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Sciences historiques

La Leibstandarte. Ardennes 1944-1945

La 1. SS-Panzerdivision Leibstandarte Adolf Hitler forme l'avant-garde de la 6. Panzerarmee de Sepp Dietrich sur le flanc nord de l'offensive allemande dans les Ardennes. Elle est divisée en Kampfgruppen, avec à sa tête le Kampfgruppe Peiper, dont les éléments blindés incluent le s. SS-Panzerabteilung 501, équipé de Königstiger. L'attaque est lancée le 16 décembre 1944 par un temps neigeux et glacial et, dès le début, le Kampfgruppe est en retard sur son planning. Il capture un dépôt de carburant à Büllingen, mais la défense américaine force Peiper à s'engager sur la Rollbahn D dont le tracé sinueux est difficile à négocier et, bientôt, le Kampfgruppe est étiré sur plus de 25 kilomètres, avec ses chars lourds qui perdent du terrain parce que, véhicule après véhicule, les Tiger II tombent en panne. S'avançant via Stavelot et Trois-Ponts, les éléments de tête du Kampfgruppe atteignent Stoumont avant que le manque de carburant - les Américains ont repris Stavelot et fermé la route de l'approvisionnement pour les Allemands (qui disposent de carburant en quantité à l'arrière) - et l'action des troupes américaines arrêtent Peiper à La Gleize. Six jours plus tard, à la veille de Noël, sans espoir et sans essence, Peiper et ses hommes abandonnent leurs véhicules et se replient vers leurs lignes : seulement 770 y parviennent. Ils laissent derrière eux 135 blindés, dont le Königstiger placé aujourd'hui devant le musée de La Gleize. Ils laissent aussi derrière eux les corps de prisonniers américains - à Malmedy, Ligneuville et Wereth - et de civils, dont le massacre conduira à des procès après-guerre.

01/2018

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Allemagne

Jusqu'à la chute. Mémoires du majordome d'Hitler

Le dernier grand témoignage sur Hitler intime. Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d'Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l'un des plus fidèles partisans. Voici enfin la traduction française de ses Mémoires (With Hitler to the End) que les spécialistes considèrent comme un témoignage de premier ordre pour sa description de l'intime du Führer, petit bout de la lorgnette d'événements considérables au filtre des banalités de la vie domestique. Se révèlent au fil des pages la politique et la guerre ; le gouvernement et les loisirs ; les collègues de l'entourage direct et les dignitaires repus ; les quartiers généraux et la Chancellerie ; le cérémonial et la décontraction ; enfin, les voyages et les séjours au Berghof. Linge resta aux côtés d'Hitler jusqu'à la fin, réglant après son suicide l'opération d'escamotage de sa dépouille, qu'il sortira du bunker pour y mettre le feu. Il tenta ensuite de sauver sa peau, avec moins de succès : il est capturé par les Soviétiques. Commence alors la deuxième grande aventure de sa vie, celle-ci bien moins agréable et confortable. La documentation moscovite nous révèle ainsi qu'il fut un des grands témoins utilisés par les services de sécurité et le ministère de l'Intérieur Béria pour rédiger à l'attention de Staline un épais " dossier Hitler ". Présenté et commenté par Thierry Lentz, ce document exceptionnel entrera rapidement dans les bibliothèques de tous les amateurs des secrets du IIIe Reich.

03/2023

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Littérature étrangère

Le livre des hirondelles. Allemagne, 1893-1933. Souvenir d'un lanceur d'alerte

"Ecrit le jour où l'on a brûlé mes livres en Allemagne" : c'est sur ces mots glaçants que s'ouvre Le Livre des hirondelles d'Ernst Toller. Dramaturge reconnu dans le monde entier, héros de la gauche révolutionnaire, Toller figure en vingt et unième position sur la liste des auteurs dont les nazis ont mis les oeuvres au bûcher en mai 1933. Comment en est-on arrivé là ? se demande-t-il en prologue de cet ouvrage. Pour mieux le comprendre, l'écrivain raconte la succession des événements qui ont conduit l'Allemagne à la déraison. Toller se souvient : de son enfance dans une famille juive de Prusse-Orientale, de la Grande Guerre, et surtout de l'échec fracassant de la République des conseils de Bavière, portée par une révolution qu'il rêvait pacifiste. Vinrent ensuite les années d'une longue détention où, telles ces hirondelles s'obstinant à bâtir leur nid dans sa cellule malgré l'hostilité des gardiens, il continua de rêver à une Europe réconciliée en écrivant des poèmes et des pièces de théâtre. Mais à quelques kilomètres de là, dans une autre prison, Adolf Hitler s'attelait à un autre genre de livre. D'une sincérité et d'une lucidité absolues, Le Livre des hirondelles ne choisit jamais entre la littérature et l'histoire : il n'en surprend que mieux les vérités de la condition humaine. Auteur d'une oeuvre littéraire traduite en vingt-sept langues, admiré de Thomas Mann et de Rilke, Ernst Toller (1893-1939) fut aussi, en Allemagne comme en Espagne, de tous les combats perdus : contre la guerre, le fascisme, la misère. "Toller se situe d'emblée et irrémédiablement dans le clan des perdants - c'est ce qui contribue, aujourd'hui, à lui donner tant de force". - Le Monde

10/2020

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Histoire internationale

Une histoire du Troisième Reich

Né voici quatre-vingts ans, mort en sa treizième année, le Troisième Reich n'en finit pas d'être scruté et analysé. Mais il a été au total assez peu raconté : c'est à quoi s'attelle cet ouvrage, dans une approche strictement chronologique, loin de tout débat théorique. Le régime apparaît comme un mouvement tourné vers un seul but : une ré-orientation complète de l'humanité sous la conduite d'une prétendue "race aryenne". Contrairement à d'autres totalitarismes, ce projet ne se rattache pas à une idéologie précise, tout en empruntant à beaucoup. Il s'inscrit pleinement dans son époque, mobilise une Allemagne humiliée plus qu'affaiblie en 1918-1919, et donne vie aux fantasmes mortifères de son chef, Adolf Hitler. L'ouvrage mène de pair l'étude de sa folie et celle des procédés, toujours retors et souvent habiles, qui l'amènent tout près d'une réussite durable en 1940. De l'accession au pouvoir à l'effondrement apocalyptique, il montre la prise en main de la société allemande par un mélange de terreur et de séduction, analyse la longue passivité de la communauté internationale comme le résultat d'un jeu mené à un rythme paralysant toute réflexion et décrit la lente agonie du régime après le zénith de 1940, en mettant en valeur l'action de Winston Churchill pour rassembler la coalition adverse et maintenir vaille que vaille son unité. Pendant ce temps, le fauve blessé du Reich déploie toutes ses potentialités criminelles. Cette trace de feu et de sang dans l'histoire du XXe siècle, effacée au prix d'un effort planétaire, structure encore le monde actuel et nourrit ses débats. Une synthèse, exhaustive et enlevée, qui faisait défaut.

11/2014

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Théâtre

Au-delà des forces. Tomes 1 & 2

Célébrée au même titre qu'Ibsen dans la France littéraire de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, l'oeuvre de Bjornstjerne Bjornson (1832-1910) prix Nobel 1903 comporte d'authentiques chefs-d'oeuvre, notamment les deux pièces intitulées Au-delà des forces (I et II). Romantique champion de la " norvégianité " à ses débuts, l'effervescent Bjornson s'est ensuite mué en contempteur d'une société figée dans les conventions et les préjugés. Et c'est ainsi qu'après s'en être pris au monde de la presse, à l'affairisme ou à l'institution monarchique, il aborde la question religieuse dans Au-delà des forces I (1883), un drame qui témoigne d'un sens très sûr de la progression dramatique. Son héros est le pasteur Adolf Sang, un homme de charité et d'abnégation dont les efforts pour guérir sa femme par le pouvoir miraculeux de la prière n'auront d'autre résultat que de provoquer la mort des conjoints. Drame contemporain tout à fait réaliste, l'oeuvre baigne en même temps dans une atmosphère de mysticisme et d'irréalité qui s'accorde parfaitement avec le cadre envoûtant de la Norvège septentrionale. Dans Au-delà des forces II (1895), le milieu est tout autre et la problématique entièrement différente. Néanmoins, dans les deux cas, l'auteur combat la croyance illusoire en quelque chose d'irréalisable. En la circonstance, s'inquiétant des effets dévastateurs de la lutte des classes dans une Norvège récemment industrialisée, il dénonce à la fois l'oppression économique et l'emploi de la violence révolutionnaire, toute forme d'extrémisme qui, étant " au-delà des forces ", se révèle vaine. Prônant le rapprochement des classes sociales, il demande à celles-ci d'oeuvrer conjointement pour rétablir la solidarité de l'avenir.

06/2010

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Histoire internationale

Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich

Le Saint-Louis avant l'Exodus : chassés par les nazis et refoulés par les américains. Un luxueux paquebot servant du caviar au menu dont les passagers juifs prennent le soleil sur le pont-promenade, ayant appareillé de Hambourg à destination de la mer des Caraïbes et battant pavillon à croix gammée ! Mais la "croisière de rêve" va tourner au cauchemar. C'est l'odyssée incroyable, mais vraie du Saint-Louis, à l'époque où le IIIe Reich cherchait à faire émigrer ses Juifs, mais où la plupart des pays refusaient de les accueillir. Un hôpital juif chez les nazis : une oasis au milieu de l'enfer. La survie d'un hôpital juif dans le Berlin du IIIe Reich. Lequel a toujours porté fièrement gravé à son fronton l'inscription "Hôpital de la Communauté juive"... Et ceci en toute connaissance de cause de la part de la redoutable Gestapo et de l'énigmatique Adolf Eichmann. Les Juifs du Führer : une fidélité exemplaire au régime. Preuves à l'appui, l'auteur démontre que nombre de Juifs ou de Mischlinge ont occupé des postes élevés dans la Wehrmacht. Plus surprenant encore par rapport aux idées reçues, on découvre que non seulement Hitler n'a pas fermé les yeux sur cette situation, mais qu'il était personnellement impliqué dans ce qui constitue une véritable politique, et que c'est lui-même qui a permis à des individus classés à l'origine "non-aryens" de servir dans les plus hauts grades des forces armées dont il était le chef. Ceux-ci ont témoigné d'une fidélité exemplaire au régime ou du moins à l'Etat, contrairement à de nombreux aristocrates de vieille souche germanique appartenant à la caste militaire prussienne.

06/2019

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Philosophie

Pourquoi le monde existe-il ? Un polar existentiel

Partant de la question la plus fascinante de tous les temps, " Pourquoi y a-t-il un monde plutôt que rien ? " Jim Holt embarque le lecteur dans une incroyable enquête existentielle. De la philosophie à la physique quantique, nombre d'intellectuels et de chercheurs tels que Leibniz, Hawking, Kant, Hegel ou Sartre, ont cherché à expliquer l'origine du monde. Jim Holt revient sur les théories qui ont émergé au cours des siècles et partage les échanges qu'il a eus avec de nombreux scientifiques et penseurs auxquels il a posé la question qui l'obsède ; Parmi les personnes interviewées, on trouve John Updike, David Deutsch, Adolf Grünbaum, John Leslie, Derek Parfit, Roger Penrose, Richard Swinburne, Steven Weinberg, Andrei Linde et Martin Amis. Avec humour et intelligence, Jim Holt nous invite à une réflexion profonde sur le plus grand mystère de l'univers. Critiques : " Il aurait pu n'y avoir rien. Cela aurait pu être plus facile. Au lieu de cela, il y a quelque chose. L'univers existe et nous sommes ici pour nous interroger à ce sujet. [... ]. Dans Pourquoi le monde existe-t-il ? , Jim Holt, écrivain élégant et plein d'esprit, se lance à la recherche de réponses... Holt retrace le raisonnement derrière chacune d'elles avec soin et clarté ; une clarté telle que chaque idée semble parfaitement sensée, même si elle fait tourner la tête d'incrédulité. " - Sarah Bakewell, New York Times, auteure de Comment Vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponses. " Jim Holt nous repose la question que Stephen Hawking a posée il y a longtemps sans pouvoir y répondre : pourquoi l'univers subit-il toute cette peine d'exister ? " - Ron Rosenbaum, Washington Post " J'ai lu Pourquoi le monde existe-t-il ? par Jim Holt et j'ai eu buzz existentiel. " - Bruce Springsteen

09/2020

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Romans noirs

88

Une découverte qui pourrait changer le cours de l'histoire. 1992. Dans les archives souterraines du KGB, l'agent Alexei Soloviev découvre, par hasard, un testament secret d'Adolf Hitler saisi dans son bunker par l'Armée rouge après son suicide. Vingt-huit ans plus tard, des troubles inhabituels dans les milieux islamistes en relation avec des organisations néo-nazies conduisent la jeune analyste des services de Renseignement, Melany Carson, à infiltrer un groupe de suprémacistes en Pennsylvanie. Une découverte aussi terrifiante qu'inattendue va l'entraîner dans une dangereuse aventure avec son nouveau compagnon, Jeff Cartright. Des nazis plonges dans les sociétés secrètes et l'occultisme Les expéditions nazies au Tibet dans les années 30 auraient-elles permis à Himmler de retrouver le texte original du Karma de Kalachakra, une oeuvre ésotérique attribuée au Bouddha lui-même, qui permet aux émules du Dalaï-Lama de trouver la réincarnation de leur leader ? Des néo-nazis, dont le signe de ralliement est le nombre "88", un 8 pour chaque "H" de "Heil Hitler" auraient-ils réussi à prendre le contrôle de plusieurs organisations terroristes, avec pour projet commun de bouleverser l'ordre mondial et, peut-être, ressusciter le Troisième Reich ? Une traque haletante sur fond d'actualite et de faits historiques. Tandis que Melany et Jeffrey tentent de retrouver Alexei Soloviev, seul à connaître les dernières volontés d'Hitler, un nouveau "printemps islamiste" secoue l'Indonésie et ses deux cents millions d'habitants. Mais qui est vraiment Habib Saragih, mystérieux leader du mouvement révolutionnaire dont les moyens financiers paraissent illimités ? De Washington à la Pennsylvanie, de Boston à Moscou, de l'Allemagne de l'Est à Banda Aceh et la jungle étouffante de Sumatra, 88 entraîne le lecteur dans une aventure haletante dans laquelle la réalité dépasse souvent la fiction.

02/2021

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Allemagne

1933, Hitler prend le pouvoir

Dans cet ouvrage de référence, le politologue et sociologue Georges Goriely décrit les mécanismes qui ont entraîné l'accession au pouvoir total d'Adolf Hitler, le 30 janvier 1933. Il montre comment un ancien combattant, " petit bourgeois clochardisé " et peintre raté, a su tenir le langage qu'attendait la majorité des Allemands écrasés par la défaite et la récession. 30 janvier 1933 : Hitler nommé chancelier d'Allemagne par le maréchal Hindenbourg Un petit bourgeois clochardisé et névrosé que rien, en apparence, ne destinait à devenir le dictateur impitoyable que l'on sait : tel est l'homme dont l'historien Georges Goriely retrace l'ascension dans cet ouvrage de synthèse et de référence. Brossant le climat social, politique et psychologique qui régnait sous la République de Weimar, il montre comment l'ancien combattant Hitler, peintre raté, a su tenir le langage qu'attendait la majorité des Allemands, écrasés par la défaite et la récession. Comment cette accession au pouvoir se déroule-t-elle ? Qui finance Hitler ? Face à son ascension, quels sont les mouvements qui s'opposent vraiment ? Quel rôle joue le PC ? La stratégie de l'Internationale communiste orchestrée par Staline fait-elle alors le jeu des nazis en proclamant que l'ennemi n°1 reste la social-démocratie ? Et les partis catholiques, libéraux, démocrates et sociaux-démocrates... capitulant devant Hitler, jusqu'où peuvent-ils être tenus pour responsables ? Un ouvrage salué par la critique : " A lire impérativement, de préférence à toute autre synthèse [... ]. Un chef-d'oeuvre absolu " (Le Figaro) ; " On ne peut dénier la rigueur intellectuelle, la clairvoyance, la pondération, la liberté d'esprit, le refus obstiné des idées reçues et des schémas préétablis avec lesquels l'auteur conduit sa démonstration " (Le Soir). Première édition : Complexe, 1982.

01/2023

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Histoire internationale

Eichmann au Caire. Et autres essais

Adolf Eichmann était l'un des organisateurs des camps de concentration nazis. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a réussi à échapper aux Alliés et s'est installé en Argentine où il a vécu sous une fausse identité jusqu'en 1960, avant d'être kidnappé par des agents du Mossad israélien. Conduit secrètement en Israël, il a aussitôt été jugé, condamné à mort et exécuté, le 31 mai 1962. A l'époque, l'affaire Eichmann a eu un retentissement considérable et l'on sait que Hannah Arendt lui a consacré un ouvrage devenu rapidement un classique de la philosophie politique, Eichmann à Jérusalem ou la banalité du mal. Le premier article de ce livre traite de la réception de cet événement dans le monde arabe, et plus précisément en Egypte. Le choix de ce pays n'est évidemment pas anodin. En effet, sous la direction de Nasser, c'était le porte-drapeau du nationalisme arabe, le champion de la lutte contre Israël, et il n'était pas rare en Europe et aux Etats-Unis de lire dans la presse des articles l'assimilant au fascisme, et même au nazisme. Or, Gilbert Achcar, se fondant sur la couverture du procès Eichmann par le quotidien officieux Al-Ahram, alors dirigé par le confident de Nasser, Muhammad Hassanayn Haykal, a régulièrement dénoncé autant les crimes nazis que l'usage qui en a été fait par la propagande israélienne pour justifier l'expulsion des Palestiniens et le déni de leurs droits nationaux. Dans les deux autres articles, l'auteur revient sur son ouvrage Les Arabes et la Shoah, qui, à sa parution en 2010, a suscité de furieux débats tant aux Etats-Unis et en Israël qu'au Liban et dans d'autres pays du monde arabe. ?? ?? ?? ??

09/2012

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Sciences politiques

La traque du mal

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de criminels nazis de haut rang, responsables de la mort de centaines de milliers d'innocents, ont réussi à échapper à la justice alliée et à disparaître dans la nature : les plus tristement célèbres d'entre eux s'appelaient Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Josef Mengele ou encore Franz Stangl. Bénéficiant de complicités innombrables, passant d'un nom d'emprunt à l'autre, ils sont parvenus à se cacher en Europe, puis à fuir en Amérique latine, où ils ont longtemps vécu une vie... plutôt paisible. Comment ces hommes ont-ils pu échapper à leurs poursuivants, chasseurs de nazis, services secrets occidentaux et agences de tout poil ? Pour reconstituer leur fuite, Guy Walters a enquêté des années durant, fouillant les archives, interviewant des témoins, anciens officiers des services secrets ou chasseurs de nazis encore vivants. Il raconte quasiment au jour le jour l'évasion de ces débris sanglants du Ille Reich, le rôle joué par différentes filières à Rome, en Angleterre et en Espagne notamment pour les héberger et leur fournir des faux papiers ; au passage, il met à mal la mythique organisation Odessa, qui n'a existé que dans l'imagination de quelques agents triples et de romanciers inspirés. Il montre comment, pendant des décennies, ni les Alliés ni les Israéliens ne se sont vraiment préoccupés de capturer les nazis en fuite - or certains figuraient sous leur vrai nom dans l'annuaire téléphonique des pays où ils avaient trouvé refuge. Dans ce tableau d'un amateurisme parfois confondant, apparaissent d'authentiques chasseurs de nazis, mais aussi des hommes dont Walters met en doute l'efficacité et, plus grave, la sincérité : sur le plus connu d'entre eux, Simon Wiesenthal, il a mené une enquête fouillée, dont les résultats sont accablants pour celui qui clamait avoir fait arrêter plus de mille nazis...

01/2010

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Sciences politiques

Droites conservatrices, nationales et ultras. Dictionnaire 2005-2010

Voici donc la suite de l'impressionnant volume précédent, intitulé Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, qui demeure un document incontournable et un utilitaire indispensable pour tout lecteur voulant s'informer de la réalité des organisations de cette nébuleuse. De nouveau, les structures les plus petites sont analysées au microscope, côtoyant des organisations plus importantes. Le camp politique allant des souverainistes aux néo-nazis est passé au peigne fin, avec la recension de nombreux nouveaux groupes, la période étant des plus prolifiques, consécutivement au déclin du Front national et à la guerre de succession autour du départ de Jean-Marie Le Pen. Un document unique, qui permet aussi de découvrir des individus organisés parfois en vue de passer à des actes de violences, des structures para militaires, des partisans du complot et de l'élimination physique de leurs opposants, des tendances ouvertement racistes et antisémites comme on n'en avait vu depuis fort longtemps dans notre pays. Du Mouvement pour la France au Parti de la France, en passant par le Mouvement national-socialiste français, le lecteur voyagera dans toutes les organisations, disposant de véritables révélations sur leurs dirigeants, leurs militants, leur localisation et idéologie. Il y croisera des droitistes, souverainistes, royalistes de toutes les branches, nostalgiques du fascisme, de l'Algérie française, du maréchal Pétain ou des orphelins d'Adolf Hitler, des " centristes " ancrés à droite toute, des associatifs, des identitaires, clandestins ou ayant pignon sur rue, des catholiques traditionalistes, des néo-païens, des solidaristes, des nationalistes révolutionnaires, des pro-life, des contribuables excédés, des libéraux aux tendances ultra, des négationnistes... et même des autonomes nationalistes ! En bref, tout un panorama et des pans entiers de la société politique.

05/2010

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Critique littéraire

Les écrivains français sous l'Occupation 1940-1944. Pages arrachées et brûlots mortels

Jean Cayrol s'insurge quand la France arrache brusquement de l'Histoire les pages qui ne lui conviennent plus. Et quand certains écrivains mettent leur plume au service de la collaboration avec l'ennemi, quelques exégètes laudateurs s'accordent à les exonérer en vénérant le style. En exaltant le talent ils passent sous silence l'engagement politique dévoyé et l'écrit indigne. Ainsi de Jacques Chardonne, son écriture concise et raffinée des études délicates de l'âme, efface ses appels aux SS anges de la guerre venus du ciel pour nous sauver... Marcel Jouhandeau voit dans les Allemands d'Adolf Hitler des hommes libres quand on m'avait promis des esclaves, dit-il. Accablé par la chute de Paris, Jean Giraudoux entend tomber Babylone, Ninive, Byzance, pas la République. Tandis que Drieu La Rochelle, fasciné, confie : J'adorais les Allemands qui m'arrivaient dans le dos. Dans le même temps, des écrivains résistent, combattent et meurent pour avoir rédigé des brûlots, ces écrits chargés d'explosifs qui naviguent entre les censures. Ces appels à la rébellion, ces feuilles de chou, évoluent en journaux et deviennent la presse clandestine. Ainsi, Jacques Decour et Marc Bloch sont fusillés par les Allemands avant même d'avoir vu la parution des Lettres françaises et de l'Etrange défaite, qu'ils avaient rédigées dans l'ombre. Parachuté sur la France par l'aviation anglaise, le poème d'Aragon La rose et le réséda, évoque deux noms de fleurs, dualité qui devient unité dans le mot France. Ce coeur qui haïssait la guerre, voilà qu'il bat pour le combat et la bataille, clame Robert Desnos dont les écrits, selon Céline, ne valent pas douze balles. A la fin du poème de Paul Eluard, le mot Liberté vient naturellement sous ma plume, dit-il.

06/2014

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Histoire de France

Ces français qui ont collaboré avec le IIIe Reich

La poignée de mains de Montoire, le 24 octobre 1940, entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier du IIIe Reich Adolf Hitler, est le symbole d'une collaboration qui s'annonce entre un pays vaincu et son vainqueur. Dans son discours aux Français du 30 octobre 1940, le chef de l'Etat français emploie lui-même le terme de collaboration : "J'ai rencontré, jeudi dernier, le chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espoirs [... ]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe [... ]. Cette collaboration doit être sincère". Par ce discours, les bases d'un rapprochement politique entre les deux pays sont bien jetées. Dès lors, certains pousseront très loin leur collaborationnisme avec les nazis, au point d'avoir du sang sur les mains. Ce livre trace le portrait des plus significatifs d'entre eux : hauts ou modestes fonctionnaires, militaires (Raoul Dagostini, Joseph Darnand, René Bousquet...), responsables politiques et économiques (Jacques Doriot, Philippe Henriot dit le "Goebbels" français...), artistes, écrivains, journalistes (Robert Brasillach, Ferdinand Céline, Alphonse de Châteaubriant, Lucien Rebatet...), et voyous (Henri Lafont, André Francis dit "Gueule-Tordue" , Maurice Solnlen...) se mettent, pour beaucoup, au service de l'occupant. Un ouvrage passionnant qui s'intéresse aux individualités afin de comprendre comment ces hommes ont glissé, basculé dans la collaboration. Un travail d'enquête minutieux, s'appuyant sur de nombreux documents d'archives. Surnommé "le détective de l'histoire" , Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de gendarmerie, diplômé de l'université en droit, criminologie et théologie, a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le dernier, La Franc-maçonnerie au coeur de la République, de 1870 à nos jours, réédité aux éditions De Borée en 2016.

01/2017

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Histoire de France

La division Charlemagne. Les combats des SS français en Poméranie

A l'automne 1944, les Alliés sont arrivés aux frontières du Reich, dont la défaite s'avère de jour en jour plus inéluctable. Pourtant, au camp de Wildflecken, près de Fulda, dans la Rhôn, plus de sept mille Français endossent l'uniforme allemand et prêtent serment à Adolf Hitler, d'être "fidèles et braves jusqu'à la mort". Venus de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, de la Brigade d'assaut SS n° 7 Frankreich, ils sont, sur l'ordre personnel de Heinrich Himmler, regroupés dans une seule unité française, la 33e Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne. En trois mois, ces hommes aux origines, aux mobiles et aux caractères les plus divers, sont entraînés au combat selon les méthodes impitoyables de la SS. A la mi-février 1945, ils sont lancés sur le front de Poméranie, que les Russes viennent de crever dans une ruée irrésistible, de la Vistule à l'Oder. La division Charlemagne sera engagée au point le plus exposé, sans appui, sans équipement, sans matériel, sans réserves. Le premier combat se soldera par cinq cents morts et mille disparus en un seul engagement. Reformés à Neustettin et dirigés sur Belgard, les SS français participeront aux combats désespérés pour Körlin et pour Kolberg. La division Charlemagne, ayant à sa tête le général Puaud, sera presque entièrement anéantie le 5 mars 1945 dans la plaine de Belgard. Seul, un bataillon de marche réussira à franchir les lignes russes et à rejoindre Swinemünde sur la mer Baltique. Des sept mille hommes de la division Charlemagne, il ne reste, au 21 mars 1945, que sept cents combattants. Neuf sur dix des hommes qui avaient rejoint ses rangs à Wildflecken sont morts, blessés ou prisonniers. Les survivants mourront à Berlin, dans la dernière semaine de la bataille pour la capitale.

04/2017

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Littérature anglo-saxonne

Le ciel en cage

Johannes, le narrateur, naît à Vienne en 1927. L'Histoire a tôt fait de venir se mêler de sa vie ordinaire, et de celle de sa famille. Johannes devient un partisan enfiévré d'Adolf Hitler : parce qu'il est soumis, à l'école, à un lavage de cerveau permanent, mais aussi, sans doute - la suite le laisse supposer -, parce qu'il est instinctivement porté vers le Mal. Il revient très vite du combat, défiguré et manchot à 17 ans. C'est alors qu'il découvre que ses parents, antinazis, cachent au grenier une jeune Juive, Elsa. Lui, l'antisémite farouche, est d'abord séduit par l'idée de contrôler le destin d'un de ces êtres qu'il a appris à haïr. Puis il se laisse toucher par le regard de la jeune fille, qui n'exprime aucun dégoût pour son infirmité. Commence alors une passion dévorante, et une cohabitation qui durera toute une vie : la mort frappe la famille de Johannes, jusqu'à ce qu'il se retrouve seul avec sa proie. A la fin de la guerre, il lui fait croire que les Nazis ont gagné, et qu'elle ne peut sortir de la maison sans courir à sa perte... Tout Le ciel en cage est dans cette relation étrange, d'une ambiguïté vertigineuse entre les deux héros. Qui trompe l'autre ? Johannes qui, par amour mêlé de haine, retient la jeune femme prisonnière ? Ou Elsa que l'on devine forcément complice de ce jeu de masques, manipulatrice suprême sous ses airs de victime ? Le monologue de Johannes, la description de la vie à Vienne durant ces années noires, la narration d'un huis clos de cauchemar mènent le lecteur au bord du précipice. Car le dégoût et la fascination se mêlent, irrésistibles, signe d'un livre d'une puissance très rare.

10/2014

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Entre deux guerres

Röhm, l'homme qui inventa Hitler

Le capitaine Ernst Röhm, un Bavarois de Munich, ancien combattant de Verdun, a 31 ans quand il regagne son pays natal en novembre 1918. Blessé et défiguré au visage, rempli d'amertume et de rage par la défaite, c'est en soldat désespéré qu'il se lance dans l'aventure des corps-francs et des complots. Restant dans la coulisse, il propulse sur la scène politique un obscur caporal autrichien nommé Adolf Hitler. Il "invente" de toutes pièces celui qui deviendra un jour le Führer et déclenchera la Seconde Guerre mondiale. Dans son sillage, Röhm recrute et organise une véritable armée privée, la "Sturmabteilung" ou Section d'Assaut. Hitler définissait ainsi ces "soldats politiques" : "A partir de maintenant, le maître de la rue doit être le national-socialiste, comme il doit être un jour le maître de l'Etat". Ils sont 3 000 en 1923, 30 000 en 1925, 300 000 en 1931 et 3 millions en 1933. Après la prise du pouvoir le 30 janvier 1933, détesté par Goering, Bormann et la très conservatrice Reichswehr (qui réprouve aussi son homosexualité), Ernst Röhm devient pour Hitler un rival, après avoir été l'un de ses rares amis. Röhm considère, lui, que le Führer a trahi l'idéal socialiste du NSDAP et appelle de ses voeux une "Deuxième Révolution" . Le chef d'état-major de la SA est assassiné au cours de la Nuit des Longs Couteaux, le 30 juin 1934, sur les bords du lac Tegern. Journaliste, écrivain, historien, Jean Mabire (1927-2006), a écrit plus d'une centaine d'ouvrages consacrés à la Deuxième Guerre mondiale, aux aventuriers politiques et explorateurs, au Nord, au paganisme, à sa patrie normande, à la littérature, à la politique, à la mer... Tous ceux qui l'ont connu gardent de lui le souvenir enchanteur d'un passeur et d'un éveilleur.

03/2023

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Romans historiques

Un bateau pour l'enfer

9 novembre 1938. Après l'assassinat à Paris du conseiller d'ambassade von Rath, Goebbels déclenche dans toute l'Allemagne, à titre de " représailles ", la tristement célèbre nuit de Cristal : incendie des synagogues, pillage des maisons juives... Quelques mois plus tard, en réponse aux protestations qui s'élèvent du monde entier, mais surtout pour des raisons de propagande extérieure, Adolf Hitler autorise les Juifs qui le souhaitent à quitter l'Allemagne. 13 mai 1939. A Hambourg, le SS Saint-Louis, paquebot battant pavillon nazi, largue les amarres. A son bord, 937 passagers, dont 550 femmes et enfants. Tous sont des Juifs allemands. Tous sont munis de visas. Destination : La Havane. C'est à Cuba que les exilés espèrent séjourner, en attendant que leur soit accordé le droit d'entrée aux Etats-Unis. Le 23 mai, alors que le bateau est à la veille de pénétrer dans les eaux territoriales cubaines, Gustav Schröder, capitaine du Saint-Louis, reçoit un câble expédié par le gouvernement de La Havane : MOUILLAGE EN RADE - STOP - NE PAS TENTER D'APPROCHER PORT. Puis l'ordre lui est transmis de faire demi-tour et de ramener sa " cargaison " à Hambourg. Schröder sait le destin tragique qui attend ses passagers s'ils rentrent en Allemagne. Il décide de passer outre et prend contact avec les gouvernements du monde dit libre en leur demandant d'accueillir ses passagers. Roosevelt, le premier sollicité, refuse. Le Canada refuse. Toutes les nations d'Amérique latine refusent. A Berlin, Goebbels exulte : PERSONNE N'EN VEUT ! C'est ainsi que commence l'effroyable errance du Saint-Louis. S'appuyant aussi bien sur des documents d'archives que sur les confidences des survivants, Gilbert Sinoué retrace ici, heure par heure, une épopée dont on pourrait se dire qu'elle n'a pu exister tant elle semble inconcevable.

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Critique littéraire

La littérature camerounaise d'expression française. Des années de braise aux années d'espérance

Les écrivains camerounais de langue française viennent de remporter, pendant trois années successives (2014, 2015, 2016), le Grand prix littéraire de l'Afrique noire décerné par l'Association des écrivains de langue française (ADELF). Cette prouesse constitue, dans l'histoire littéraire de ce pays, un record inédit, bien que certains de nos grands classiques aient, par le passé mais de manière sporadique, gagné quelques prix. On pourrait couronner le tout en mentionnant le prix Ahmadou Kourouma obtenu en 2017 par le jeune écrivain Max Lobé (Confidences), le prix théâtre-RFI remporté par Edouard Elvis Bvouma (La poupée barbue, 2017) et le prix Alain Decaux ravi par Jeanne Liliane Mani Mendouga (Lettres) en janvier 2018. En voyant tous ces trophées s'accumuler, on réalise qu'il est bien possible de parler d'un nouvel âge d'or de la littérature camerounaise. Celui-ci, qui survient près de trente ans après la belle époque de Mongo Beti, Ferdinand Oyono, Guillaume Oyono Mbia et d'autres, mérite l'attention de la critique pour que celle-ci puisse dévoiler son contexte d'émergence, ses propriétés thématiques et ses codes esthétiques.

11/2018

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Revues de cinéma

Revus & corrigés N° 12, automne 2021 : Amour des seconds rôles. 40 portraits de seconds couteaux qui ont fait le sel de l'histoire du cinéma

Revus & Corrigés N°12 - automne 2021 > Amour des seconds rôles : 40 portraits : Mario Adorf, Antonin Artaud, Chef John Big Tree, Jean Bouise, Walter Brennan, Eric Campbell, Pauline Carton, John Cazale, Suzanne Flon, Katy Jurado, George Kennedy, Hildegarde Knef, Mikhaïl Kononov, Lam Suet, Jacques Marin, Hattie McDaniel, Dick Miller, Ng Man-tat, Anthony Quayle, Thelma Ritter, Noël Roquevert, Sif Ruud, Telly Savalas, Takashi Shimura, Gale Sondergaard, Woody Strode, Haruko Sugimura, Venantino Venantini - "J'ai toujours aimé observer les visages" , entretien avec Dominique Besnehard - La Famille Ford - Character actor ou Supporting actor ? , entretien avec Philippe Garnier. > Dossiers : Bertrand Tavernier, cinéaste - Douglas Sirk, le secret magnifique des hommes - Roberto Gavaldon, quand le Mexique joue noir - Jean Vigo, un secret bien gardé - Critiques - Livres > Mais aussi : Une décennie sous influence : La Grotte des rêves perdus, dix ans après - Surimpression : Du premier au Dernier Duel - Le Professionnel de la profession : L'amour du cinéma japonais : Entretien avec Pascal-Alex Vincent - Poste frontière : Band of Brothers, corps et âmes - Tour du monde : Afghanistan, la guerre des images - Rendez-vous : Exposer l'art cinémartial : Entretien avec Stéphane du Mesnildot, commissaire adjoint de l'exposition "Ultime combat" .

10/2021

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Histoire internationale

Hitler et les races. L'anthropologie nationale-socialiste

Alors que les nazis prétendaient fonder un Reich de mille ans dans lequel de grands hommes blonds aux yeux bleus régneraient sur des millions de sous-hommes, comment purent-ils suivre aveuglément un petit homme brun (Adolf Hitler) et son complice pied-bot (Joseph Goebbels) ? Si cette question semble sans réponse, c'est sans doute qu'elle est mal posée et qu'il est temps de se débarrasser des clichés relatifs au nazisme pour se risquer à considérer l'idéologie nationale-socialiste comme une vision du monde cohérente. La pensée raciale d'Hitler et de ses acolytes ne fut en effet pas si simpliste et si dualiste que l'on se l'imagine généralement. Loin d'être uniquement le produit des élucubrations de quelques pseudo-philosophes, elle hérita d'une longue tradition allemande d'interrogation sur l'identité nationale et bénéficia de la collaboration des plus grands anthropologues et généticiens allemands de la première moitié du XXe siècle. Les scientifiques qui se mirent au service du nouveau régime se trouvèrent confrontés à une tâche qu'ils savaient quasiment irréalisable : dire s'il existe une " race allemande ", si la " race nordique " est véritablement supérieure aux autres, et surtout : qui est " Aryen ", qui est " Juif ", et qui n'est ni l'un, ni l'autre. Pour montrer à quel point les questions raciales agitèrent les instances dirigeantes du Reich hitlérien, l'auteur propose de revenir sur les grandes étapes de la définition d'une supposée essence germanique depuis la fin du XVe siècle, puis d'analyser la manière dont les principaux idéologues nationaux-socialistes conçurent les luttes interraciales, avant de comparer cette anthropologie théorique à la politique réellement mise en œuvre sous le Troisième Reich, tant en Allemagne que dans le reste de l'Europe occupée. Il apparaît dès lors que les représentations irrationnelles de l'Étranger, associé au mal et à la maladie, l'emportèrent toujours sur les connaissances scientifiques réelles des artisans de cette politique meurtrière - un phénomène qui s'explique mieux si l'on considère le nazisme comme une véritable religion politique.

03/2013

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Littérature étrangère

La splendeur et l'infamie

Vous avez aimé The Crown ? Vous allez adorer La Splendeur et l'Infamie. 10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Acculé, le " Vieux Lion " doit préserver à tout prix le moral de son peuple... et convaincre le président Roosevelt d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre. Si durant cette période la vie publique de Churchill est chaotique, sa vie privée ne l'est pas moins. Son épouse et lui doivent gérer leur fille qui se rebelle contre leur autorité, et leur fils, confronté à l'adultère de sa femme. A partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle aux côtés de Churchill. Que ce soit au 10 Downing Street ou à son domicile privé, cet homme aux ressources inépuisables, toujours surprenant, fera preuve d'un leadership hors du commun qui permettra à tout un pays - et à une famille - de rester unis. Aussi palpitant et addictif qu'une série, La Splendeur et l'Infamie s'est classé numéro un des ventes dès sa sortie en Angleterre et aux Etats-Unis. Il a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et Barack Obama l'a désigné parmi ses livres préférés de l'année. " Le genre de page-turner que l'on voudrait trouver plus souvent parmi les livres d'Histoire. Larson réussit véritablement à donner au lecteur l'impression "d'y être ? , de vivre aux côtés de Churchill. " Bill Gates. A propos d'Erik Larson : " Larson raconte comme on filme : au plus près des événements, des acteurs et des témoins. Hautement recommandable. " Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Pour consulter les sources de l'auteur, rendez-vous ici, et pour sa bibliographie, c'est ici.

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Histoire internationale

Carnets de l'interprète de guerre

A l’automne 1941, lorsque, abandonnant ses études de philosophie, de Lettres et d’Histoire, elle s’engage auprès de l’Armée rouge pour devenir interprète, la jeune Elena Rjevskaïa n’imagine pas qu’elle vient d’être happée par les flots incontrôlables de l’Histoire. Au gré des batailles qui grondent en Russie, en Pologne et en Allemagne, elle accompagne les membres de l’état-major soviétique afin de traduire les documents dérobés à l’ennemi et d’interroger les prisonniers de guerre. C’est ainsi qu’elle parcourt, à vingt ans à peine, la distance qui sépare Moscou de Berlin, et entre dans la capitale du Reich avec les troupes russes au printemps 1945. Après la capitulation allemande elle participe à la découverte et l’identification du corps d’Adolf Hitler dans son bunker. Elle est la première à lire les documents personnels d’Hitler mais aussi les carnets de Goebbels ainsi que la correspondance personnelle de sa femme Magda. C’est sur cette trajectoire hors du commun que revient l’auteur, dans des mémoires inédits en français qui éclaircissent plusieurs épisodes de la Deuxième Guerre mondiale et leurs conséquences en Russie. Dans ses mémoires, Elena Rjevskaïa raconte de manière détaillée, documents à l’appui, toute l’histoire de la découverte et de l’identification du corps du Führer, à partir d’un morceau de sa mâchoire et de quelques dents. Avec une rigueur d’historienne, elle revient sur les méthodes d’autopsie précises des corps d’Hitler, d’Eva Braun et des Goebbels, révélant tout des interrogatoires et des déclarations des témoins des derniers jours du troisième Reich et du contenu des carnets de Goebbels, de Martin Borman ou de Rattenhuber, garde-du-corps personnel de Hitler. Rjevskaïa fait ensuite état de la bataille qu’elle a dû mener à son retour en Russie pour faire connaître ce qui a été découvert. Car le pouvoir soviétique, qui entendait entretenir le mythe de la menace nazie, a étouffé l’enquête, dissimulant les preuves et réduisant au silence Elena et son équipe.

04/2011

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Musées français

La bataille des Beaux-Arts. Art et politique à Nice au XIXe siècle

Les collections mettent en avant une réelle évolution en peinture comme en sculpture. Les thèmes et sujets abordés, le dynamisme de la couleur, l'utilisation de la lumière sont clairement un passage de la peinture classique vers une modernité recherchée par les artistes. Les collections de peinture et de sculpture s'étendent XIVe au XXe siècle avec le Bronzino au XVIe, B. Zenale au XVIe, Jan Brueghel de Velours au XVIIe, H . Fragonard et les Vanloo au XVIIIe, au XIXe J. B Carpeaux et les peintres orientalistes, puis J. Chéret, G-A Mossa pour la Belle Epoque, et enfin R. Dufy au XXe siècle. Le musée des Beaux Arts a été installé en 1928 dans une magnifique demeure construite sur l'initiative de la princesse ukrainienne Kotchoubey en 1878 et achevée par l'américain Thompson. Un siècle plus tard, le charme du bâtiment opère toujours grâce à de remarquables hauteurs sous plafond et à un monumental escalier de marbre. Il est l'héritier d'un premier musée constitué à partir des dépôts de l'Etat souhaités par Napoléon III après le rattachement de Nice à la France en 1860. Puis, la collection s'est enrichie des dons et legs de Mesdames Bashkirtseff, Ziem, Clément-Carpeaux, Dufy, du baron et de la baronne Vitta, de Maurice Fenaille et Gustav-Adolf Mossa, plus récemment des legs de mesdames Odette Avigdor d'Acquaviva et celui de Madame Ethel Messiah. Et, en 2002, d'une importante donation constituée de 75 sculptures de Michel de Tarnowsky (Nice, 1870-1946), grâce à l'association de ses amis, créée en 1992 par sa fille Françoise . Les oeuvres les plus emblématiques de ce musée sont la Crucifixion d'Agnolo Bronzino (1540), La console jaune aux deux fenêtres de Raoul Dufy (1948), Le déjeuner sur l'herbe de Jules Chéret (1904), Fenêtre ouverte sur la Seine de Pierre Bonnard (1912), Allégorie de la Terre et Allégorie de l'Eau de Jan I Brueghel& Hendrick Van Balen (XVIIe siècle), Le pêcheur napolitain de Jean-Baptiste Carpeaux(1858).

09/2021

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Histoire internationale

Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme

De 1945 à 1949, au cours des 13 procès infligés par les vainqueurs aux vaincus du Reich, l'on présenta une image assez floue du régime défunt et l'on brossa un tableau diabolique de son fondateur et naufrageur. D'un côté, les accusés avaient tout intérêt à charger le dictateur mort. De l'autre, l'accusation nord-américaine était truffée de Juifs émigrés du Reich qui fournissaient la quasi-totalité des interprètes, dont beaucoup bâclèrent en partie leur travail, volontairement ou par incompétence. L'historiographie n'en sortit pas victorieuse. En France, les années 1960 furent celles où Charles de Gaulle imposa une pacification des relations franco-allemandes et, si les professionnels de la haine continuèrent à ressasser leurs griefs envers " les Boches ", l'on en vint à présenter l'épopée de la Wehrmacht sous son jour héroïque et même à porter attention aux avancées économiques, sociales, culturelles et techniques du IIIe Reich. Cela ne faisait ni les affaires des marxistes, ni celles des héros – vrais ou supposés – de la Résistance et moins encore celles de certains profiteurs des malheurs du peuple juif. L'on inventa alors le slogan mensonger d'une jeunesse élevée dans l'ignorance du Satan nazi, en lui faisant dire : " Hitler connaît pas ", ce qui était réellement grotesque, puis, pour des raisons politiques tenant à l'Etat d'Israël, on en revint durant les années 1980 sq. à la bonne vieille diabolisation d'Adolf Hitler et de tous les aspects de son régime haï... Depuis plus d'un quart de siècle, ce processus se poursuit et aurait même tendance à envahir tout le débat historiographique. Comme croire en Satan n'est pas plus justifié que de croire en son antithèse divine, des non-conformistes ont regimbé. Ce livre entre dans le cadre de cette historiographie récalcitrante qui refuse de sacrifier à un effet de mode et aborde certains aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme...

01/2019

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Militaire

Comme des lions. Tome 2, Ces Français qui ont vaincu Hitler et Mussolini dans les sables du désert

Reposant sur une documentation souvent méconnue et inédite, ce deuxième opus balaye les clichés d'une France uniquement collaboratrice, sombrant dans la pleutrerie durant l'Occupation allemande. En Afrique, de 1941 à 1943, les Forces françaises libres (FFL) et l'armée d'Afrique luttent comme des lions contre des troupes italiennes et allemandes, formant souvent l'élite de l'Axe. En 1941, en Afrique orientale, la brigade FFL Monclar livre de terribles combats en montagne, contre un adversaire italien opposant une farouche résistance, notamment lors de la bataille de Keren, "le Verdun d'Erythrée". De leur côté, les Forces aériennes françaises libres se distinguent dans le ciel d'Afrique contre les puissantes aviations allemande et italienne. En 1941-1942, la colonne Leclerc mène des raids audacieux sur les arrières de l'ennemi, au sud de la Libye, dans un désert aride et sous une chaleur torride. Elle affronte les redoutables sahariani italiennes, unités motorisées rompues à la guerre en Afrique. La colonne Leclerc s'empare également de forts en apparence inexpugnables, comme celui de Koufra. A Bir Hakeim, dans le désert libyen, en mai-juin 1942, la 1re brigade française libre fixe des troupes allemandes et italiennes dix fois plus nombreuses, permettant à l'armée britannique de retraiter en toute sécurité et de former un front solide à El Alamein, en Egypte, d'où partira la contre-offensive victorieuse. La résistance héroïque des combattants français fait l'admiration du général Rommel et d'Adolf Hitler. De même qu'en Tunisie, en 1943, l'armée française d'Afrique et les unités de la France libre participent activement à la défaite définitive de l'Axe sur ce théâtre de guerre. Historien et auteur de plus de 160 ouvrages, Dominique Lormier nous livre le passionnant second tome de sa trilogie Comme des lions. Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean Moulin et chevalier de la Légion d'honneur. Il est largement reconnu comme le plus grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale.

05/2021

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Ecrits sur l'art

Hitler et les neuf muses

A la mi-janvier 1933, Alfred Barr s'installe avec son épouse Margaret dans une modeste petite pension de Stuttgart, en Allemagne. Il vient d'avoir trente et un ans et depuis moins de trois ans il est le premier directeur du jeune Museum of Modern Art de New York. De santé fragile, il est en congé sabbatique. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler a été nommé chancelier. C'est donc aux premières loges d'une assez grande ville de province allemande que Barr va assister à la prise du pouvoir par les nazis. Et c'est en tant que connaisseur avisé du monde de l'art contemporain allemand que le jeune directeur du MoMA, atterré, observe pendant près de quatre mois une mise au pas immédiate et brutale et les débuts de la campagne systématique contre l'Entartete Kunst, l'art dégénéré. Quittant l'Allemagne fin mai, Barr rédige quatre articles qu'il propose à plusieurs revues américaines qui les refusent. Il ne paraîtront qu'en 1945 dans un magazine. Barr en restera profondément blessé. Il confie en 1945, qu'il avait écrit ces articles dans un état de rage, mais usant d'un style délibérément froid et factuel ; malheureusement il n'avait rencontré qu'indifférence. Alfred Barr ne se contenta pas d'écrire. Dès le mois de juin 1933, il s'employa à aider à fuir des historiens, directeurs de musées et artistes allemands menacés. Le lecteur pourra être frappé de l'étendue des connaissances de Barr, dans les domaines du cinéma, de la peinture, de l'architecture, de la sculpture. Sa conception du MoMA n'était pas celle d'un musée simplement consacré à la peinture et à la sculpture ; il n'eut de cesse d'y créer, souvent avec de multiples difficultés, un département de photographie, un d'architecture, un autre de cinéma, un autre d'arts appliqués. C'est ce vaste spectre d'intérêts que l'on découvre dans son récit de la conquête du pouvoir culturel par les nazis à Stuttgart en 1933.

03/2023

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Histoire internationale

Les cents derniers jours d'Hitler. Chronique de l'apocalypse

Le IIIe Reich est un édifice étrange, semblable à nul autre avant et après lui. Son architecte en chef, Adolf Hitler, en a fait en peu de temps un monument sinistre et imposant, instable par nature car tout entier voué à la destruction, la guerre et la conquête. Bien évidemment, décrire et expliquer la ruine du Troisième Reich ne peut se concevoir sans l'observation attentive du comportement de sa clé de voûte, Hitler. Pour comprendre ce collapse unique dans l'histoire, Jean Lopez livre la chronique des derniers jours de la vie d'Hitler, de son retour à Berlin en janvier 1945 à son suicide en avril de la même année. Ce sont ses déplacements, ses proclamations, ses actes de gouvernement et de commandement militaire, sa vie quotidienne et ses humeurs qui sont racontés et expliqués grâce aux témoignages et à l'action de ceux qui l'entourent jusqu'à la fin : Eva Braun bien sûr, mais aussi Guderian, son chauffeur, son garde du corps, et bien d'autres encore. Cette chronique est aussi celle des événements militaires, absolument indispensable tant il est vrai que c'est la résistance de la Wehrmacht aux offensives des Alliés qui détermine directement le temps qu'il reste à vivre au régime et à son maître. Elle est enfin politique et permet d'appréhender l'action des quatre plus puissants hommes du régime après le führer : Himmler, Goebbels, Bormann et Speer. Pour donner à voir la chute de l'un des hommes les plus ahurissants du XXe siècle, plus de 100 photos, pour la plupart inédites, illustrent le récit. Ces clichés permettent de voir, concrètement, l'impact des décisions d'Hitler et la réalité cataclysmique de sa chute. Au final, texte et images répondent à la question centrale de ce livre unique et novateur : à quels desseins obéit la volonté du maitre du IIIe Reich de ne jamais capituler, de résister jusqu'à la mort, en entraînant bon gré mal gré ses 80 millions de sujets avec lui dans une apocalypse sans précédent ?

03/2015

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 788, juin 2022

Notre numéro de juin profite du Festival de Cannes pour faire un point sur une question qui a régulièrement passionné les Cahiers, celle des actrices et acteurs français dont les films dans les différentes sections offraient un aperçu nouveau. Virginie Efira, Benoît Magimel, Karim Leklou, Lina Khoudry ou Vincent Lacoste. C'est avec lui que nous avons eu envie d'échanger longuement, lui qui représente une nouvelle donne de l'acteur, quelque part entre le naturel autodidacte de Depardieu et une plasticité proche de la BD. Deux dates anniversaires nous ont aussi donné envie de revenir à deux figures essentielles pour l'histoire du cinéma et de la critique en France : Alain Resnais, avec plus de 15 pages (dont un entretien avec Sabine Azéma) pour fêter son centenaire, et Serge Daney, disparu il y a 30 ans et dont l'héritage est toujours vivant, comme le confirme notre table ronde avec des jeunes critiques. Françoise Lebrun, qui nous a accordé son temps et ses archives, au moment de la sortie de La Maman et la Putain restauré, complète un numéro marqué par le fil des comédiennes et comédiens, et dévoile une vérité intime de son métier au long d'une riche carrière qui va d'Eustache à Pierre Creton, en passant par Paul Vecchiali, Adolfo Arrietta, Michèle Rosier ou même récemment Gaspar Noé.

06/2022