour les garçons et dans une maison de correction pour les filles, la grande majorité se plie, à sa sortie, aux exigences de l'institution, affichant un repentir plus ou moins spontané. D'autres choisissent de quitter subitement l'assistance publique, exprimant de cette manière radicale un mal-être profond, qu'ils ne sont pas en mesure d'identifier eux-mêmes. De son côté, pour d'évidentes raisons de prestige, l'Assistance publique est soucieuse de réfuter l'idée selon laquelle les enfants abandonnés sont prédestinés à une vie d'exclusion. Au contraire, elle met en avant ses réussites et reporte le faible pourcentage d'échecs sur les origines des enfants dont elle assure l'éducation. Ainsi, par le prisme du devenir des pupilles de l'Assistance publique avant la Première Guerre mondiale, émerge toute une panoplie des malheurs de l'adolescence. Adolescences chaotiques qui oscillent entre soumission et arrogance, espoir et désillusions, volonté de s'intégrer à la société environnante et sentiment d'être, malgré eux, constamment différents. Adolescences trop souvent bafouées et histoires tristement plurielles.

02/2013

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Essais

Domaine public. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

François Barré a suivi un parcours prof. atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée du Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 puis 20 ans plus tard, président du Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer François Barré a suivi un parcours professionnel atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée de la programmation du futur Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 et, vingt ans plus tard, à sa nomination comme président du même Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer, au gré de multiples rencontres, pour des instances publiques ou privées porteuses d'une aptitude au bien commun : Bordeaux, Centre de création industrielle, L'Architecture d'aujourd'hui, Renault, La Villette, ministère de la Culture (Délégation aux Arts plastiques, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, direction de l'Architecture et du Patrimoine), Institut français d'architecture, Chaumont-sur-Loire, Arc en rêve, François Pinault, Rencontres d'Arles, Société du Grand Paris... Domaine Public est le récit d'une vie professionnelle menée collectivement par nombre de personnes aux compétences multiples, ignorées de l'inflation médiatique réduisant la politique culturelle à quelques noms brandis comme des marques et présentés seuls comme les inventeurs du quotidien. " Nous sommes tous des artistes ", dit-il, et ce livre détaille les aspérités de cette mutualité, les combats et les enjouements à travers l'Histoire et ses acteurs, de François Mitterrand à Jack Lang, des grands projets et de l'exception culturelle tout autant que des " soutiers de la République " créant la trame politique et territoriale d'une France des mouvements artistiques et d'un après-68 continuant de nous interpeller ; d'un temps encore proche où les missions régaliennes de santé et d'enseignement, d'entretien de l'espace public et d'hospitalité à l'égard de tous ceux qui nous rejoignent étaient applaudies comme une part du bien commun. François Barré garde tel un trésor le souvenir de toutes ces rencontres. Elles font entendre des voix puissantes et ouvrent des voies nouvelles. Elles furent le seuil d'une conscience et d'une action au coeur d'un engagement et leurs noms ne peuvent être dissociés de ce récit. Nul ne peut dire " J'ai fait cela tout seul. "

03/2024

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Revues

Schnock N° 49, hiver 2023 : Bourvil. "Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Provence-Alpes-Côte d'Azur

Un Grand Week-end au Luberon, Avignon, Aix, Alpilles. Edition 2023

Tous les sites incontournables, les activités les plus sympas, nos adresses coups de coeur et nos expériences uniques pour vivre un très GRAND Week-End en Provence, grâce à ce guide rédigé par une spécialiste de la destination. Un guide adapté au temps du week-end, pour une découverte d'Avignon et d'Aix-en-Provence, combinée à une excursion dans deux régions très proches et emblématiques de la Provence : le Luberon et les Alpilles. Ce nouveau guide est structuré en quatre grandes zones de visites : - Avignon, cité des Papes et du théâtre, avec son patrimoine protégé par l'Unesco : le palais des Papes, le pont d'Avignon, les remparts... Son ambiance, très festive en été, se révèle chaleureuse et authentique hors saison. - Le Luberon : aucune autre région de France ne propose une telle concentration de villages perchés, tous plus beaux les uns que les autres : Ménerbes, Bonnieux, Lacoste, Oppède, Saignon, Lourmarin, Gordes, Venasque... Ne manquez pas non plus les ocres vers Roussillon, la prestigieuse abbaye de Sénanque ou la curieuse source de Fontaine-de-Vaucluse. - Aix-en-Provence, patrie de Cézanne, est un symbole de l'art de vivre provençal : des rues piétonnes pavées (l'un des plus grands périmètres de France), d'innombrables fontaines, des platanes, sans oublier une grande animation grâce à ses musées, ses boutiques, ses restos et ses nombreux étudiants. - Les Alpilles, chaîne calcaire emblématique de la Provence, couverte de vignes et d'oliviers. Partez sur les traces de Van Gogh et des Romains à Saint-Rémy-de-Provence, où a lieu l'un des plus beaux marchés de Provence, avant d'explorer Les Baux-de-Provence, l'un des plus beaux villages perchés de toute la France ! - Une présentation, claire, moderne et pratique. Les carnets d'adresses sont placés à la suite de chaque visite, pour les repérer plus rapidement. - Et bien sûr nos adresses préférées, nos expériences uniques et un grand choix d'activités nature pour vivre un très GRAND Week-End : - les sentiers à suivre à pied ou à vélo. - le top des lieux de baignade, les spots pour échapper à la canicule, nos bons plans pour fuir la foule... - notre sélection de restaurants, de lieux de vente directe producteurs et de boutiques gourmandes (huile d'olive, calissons, fruits confits). Ces adresses ont toutes été soigneusement testées et choisies par Peggy Dion, auteure et éditrice de nombreux guides, originaire d'Avignon et grande amoureuse de la Provence. Retrouvez-nous aussi sur Facebook et Instagram ! www. facebook. com/GuidesUnGrandWeekend @ungrandweekend

06/2022

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Revues

Schnock N° 50, printemps 2024 : Johnny Hallyday. "Jamais je ne serai vieux"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock P. 8 Schnock des cultures tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 Johnny, objets du culte, par Michel Dalloni P. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Johnny Hallyday p. 30 Johnny Hallyday : "Les gens qui sourient tout le temps ont l'air con" par Serge Loupien p. 38 Le Petit Johnny illustré Karelle Fitoussi, Baptiste Vignol et Vincent Brunner p. 50 Léon Smet, le père invisible par Yves Bigot p. 58 Que j'aime "Que je t'aime" par Laurent Chalumeau p. 74 Nanette Workman : "Même dans ses excès, Johnny savait poser des limites" par Thibaut Geffrotin p. 78 Docteur Bamy et Mister Hallyday par Baptiste Vignol p. 86 Johnny par la bande par Christian Eudeline, Thibaut Geffrotin et Georgina Tacou p. 90 Top 20 Johnny Hallyday par Alister p. 100 Johnny Lagaffe par Armand Noël p. 104 Daniel Rondeau : "La mélancolie l'a accompagné jusqu'à la fin de sa vie" par Laurence Rémila p. 114 Nathalie Baye : "Johnny, c'était un pépère tranquille ! " par Luc Larriba p. 120 Johnny au cinéma vu par... Patrice Leconte, Laetitia Masson, Laurent Tuel, Costa-Gavras, Claude Lelouch et Hervé Palud par Luc Larriba et Marc Godin p. 128 Schnock vidéo présente Terminus par Sylvain Perret p. 138 Johnny au ciné - Le best of et le worst of par Marc Godin p. 142 Johnny : "Je suis un fou des sauces ! " par Alister p. 146 Johnny Canaille ! par Luc Larriba et Laurence Rémila p. 160 Johnny dans Schnock P. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Dans l'ombre de Johnny d'Alan Coriolan par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Lorada de Johnny Hallyday par Alister p. 174 Trésor DVD : J'ai tout donné de François Reichenbach par Alister

03/2024

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Histoire internationale

L'Afrique et les Africains au XIXe siècle. Mutations, révolutions, crises

Cette histoire est celle des Africains et non plus seulement celle de leur découverte par le monde occidental. Ce fut en effet une époque de bouleversements internes : à l'ouest, les guerres saintes (jihad) de conquête et de conversion à l'islam ; à l'est, l'expansion du sultanat esclavagiste de Zanzibar ; au sud, les réactions en chaîne dues à l'avancée des Blancs ; au centre, la floraison de seigneurs de guerre esclavagistes... Sauf aux deux extrémités (Maghreb et Afrique du Sud), l'intervention des Européens apparut longtemps comme un phénomène mineur. Certes, la révolution industrielle occidentale a joué le rôle de catalyseur d'une intégration accélérée du continent dans le système mondial de l'époque, d'où une série de ruptures : fin de la traite atlantique, début de l'exploitation internationale de matières premières agricoles et bientôt minières, création des premières colonies. Mais ces processus se sont inscrits dans la continuité de l'histoire des peuples et des cultures. Les Africains ont réagi en puisant dans leur patrimoine avec une remarquable capacité d'invention, qui s'explique en partie par un long passé d'assimilation culturelle. Le XIXe siècle a provoqué un formidable métissage culturel dans des sociétés qui n'en conservaient pas moins l'illusion qu'elles pourraient en exploiter elles-mêmes les fruits, en Egypte comme en Afrique noire. L'ouvrage privilégie à la fois les différenciations régionales et les thèmes récurrents à l'ensemble du continent, soulignant la rapide diffusion hors Afrique du Nord d'un islam populaire, l'introduction encore ponctuelle mais décisive du christianisme, la généralisation du mode esclavagiste, l'essor des villes, la transformation des rapports de genre et l'émergence de formes culturelles nouvelles fondées, entre autres, sur l'usage de l'écriture. L'histoire de ce déséquilibre et des énormes soubresauts qu'il a engendrés aide à comprendre les difficultés auxquelles est confrontée l'Afrique du XXe siècle. Catherine Coquery-Vidrovitch, ancienne élève ENS, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris VII-Denis Diderot et directrice de la formation doctorale " Dynamiques comparées des sociétés en développement " . Elle a notamment publié Afrique noire. Permanences et ruptures (2e éd. révisée, L'Harmattan, 1992), Histoire des villes d'Afrique noire des origines à la colonisation (Albin Michel, 1993), L'Afrique noire de 1800 à nos jours (en coll. , 4e éd. révisée, PUF, 1994) et Les Africaines. Histoire des femmes d'Afrique du XIXe au XXe siècle (Desjonquères, 1994). Les hommes et leur environnement. Climat et démographie. L'islam politique et guerrier. Maghreb et Afrique occidentale avant la conquête. L'islam politique et marchand : L'Afrique orientale. La résistance de l'animisme. Ouverture et introversion : l'Afrique centro-occidentale. La rencontre des civilisations : L'Afrique du Sud. L'intervention coloniale. Les innovations du siècle.

07/2020

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Beaux arts

Donjons & châteaux du Moyen Age dans le Lot

En 1159, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Aquitaine, à la tête de sept cents chevaliers, prend possession du Quercy au nom de son épouse Aliénor. A l'arrière-plan de cette opération militaire d'envergure, la mise en oeuvre d'un grand projet : la liaison commerciale entre l'Atlantique et la Méditerranée, entre La Rochelle et Montpellier, par laquelle transiteraient vins, draps et épices. En impliquant le comte de Barcelone, les vicomtes de Nîmes et de Narbonne, mais en excluant le comte de Toulouse, l'entreprise est de nature à diviser la noblesse méridionale. Par les liens indéfectibles du serment, et en mettant à la disposition de leur suzerain des tours nouvellement édifiées, les chevaliers du Quercy matérialisent alors leur attachement à un clan ou à un autre. Pièce essentielle de l'échiquier politique, la tour devait protéger le roi, ou à défaut, le prince. En quelques décennies, du milieu du XIIe à la fin du XIIIe siècle, on peut estimer que cent cinquante à deux cents tours féodales furent édifiées en Quercy, imprimant dans le paysage les forces en présence et les codes architecturaux d'une nouvelle société féodale. Une centaine d'entre elles existent encore aujourd'hui dans le département du Lot. Bien connues des Lotois, les tours de Cardaillac, Saint-Laurent-les-Tours, Montcuq, et leurs équivalents rupestres appelés "châteaux des Anglais", confèrent au département une image originale que les guides touristiques se plaisent à mettre en valeur. Donjons grêles mais altiers, les tours féodales du Quercy constituent aux XIIe et XIIIe siècles le noyau du château fort du baron et de la résidence rurale du chevalier, tandis que sous les crénelages, la vie économique prend un essor sans précédent, réduit ensuite à néant par la guerre de Cent Ans et la peste. Deux cents de ces châteaux médiévaux, des plus imposants aux plus modestes, sont examinés dans cet ouvrage, fruit d'un travail de recensement et d'une étude scientifique menés depuis 2005 par le Département du Lot et la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de l'Inventaire général du patrimoine culturel. Une équipe de chercheurs, historiens de l'art et archéologues du bâti ont parcouru le Lot à la recherche du moindre indice matériel témoignant des constructions médiévales. L'ouvrage est organisé en deux parties. Des chapitres présentent un regard complet sur l'histoire et l'architecture des châteaux, depuis les premiers établissements du Xe au XIIe siècle jusqu'aux monuments reconstruits à partir du XVe siècle. Une place importante est consacrée à la tour féodale, perçue plus comme un symbole de vassalité qu'un simple édifice de défense. Le catalogue propose une large sélection des principaux châteaux du Moyen Age, chacun bénéficiant d'une notice descriptive, de plans et de photographies.

12/2014

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Sciences politiques

Le capitalisme, cancer de l'humanité. Une économie inhumaine et meurtrière, une société malade, la vie sur Terre en péril

Sur sept milliards d'habitants que compte la planète, 4,5 souffrent de la faim ou sont juste au-dessus du seuil de famine, alors que, parallèlement, 80 milliardaires possèdent, à eux seuls, autant que la moitié de la population terrestre. En 2016, le patrimoine cumulé de 1% de la population mondiale dépassera celui des 99% restants, ce qui est sans précédent. Si la crise pèse lourdement sur tous, elle semble au contraire bénéficier aux plus riches et jamais l'inégalité n'a été aussi vertigineuse : aux Etats-Unis, elle est passée de 1 à 40 après la guerre à 1 à 1000 (! ) de nos jours. Si la situation s'améliore dans les pays émergents, les classes moyennes des pays développés sont en voie de paupérisation et la pauvreté s'étend. Jamais la richesse du monde et la productivité du travail n'ont été aussi élevées dans l'histoire, mais seule une petite minorité en profite pleinement, au détriment des autres, car elle détourne et accapare cette richesse, vampirisant l'humanité, qui doit également faire face à des fléaux provoqués par l'avidité de ces parasites et qui mettent en danger l'existence même de la vie sur Terre et celle de l'espèce humaine. La misère pourrait être éradiquée ; Victor Hugo la considérait déjà comme une anomalie que rien ne justifiait et qui n'existait que pour entretenir l'opulence des plus riches, tant il est vrai qu'une indécente richesse n'est possible qu'au prix d'une indécente pauvreté et inversement. Les pandémies pourraient être vaincues (ce n'est souvent qu'une question de moyens), elles s'aggravent, de même que les tensions internationales (1750 milliards engloutis en armements dans le monde, en 2014, l'une des raisons pour lesquelles le désarmement est si difficile, car les profits retirés sont gigantesques). Cette minorité possède tous les pouvoirs : économique, médiatique, politique — qu'ils soient étiquetés de droite ou de "gauche", les "partis de gouvernement" sont tous convertis aux dogmes néolibéraux et pratiquent en fait la même politique, une fois aux commandes. La société est malade, le chômage s'étend, mais on persiste à ne pas diminuer la durée de la vie active et de la semaine de travail, ce que l'on faisait jadis. Le capitalisme, car c'est de cela qu'il s'agit en fait, devenu fou, est de plus en plus sévèrement mis en accusation, y compris par les plus hautes autorités religieuses. Un autre univers, plus humain, plus juste, est pourtant possible, pour le bien de l'immense majorité (comme le montrent des prix Nobel d'économie), il n'est que temps de travailler à son avènement, bientôt il sera trop tard, et les dommages seront devenus irréversibles.

11/2015

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Préhistoire

Caune de l'Arago. Tome 10, Les restes humains du Pléistocène moyen de la caune de l'Arago

En mai 1963, au cours d'une mission exploratoire, Henry et Marie-Antoinette de Lumley pénètrent dans une cavité, la Caune de l'Arago, perchée à 80 mètres au-dessus de la plaine de Tautavel. Ils y découvrent un site exceptionnellement riche par son épais remplissage sédimentaire, qui laissait apparaître de part en part des ossements de faunes et des outils lithiques préhistoriques. Cependant, rien ne laissait présager que ce chantier de fouilles perdurerait plusieurs décennies. La richesse des informations recueillies sur le terrain et en laboratoire vont faire de ce site la clé de notre patrimoine à l'origine du peuplement européen. Les fouilles annuelles menées depuis 1964 dans la Caune de l'Arago, avec l'aide de plus de 4 500 fouilleurs, ont permis de mettre au jour, jusqu'à présent, un empilement de plus d'une cinquantaine d'unités archéostratigraphiques intercalées, dans un ensemble stratigraphique de seize mètres d'épaisseur, dont les datations sont de 690 000 ans à la base et 100 000 ans au sommet. Les restes humains découverts dans l'Arago sont relativement nombreux si l'on considère la rareté des os humains recueillis dans divers sites européens pour cette période comprise entre environ 1 million d'années et 100 000 ans. Parmi les restes de l'Arago, la découverte d'une portion antérieure de crâne, Arago XXI, le 22 juillet 1971, a fait connaître pour la première fois l'aspect physique du visage des premiers européens. L'inventaire des 152 restes humains met en évidence une majorité d'éléments crâniens et dentaires, quelques fragments du squelette postcrânien (membres supérieurs, membres inférieurs, ceintures scapulaire et pelvienne). Les extrémités sont représentées par un seul os de la main et un sol os du pied. Aucun élément du tronc n'a été trouvé jusqu'à ce jour. Ces restes représentent 32 individus, 18 adultes, 1 adolescent et 13 enfants. Le plus exceptionnel est d'avoir une certaine connaissance de la présence de 21 enfants qui ont perdu leurs dents temporaires (ou dents de lait) dans la grotte au cours de leur séjour. Ces tribus qui, entre -600 000 et -300 000 années, parcouraient les plaines du Roussillon au nord des Pyrénées, avaient leurs rites de chasse, de technique de taille des outils, de comportement vis-à-vis de leurs morts. Ayant précédé les populations néandertaliennes, il s'agit d'une population originale avec ses caractères physiques et comportementaux, que nous attribuons à Homo erectus tautavelensis. Ce sont les résultats des études d'une équipe de dix chercheurs spécialistes du terrain de la Caune de l'Arago et des méthodes paléoanthropologiques qui sont rassemblés dans cet ouvrage. Quinze chercheurs internationaux apportent en appendices leurs réflexions à partir de leurs expériences.

01/2023

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Bâtiments et travaux publics

L'analyse du cycle de vie dans le bâtiment. Comprendre et réaliser une ACV

L'analyse du cycle de vie (ACV) est un outil pour concevoir et optimiser les bâtiments, en permettant aux équipes d'évaluer de manière globale leurs choix architecturaux puis, plus en aval, le choix des équipements, des vecteurs énergétiques, des produits de construction, etc. Les labels, les certifications environnementales et la réglementation intègrent de plus en plus souvent cet outil de mesure de la performance environnementale qu'est l'ACV : elle est par exemple aujourd'hui utilisée pour calculer le volet carbone de la réglementation environnementale RE 2020. Ce guide propose d'accompagner chaque acteur dans la compréhension de l'ACV. Il aborde l'ensemble du sujet depuis la description de la méthode jusqu'à son application à un bâtiment. Par des exemples, des recommandations, des approfondissements sur des sujets techniques, il allie théorie et description de la pratique actuelle. L'ACV y est présentée en détails dans la première partie : principes, histoire récente du secteur, notions indispensables pour la comprendre. Puis, le guide explicite un à un les indicateurs environnementaux (eutrophisation, ozone, changement climatique, etc.). Dans la deuxième partie, l'ACV est déclinée à l'échelle des produits, matériaux et équipements. La réalisation des FDES y est décryptée. De nombreux exemples basés sur l'expérience des auteurs sont donnés. La troisième partie est consacrée à la réalisation des ACV à l'échelle des bâtiments. Pour chaque étape d'un projet (programmation, APS, APD, etc.), ce guide apporte des conseils pour la réalisation d'une ACV ou la lecture de ses résultats. C'est un guide indispensable à tout professionnel du secteur qui s'intéresse au développement durable et à l'impact de son activité sur l'environnement : maîtres d'ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d'études, AMO, gestionnaires de patrimoine, industriels du bâtiment, formateurs, etc. Son approche est très méthodique et constitue une aide très précieuse pour ces professionnels. Il a été rédigé par Alexandra LEBERT, Directrice de domaine d'action stratégique recherche au CSTB et pilote de deux programmes de recherche : "Bâtiments et villes face au changement climatique" et "Economie circulaire et ressources pour le bâtiment" . Avant de rejoindre la Direction de Recherche du CSTB, elle a contribué pendant plus de 10 ans à faire émerger et à fi abiliser la méthode d'analyse du cycle de vie pour l'échelle du bâtiment, qui constitue à présent le socle de la RE 2020. Jean-Luc CHEVALIER, docteur - ingénieur en physique, ancien responsable maintenant retraité de l'équipe Environnement du CSTB a aussi contribué à ce guide. Marine VESSON, ingénieure, qui a accompagné les pouvoirs publics dans la conception de la réglementation environnementale depuis la mise en place de l'expérimentation E+C- jusqu'à l'entrée en vigueur de la RE 2020, en a assuré la mise à jour.

12/2023

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Critique

Jusqu'à ce qu'ils me disent. Lectures 2015-2020

Ce livre est un recueil de notes de lecture publiées entre 2007 et 2020. Elles concernent une trentaine d'oeuvres d'écrivains européens, pour l'essentiel, français, anglais, allemand, suisse et russe (d'Emily Brontë à Muriel Pic). Si Shoshana Rappaport y évoque bien certaines affinités électives (Woolf, Plath, Tchekhov), l'absence de Marina Tsvétaïeva, qu'elle avait évoquée fraternellement dans un précédent volume, suffit à faire comprendre que ce recueil ne prétend en aucune façon à dresser un panorama exhaustif de ses goûts en littérature. En revanche, d'une lecture à l'autre - de la redécouverte enthousiaste des vers du Kamasutra au plaisir de lire les lettres de Beckett, Boussole, de Mathias Enard ou la Chronique des sentiments, d'Alexander Kluge - ce recueil ouvert aux quatre vents des sensations complète le portrait d'une lectrice sensible, au plus haut degré, à la matière émotive du langage. Les notes sont réparties entre quatre chapitres : "Demain, qui sait, nous serons libres" , "Un autre usage du monde" , "Fixer la beauté" , "Tout près des oiseaux" , qui chacun renvoie, plus ou moins, à une dimension du réel : amoureuse, géographique, esthétique, spirituelle. Ce qu'écrit Shoshana Rappaport de l'oeuvre de J. -B. Pontalis révèle peut-être ce qui la retient dans ses lectures, et qu'elle voudrait mettre au jour : "entre le portrait d'un autre et un autoportrait, parler ''davantage à travers soi que de soi''. Au préalable, chercher à saisir l'état intermédiaire, tel entrelacs indistinct, où surgit une parole livrée au monde lorsqu'elle n'est pas entravée". Au fil des notes ("vicissitudes de la lecture, errance") surgissent des interrogations qui lui sont essentielles. Chez Shoshana Rappaport, l'art de la lecture est une autre façon de faire retour sur soi : "Peut-on dire non à sa propre vie ? " , "Une femme peut-elle ou non renouer avec un ancien amant ? " , "Le plaisir s'enseigne-t-il ? " , "Comment parvenir à se ''décentrer'' sans se délester de ce que l'on est, partant de ce que l'on deviendra, rencontre faite ? " , "De quoi (s') est-on éloigné ? De quoi vit-on séparé ? " , "En quoi la lecture dite ''littéraire'' est-elle cathartique ? " A ces questions délicates, qu'on se formule aux heures de souffrance, la lectrice oppose toujours une protestation de vitalité : "Amants soyez inventifs" , conseille-t-elle à son lecteur. Dédié à sa fille, ce livre peut se lire comme une déclaration d'amour à la vie sous toutes ses formes. Reprenant à son compte une notion d'Hélène Merlin-Kajman, l'auteur se propose de "de défendre, non pas un patrimoine littéraire, non pas un corpus prescrit, mais une zone privilégiée, une zone à défendre (ZAD), dans laquelle les échanges peuvent et doivent avoir lieu, espace ouvert, nécessaire, sans lequel il n'y a pas de littérature".

11/2022

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

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Théâtre - Pièces

Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la petite chaise jaune

Depuis la fin de la guerre civile terminée officiellement le 13 octobre 1990, le Liban s'est reconstruit matériellement, enterrant son passé proche et se projetant de manière vertigineuse vers l'avenir. L'humain n'a pas été reconstruit, pansé, écouté. Il s'est exilé ou est resté là souvent refermé sur sa communauté. Beyrouth a changé de visage et a connu comme beaucoup d'autres villes dans le monde gentrification et négligence du patrimoine architectural traditionnel. Le centre-ville qui occupait une fonction de centre avant 1975 en rassemblant toutes les couches de la société s'est transformé en lieu aseptisé accessible uniquement à ceux qui en ont les moyens. L'Histoire récente n'a pas été enseignée à la jeunesse car elle n'a pas été écrite. Les livres d'Histoire du Liban exploités dans les collèges et les lycées privés et publics s'arrêtent avec l'indépendance du Liban en 1943. A croire que depuis qu'il est reconnu officiellement en tant que pays ce territoire n'a plus d'Histoire commune. La rencontre avec les carnets et lettres de Victoria a été le moyen, le chemin pour ouvrir une brèche vers un pan de l'Histoire locale et régionale, de réparer une forme de déni historique et de revisiter aussi le parcours qui m'a menée jusqu'à elle ou qui l'a menée jusqu'à moi. J'ai construit cet écrit comme une fouille archéologique qui dévoile petit à petit ou donne d'abord des morceaux, des fragments qui s'assemblent et fondent les uns dans les autres au fur et à mesure. S'il dessine en filigrane les conflits qui ont secoué le pays et la région, il raconte surtout une femme à la recherche de repères humains et géographiques qui va à la rencontre d'une autre femme. Il se base sur une documentation réelle et questionne ce qui fait la réalité et ce qui fait la fiction. Valérie Cachard Cette édition est une édition bilingue, en français et en arabe libanais. Ce texte a reçu le prix RFI Théâtre 2019. Il s'inscrit dans un projet multidisciplinaire mené en collaboration avec Grégory Buchakjian Il a été mis en scène au CDN de Rouen en mars 2020, avec Tamara Saadé et Catherine Dewitt sous la direction d'Eva Doumbia et mis en voix au Théâtre de la Tempête en juillet 2020 avec Anne-Lise Heimburger, Astrid Bahiya et Benoist Esté sous la direction de Catherine Boskowitz Il est traduit du français vers l'arabe libanais par Chrystèle Khodr Cet ouvrage, publié dans le cadre du Programme d'Aide à la Publication Georges SCHEHADE, bénéficie du soutien du Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères et du Service de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France

10/2021

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Sciences historiques

La Corse, les 360 communes

La Corse est la troisième île du mare nostrum. Située à un carrefour au sein du bassin méditerranéen, entre l'Italie, l'Afrique du nord, et l'Espagne, l'île s'est enrichie, dans son histoire, de multiples influences qui ont forgé son caractère, ses particularités et son identité. Des Grecs aux Romains, puis des Pisans aux Génois, et enfin aux Français, les Corses ont toujours su préserver leur identité. Il faut dire que cette île ne peut laisser indifférent. Cette chaîne de montagnes dans la mer, concentre sur ses 184 kilomètres de long, de multiples paysages, souvent pittoresques, toujours sauvages, quelquefois très contrastés. Ici, on peut skier le matin et faire de la planche à voile l'après-midi... Ici, que l'on soit Balanin ou Bonifacien, la fierté est la même. On trouve tout, ou presque, en Corse. Des plages enchanteresses, des hauts sommets, de longues étendues désertes, des lacs de haute montagne, des plaines, des vallées, des fonds marins d'une extrême beauté, des falaises... La Corse, c'est aussi une identité, une histoire, un patrimoine linguistique et historique. Les Corses sont aussi fiers de leur gastronomie. Sur l'île, on aime les activités de pleine nature, mais aussi la chasse, la pêche, la vie au village. On aime aussi défendre les savoir-faire ancestraux, respecter les traditions, chanter la paghjella ou le lamentu. On se presse, on se pousse même, pour voir passer la Catenacciu à Sartène, ou la Madonnuccia à Ajaccio. Les Corses sont aussi fiers de leur Histoire. Les influences sur l'île furent incessantes et souvent douloureuses. Par le passé, de brillants hommes sont nés sur ces terres, pour porter des valeurs universelles, pour parler de démocratie et de liberté. Ce fut le cas, avec Paoli, ou Napoléon, l'Ajaccien. "Je suis né quand la patrie périssait" , écrivait Bonaparte. En 1769, lorsque la Corse passait de Gênes à la France - dans les eaux sanglantes du Golu - à Ajaccio, naissait un Empereur. Sans cesse envahis, agressés, les Corses se sont organisés pour continuer de vivre sur leur île. Ils ont quitté les côtes, pour s'installer en montagne. Les insulaires sont devenus, par la force des choses, des montagnards, des bergers, vivant au rythme des transhumances. C'est pourquoi la plupart des communes corses se trouvent à l'intérieur des terres. Les villes d'aujourd'hui, Ajaccio, Bastia, Calvi, Bonifacio, sont les anciens bastions génois, protégés par de solides citadelles. Nous vous invitons à découvrir dans cet ouvrage, les 360 communes de Corse. Des villes côtières, aujourd'hui développées et modernes, aux villages isolés, perdus, souvent dépeuplés, dans les montagnes. Car ce sont les Corses, avec leurs coutumes, leur identité, leur histoire et l'amour de leur terre, qui font la Corse.

07/2012

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Histoire internationale

L'Afrique, berceau de l'écriture et ses manuscrits en péril. Volume 1, Des origines de l'écriture aux manuscrits anciens (Egypte pharaonique, Sahara, Sénégal, Ghana, Niger)

Ce livre collectif établit sans complaisance la contribution de l'Afrique dans l'invention de l'écriture et sa domestication sur la longue durée, au bénéfice du progrès scientifique et technologique. La trajectoire africaine dans ce domaine est abordée d'un quadruple point de vue : A travers la longue chaîne d'innovations et d'inventions qui ont jalonné la préhistoire et l'histoire, quelle est la civilisation qui, la première, a inventé l'écriture ? L'Afrique, terre d'oralité, exclusivement, et/ou d'écriture, ou les deux à la fois, et, durant quelles périodes ? Dans quel état se trouvent les collections de manuscrits anciens du continent africain, et, comment les préserver de la dégradation extrême qui les détruit inexorablement, faisant ainsi courir, aux générations futures, le risque de perdre leur héritage scripturaire et littéraire ? Quels sont les enjeux géostratégiques et culturels liés à l'exploitation des manuscrits anciens africains dans les domaines de l'éducation, de la recherche historiographique, anthropologique, paléographique et codicologique et, plus généralement, des progrès scientifiques et technologiques au bénéfice des peuples africains ? Face aux assauts répétés de l'historiographie dominante, cet ouvrage rétablit l'Afrique dans ses droits, et montre, sur la base de faits historiques et scientifiques attestés, qu'elle est le berceau de l'écriture, et que l'abondante littérature et les nombreux systèmes d'écriture légués par ses savants dans tous les domaines (astronomie, histoire, architecture, droit, pharmacopée, médecine, chirurgie, irrigation, mathématiques, géométrie, trigonométrie, arts, littérature, poésie, arts décoratifs, sculpture, etc) à la postérité sont un précieux héritage pour tous. Ce livre, en deux volumes, est un cri d'alarme de l'Afrique pour éveiller ses dirigeants, le monde et l'humanité toute entière, à la nécessité de sauver les manuscrits en péril de l'Afrique, et de les tirer de l'oubli et de l'abandon. Un vibrant plaidoyer des chercheurs, des bibliothécaires et des preneurs de décision Africains réunis à Addis Abéba (17-19 Décembre 2010) propose des solutions concrètes et réalistes de conservation des trésors manuscrits africains qui sont partie intégrante et l'un des maillons essentiels du patrimoine culturel de l'humanité. Le premier volume a trait à l'évolution historique de l'Afrique du point de vue scripturaire, et à l'examen des collections existantes de manuscrits anciens, plus particulièrement en Afrique de l'ouest, du centre et du nord, principaux bastions de l'art scripturaire et de la codicologie portant sur l'astronomie, le droit, la médecine, l'architecture, la philosophie, la grammaire, etc. Le volume 2 représente un examen des contenus et des principaux enjeux de la conservation à travers différents pays d'Afrique subsaharienne. Les enjeux géostratégiques sont passés en revue à la lumière des promesses des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

11/2014

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Sculpture

Le Facteur Cheval et son Palais idéal

A la lecture de l'ouvrage d'Alain Borne, paru pour la première fois à titre posthume en 1969 aux éditions Robert Morel, on peine à se garder d'une curieuse émotion rétrospective, la même peut-être qui mena l'auteur à consacrer cette très mince étude à la personne et l'oeuvre de Ferdinand Cheval, à une époque où la première n'était encore qu'une ombre et la seconde, pas encore une pièce de patrimoine. Il suffit presque d'ouvrir le livre au hasard pour entendre cette époque et comprendre cette émotion : Si d'autres déjà avaient livré au grand public la figure du facteur Cheval, il me serait permis de montrer ici son monument comme on fait en une monographie d'un château médiéval ou d'une cathédrale gothique. Mais puisque Ferdinand Cheval est encore un inconnu pour le plus grand nombre, je préfère accepter que le présent livre ne soit que l'esquisse d'un ouvrage plus important et ne pas négliger les liens bouleversants qui unissent le monument compliqué et inquiétant à l'homme simple traversé par un rêve qui le dépasse et lui permet, grâce à une surhumaine et presque incompréhensible opiniâtreté, d'accéder à l'art. Le livre est tout entier conforme à ce ton et à ce dessein. Les parties monographiques ne manquent certes pas, Cheval étant l'homme d'une seule oeuvre et le Palais idéal, l'oeuvre d'un seul homme ? ; et au lecteur qui ne connaîtrait encore ni l'un ni l'autre, le livre, en plus des aperçus photographiques, fournira donc l'ensemble des écrits de Ferdinand Cheval (son fameux "? testament ? " et ses lettres). Mais dans la mesure où ces approches sont susceptibles d'avoir été depuis rendues désuètes par la recherche, l'autre et véritable intérêt de ce livre réside dans le regard d'Alain Borne lui-même, qui, sans jamais se détourner de son sujet, ne fait aucunement mystère de ce qu'il se livre en grande partie à une spéculation sur les liens qui unissent l'homme et son oeuvre. "? Nous savons si peu de choses sur Cheval qu'il nous faut le réduire presqu'à une entité? ", avoue-t-il, profitant de ce vide de savoir pour se laisser guider par son émotion. Dans une langue d'une somptuosité d'époque, il laisse ainsi des pages de réflexions concentrées et sensibles sur "? la bataille de l'oeuvre ? " ou le rapport de l'art à la mort et à la sexualité, pages dans lesquelles, derrière la marque de son temps, on ne serait pas étonné de découvrir un autoportrait. Un livre précieux, à verser à la littérature consacrée à Cheval et à l'art naïf, mais surtout à garder pour son supplément d'âme.

05/2021

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Beaux arts

Arts Asiatiques N° 70 (2015)

Arts Asiatiques a repris la tâche qu'avait assurée la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles. Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, cette revue reprend, sous l'égide des musées Guimet et Cernuschi, son rôle d'information. En 1959, c'est Jean Filliozat qui, après Georges Salles, prend la direction des Arts Asiatiques. Depuis 1962, l'Ecole française d'Extrême-Orient en assure l'édition, avec le concours du CNRS et de la Direction générale des patrimoines, service des musées de France. En 2010, la revue se dote d'un comité scientifique assurant une importante ouverture internationale. Arts Asiatiques est la revue des principaux centres français d'études et de présentation des arts orientaux et se veut un trait d'union entre le monde de la recherche et celui des musées, en France et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : publier les résultats de l'archéologie de terrain, éditer des documents iconographiques ou des textes explicatifs des arts plastiques, restituer le contexte culturel d'une oeuvre d'art ou en décrire la technique ou la matérialité, attirer l'attention sur une trouvaille heureuse, une exposition-phare ou sur les nouvelles acquisitions d'un musée, est toujours, pour Arts Asiatiques, l'occasion d'offrir à tous, spécialistes ou amateurs d'art, l'accès aux sources orientales les plus authentiques. Sommaire / Contents Articles NATALIA POLOS'MAK Nouvelles découvertes de tentures polychromes brodées du début de notre ère dans les tumuli no 20 et no 31 de Noin-Ula (République de Mongolie) FIONA KIDD & ELIZABETH BAKER BRITE Colour in Context : Status Indicators and Elite Dress in Pre-Islamic Central Asia LUKAS NICKEL Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction ARNAUD BERTRAND La formation de la commanderie impériale de Dunhuang (Gansu) des Han antérieurs : l'apport des sources archéologiques ELLEN JOHNSTON LAING Chinese Pictorial Board Game Prints Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi British Museum In Memoriam Jean-François Jarrige (1940-2014) (Henri-Paul Francfort) Notes VALERIE ZALESKI A propos d'un mandala de Dunhuang conservé au musée national des arts asiatiques - Guimet MICHEL PICARD I Gusti Nyoman Lempad : première exposition rétrospective Comptes rendus

11/2015

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Art de l'Asie du sud-est

Arts Asiatiques N° 75/2020

Arts Asiatiques a repris la tâche assurée par la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 par les musées de France et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles, qui deviendra directeur du musée national des arts asiatiques (Guimet) puis des musées de France. En 1959, Jean Filliozat alors directeur de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO) prend la direction d'Arts Asiatiques. Depuis 1962 la revue est placée sous la responsabilité institutionnelle et scientifique de l'Ecole en partenariat avec le musée national des arts asiatiques - Guimet et le musée Cernuschi et avec le concours de la Direction générale des patrimoines, Service des musées de France. Depuis 2010, Arts Asiatiques est dotée d'un conseil scientifique sanctionnant une ouverture internationale également présente au travers de textes en anglais, en chinois et en japonais. Arts Asiatiques vise à faire progresser la connaissance des civilisations asiatiques en faisant dialoguer archéologie, histoire de l'art, recherche et histoire muséale, en France où elle constitue la revue des principaux centres français d'étude et de présentation des arts de l'Asie, et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : archéologie de terrain, historio-graphie, édition de documents iconographiques et d'inscriptions, restitution du contexte culturel et technique d'une oeuvre d'art, expositions d'importance et nouvelles acquisitions des musées d'arts asiatiques sont toujours, pour la revue, l'occasion de donner accès aux sources orientales les plus authentiques. Arts Asiatiques présente chaque année, sous forme d'articles de fond, de chroniques, de notes et de comptes rendus, des études richement illustrées sur les arts de l'Asie et les progrès de la recherche archéologique en Orient. Sommaire / Contents Articles VIRGINIE OLIVIER Les "Brahma-Siva" de la région de Tanjore : un syncrétisme singulier aux origines inexpliquées ROLF HEINRICH KOCH Late 19th Century Jataka Murals at the Buddhist Monastery in Batuvantudava, Sri Lanka LOUISE ROCHE Le sanctuaire de Banteay Samrae à Angkor : une fondation bouddhique du règne de Tribhuvanadityavarman SHI-YEE LIU Retrieving the Dragon into the Vase : The Core of Shitao's Sixteen Luohans Scroll and a Symbol of His Retreat Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi Notes LUCIE CHOPARD, CLAIRE DELERY & ROBERTO GARDELLIN Nouvelles découvertes sur le meiping Yuan de la collection Grandidier Chronique VINCENT LEFEVRE & COLINE LEFRANCQ Vingt-huit ans de fouilles franco-bangladaises à Mahasthangarh Comptes rendus

02/2021

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Critique littéraire

L'appropriation. L'interprétation de l'altérité et l'inscription du soi

Premier volume de sémiotique consacré à la notion d'appropriation, ce recueil d'articles relève d'un projet unitaire visant à explorer les tensions entre les parcours d'appropriation des patrimoines linguistiques et textuels, les marques d'appropriation qu'on projette sur l'environnement culturel et la recherche de se rendre "propre" à ce dernier afin de respecter l'identité des objets et les témoignages des sujets. Ainsi, l'appropriation peut nous révéler les contradictions entre introjection de l'héritage culturel et sa mise à distance critique, entre les risques d'abuser et les soucis de respecter l'altérité. De telles contradictions reçoivent à la fois des solutions imparfaites selon les époques et les cultures (des incorporations ou des thésaurisations) et des formats temporels spécifiques visant à décaler ou à accélérer l'assimilation (du caractère progressif de la familiarisation à l'irruption ponctuelle de l'expropriation). L'appropriation trouve an ancrage spécifique dans les sciences du langage : du parcours d'interprétation jusqu'à la traduction, de l'apprentissage des langues à la créativité discursive, des formes polyphoniques de l'énonciation au plagiat. Le lecteur pourra trouver plusieurs réseaux de questions qui traversent de manière souterraine ou explicite tous les articles : (1) l'imbrication entre interprétation et appropriation qui affecte épistémologiquement ou méthodologiquement l'approche des textes et des supports (S. Badir, B. Bachimont, P. Sadoulet) ; (2) les dynamiques culturelles qui traitent nécessairement les valeurs à travers des processus de transpositions sémiotiques (J. Bonaccorsi, O. Le Citent, N. Simon-Péron) ; (3) l'analyse de ce qui est propre à l'appropriation en tant que classe de pratiques et de ce dont l'appropriation hérite à partir d'une conceptualisation du propre (D. Bertrand. J.-F. Bordron, M. Colas-Blaise) ; (4) la dimension collective de l'appropriation qui demande une surveillance critique et un accompagnement vers des formes de réappropriation (M. Deni, F. Provenzano, J.Thiburce) ; (5) La dimension polémologique de l'appropriation, où les tentations d'homologation culturelle trouvent des réponses qui visent soit la reconstruction d'une tradition alternative, soit l'exercice éthique d'une émancipation individuelle (J. Aldama, P.Basso Fossali, N. Issa) ; (6) les formes de réappropriation qui pénètrent les identités des sujets et des objets concernées.. au point de garantir le passage d'un dispositif à l'expérience sensible ou d'un statut culturel à une forme de consommation (A. Beyaert-Geslin, J. Fontanille, A. Moutat).

01/2019

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Balades curieuses dans les calanques. L'écoguide

20 balades à pied ou " à la palme " pour découvrir les Calanques en échappant à la foule. Un nouveau point de vue sur des paysages grandioses. Entre Marseille et La Ciotat, le Parc national des Calanques protège 20 kilomètres de côtes, 8 500 hectares de collines, vallons, falaises, crêtes et îles, et surtout un territoire marin 43 500 hectares, aux portes de la deuxième métropole de France. L'équilibre de ce territoire à la fois terrestre, marin et périurbain est d'autant plus fragile qu'il accueille trois millions de visites par an. Voici un écoguide pour l'aborder par des chemins de traverse, avec un regard neuf, dans le respect des milieux naturels et à l'écart des foules. Ces itinéraires pédestres et palmés séduiront les promeneurs curieux d'en découvrir les patrimoines caractéristiques et les enjeux. Ils présentent aussi le mérite d'être accessibles grâce aux transports en commun et de se révéler de façon tout à fait privilégiée à l'automne, en hiver ou au début du printemps. Dans les collines - Les Baumettes - naissance des Calanques Origine géologique du massif - La fontaine de Voire, aux sources de Marseille - Luminy, 1000 ans d'histoire La garrigue (adaptation des plantes à la sécheresse et aux troupeaux) - Saint-Marcel, porte des collines - Les crêtes de l'Estret, un monde minéral - La campagne Pastré, le temps des bastides La pinède - La Barasse, de la ville à la nature L'évolution de la végétation dans le temps En bord de mer - le sentier du Président, l'héritage industriel - Port Miou, un écrin de calcaire - Le Mont Rose, un petit monde L'adaptation de la végétation au climat semi-aride - Les Goudes, le regard tourné vers la mer La phrygane littorale Le massif de La Ciotat - La carrière du Loin, les secrets de la roche L'origine géologique du massif de La Ciotat - Le Mugel, l'eau qui donne la vie - Les falaises Soubeyranes, face au grand large - Notre-Dame-de-la-Garde, de crêtes en vallons Les îles de Marseille - Le Frioul - Ratonneau, l'empreinte humaine - Pomègues, l'île sauvage Sous la surface - Les petits fonds marins, nurserie de la mer - Le Grand Mugel, un petit monde en couleur La posidonie - L'île Verte, petits fonds et grand large - Saint-Estève, sur le sable

03/2022

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Droit

Etudes offertes à Jacques Combret

Durant près de quarante années, Jacques Combret a exercé les fonctions de notaire à Rodez. Il s'est tenu à l'écoute de ses clients, s'efforçant de leur donner le conseil le plus juste et le plus adapté à leur situation. Mais il a aussi accepté d'enseigner le droit civil, spécialement le droit des personnes et de la famille, ainsi que le droit commercial dans différentes universités méridionales, dans des centres de formation professionnelle notariale ou ailleurs, démontrant inlassablement à ses étudiants et futurs confrères l'importance de la connaissance juridique pour devenir un bon praticien. Jacques Combret s'est aussi investi au sein de la profession notariale, dans ses dimensions locales ou nationales, ainsi qu'au Congrès des notaires de France au sein duquel il a assumé les fonctions de rapporteur, rapporteur général et de président. C'est pour lui rendre hommage que ses amis, qu'ils soient universitaires, notaires, avocats ou magistrats, ont tenu à réunir dans cet ouvrage des études portant sur ses matières de prédilection. Sont abordées par les contributeurs des questions d'actualité en droit des personnes, de la famille, des successions et des libéralités, des obligations – matières en vive et incessante évolution. Le lecteur y trouvera également quelques réflexions sur le notariat de demain. LISTE DES CONTRIBUTIONS 1. Jacques Combret Jean-François Pillebout Docteur en droit, Notaire honoraire Jacques Combret et le législateur Bernard Reynis Conseiller à la Cour de cassation en service extraordinaire, Président honoraire du Conseil supérieur du notariat, Notaire honoraire Pour l'honneur 2. Personnes et familles Jean-Dominique Sarcelet Avocat général honoraire à la Cour de cassation et Nathalie Baillon-Wirtz Maître de conférences à l'Université de Reims Champagne Ardenne L'état civil à l'épreuve d'une identité sociale Florence Fresnel Docteur en droit, Avocat au Barreau de Paris Le notaire et le majeur, une mise à jour des années 2015 et 2016 Bernard Beignier Professeur des universités, Institut de droit privé, EA-1920, Doyen honoraire de la Faculté de droit et de science politique de l'Université Toulouse 1 Capitole, Recteur de l'Académie d'Aix-Marseille, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Sarah Torricelli-Chrifi Maître de conférences, Institut de droit privé, Université Toulouse 1 Capitole, EA-1920 Du pacs au mariage : transition ou mutation ? Eloi Buat-Ménard Magistrat, Diplômé notaire Réflexions sur l'acquisition immobilière au profit du conjoint et l'obscurcissement de la distinction entre les créances entre époux et les créances de l'indivision Jérôme Casey Avocat au Barreau de Paris, Maître de conférences à l'Université de Bordeaux Articulation des régimes matrimoniaux et du droit du divorce : une logique à retrouver ? Sonia Ben Hadj Yahia Maître de conférences, HDR, Université de Corse Paquale Paoli Les droits successoraux du concubin survivant Gilles Bonnet Docteur en droit, Notaire associé Les méandres fiscaux de la représentation successorale Philippe Delmas Saint Hilaire Professeur à l'Université de Bordeaux (IRDAP), Directeur scientifique du Cridon Sud-Ouest Le testament pour quoi faire ? François Sauvage Professeur à l'Université d'Evry-Val d'Essonne Le legs de somme d'argent Sylvie Ferré-André Agrégée des Facultés de droit, Professeur à l'Université Jean Moulin Lyon 3 et Hélène Mazeron-Gabriel Diplômée notaire, Chargée d'enseignement à l'université d'Auvergne et de Jean Moulin Lyon 3 La réduction en valeur des libéralités : évolution ou révolution ? Marc Nicod Professeur à l'Université Toulouse 1 Capitole, Directeur de l'Institut de droit privé (EA 1920) Le traitement liquidatif d'un don manuel entre époux : retour sur l'arrêt Veuve Barrat Bernard Vareille Professeur à l'Université de Limoges L'ouverture de la donation-partage à des bénéficiaires autres que les descendants François Letellier Notaire à Clermont-Ferrand, Docteur en droit, Rapporteur de la 2e commission du 111 Congrès des notaires de France (2015) Donation-partage et indivision : le mariage impossible ? (De l'autonomie de la donation-partage) Eric Fongaro Maître de conférences, HDR, Université de Bordeaux, Membre de l'IRDAP, Co-directeur du Master 2 Droit et gestion du patrimoine privé La protection du conjoint survivant en droit international privé De quelques stratégies de transmission hors libéralités 3. Biens et contrats Gérard Flora Docteur en droit, Notaire honoraire La tontine.... et sa mystérieuse application à l'usufruit Henri Palud Notaire honoraire, Vice-président du 102e Congrès des notaires de France (2006) Un rapide aperçu sur 35 ans de pratique de la division en volumes à la Défense Jérôme Julien Professeur, IDP, Université Toulouse 1 Capitole Dogmatisme et pragmatisme dans le nouveau droit des contrats Cécile Davèze Notaire La faculté de substitution dans les avant-contrats Gilles Rouzet Conseiller honoraire à la Cour de cassation L'action interrogatoire Alain Delfosse Notaire honoraire, Directeur honoraire des affaires juridiques du Conseil supérieur du notariat Le régime dérogatoire des cessions de titres sociaux au sein du groupe familial Hugues Kenfack Professeur à l'Université de Toulouse 1 Capitole, Doyen de la Faculté de droit et science politique Bref retour sur la transaction issue de la loi Justice du XXIe siècle Marie-Hélène Monsèrié-Bon Professeur à l'Université Toulouse 1 Capitole, Centre de droit des affaires Le mineur, dirigeant d'entreprise : une fausse bonne idée... Jean Prieur Professeur émérite des Universités La gestion de patrimoine du chef d'entreprise : le rôle du notaire Eliane Frémeaux Notaire honoraire, Membre de l'Institut d'études juridiques du Conseil supérieur du notariat Le crowdfunding : nouvel outil de financement, désintermédié, décomplexé par le numérique 4. Notariat Matthieu Poumarède Professeur à l'Université de Toulouse 1 Capitole Le devoir de conseil du notaire sur l'opportunité économique des actes Damien Brac de la Perrière Notaire honoraire, Directeur des Affaires Juridiques au Conseil Supérieur du Notariat Un acteur authentique de Justice amiable : Jacques Combret Pascal Chassaing Notaire, Président de la Chambre des notaires de Paris Notariat : histoire récente et perspectives dans l'économie numérique Fabrice Collard Maître de conférences associé, Université de Lorraine, Membre de l'Institut François Gény, éditeur du JCl Notarial Formulaire Le notaire à l'heure de la pensée algorithmique Date limite de souscription pour figurer sur la liste des souscripteurs (imprimée en fin d'ouvrage) : 8 juin 2017

09/2017

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Beaux arts

Peintures et stucs d'époque romaine. Etudes toichographologiques

Ce huitième volume de Pictor constitue les actes du 30e colloque annuel de l'AFPMA, tenu au musée départemental Arles antique, à l'invitation du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la ville d'Arles. Il conduit le lecteur à travers l'actualité de la recherche archéologique sur le patrimoine peint et stuqué de l'Antiquité romaine. Au fil des articles, le spécialiste, l'amateur, le curieux... découvriront les apports de la toichographologie à la connaissance de ces décors muraux, et des édifices qui les accueillent ; à la perception des techniques de mise en oeuvre et des gestes des artisans qui les ont réalisés ; à la compréhension des compositions ornementales, des motifs ornementaux et de leur signification ; et plus largement à l'histoire des lieux et des mentalités Trente-trois contributions illustrent "tout en couleur" ces recherches et l'interdisciplinarité des équipes qui les mènent. L'actualité offre un parcours de plusieurs siècles à travers la Gaule et les provinces occidentales de l'empire, depuis Arles et les spectaculaires découvertes du site de la Verrerie ; Murviel-lès-Montpellier, Martigues, Panossas, Bordeaux, Bourges et Annecy-le-Vieux, aux décors souvent expliqués pour la première fois ; au-delà des Alpes, Avenches, Kalnach, Orbe-Boscéaz ; au Luxembourg, la riche villa de Schieren ; Bilbilis en Espagne, ou Braga au Portugal. L'Italie est largement représentée par les études sur des sites emblématiques comme Pompéi, Baïes ou Rome, tout comme sur le nord de l'Italie - Modène, Rimini et les villae du lac de Garde - et la Sicile. L'analyse iconographique de quelques représentations peintes permet de mieux cerner le sens d'images aussi complexes qu'énigmatiques parfois : un bras levé tenant un récipient à Metz, un peintre au travail dans la cuve d'un sarcophage à Kertch, et une femme peintre sur le mur d'une maison pompéienne, ou encore le traitement de la rencontre amoureuse autour de la déesse Vénus. Quelques dossiers sont réexaminés sous différents angles. A l'échelle de la cité de Lyon, une première synthèse sur le motif du candélabre tente d'en suivre l'évolution, tandis que l'étude, jusqu'ici très chaotique, mais plus que nécessaire, des enduits peints de Villards-d'Héria devrait reprendre. A Pompéi, les peintures de jardin des maisons de Salluste et du Poète tragique, totalement effacées depuis leur dégagement au début du XIXe siècle, sont restituées grâce à l'étude minutieuse des archives, dessins de voyageurs et autres croquis, et à la confrontation des indices les plus ténus. Enfin, à une époque où les images, les données, etc. sont versées dans des bases informatisées, comme la base Fabvlvs, devenues outils indispensables de la recherche, le lecteur de Pictor 8 pourra toujours se plonger dans quelques romans de la littérature des XIXe et XXe siècles dont la peinture et les peintres romains sont parfois les héros.

01/2021

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Religion

Dictionnaire encyclopédique de Marie

Du plus haut qu'il put atteindre au plus caverneux où il osa descendre, l'homme a donné le nom de Marie à de vertigineuses cathédrales comme à de ténébreux tréfonds (je songe entre autres au puits Notre-Dame des houillères de Ronchamp, ou à la fosse Notre-Dame de la Compagnie des mines d'Aniche), à des communautés vivant l'appel du silence comme à des formations de rock parmi les plus hurlantes (l'un des groupes du heavy metal suédois ne s'est-il pas appelé Notre Dame ?). Je ne dis pas cela par gout des paradoxes, mais parce que Marie ne serait pas Marie si Elle n'était pas partout, si Elle n'avait pas les bras et le coeur, donc ! ouverts au plus large pour embrasser toutes les activités des hommes sans exception aucune. En voici une nouvelle preuve avec ce Dictionnaire encyclopédique de mariologie dont Marie est l'antienne, la source et la racine, Dictionnaire aussi complet et complexe, aussi florissant, aussi surabondant, aussi audacieux, aussi défiant, aussi priant qu'une cathédrale de pierre. Ah oui, sans doute était-ce un pari fou que d'ériger ce monument de littérature et de spiritualité ! Mais ce pari, Pascal-Raphael Ambrogi et Dominique Le Tourneau l'ont gagné. Et que leur lecteur soit un de ces enfants éblouis qui savent la joie de danser dans les pas de Marie, ou l'un de ces pauvres Poucets qui ont perdu jusqu'au dernier de leurs petits cailloux d'espérance et de foi, ce livre apporte une certitude : rencontrer Marie n'est pas un vain mot, c'est possible dès aujourd'hui, possible dès ici-bas, ces pages en sont la promesse, le guide, l'itinéraire. Comme la cathédrale, cet ouvrage (j'aime ce mot qui sent bon l'effort, le travail, la recherche du chef-d'oeuvre) chante l'élévation, la verticale, il libère la lumière et les couleurs mariales. On doit en tourner les pages, en égrener les entrées, avec la même déférence mais aussi le même enthousiasme que l'on met à pousser la porte des nefs ouvertes à la foule innombrable des amoureux de Marie amoureux, oui, et ce livre est justement l'une des plus accomplies, des plus brillantes, des plus fertiles et des plus riches lettres d'amour entre Elle et nous... Didier Decoin, de l'académie Goncourt. Dominique Le Tourneau est prêtre, chapelain de Sa Sainteté, écrivain et poète. Il a publié de nombreux articles scientifiques de revues et de dictionnaires ainsi qu'une vingtaine d'ouvrages, dont Les mots du christianisme. Catholicisme - Orthodoxie - Protestantisme (Fayard). Il enseigne au Studium de droit canonique de Lyon. Pascal-Raphaël Ambrogi est Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Ecrivain engagé dans la défense du patrimoine linguistique français, il a notamment publié Le sens chrétien des mots et le Dictionnaire du bon usage au service du sens et de la nuance.

04/2015

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Sociologie

La culture de masse. Promesses et détresse

Le développement prodigieux des moyens modernes de communication constitue un fait social et culturel de première importance. Cinéma, télévision, radio, presse, disques, bandes dessinées font plus qu'inonder le marché de leurs produits, que distraire ou fasciner les usagers par leurs images visuelles et sonores : ils convergent dans un vaste phénomène de communication collective, ils suscitent une culture de masse. Chacun sent bien que tout ne s 'y réduit pas à l'essor de techniques nouvelles, mais qu'avec cet essor, avec cette domestication sans précédent du son et de l'image, c'est la psychologie de l'homme et son destin qui tendent à se transformer. L'emploi du mot culture fait immédiatement réagir. Jusqu'à nos jours, il a servi à désigner la formation de tout l'homme : pensée, goût, expression, équilibre intérieur. Il recouvrait par surcroît l'idée d'un patrimoine d'oeuvres littéraires ou artistiques, transmis et renouvelé de génération en génération par des élites cultivées. C'est pourquoi de beaux esprits voient-ils une contradiction dans les termes : culture d'un côté, masse de l'autre. Mais si les problèmes techniques posés par le perfectionnement et la généralisation des mass-media finissent toujours par se résoudre, en va-t-il de même pour les problèmes proprement humains qui en résultent ? Est-il si évident que l'homme moderne y trouve son compte, que son niveau intellectuel et moral en sera rehaussé, que les personnalités et que les mentalités collectives ne connaîtront pas, avec le foisonnement de l'image, un nouveau risque d'aliénation ? Autour de ces questions, le débat s'engage entre Jules Gritti et Paul Toinet, qui s'étaient déjà confrontés sur le Structuralisme. Ils "sentent" assurément de façon différente le phénomène du développement des techniques de masse, mais ils se veulent également attentifs à ce qui fait le fond du problème : l'homme, ses possibilités de croissance et aussi de dégradation. Ainsi se développe une démarche par affrontements successifs : Situation, Chances et Risques pour l'homme, l'Homme en sa vérité, Références chrétiennes, Tâches à accomplir, jusqu'à ce qu'apparaissent les complémentarités de la présence chrétienne. Paul Toinet. Auteur de l'Homme en sa vérité, Paul Toinet est ancien professeur de philosophie au Séminaire de la Mission de France à Pontigny. Depuis quelques années, il s'est surtout attaché à analyser la situation de l'homme moderne, au sein du monde "culturel" qui est le sien, et face au problème de la foi. Il est persuadé que tous les débats essentiels de la conscience contemporaine, notamment dans l'ordre philosophique, renvoient, clairement ou non, à une interrogation religieuse fondamentale, et que l'Eglise catholique est toujours concernée par ces débats. Le rôle du philosophe chrétien et du théologien est de montrer comment. ce problème des techniques de communication en fournit une occasion. Jules Gritti. Ancien professeur de philosophie au séminaire de la

10/1969