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Extraits

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Musique, danse

Miles Davis et le blues du blanc

" Ces vrais résidus de poubelle du type My Funny Valentine, ces camelotes d'un autre temps écrites à l'usage des Blancs ! " : ainsi Miles Davis qualifia-t-il en 1975, un jour de colère, les standards empruntés au répertoire de la chanson populaire et de la comédie musicale, dont il avait été pendant plus de vingt ans le plus troublant des interprètes. Il leur devait en grande partie sa gloire et sa fortune. Il leur avait fait l'amour avec plus de ferveur, de tendresse et d'imagination qu'aucun trompettiste avant lui. Comment et pourquoi en vint-il à les agresser, et pas seulement en paroles, à les démantibuler, à leur lancer de l'acide au visage, avant de les exiler de sa musique pour très longtemps ? C'est la principale question que posent ces pages d'où se dégage peu à peu la figure fascinante d'un créateur qui, ne voyant dans l'éternité " rien d'autre que l'éphémère toujours réinventé ", terrorisé à l'idée que l'air du temps pourrait souffler la flamme de son génie si son génie restait en place, n'a cessé de fuir son reflet et de fausser compagnie à son ombre (à sa lumière aussi !). Quitte à se chasser lui-même des paradis successifs auxquels il avait accédé. Au moins ne l'aura-t-il fait que pour en gagner de plus inouïs. " Critique à la notoriété transatlantique - a écrit Paul Benkimoun dans Le Monde - Gerber possède, comme les musiciens qui le fascinent, cette impressionnante assise technique qui lui permet de canaliser une imagination profuse. Il nous révèle les vérités secrètes du jazz, dissimulées sous notre nez, et suscite en nous le sentiment de voir énoncé ce que nous n'aurions pas su exprimer. "

01/2003

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Philosophie

Ce grand cadavre à la renverse

Pour BERNARD-HENRI LÉVY, ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme " un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis"? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n'a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l'autre bord de l'échiquier politique (c'est-à-dire, bien souvent, à l'extrême droite) elle n'est sortie de la " barbarie à visage humain " que pour retomber dans 1'" idéologie française ". Au rendez-vous de cette " critique de la nouvelle raison progressiste ",Alain Badiou et Cari Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l'Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l'ombre d'un père magnifique ; un début d'autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle. Et, à l'arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu'elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter la " vieille maison " squattée par de mauvais fantômes - mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.

10/2007

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 40, Mai 2009

" Non plus sauver le monde. Encore moins le recommencer. Mais juste le réparer, à la façon dont on répare les vases brisés ". Bernard-Henri Lévy. " Le plus grand péril auquel est confronté le Moyen-Orient réside dans l'éventualité que, de politique, le conflit devienne religieux ". Shimon Pérès. " Du Karcher d'hier à la discrimination positive de demain, rien de bien nouveau, sinon l'emballage, sous le soleil de nos banlieues en berne ". Gilles Hertzog. " Tout ce que Proust a écrit pour nous ne cesse de nous apprendre une grande chose : que les couilles qui comptent sont dans la tête. Marcel il les avait grosses comme des ananas". Laurent Dispot. " Pourquoi le président de la République polonaise ne reconnaîtrait-il pas publiquement, à son tour, l'implication des Polonais dans la Shoah ? " Marek Halter. " Il y a les juifs de l'étude, il y a les juifs de savoir. Il y a aussi les juifs de vie. Claude Lanzmann est un juif de vie ". Yann Moix. " Proust rendait à Céleste la boîte de poudre Legras sans jamais la refermer. " Une fois touchée, la boîte était bonne à jeter. " Cependant, à portée de main, sur une table de chevet, il disposait d'une pharmacie de secours : adrénaline, caféine, cocaïne, perles d'amyle, euvalpine, spartéine, véronal, morphine, héroïne ". Patrick Mimouni. " Martelons : le contexte, l'Histoire, bref, toutes les formes de la bêtise humaine voient dans le nom de Juif le plus irréductible des particularismes, et le poil à gratter de l'élection ". Pascal Bacqué. " Le dialogue de Sartre et de Benny Lévy était d'ailleurs explicitement référé par ses protagonistes à la pratique socratique, à cette dialectique qui vise une mise en accord quant au vrai, qui fût en même temps mise en accord véritable ". Gilles Hanus.

05/2009

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Musique, danse

Emmanuel Gat. Cet espace où danse la musique

S'appuyer sur une pièce d'une chorégraphe pour mieux cerner les questions et les références de ces artistes qui parlent peu de leur univers. Croiser les regards et les écritures, en mêlant des critiques de danse, des auteurs plus éloignés du monde de la danse, des poètes. Voilà les objectifs de cette collection, dirigée par le critique de danse et journaliste Philippe Verrièle. Venu à la danse sur le tard, à 23 ans, après un atelier d'amateur, Emanuel Gat a rattrapé le temps perdu. Deux ans après, il débutait sa carrière de chorégraphe indépendant ! Depuis la fondation de sa compagnie, en 2004, il enchaîne les créations, du Sacre du Printemps (2004) à Goldlandberg (2013) en passant par K626 (2006), Silent Ballet (2008) ou Sunny (2016) qui se réfère à la fameuse chanson de Bobby Hebb... Manière de souligner que, toujours, l'oeuvre du chorégraphe vient examiner la musique, toute la musique. Et sa récente création, Story Water (2018), n'a pas hésité à se mesurer au monument Boulez ! On appréciera l'éclectisme. Mais, après Cage, Cunningham et toute l'aventure de la danse contemporaine, comment s'intéresser à la musique ? Personne ne doute aujourd'hui que la musique est un art suffisamment important pour ne pas avoir besoin de la danse pour exister... Et les difficultés des chorégraphes à se faire reconnaître comme auteur d'oeuvres à l'image des compositeurs devrait dissuader de retourner voir du côté de la musique. Sinon que ces considérations et les précautions n'appartiennent pas au caractère d'Emanuel Gat, lequel fait de la matière musicale l'un de ses sujets. D'une façon tout-à-fait originale : le corps du danseur devenant une manière d'espace pour la musique !

02/2019

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Musique, danse

Django Reinhardt. Rythmes futurs

Héros de légende s'il en fut, Django Reinhardt le devint dès sa prime jeunesse. Tout d'abord parmi les siens, subjugués par l'éblouissante virtuosité de ce petit prodige du banjo, ensuite auprès des musiciens musettes, d'où sa réputation d'extraordinaire instrumentiste qui gagna comme une traînée de poudre les milieux du jazz, univers plus propre à l'épanouissement de ses ambitions musicales qu'il concrétisa à partir de 1934 (au sein du Quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli) par d'étonnants chefs-d'œuvre comme Djangology (1935) ou Minor Swing (1937), qui gardent toute leur fraîcheur. Django et sa guitare... Virtuosité d'autant plus légendaire qu'elle dut triompher d'un terrible handicap, le guitariste manouche ayant perdu, comme on le sait, l'usage d'une partie de sa main gauche dans l'incendie de sa roulotte en 1928. La vogue incroyable d'un swing à la française fit parfois écran à la dimension profondément novatrice de son art et à l'intransigeance musicale que Django manifesta toujours, tant dans ses improvisations les plus vertigineuses que dans ses compositions les plus populaires, tel l'universel Nuages (1940). Pour dépasser la légende, les auteurs insistent sur l'aspect purement musical d'une démarche créatrice qui confondit aussi bien Louis Armstrong, Coleman Hawkins et Duke Ellington que Benny Goodman, John Lewis ou Dizzy Gillespie. En commentant avec pertinence chacune des pièces qui jalonnent son parcours, ils appréhendent en son entier l'œuvre immense de ce véritable génie qui fut moins le batteur d'estrades qu'accrédita trop souvent une fascination suspecte pour ses performances instrumentales que le plus important musicien de jazz que le Vieux Continent ait jamais engendré. L'ouvrage évoque pour finir les musiciens qui, cinquante ans après la mort de Django, perpétuent et renouvellent la tradition du jazz manouche. Il est complété par une discographie mise à jour.

04/2004

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Ouvrages généraux

Le vin des nazis. Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation

Mai 1940. La France succombe, son vin aussi. Aussitôt nommés par l'administration d'occupation, les " Weinführer " , délégués officiels dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne et de Cognac s'emparent, avec la complicité de nombreux professionnels français, du " plus précieux des trésors de France " , selon les mots d'Hermann Göring, qui a très tôt associé sa voracité pour les oeuvres d'art à une soif inextinguible des plus grands nectars français. Bâti sur des sources exceptionnelles, fonds économiques et judiciaires, archives et documents privés, ce passionnant et exhaustif Vin des nazis révèle comment, au coeur des plus grands vignobles, sur les tables des grands restaurants et des palaces parisiens, la défaite française a vite été noyée dans le vin, grisant les collaborateurs sans scrupules, les brasseurs d'affaires véreux, jusqu'aux pires criminels reconvertis dans la Gestapo française, dont l'équipe Bonny-Lafont. En spoliant les vignobles français pour alimenter la mondanité nazie mais aussi pour soutenir l'effort de guerre du IIIe Reich, les occupants ont détourné des volumes colossaux, de grands crus au vin ordinaire, provoquant une pénurie inédite, un rationnement brutal et une hausse vertigineuse des prix touchant l'ensemble de la population, à une époque où le vin était un élément capital de la vie quotidienne. De personnalités éminentes, dirigeants de prestigieuses maisons, s'insinuent dans ce cambriolage à l'échelle d'une nation : Henri Leroy, propriétaire de la Romanée-Conti en Bourgogne et producteur d'alcools de vin pour les carburants du Reich, Melchior de Polignac, propriétaire de la maison Pommery et cofondateur du groupe " Collaboration " , ou Louis Eschenauer, " l'empereur des Chartrons " , intime des chefs militaires allemands à Bordeaux. Le vin s'est imposé comme un puissant vecteur de la collaboration, valorisé par Pétain et l'Etat français. Loin d'être réservé aux élites du pouvoir hitlérien, il s'est diffusé dans la société allemande tout entière. Une fresque captivante et dérangeante du vin au temps des heures sombres.

03/2023

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Contes et nouvelles

Stonewall

Un demi-siècle après les émeutes de Stonewall, qui marquèrent l'éclosion du militantisme LGBTQI+, ce livre en retient l'esprit : libre, en lutte contre les discriminations et l'uniformité de la pensée. Stonewall est un recueil collectif de textes en soutien à Urgence Homophobie. 90 auteurs et artistes internationaux se sont mobilisés pour soutenir l'association. Participations exceptionnelles ou plumes inconnues, de toutes générations et de tous pays, parmi lesquelles : Isabelle Adjani, Jonas Ben Ahmed, Franck Balandier, Christophe Beaugrand, Andréas Becker, Philippe Besson, Jean-Denis Bonan, Rémy Bonny, Nina Bouraoui, Laurence Cambin, Norman Casiano, J. D. Casto, Arnaud Cathrine, Fanny Chiarello, Stéphane Corbin, Catherine Corsini, Sébastien Doubinsky, Muriel Douru, Michèle Finck, André Fischer, Joffrey Gabriel, Patxi Garat, Grégory Huck, Alexandre Jollien, Brigitte Kernel, Marc Kiska, Jean-Claude Lardinois, Gilles Leroy, Annie Lulu, Jul' Maroh, Guillaume Mélanie, Marc Alexandre Oho Bambe, Thomas Pourchayre, Nathalie Quintane, Léonor de Récondo, Sylvia Roux, Valérie Rouzeau, James Sacré, Galia Salimo, Eric Sarner, Leïla Slimani, Suzane, Benoit Berthe Siward, Marina de Van, Martha Shelley, Abdellah Taïa, Yu Zhou, etc. Ce recueil réunit une centaine de textes, en majorité inédits : textes en prose, nouvelles, théâtre, poèmes, haïkus, chansons, slams, insérés en cohérence au fil des pages. Un parti pris formel, désiré et assumé, d'être hors des cases pour incarner l'expression même de la diversité. Thématiques LGBTQI+, liberté, résilience, désir, transgression, révolte, amour : Stonewall a été conçu comme un voyage littéraire et artistique où le pouvoir de l'Art se fait l'écho de voix plurielles et uniques. Livre-libre qui dévoile la richesse de ses regards sur chaque page, et invite le lecteur à briser les murs. Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à Urgence Homophobie, qui lutte depuis 2017 contre toutes formes de LGBTQIphobies, quelles qu'elles soient et où qu'elles se produisent. Pour ne jamais oublier que "Leur histoire, c'est notre histoire" .

10/2021

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, reporter photographe : La fête à Boro

Fin 1943, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Tout à l'avenant. Le café est gland. Le beurre margarine. Les lacets en papier. Partout, même refrain, même mauvaise haleine. Les gens se méfient les uns des autres. Ils ne s'aiment pas. Ils marchent à la lettre anonyme. A la dénonciation. Le cuir manque. Le charbon manque. La parole manque. Radio-Paris ment. Pourtant, dans les boxons de Montmartre et de Montparnasse, dans les guinguettes privées d'orchestre des bords de Marne, dans des caves calfeutrées, quelques-uns résistent. Filles de joie, anciens malfrats du Topol, petites frappes et petites gens, certains croient encore au salut du genre humain. A la liberté. A la paix. Au bonheur à venir, à revenir. Leur héros ? Blèmia Borowicz, dit Boro. Toujours prêt à se battre partout où sévit la barbarie. Un pas, une canne... Le reporter boiteux galvanise les patriotes de l'ombre. Il les entraîne à sa suite. Pour les uns, il est Bouvier, le résistant, le chevalier blanc de la photo de reportage. Pour les autres, il est le métèque, le juif, l'Untermensch. Lafont, Bonny, Abel Danos, grosses pointures du banditisme et gestapistes notoires, sont à ses trousses. Tantôt, c'est un ange qui surgit à point nommé (un ange de 16 ans) Tulipe, radieuse apparition dans le ciel de suie. Tantôt, c'est une mystérieuse courtisane japonaise. L'aventure balaye la prudence, le feuilleton s'ébouriffe : le chemin zigzaguant de Boro croise la route sanglante du plus grand assassin de tous les temps, le fameux, l'incontrôlable docteur Petiot ! Début 1944, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Des trains remplis d'innocents partent chaque jour vers les camps. Les crapules s'enrichissent et les lâches font le dos rond. Pourtant, que Boro apparaisse et la victoire sur le peste brune n'est plus seulement un rêve : jusqu'à Omaha Beach, elle était un projet fou ; après le Débarquement, gaie et triste à la fois, elle devient une fête.

10/2007

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Sciences historiques

Gradignan 1914-2014 (la campagne à la ville). Tome 2, La vie quotidienne à Gradignan

La réalisation de cette étude a été une aventure humaine extraordinaire, à la découverte de destins personnels et familiaux multiples. L'accent a été mis sur la perception des activités communales par un certain nombre de "personnes ressources" (des seniors de toute condition ainsi que des acteurs de la vie communale). Cet exercice de "mémoire" a été effectué de manière réfléchie et organisée. L'écriture de cet ouvrage solide et documenté a nécessité aussi un certain nombre d'enquêtes "quasi policières" passionnantes, pour vérifier des rumeurs plus ou moins exactes (par exemple, le célèbre corsaire Jean Lafitte a-t-il vraiment été à Gradignan le propriétaire du château éponyme ?) ou encore pour montrer en quoi leur vécu à Gradignan a pu marquer la destinée de plusieurs personnages ayant acquis des célébrités diverses (de François Mauriac à Jean Vautrin ou encore de l'inspecteur Pierre Bonny – le "guestapiste français" - au chef communiste Charles Tillon). Gradignan est assurément une ville moyenne attachante. Son évolution et la vie de ses habitants de 1914 à nos jours est un résumé en miniature de l'histoire de la France, avec le choc d'événements dramatiques (comme la guerre 14-18) mais aussi avec un art de vivre à la fois normal et exceptionnel (avec une vie sociale axée sur les fêtes ou encore avec tout un mouvement fondé sur le catholicisme social). Voilà tout (et plus encore) ce que ce livre a voulu traduire et transmettre. Les informations qu'il contient ainsi que les analyses qu'il développe devraient intéresser non seulement le lecteur qui cherche à se documenter sur Gradignan mais aussi le lecteur que s'intéresse à la vie communale en tant qu'elle est la cellule de base de la démocratie. C'est un livre à la fois sérieux et vivant, qui contient de nombreuses anecdotes. L'ouvrage comprend deux tomes, le premier présentant le patrimoine de Gradignan, le second étant consacré à la vie quotidienne de cette commune.

02/2016

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Comics Super-héros

Venom & Carnage : Summer of Symbiotes. Tome 2

Carnage s'est donné pour mission de tuer tous les Venom ! Il n'a jamais été aussi puissant et a même emprunté le pouvoir de plusieurs vilains de l'univers Marvel : le carnage cosmique peut commencer. Nous découvrirons également de nouvelles incarnations de Venom et suivrons les pérégrinations de la surprenante Misery. Dans ce deuxième numéro, l'affaire se corse avec le lancement de la mini-série Death of the Venomverse, qui va redessiner les contours de l'univers des symbiotes. La popularité de Venom et de Carnage n'est plus à prouver, gageons que cette anthologie divertissante passionnera les foules !

04/2024

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Comics Super-héros

Venom & Carnage : Summer of Symbiotes. Tome 2, Edition collector

Carnage s'est donné pour mission de tuer tous les Venom ! Il n'a jamais été aussi puissant et a même emprunté le pouvoir de plusieurs vilains de l'univers Marvel : le carnage cosmique peut commencer. Nous découvrirons également de nouvelles incarnations de Venom et suivrons les pérégrinations de la surprenante Misery. Dans ce deuxième numéro, l'affaire se corse avec le lancement de la mini-série Death of the Venomverse, qui va redessiner les contours de l'univers des symbiotes. La popularité de Venom et de Carnage n'est plus à prouver, gageons que cette anthologie divertissante passionnera les foules !

04/2024

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Essais biographiques

Francis Picabia, rastaquouère

"Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s'attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l'appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l'encontre de l'esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit". Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d'"artiste en tous genres". Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d'allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d'identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu'une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c'est précisément une certaine constance dans l'attitude. Ce fils de famille "né sans mère", aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n'est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n'abhorre rien tant que l'idéal de pureté et d'intransigeance qu'il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton. Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d'avant-garde. Jusqu'à sa mort, notre "Funny-Guy" restera fidèle à cet état d'esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu'à un programme strictement artistique. Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n'est en fait qu'une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l'artiste qui fait son miel de cette "mort de l'art" tant de fois proclamée au cours du XX ? siècle. "Parce que je suis le seul qui, après la mort de l'Art, n'en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m'a déshérité, mais il m'a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu'il me plaît". B. M.

10/2021

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Histoire de France

Abel Danos, dit "le Mammouth". Entre Résistance et Gestapo

Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit " le Mammouth ", tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de Montrouge en criant " Vive la France ! ". Un cri inattendu, puisque Danos avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la " Gestapo française de la rue Lauriston ", dont le chef, Henri Lafont, avait lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années plus tôt. Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant " premier hold-up de l'Occupation ", il avait accumulé un lourd passif au sein de la " Carlingue " : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois " des circonstances atténuantes ". Derrière le " tortionnaire ", le " tueur à gages de la Gestapo " que la police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, Eric Guillon rouvre le dossier. A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit " Pierrot le Fou ", le " Grand " Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos l'ossature du redoutable " gang des tractions avant " ; le " Chauve " Jean Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses cavales, mais aussi " Mimile " Buisson, l'ami et le complice de la rue de la Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.

09/2006

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Comics Super-héros

Uncanny Avengers T03 : Contre-évolution

Quand Magnéto décide de retrouver le criminel Crâne Rouge, qui s'est approprié le cerveau de Charles Xavier, il commet un acte terrible qui va aboutir au retour d'Onslaught et à de gros changements chez les Uncanny Avengers. Mais ce n'est que le début de leurs soucis ! Il va ensuite leur falloir faire face à la menace du Maître de l'Evolution qui a des informations importantes pour Vif-Argent et la Sorcière Rouge ! Dernier tome consacré aux épisodes de Rick Remender sur la série (les derniers qu'il écrit pour Marvel), avec le prologue d'Axis et l'intégralité de la deuxième série. En plus, le premier Annual de la saga et deux épisodes empruntés à la série Magneto, en lien également avec Axis !

02/2022

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Littérature française

Itinéraire d'un Juif du siècle

Claude Berger est placé par naissance au coeur des drames du siècle passé, le régime nazi et Vichy dont il réchappe, le totalitarisme bolchévique qu'il démystifi e, la décolonisation. Il reçoit une étoile jaune le jour de ses six ans. Suit la condamnation à mort qui pèse sur les enfants juifs et un enfermement de deux années dans une maison vétuste aux volets fermés. Chaque sortie s'achève par une survie miraculeuse. La Libération substitue la misère à la traque qu'elle recouvre d'une chape de silence. 1954, guerre d'Algérie, il se révolte contre la torture : De quoi est donc porteur l'inconscient de l'Occident ? En Afrique, sous le communisme primitif, il découvre l'animisme. Bénévole en Algérie, il est pris au piège de la face cachée de l'indépendance. En 1971, il démystifi e Lénine et dénonce capitalisme et salariat d'État. Le sociopsychanalyste Gérard Mendel lui témoigne sa connivence. Son essai, Marx, l'association, l'anti-Lénine, vers l'abolition du salariat lui vaut l'hommage d'Otelo de Carvalho, l'initiateur de la révolution des oeillets. André Gorz le soutient. "Lip et après ?" paraît dans Les Temps Modernes, "Georges Marchais et la question juive" dans Le Matin. La question du pourquoi et non pas seulement du comment de la mort des Juifs ne cesse de le hanter. Il dénonce une mythologie progressiste, née de l'antisémitisme des pères de la pensée de gauche. Elle empêche d'oeuvrer vers une société solidaire et non-salariale. C'est cette quête que Claude Berger conte ici. Une histoire riche d'engagements : La défense de la population pauvre du Marais, l'exercice d'une médecine sociale, l'interruption d'une messe à Pétain. Une histoire riche de rencontres, de personnages croisés : Georges Perec, Jacques Lanzmann, Jean Rouch, Kateb Yacine, Jean-Paul Sartre, Bernard Lambert, Benny Lévy. Une histoire parsemée de récits de montagne en écho de ceux d'Erri De Luca, mais aussi de miracles, de mystique et de poésie. "J'aurais traîné une vie entière un couloir de la mort de deux ans pour le dissoudre dans la recréation du monde", dira l'auteur faisant sien le propos de Chateaubriand : "Il est possible que mon Itinéraire demeure comme un manuel à l'usage des Juifs errants de ma sorte".

10/2014

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Manga

Pack Boy's Love n° 34. Avec 5 mangas

Ce pack manga contient : Landlord and Prince (162 pages - Volume : One Shot) : Le propriétaire d'un petit immeuble est bien embêté.Noboru (sans emploi), le gigolo d'une des locataires qui s'est enfuie sans payer ses loyers, a décidé de s'installer dans cet appartement à présent vacant. Voyant qu'il n'a même pas de quoi se nourrir, le maître des lieux décide de lui donner à manger, ce qui lui attire les faveurs du jeune squatteur. Aussi étrange que cela puisse paraître, il n'a pas détesté le baiser que ce dernier lui a donné en guise de remerciements, et il est même allé jusqu'à prendre sa défense alors qu'il était accusé à tort par une voisine. S'il fait tout cela, c'est uniquement car il n'aime pas s'attirer des ennuis inutilement... mais alors, quel est donc ce sentiment ? The bitch cat can't stand curiosity (180 pages - Volume : One Shot) : "Le sexe, c'est du plaisir, mais aussi du profit ! "Kyôsuke, KYO de son nom de scène, est un mannequin à succès qui n'a aucun scrupule à coucher avec ses supérieurs pour obtenir des offres de travail. Un jour, il se fait surprendre en plein acte par un inconnu, et lui propose son corps en échange de son silence, bien décidé à ne plus le revoir ensuite , mais Fujishima, le bel inconnu, a l'air d'avoir une autre idée en tête...Les deux hommes entament une relation physique qui exaspère Kyôsuke tout autant qu'elle le satisfait, mais lorsqu'il est engagé pour un travail et qu'il y retrouve l'homme qui a brisé sa vie, tous ses soucis passent subitement au second plan... Entre problèmes de coeur et vie professionnelle compliquée, Kyôsuke n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs ! Let's pray with the priest (176 pages - Volume : 3 / 6) : Yûji, cadet d'une famille de moines et idole du quartier commerçant, sort en réalité avec Saburô-kun, le troisième fils du marchand de Tofu. Alors que nos deux tourtereaux ne sont toujours pas passés à l'acte, l'association des jeunes du quartier organise son traditionnel voyage. Les choses risquent de très vite s'enflammer à l'auberge ! D'un autre côté, Yocchan et Kenji, le frère de Yûji, en sont restés à leur seul et unique baiser. Comment vont évoluer les choses pour ce couple hors du commun ! ? Greatest Common Denominator (192 pages - Volume : One Shot) : Si ça continue, je serai puceau toute ma vie ! Tacchan est intelligent, il est bon en sport, il est beau, il est classe, et c'est mon petit ami. Hier, quand je suis allé chez lui, on a dîné ensemble, on a pris un bain, et on a fait l'amour... Mais je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le faire au moins trois fois, et maintenant, Tacchan est en colère contre moi ! Mais moi, si on ne le fait pas au moins trois fois, je ne suis pas satisfait !! Après Flower And Bunny, retrouvez Chiaki Kashima dans un nouveau manga drôle et attendrissant ! The Falcon hides his love (178 pages - Volume : One Shot) : D'un côté, Takumi, look effrayant, fort en bagarre, respecté par ses cadets, mais en fait sensible au point de pleurer à la moindre occasion , de l'autre, Natsuki, le "protecteur" attitré de Takumi, toujours là pour l'empêcher de se jeter dans les ennuis.Les deux garçons sont amis d'enfance, et Natsuki est amoureux de Takumi depuis qu'il lui est venu en aide lorsqu'ils étaient petits. Il n'a bien sûr pas l'intention de lui révéler ses sentiments, mais par un étrange concours de circonstances, il se retrouve à voler le premier baiser de Takumi ! Et lorsque l'innocent Takumi, au courant de ses sentiments, lui demande en public de sortir avec lui, son étonnement ne connaît plus de bornes...!

12/2015