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Football

50 stars du football féminin

Toutes les stars du foot déminin avant la Coupe du monde 2023 et les JO 2024. Depuis qu'April Heinrichs, capitaine des Etats-Unis, a soulevé le premier trophée mondial du foot déminin en 1991, le chemin parcouru est considérable. De 12 équipes, la Coupe du monde est passée à 32 pour l'édition 2023. Des stars ont émergé comme l'Américaine Carli Lloyd, héroïne d'une finale mémorable en 2015 (Etats-Unis - Japon, 5-2). Les Américaines Abby Wambach ou Mia Hamm, la Japonaise Homare Sawa, la Norvégienne Hege Riise, l'Allemande Brigitte Printz, la Brésilienne Marta ou la Chinoise Sun Wen ont écrit l'histoire du football féminin devenu discipline olympique depuis 1996. Qualifiée pour la première fois pour la Coupe du monde en 2003, la France a découvert ses nouveaux porte-drapeaux avec Marinette Pichon ou Corinne Diacre. Mais c'est vraiment en 2019 que tout a basculé. Suivi par plus d'un milliard de téléspectateurs en audience cumulée, avec plus d'un million de billets vendus et des records d'audiences télé, en France notamment, (12 millions de téléspectateurs pour le match France - Brésil), la Coupe du monde en France a projeté le football féminin dans une autre dimension. L'Américaine Alex Morgan, championne du monde suivie par plusieurs millions de supporters sur les réseaux sociaux, est une star de la pub et des médias, Megan Rapinoe, sa compatriote, est devenue une égérie politique dont la voix porte, alors qu'en France Amandine Henry, capitaine des Bleues en 2019, s'est taillée une belle popularité. En quelques années, le football est devenu le sport collectif numéro 1 chez les femmes, en progression constante. Les records d'affluences sont battus régulièrement dans les championnats nationaux et la finale de l'Euro 2022 entre l'Angleterre et l'Allemagne suivie par 87. 192 spectateurs à Wembley est devenue le match de l'Euro le plus suivi dans un stade, hommes et femmes confondus. L'enchaînement de la Coupe du monde 2023 en Australie-Nouvelle-Zélande et des Jeux Olympiques ne devrait qu'accentuer un phénomène irréversible. Elles le méritent.

06/2023

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Fantasy

Saga Gandorr Tome 8 : Le Conte de Lerya et Grondar

Romantique, Hypnotique, Enchanté... Après les turbulences errances, le repos salutaire favorise une introspection de couple... La phase de reconstruction s'invite dans un conte merveilleux... La mémoire d'une romance fusionnelle, s'allie à la redécouverte du potentiel esprit, corps et énergie... La magie de vérité opère... Quand les deux oiseaux inséparables prennent leurs envols, les enjeux ne sont plus les mêmes... Les choix fenêtres du présent, ouvrent vers de nouveaux horizons mystérieux aux conséquences inconnues... Rejoindre une cause utile a ses avantages et ses fardeaux... Les missions souvent périlleuses, appellent la lumière d'une justice morale aboutie... Les bonnes résolutions déterminent un avenir entremêlé qui précisera au fur et à mesure ses intentions saines et malsaines... Aussi sombre et chaotique qu'a été le tome précédent, celui-ci est lumineux, vibrant et puissant dans le véritable sens de l'amour, la connexion spirituelle et l'alchimie du couple... Philosophie et poésie, moments sensuels et érotiques... Restaurer l'amnésie en libérant la mémoire qui souhaite s'exprimer, comble progressivement les carences du pourquoi du comment... Les raisons cases manquantes qui ont produit les conséquences du bond temporel vers Merrényl, s'affinent... Le séjour au Centre de Réhabilitation d'Honorys pour âmes soeurs, explique le changement de prénoms et les nouveaux corps du binôme héros... Gandorr en Grondar et Elrya en Lérya... Le tout dans un contexte arabe et oriental... Puis, auprès des Lucidusiens, vient le boomerang Karmique de la planète Gruyoos où s'invitent la pop culture japonaise et une approche manga... En retour, il y a la possibilité d'emménager à Cassias sur Pretentia et d'intégrer la Fronde Casanova... S'ensuit la visite de l'archipel de la planète Etoundia en deux temps... Des îles plus ou moins paradisiaques selon les circonstances, où sont mis à l'honneur les Tahitiens, les Hawaïens, les Maoris, les Lapita, les Nauruans et les Rapa Nui... Une fois conscient de tous les souvenirs grâce à l'hypnose, le désir d'avancer à deux dans une meilleure perspective d'avenir est très fort... Y aurait-il un mariage de prévu... SMILE !

09/2021

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Botanique

Une Orchidée qu'on appela Vanille

Ce livre s'adresse aux passionnés de la botanique comme aux curieux de l'Histoire, aux cuisiniers en herbe comme aux simples gourmets. Nicolas Bouvier est le grand écrivain du voyage, ou plutôt, comme il aimait à le préciser, de "l'état nomade" . Ici, il nous emmène sur la route des épices, l'or des voyageurs, objet de convoitise et même, on le sait, monnaie d'échange multimillénaire. Liée à l'histoire du café comme à celle du chocolat, ces "drogues" qui ont changé l'Europe, celle de la vanille a quelque chose de romanesque : d'un obscur aromate mexicain mentionné pour la première fois au XVème siècle, elle finira par devenir, après moult pérégrinations et autres péripéties que l'auteur suit à la manière d'un enquêteur, un incontournable de nos livres de recettes. Nicolas Bouvier (1929-1998), écrivain, poète, essayiste, photographe, iconographe et voyageur, est né à Genève. Il a publié une dizaine d'ouvrages, dont L'Usage du monde, Le Poisson-Scorpion, Chronique japonaise, Journal d'Aran et d'autres lieux, et aux éditions Metropolis, Routes et Déroutes (entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall) en 1992, L'Echappée belle en 1996 et La Chambre rouge en 1998. La première édition de Une Orchidée qu'on appela Vanille date de 1998. Nous la reproduisons ici dans son intégralité au format poche. Elle comprend ledit texte sur la vanille - qui était initialement destiné à un chocolatier de la Suisse centrale (qui, ruiné, n'a finalement rien pu en faire...), - enrichi de longs prolégomènes intitulés "Petite histoire de la vanille et quelques réflexions d'un cancre amoureux des plantes" et d'une iconographie où l'on reconnaît l'homme de métier. Nicolas Bouvier avait aussi tenu à inclure à cet ouvrage des recettes de Jules Gouffé, pâtissier célèbre de la fin du XIXème siècle. Michèle Stroun, éditrice, y adjoignit également la reproduction d'un "mot écrit à l'encre rouge pour Eliane, sa femme, petit mot intime, d'amour et de vanille" ainsi que de "six pages de manuscrits, arabesques noires tailladées de rouge" , comme elle l'explique dans une très belle postface relatant l'émouvante rencontre qui donna naissance à notre livre.

11/2023

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Beaux arts

Otsu-e - Peintures populaires du Japon. Des imagiers du XVIIe siècle à Miro

Dans le prolongement de l'année "Japonismes 2018", la Maison de la culture du Japon à Paris présente "OTSU-E : peintures populaires du Japon", la première exposition organisée en Europe sur l'imagerie japonaise de l'époque d'Edo. Les Otsu-e ou "images d'Otsu" sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l'époque d'Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tokaido reliant Kyoto à Edo (aujourd'hui Tokyo), et dont la ville d'Otsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures - au nombre d'environ cent vingt - furent d'abord religieux, avant d'évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d'une dizaine de sujets - comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine - auxquels furent attribuées des vertus protectrices. De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l'école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyosai, furent fascinés par cette imagerie et s'en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique. Ce n'est que dans les années 1920, sous l'impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d'Otsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu'il fonda à Tokyo en 1936, sont montrées dans l'exposition. Les images d'Otsu sont loin de connaître en Occident la même renommée que les estampes ukiyo-e, qui leur sont contemporaines. Quelques précurseurs s'y intéressèrent néanmoins, comme l'anthropologue André Leroi-Gourhan ou des artistes, tels le sculpteur catalan Eudald Serra, Miro ou Picasso, dont plusieurs oeuvres de leurs collections personnelles sont exposées. La simplification des formes, la liberté graphique, la naïveté et l'esprit humoristique de ces peintures entrèrent en effet en résonance avec certaines formes d'art d'avant-garde au XXe siècle.

04/2019

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Psychologie, psychanalyse

La Revue de l'hypnose et de la santé N° 14, janvier 2021

La Revue de l'hypnose et de la santé (n° 14) Quand vous aurez ce nouveau numéro de la Revue de l'hypnose et de la santé, peut-être serons-nous à la fin de cette pandémie historique (mais y a-t-il des pandémies non historiques ? ), peut-être que non. Qu'est-ce que cette pandémie va changer de notre monde ? Nous ne le savons pas. Pas encore. Pour le moins, nous avons à prendre du recul sur ce qui s'est passé. Ainsi, les autrices du dossier se proposent de revenir sur ses débuts, sur ce qui s'est mis en place très vite, puis progressivement, avec la place très particulière que l'hypnose a prise depuis. Notre pratique va-t-elle changer ? Nous lançons la réflexion. D'une manière ou d'une autre, "réenchanter la relation médecin patient" est et reste une nécessité absolue. Nicolas Perret, médecin généraliste, vous propose ses réflexions, concrètes, sur le sujet. Les hypnothérapeutes découvriront les propositions "pas à pas" du psychiatre Jacques Guinard pour optimiser la méthode de double dissociation dans la thérapie des traumas. D'une grande utilité par les temps qui courent ! Tous les lecteurs pourront apprécier le style imagé ericksonien de l'article de Jean-Claude Lavaud à propos d'une certaine histoire de démarrage, trouble sexuel masculin. Des excursions qui font du bien vous sont proposées : celle de Pierre Bouillon pour "Retrouver l'audace de notre enfance" ; la pratique du Miksang, technique de photo contemplative japonaise, et la question de l'âme avec une interview d'Oleg Poliakov. Et puis, vous découvrirez un nouveau Freud, défenseur de l'hypnose, avec l'article étonnant, voire "provocatif" , d'Antoine Bioy. Vous y tenez, et nous y tenons avec vous, une partie importante de la revue est consacrée aux ateliers cliniques, aux techniques hypnotiques et autohypnotiques, au travail thérapeutique, aux échos de ce que la recherche scientifique nous apprend de l'hypnose. En dégustation finale, dans son abécédaire, Gérard Ostermann nous propose la lettre S comme "Suggestion" . A lire d'une traite ou en commençant par la fin, le milieu, ou au hasard... Thierry Servillat

01/2021

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Récits de voyage

Grand Tibet et Vaste Chine. Au pays des brigands gentilshommes ; Voyage d'une Parisienne à Lhassa ; Sous des nuées d'orage ; A l'ouest barbare de la vaste Chine ; Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle

" A vrai dire, j'ai le mal du pays pour un pays qui n'est pas le mien. Les steppes, les solitudes, les neiges éternelles et le grand ciel clair de "là-haut" me hantent ! Les heures difficiles, la faim, le froid, le vent qui me tailladait la figure [...] les camps dans la neige, dormant dans la boue glacée, et les haltes parmi la population crasseuse jusqu'à l'invraisemblance, la cupidité des villageois, tout cela m'importait peu, ces misères passaient vite et l'on restait perpétuellement immergé dans le silence où seul le vent chantait, dans les solitudes presque vides même de vie végétale, les chaos de roches fantastiques, les pics vertigineux et les horizons de lumière aveuglante. Pays qui semble appartenir à un autre monde, pays de titans ou de dieux. Je reste ensorcelée. " Ce sont à la fois les hauts plateaux tibétains et les confins nord-ouest de la Chine himalayenne que célèbrent avec une nostalgie poignante ces lignes d'Alexandra David-Néel. Chine et Tibet sont en effet les pays de prédilection de la célèbre exploratrice. Elle les a parcourus sur des milliers de kilomètres de jungle, de steppes ou de solitudes glacées, à pied, à dos de yack ou de mule, le plus souvent par des chemins inexplorés. Ces voyages, Alexandra David-Néel les a racontés dans une série de livres inoubliables rassemblés ici en un seul volume, sous le titre simple mais évocateur de Grand Tibet et Vaste Chine. Le premier récit débute en février 1921, quand Alexandra entreprend le projet fou de rejoindre Lhassa, la cité sainte perchée sous le toit du monde, à pied, déguisée en mendiante. La dernière aventure prend fin en 1946, quand, famélique et vêtue de hardes, elle échappe aux horreurs de la guerre sino-japonaise. Dans chacun des cinq textes qui couvrent ces deux périodes d'exploration, le lecteur retrouvera intacts l'acuité du regard, la profondeur de réflexion, l'humour, tout ce qui fait l'immense talent de celle que l'on a surnommée "la femme aux semelles de vent".

11/1999

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Beaux arts

Architecture : mettre en forme et composer. Volume 11, Vues et lumières : parcours spatiaux-temporels - Planches

La vue et la lumière sont des facteurs difficilement dissociables qui s'exercent simultanément. La vue est principalement dépendante de l'observateur avec ses composantes subjectives et objectives, alors que la lumière existe indépendamment de lui ; elle ne peut être appréciée que par lui, un phénomène qui nous ramène au sujet qui observe et explore visuellement l'espace bâti et habité, en position fixe ou en se déplaçant. Percevoir une forme par les se,s et la représenter, graphiquement ou en maquette, est un processus actif qui implique une interprétation mettant en jeu mémoire et intellect. Cela résulte d'une suite d'opérations en partie conscientes et réfléchies, en partie spontanées, avec fréquemment une interprétation qui anticipe le phénomène de perception proprement dit. est abordé ensuite le thème des parcours spatio-temporels caractéristiques de certains dispositifs classiques de l'architecture occidentale tels que les enfilades et les séquences urbaines " à plusieurs mains ", comme on peut l'expérimenter en traversant un secteur du centre historique de Paris qui s'étend des anciennes Halles centrales jusqu'à la place de l'Odéon. Le jardin d'agrément offre quant à lui un vaste domaine de références de procédés scéniques exploités. Il offre un exercice, au-delà de l'utile, où l'on peut juger de la capacité d'imagination symbolique et du sens pratique de leurs concepteurs. Trois exemples canoniques sont étudiés : un jardin de la Renaissance tardive, la Villa d'Este à Tivoli, réalisé au milieu du XVe siècle dans la lignée du Songe de Poliphile. Il exploite le thème de l'eau domestiquée sous toutes ses formes ; les subtilités d'un jardin de tradition sino-japonaise, l'ermitage de Katsura, unique en son genre, autant par les suites de maisons de thé qu'il propose dans un parcours autour d'une grande pièce d'eau que dans la disposition de la résidence qui les commande, par décalages obliques dits en " vol d'oies " ; un jardin préromantique d'inspiration anglo-chinoise, très à la mode au cours des dernières décennies des Lumières parisiennes, en symbiose avec la maison Caron de Beaumarchais aménagée au voisinage de la Bastille.

04/2019

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Beaux arts

Architecture : mettre en forme et composer. Volume 10, Vues et lumières : parcours spatiaux-temporels

La vue et la lumière sont des facteurs difficilement dissociables qui s'exercent simultanément. La vue est principalement dépendante de l'observateur avec ses composantes subjectives et objectives, alors que la lumière existe indépendamment de lui ; mais elle ne peut être appréciée que par lui, un phénomène qui nous ramène au sujet qui observe et explore visuellement l'espace bâti et habité, en position fixe ou en se déplaçant. Percevoir une forme par les sens et la représenter, graphiquement ou en maquette, est un processus actif qui implique une interprétation mettant en jeu mémoire et intellect. Cela résulte d'un suite d'opérations en partie conscientes et réfléchies, en partie spontanées, avec fréquemment une interprétation qui anticipe le phénomène de perception proprement dit. Est abordé ensuite le thème des parcours spatio-temporels caractéristiques de certains dispositifs classiques de l'architecture occidentale tels que les enfilades et les séquences urbaines " à plusieurs mains ", comme on peut l'expérimenter en traversant un secteur du centre historique de Paris qui s'étend des anciennes Halles centrales jusqu'à la place de l'Odéon. Le jardin d'agrément offre quant à lui un vaste domaine de références de procédés scéniques exploités. Il offre un exercice, au-delà de l'utile, où l'on peut juger de la capacité d'imagination symbolique et du sens pratique de leurs concepteurs. Trois exemples canoniques sont étudiés : un jardin de la Renaissance tardive, la Villa d'Este à Tivoli, réalisé au milieu du XVe siècle dans la lignée du Songe de Poliphile. Il exploite le thème de l'eau domestiquée sous toutes ses formes ; les subtilités d'un jardin de tradition sino-japonaise, l'ermitage de Katsura, unique en son genre, autant par les suites de maisons de thé qu'il propose dans un parcours autour d'une grande pièce d'eau que dans la disposition de la résidence qui les commande, par décalages obliques dits en "vol d'oies " ; un jardin préromantique d'inspiration anglo-chinoise, très à la mode au cours des dernières décennies des Lumières parisiennes, en symbiose avec la maison Caron de Beaumarchais aménagée au voisinage de la Bastille.

04/2019

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Animaux sauvages

Approche les animaux sauvages avec Vincent Munier

Très jeune, avec son père, Vincent Munier a commencé par partir à l'affut des animaux sauvages, et cela ne l'a plus quitté. Aujourd'hui parmi les plus grands des photographes animaliers mondiaux, il partage avec les enfants, au travers de ce livre, son histoire, ses passions, ses conseils aussi. Plonger dans un vécu, un témoignage, une expédition ; mieux comprendre la nature ; se tenir informé des dernières découvertes naturalistes : découvrir des contrées inexplorées ; rêver aussi... Et créer ses propres aventures naturalistes : toi aussi, jeune lecteur, en partant sur les traces de ces " nouveaux aventuriers de la nature ", tu peux devenir biologiste, botaniste, océanographe, zoologue, volcanologue, paléontologue, glaciologue, et partir à la rencontre de la nature ! " Les nouveaux explorateurs de la nature " Une collection de livres centrés sur des récits et des connaissances d'explorateurs actuels, passionnés de nature, qui répondent aux questions que les enfants aimeraient leur poser eux-mêmes, sur des métiers de rêve. Pour ce troisième tome, rencontre avec Vincent Munier, photographe animalier et naturaliste. Vincent Munier est photographe animalier et naturaliste. Né dans les Vosges, en France, Vincent se passionne pour la photographie dès l'âge de 12 ans, passant la majeure partie de son enfance à photographier les animaux sauvages des forêts de sa région natale. Vincent nourrit un profond respect et une grande passion pour la nature, et a photographié la faune sauvage aux quatre coins du monde. Parmi ses projets les plus remarqués figurent les loups blancs immortalisés sur l'île d'Ellesmere au Canada, ainsi que les cygnes et les grues prises sur l'île japonaise d'Hokkaido. Vincent est le premier photographe à avoir reçu le prix du Photographe BBC Wildlife de l'année, " Erik Hosking Award ", trois années de suite. L'art de l'affût et du camouflage dans la nature, pour mieux comprendre les animaux sauvages, n'auront plus de secret pour toi ! Ses rencontres avec un ours brun, un couple de lynx, des loups blancs te plongeront dans la vie de cet aventurier hors-pair ! Tu exploreras les grandes contrées sauvages, les espaces vierges du monde... Bref, à toi l'aventure !

04/2021

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Sciences politiques

Contre le fascisme (1922-1940)

L’historiographie traditionnelle s’est souvent concentrée sur l’aboutissement de l’arrivée au pouvoir du fascisme : la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, une compréhension entière du phénomène oblige à reprendre par le début, le fil historique de cette tragédie historique. C’est ce processus que déroulent les écrits de Léon Trotsky rassemblés dans cet ouvrage, dont certains ont bénéficié de nouvelles traductions à partir du texte russe. Doté d’une connaissance fine des sociétés concernées, l’auteur suit, mois après mois, l’enchaînement des événements et les dynamiques politiques et sociales qui travaillent les sociétés européennes. Bien sûr, l’Allemagne constitue l’épicentre de ses analyses, mais il n’ignore pas non plus la prise du pouvoir de Mussolini, la guerre d’Espagne, la destruction des Juifs d’Europe, la montée du fascisme français et l’instauration de l’Etat vichyste, sans oublier le développement du militarisme japonais. Léon Trotsky pressent la catastrophe. Au fil des pages où il analyse les relations internationales, il sonne l’alarme sur la course contre la montre engagée contre le fascisme et la guerre qui vient. L’ancien dirigeant bolchevique dresse les portraits de ses acteurs (des individus, des partis et des syndicats, qu’ils soient de droite comme de gauche) et décortique leurs orientations et leurs postures. Il scrute notamment celles des partis communistes stalinisés qui aboutiront à la défaite. Il nous dévoile également les affrontements sociaux d’ampleur qui se dissimulent derrière le combat titanesque entre le fascisme et la démocratie. Le lecteur sera certainement surpris par la force et la justesse de ses intuitions et de ses conclusions. Acteur engagé sur la scène politique, le dirigeant révolutionnaire ne se veut pas un simple commentateur de la vie politique mondiale, il préconise une autre politique pour le mouvement ouvrier et social assailli de toutes parts. Il appelle ainsi à l’unité et dénonce la folie sectaire des partis staliniens qui dénoncent les socialistes comme des « social-fascistes » pour ensuite tomber dans une politique d’unité sans principe. Dans un style acéré, Léon Trotsky, audelà de l’analyse, cherche, élabore et propose une autre politique à celle des vieux appareils politiques. Il approfondit et rénove, par rapport aux conceptions bolcheviques traditionnelles, ses conceptions sur la démocratie et le socialisme. Il se fait même iconoclaste et aboutit, par exemple, à la conclusion que fascisme et stalinisme sont des «étoiles jumelles». Les écrits rassemblés dans cet ouvrage nous permettent d’appréhender la matrice de ce moment historique. Curieusement, Sur le fascisme, qui nous propose un retour sur les années 1930, convoque, entre les lignes, notre début de 21e siècle. Il apparaît alors, au lecteur, pleinement inscrit dans notre présent.

01/2015

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Poésie

Poésie spatiale. Une anthologie

Pierre Garnier est un poète, écrivain, critique et traducteur français né le 9 janvier 1928 à Amiens. Il vit aujourd'hui à Saisseval. Après des études en France et en Allemagne au détour de la guerre, il débute en poésie au sein de l'Ecole de Rochefort sous l'oeil de Jean Rousselot. Il entre ensuite aux éditions André Silvaire qui deviendront avec la revue Les Lettres le pivot de la poésie spatiale, mouvement qu'il fonde avec sa femme Ilse Garnier. Quant à Ilse Garnier, elle est une poétesse spatialiste française née en 1927 à Kaiserslautern en Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Elle rencontre Pierre Garnier en 1950, qui deviendra son mari. Le spatialisme, terme créé par Pierre Garnier, se rattache à la poésie concrète, mouvement poétique international né dans les années 50, avec des ramifications aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et au Japon. Parmi les poètes qui ouvrirent sur la poésie concrète, on trouve Mallarmé (avec son poème Jamais un coup de dés n'abolira le hasard), Cummings, Pound... Pierre & Ilse Garnier sont importants à un double titre : Poètes, ils ont creusé par leurs recherches formelles l'espace de la poésie spatiale, en ont toujours reculé les limites pour qu'il soit toujours un terrain de réflexions, d'expérimentations et d'émotions ; Ambassadeurs sans répit, ils ont été les premiers à faire connaître, en France, toutes les formes de poésies concrètes qui existaient à travers le monde, en multipliant les contacts et les projets avec des poètes japonais, brésiliens, cubains, uruguayens, américains, autrichiens, suédois, italiens, espagnols, allemands, tchèques, etc., participant ainsi activement de ce qui fut peut-être la plus grande internationale poétique jusqu'à ce jour. De plus, leur activisme fit beaucoup pour la génération des poètes qui suivit : effectivement, des poètes comme Julien Blaine ou Jean-François Bory doivent beaucoup à leur activisme et à leur générosité... cette anthologie se découpe en trois parties : de la page 5 à 67 : un essai d'Isabelle Maunet-Saillet, intitulé "la poésie spatiale : vers Ilse et Pierre garnier". Dans cet essai, l'auteure retrace la naissance et l'histoire de la poésie spatialiste, la resitue dans son contexte littéraire, historique et politique, en dégage les principaux enjeux et nous offre quelques clés de lecture essentielles ; de la page 69 à 247 : la totalité des manifestes et textes théoriques écrits par Ilse et Pierre Garnier de 1962 à 1966 ; de la page 249 à 643 : une anthologie des principaux poèmes d'Ilse et Pierre Garnier, quimet en évidence l'évolution de leur écriture, leur singularité qui fait de cet espace poétique un espace unique, et les liens (intellectuels, poétiques, politiques, affectifs) qui lient les deux poètes.

11/2012

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Sciences politiques

Dans les archives inédites des services secrets : un siècle d'histoire et d'espionnage français (1870-1989)

"Tout un monde de l'ombre se révèle dans ce passionnant ouvrage" Le Monde "Passionnant comme un grand roman d'espionnage, où tout est vrai." l'Express. "Des documents exceptionnels, des photos et des rapports inédits. Un ouvrage magnifique." Télérama. "Nouveau coup d'éclat de l'Iconoclaste" Le Figaro. "Cet ouvrage est remarquable." Historia. Un siècle d'espionnage et de contre-espionnage français (1870-1989) où l'on retrouvera parmi les sujets traités : Les coulisses de l'Histoire Le dossier de l'affaire Dreyfus. La fiche de renseignement sur Hitler (1924). Les confidences du secrétaire particulier de Staline (1928). Les procès de Moscou (1937). Les lettres de Pierre Mendès France dans la clandestinité. Les préparatifs secrets du débarquement allié. Le dossier FFI de François Mitterrand et la fiche secrète du SDECE. Les documents "très secrets" sur la collaboration entre les services français et la CIA en Indochine. Les rapports des RG sur Messali Hadj, Georges Bidault et les milieux de l'Algérie française. La chasse aux trafiquants d'armes du FLN. Le dossier confidentiel de l'opération militaire de Kolwezi (1978). Le dossier complet de la DST sur l'affaire Farewell. De grandes figures d'espions Bolo Pacha, traître au service de l'Allemagne. L'affaire Fantômas : l'agent As 522 chez les communistes Jean Klee, un agent triple disparu dans la Tamise. Le dossier d'un nazi français, Fernand de Brinon. La traque d'Otto Skorzeny, chef des commandos du Reich. Georges Pâques, une taupe à l'OTAN. Un réseau est-allemand en France : l'affaire Bammler-Kranick. Des affaires d'espionnage économique Alfred Nobel et les secrets de fabrication de la poudre (1888). Les usines françaises d'armement espionnées au profit de l'URSS (1925). L'inquiétant réarmement japonais (1935). Le rapport d'un espion au salon de l'auto de Berlin (1939). La liste des entreprises ayant un compte à la "Banque des Soviets" et leurs relations avec Moscou (1950). Des inventions technologiques sans égales. Les interceptions radio de la tour Eiffel. Les premières photographies aériennes (1914-1918). Enigma et les codes secrets des nazis. Les premiers commandos des services spéciaux français. Appareils photos, faux passeports, talonnettes à double fond, etc. : un musée jamais vu. Une ambassade de France mise sur écoutes. Les rapports de gendarmerie sur les OVNIS. Des séductrices de légende. La Païva et son mari prussien (1871). Mistinguett, un coeur au service de la France (1916). Les documents inédits du dossier Mata Hari (1917). Joséphine Baker, l'agent de charme de la France libre (1944). La naissance des grands services de renseignement. Le 2e Bureau. Les Renseignements généraux. Le KGB. Le BCRA, service de renseignement de la France libre. La DST. Le SDECE et la DGSE avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.

10/2010

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Photographie

Daido Moriyama

Daido Moriyama, né à Osaka en 1938, n'est pas seulement un des plus grands artistes japonais contemporains ; son oeuvre photographique, ses écrits, la radicalité de sa démarche font de lui un des chefs de file du renouvellement international du langage photographique à partir des années 1970. A lire quelques-uns des noms ou titres qui jalonnent la carrière de Moriyama, on devine que son parcours artistique échappe aux conventions : Provoke (une revue), Scandalous (une exposition), Hysteric (une publication)... Ces termes ne renvoient pourtant en rien à une oeuvre niaisement sulfureuse ou complaisamment provocatrice, mais résonnent à la manière d'un manifeste postmoderne. Ainsi, à propos de Farewell Photography, livre majeur qu'il publie en 1972, Moriyama précise : "Certains trouveront ce titre sarcastique, mais en réalité il exprime mon animosité et mon discours d'adieu à une photographie trop satisfaite d'elle-même pour mettre en question sa propre signification. Cette photographie-là passe à côté de la réalité." Et la réalité que désigne ici l'artiste n'est pas celle assignée de longue date à la photographie, mais le substrat des violentes mutations que l'histoire du Japon a connues, de l'après-Deuxième Guerre mondiale aux dernières heures du XXe siècle. Graphiste de formation, Moriyama s'initie à la photographie auprès de Eikoh Hosoe, mais décide, dès l'âge de vingt-trois ans, de devenir photographe indépendant et de faire de Tokyo sa ville d'élection. Avec son ami le photographe et critique Takumi Nakahira, il fonde la revue Provoke, foyer de protestation politique et culturelle et laboratoire de recherches et d'expérimentations nouvelles pour la photographie. Exacerbant les pistes et les orientations que certains précurseurs, parmi lesquels William Klein et son célèbre Tokyo dont il reconnaît l'influence, avaient défrichées, Moriyama développe une esthétique dure et crue où la narration et l'illustration n'ont plus cours. Images fortement contrastées, flous, épreuves granuleuses, cadrages "sauvages", la photographie de Moriyama semble traversée par une pulsion vitale extrême qui scelle un refus absolu des normes établies de la prise de vue. Il affirme "prendre ses photographies plus avec le corps qu'avec les yeux" et renonce même parfois à l'obligation de la visée comme dans Hunter, série de paysages prise depuis sa voiture. Car l'oeil de Moriyama est nomade, il dérive au fil de la marche urbaine et saisit sans relâche des apparitions soudaines : visages, animaux, scènes de rue, façades, écrans vides, graffitis, tout fait signe pour composer une poétique abstraite et déroutante. Cette esthétique de l'instantané alliée à une volonté farouche de penser et vivre la photographie comme une expérience intime, une pratique quasi existentielle, ont ouvert des champs nouveaux et suscité une forme de libération de l'acte photographique que de très nombreux artistes savent devoir à Daido Moriyama.

11/2012

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Critique littéraire

Études chinoises XXXI-2 (2012). Art et mémoire en Chine et à Taïwan

Muriel Peytavin, La courtisane en peinture : portraits idéalisés, portraits du réel Résumé - Cet article se propose d'examiner quelques portraits de courtisanes des dynasties Ming ? (1368-1644) et Qing ? (1644-1911), dans une tradition de la peinture chinoise où le portrait n'est pas réalisé d'après nature ou d'après un modèle mais envisagé selon les textes littéraires qui prescrivent les principales directives en matière de représentation humaine, et notamment, féminine. Communément, la femme est avant tout traitée comme un type général et non comme une personne singulière ; l'image représentée est par conséquent une construction idéologique avant d'être une construction psychologique. Il s'agit d'apprécier la manière dont les artistes se sont servis de l'individualité de certaines courtisanes et de leur histoire, envisagée comme un thème à part entière, au moyen d'un traitement pictural éloigné de la peinture de beautés (meiren hua ???), pour exprimer de nouveaux idéaux, des singularités inédites, qui ont pourtant échoué à construire une mémoire pérenne de l'identité féminine chinoise. Chan Tsai-yun, Mémoire d'un empire. La longue marche des collections du Musée du Palais dans un contexte de guerre Résumé - Le Musée du Palais, depuis sa création jusqu'à nos jours, est en étroite corrélation avec l'évolution politique du monde chinois. Il reflète l'époque impériale chinoise, la transformation du système politique de la jeune République de Chine et la division du monde chinois. Il témoigne également d'un passé extrêmement tumultueux marqué par la guerre sino-japonaise et la guerre civile. Ce legs impérial, partagé entre la Chine et Taïwan, permet de faire émerger toutes sortes de mémoires parmi les populations chez qui la sinité est profondément enracinée. Sandrine Marchand, Nostalgie du poème : réticence à l'image dans la poésie mémorielle Résumé - Les multiples mémoires à Taïwan, mémoires des insulaires, des aborigènes et des continentaux, se sont exprimées dans la poésie, qui échappe au devoir descriptif du langage narratif. La poésie apparaît alors comme le genre le plus adéquat pour souligner la part fluctuante de la mémoire, sa saisie incertaine comme son évolution imprévisible. En se demandant ce que le langage poétique révèle de la question de la mémoire, nous interrogeons des poèmes des années 1960-1980, d'auteurs ayant à coeur de soulever un passé douloureux, en Chine ou à Taïwan. Nous nous interrogeons sur les images, leur registre, leur rôle et leur valeur dans la tentative de garder le passé et de faire revivre le souvenir tout en se défiant de l'imaginaire. Anne Kerlan, Filmer pour la Nation : le cinéma d'actualité et la constitution d'une mémoire visuelle en Chine, 1911-1941 Résumé - Cet article revient sur les premiers développements du cinéma d'actualité jusqu'en 1941 à travers le travail du réalisateur d'origine hongkongaise Li Minwei. Celui-ci filma à diverses reprises les événements politiques autour de la figure de Sun Yat-sen puis de Chiang Kai-shek. Il participa en 1930 à la constitution d'une compagnie cinématographique, la Lianhua, qui accorda une importance toute particulière à la réalisation de films d'actualités. Nous nous interrogeons sur les objectifs visés par les producteurs, qu'ils travaillent en association avec le Guomindang ou pour d'autres types de projet. Ces films d'actualité, dans la diversité de leur contenu, constituent certes des archives pour l'histoire de la Chine, mais révèlent aussi des conceptions différentes de la mémoire nationale alors en construction. Samia Ferhat, Mémoire collective et images du passé en Chine et à Taïwan : débats autour de la représentation cinématographique de l'ennemi ou du colonisateur japonais Résumé - Depuis la capitulation du Japon en août 1945 s'est cristallisée dans la mémoire collective une vision particulière de ce pays et de son rôle dans la guerre qui en Asie orientale l'a opposé à la Chine et ses alliés, alors que depuis la fin du xixe siècle son destin était lié à celui de Taïwan. A travers l'analyse de films chinois et taïwanais, mis en perspective par un détour vers le cinéma américain, nous discutons de la façon dont la cinématographie explore ces moments du passé et en propose une nouvelle lecture par le regard attentif posé sur ses protagonistes, le plus souvent restitués dans leur singularité au-delà de toute fixation stéréotypée. Corrado Neri, L'Histoire n'est qu'un souvenir : mémoire et processus créatif chez Hou Hsiao-hsien et Wu Nien-jen Résumé - Hou Hsiao-hsien et Wu Nien-jen comptent parmi les intellectuels contemporains les plus influents à Taïwan ; ils s'aventurent tous les deux dans une évocation de l'époque coloniale japonaise, son héritage, son influence et sa mémoire. Cet article situe dans un premier temps les auteurs dans le contexte politique et social taïwanais par une analyse de leur oeuvre, de leurs textes et de la littérature qui s'est développée à leur sujet. Ensuite sont étudiés deux films traitant de l'époque de la domination japonaise et de ses conséquences sur la culture et l'imaginaire de Taïwan : Le Maître des marionnettes et A Borrowed Life. Danielle Elisseeff, Excursion dans le monde troublant des images photographiques Résumé - L'historiographie change à mesure qu'évoluent les techniques de production et de conservation de documents toujours plus nombreux et diversifiés. La note qui suit explore quelques pistes de recherche d'images relatives au début du xxe siècle en Chine. On y évoque au passage l'impact technique et social de la photographie sur la représentation du souverain à la fin de l'empire. Emmanuel Lincot, Ai Weiwei : entre engagement et mémoire Résumé - De par sa posture intellectuelle, l'artiste Ai Weiwei s'inscrit dans une tradition mémorielle. Celle de la contestation en milieu lettré tout d'abord. Mais aussi de par son attachement à des valeurs transnationales. En cela Ai Weiwei est une figure de dérangement à valeur exploratoire. Sa démarche bouscule les représentations et la mémoire. Cette dernière est mue par l'expérience. Elle ne peut pas faire l'unanimité quant à son interprétation, ne cesse de nous dire l'artiste dont on abordera ici les différentes réalisations dans des domaines aussi divers que sont l'architecture, la photographie ou l'édition. English abstracts Muriel Peytavin , The Courtesan in Painting : Idealized Portraits, Portraits of Reality This article proposes to examine a number of portraits of courtesans from the Ming ? (1368-1644) and Qing ? (1644- 1911) dynasties, within a tradition of Chinese painting where the portrait is not painted from nature or following a model but imagined according to literary texts that prescribe the principal guidelines in the matter of portraying people, specifically women. In general, a woman is treated as a general type and not as an individual person ; the image depicted is consequently an ideological construction before being a psychological construction. This article seeks to assess the ways in which artists made use of the individuality of certain courtesans and their stories, considered as a subject in their own right, by means of a pictorial treatment distinct from the painting of beauties (meiren hua ???) in order to express new ideals and unique qualities, but which failed, however, to construct a permanent image of Chinese feminine identity. Chan Tsai-yun, Memory of an Empire : The "Long March" of the Collections of the Palace Museum in the Context of War The Palace Museum, from its creation up to the present day, has maintained a close correlation with the political evolution of the Chinese world. It reflects the Chinese imperial period, the transformation of the political system of the young Republic of China and the divisions of the Chinese world. It equally bears witness to an extremely tumultuous past marked by the Sino-Japanese War and the Nationalist-Communist Civil War. This imperial heritage, divided between China and Taiwan, serves to evoke of all manner of memories among the populations for whom "Chineseness" is deeply rooted. Sandrine Marchand , Poetic Longing : Resistance to the Image in Memorial Poetry The multiple memories of Taiwan-memories of the islanders, of the aborigines and the mainlanders-were expressed in poetry, which avoids the descriptive obligations of narrative language. Poetry thus appears as the genre most capable of underlining the shifting parts of memory, its uncertain grasp as well as its unpredictable evolution. In asking ourselves what poetic language reveals about the question of memory, we consider poems from the years 1960 to 1980, from authors who are committed to bringing up a sad past, in China or Taiwan. We reflect upon the images, their tone, their role and their value in the attempt to retain the past and to bring memory to life while mistrusting the imaginative domain. Anne Kerlan , Filming for the Nation : The Newsreel and the Construction of Visual Memory in China, 1911-1941 This article re-examines the first developments of newsreel footage up until 1941 through the work of Li Minwei, a director originally from Hong Kong. Li filmed at various times the political events around Sun Yat-sen and then Chiang Kai-shek. He took part in 1930 in the founding of a film company, Lianhua, which placed a very special emphasis on the production of newsreel films. The article examines the goals of the producers, whether they worked in conjunction with the Guomindang or on other types of projects. These newsreel films, in the diversity of their contents, undoubtedly constitute an archive of the history of China, but they also reveal differing conceptions of the national memory then in the process of construction. Samia Ferhat , Collective Memory and Images of the Past in China and Taiwan : Debates Surrounding the Cinematic Representation of the Japanese Enemy or Coloniser Since the surrender of Japan in August 1945, a particular image of that county and its role in the war in East Asia that pitted Japan against China and its allies has formed in the Chinese collective memory, all the while its destiny has been linked to that of Taiwan since the end of the 19th century. Through the analysis of Chinese and Taiwanese films, put in perspective with a detour by way of American films, this article discusses the manner in which film explores these moments of the past and proposes a new reading by means of a close reading focused on their protagonists, most frequently restored to their individuality above and beyond of any stereotypical view. Corrado Neri , History is Only a Recollection : Memory and the Creative Process of Hou Hsiao-hsien and Wu Nien-jen Hou Hsiao-hsien and Wu Nien-jen are counted among the most influential contemporary intellectuals in Taiwan ; they have both ventured into evocations of the Japanese colonial period, its legacy, its influence and memory. This article first locates the authors in the political and social contexts of Taiwan by means of an analysis of their works, their texts and the writings that have built up around them. Then, two films that deal with the period of Japanese domination and its consequences for the culture and the psyche of Taiwan are examined-The Puppetmaster and A Borrowed Life . Danielle Elisseeff , A Short Excursion into the Troubling World of Photographic Images Historiography changes in relation to the evolution of the techniques of production and conservation of documents that are constantly more numerous and diversified. This research note explores several related avenues of research on images at the beginning of the 20th century in China. It raises in passing the technical and social impact of photography on the representation of the ruler at the end of the empire. Emmanuel Lincot , Ai Weiwei : Between Engagement and Memory By his intellectual stance, the artist Ai Weiwei situates himself with in a memorial tradition-that, first of all, of protest in scholarly circles, but also by means of his commitment to transnational values. In this, Ai Weiwei is a figure of at the forefront of disruption. His approach disturbs representations and memory. This last is driven by experience ; it cannot bring about any consensus in its interpretation, and speaks to us time and again of the artist we will approach here through his different achievements in fields that are as diverse as architecture, photography and publication.

02/2013

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Littérature étrangère

La maison de l'Arbre joueur

Japon, 1857. Depuis des siècles, le Japon vit replié sur lui-même. Mais il sera contraint de s'ouvrir aux influences étrangères. Les Occidentaux forcent les portes de l'ancien monde. La révolution couve. L'époque des samouraïs est désormais révolue, le pays est à l'aube d'une ère nouvelle. La maison de l'Arbre joueur, dans le domaine du Chôshû, où habitent Tsuru et sa famille, n'est pas épargnée par le vent du changement. La jeune femme rêve de suivre les traces de son père, médecin, qu'elle assiste depuis son plus jeune âge. Quand celui-ci l'autorise à épouser l'homme qu'elle aime, lui aussi médecin, elle s'imagine que ses vœux sont exaucés : un mariage heureux, la possibilité d'exercer son métier à l'égal des hommes. Bientôt, la situation politique s'aggrave et le pays est au bord de la guerre. Le mari de Tsuru refuse cependant qu'elle l'accompagne pour soigner les soldats. Trop brillante pour être reléguée au second plan, la jeune femme décide de s'affranchir du poids des traditions ancestrales et de vivre librement sa destinée. Elle se trouve alors entraînée dans un monde de subversions, d'intrigues politiques et d'amours interdites. Autour d'elle agissent de jeunes hommes passionnés qui aspirent à écrire une nouvelle page de l'histoire du Japon. Hostiles au gouvernement féodal du shôgun, ils refusent que leur pays soit colonisé par l'Occident. Leur slogan est : " Sonnô jôi : vénérez l'empereur, expulsez les étrangers. " Leur méthode est la violence. A travers l'inoubliable destin de Tsuru, symbole de l'émancipation de son pays, Lian Hearn raconte une grande histoire d'amour et de guerre, d'hommes et de femmes, dans un Japon fascinant. Lian Hearn a effectué de fréquents séjours au Japon et a étudié la langue japonaise. Alors qu'elle constituait sa documentation pour l'écriture de sa saga best-seller Le clan des Otori , elle passa plusieurs mois dans la préfecture de Yamaguchi, l'ancien domaine féodal du Chôshû - point de départ de ce roman -, où elle s'intéressa à l'histoire de ces jeunes hommes ayant pris part à la restauration de Meiji. Mêlant habilement personnages fictifs et figures historiques, elle compose un roman plein d'atmosphère, aussi passionnant qu'envoûtant.

01/2013

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Littérature française

21 nuances de voisinage

Les voisins... On les déteste, parfois, ou alors on prend l'apéro chez eux ! Mais on peut aussi, au choix : en tomber amoureux, devenir leur bouc émissaire, découvrir sur eux d'incroyables secrets, les tuer, les dénoncer... ou les supporter ! Et il y a aussi d'autres genres de "voisins" , pas seulement ceux que l'on croise sur son palier avant d'aller au travail. Le type assis sur le même banc public, ceux que l'on est obligé de côtoyer durant un voyage, le fâcheux qui partage la même chambre d'hôpital, et même celui qui cohabite dans notre propre cerveau... Voici une vingtaine de nouvelles sur le thème du voisinage, chacune dans des univers, des approches et des styles très différents. Les voisins qu'on y croise amorcent de belles histoires d'amour ou se transforment en zombies, font un bout du chemin ensemble ou en perdent leur latin : polar, fantastique, SF, tous les genres se côtoient dans ce recueil concocté par les auteurs des Editions Hélène Jacob, avec humour ou gravité, drôlerie ou férocité, tendresse ou ironie. Car si l'on choisit ses amis, seul le hasard décide pour nous ceux qui s'immiscent, souvent bien contre notre gré et contre le leur, dans notre existence quotidienne... Participent à ce recueil : Kathy Dorl ("Ce que femme veut... " et "Fifty-fifty") Valérie Hervy ("Esquisses d'elles") Charles Demassieux ("Une légende chrétienne" et "Les vraies fables du conteur Lepeintre") Jean-Claude Thibault ("Dix jours pour mourir" , "Mortifère, l'actionnaire ! " et "Micmacs Horribilis") Madeline Desmurs ("Liés par le sang") Mélanie Wency (Trilogie "L'envers du paradis") Ariane Fusain (Trilogie "Plus rien ne sera comme avant") Hervé Heurtebise ("Journal d'un proctologue") Audrey & Natacha Ajasse ("Croc-Odile") Marie-Pierre Bardou ("L'heure du tigre" , "Antarès" et la saga "Dia Linn") Emmanuelle Soulard (Trilogie "Les invocateurs") RoseLys DesDunes ("Tu es Pierre") Yannick Billaut ("L'émoi d'août") Manou Fuentes ("L'homme qui voulait rester dans son coin" , "Habemus Praesidem" et "Miss Smart") Mélissa Restous ("Dix avril") Nathalie Desormeaux ("Une saison japonaise") Olivier Lerouge ("Le secret de l'épine") Dominique Lebel ("Elle s'appelait Sonia Verjik" et "Monstres") Marjorie Loup ("Ensorcelé - Pour l'amour d'une reine") Marie-Noëlle Garric ("Giroflée - Vie et mort d'une sorcière") M. I. A ("Rémoras" , "La Trappe" et la trilogie "La Faille")

11/2014

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 25. 5 mangas

Ce pack manga contient : Love GO GO ! (192 pages - Volume : One Shot) : Rui, étudiant à l'université, est secrètement amoureux de son voisin et ami d'enfance, Takuya, un peu plus jeune que lui. Un jour, il surprend ce dernier à demi-nu en train de se changer, et ne peut s'empêcher de s'imaginer ce qu'il ressentirait s'il le prenait dans ses bras. Alors que Rui, envahi de désirs, s'adonne à des plaisirs solitaires dans sa chambre, c'est au tour de Takuya de le surprendre totalement par hasard ! Naive Wolf et Lamb (176 pages - Volume : One Shot) : Hayasaka-senpai, délinquant d'après les rumeurs, embarque un jour chez lui le petit agneau Kusakabe-kun. Pourtant, au lieu de le dévorer, il lui demande de l'aider dans ses études... Kusakabe-kun se rend alors compte que les rumeurs sont fausses et trouve que son Senpai est plutôt gentil... C'est alors que celui-ci lui saute dessus...! Mais pourquoi ses caresses sont-elles si agréables...? ! Physical Lesson (175 pages - Volume : One Shot) : Izutsu, qui essaye en vain d'avoir du succès auprès des filles, aimerait avoir une relation amoureuse avant de quitter le lycée. Son voisin de table, l'innocent Tanaka, écoute pourtant ses conseils en drague avec attention. Mais un jour, Izutsu découvre que Tanaka est en fait très populaire et qu'il dégage de fabuleuses phéromones ! Que doit-il faire devant ce garçon si classe dont l'aura fonctionne sur lui aussi ? ! Tale of love awkward with words (160 pages - Volume : One Shot) : Naoki Takuma, 26 ans, écrivain de romans d'amour. Un soir, en pleine dépression depuis que son ex (un homme marié) l'a quitté dix jours plus tôt, il fait la rencontre de Kanae, un jeune homme timide qui éprouve énormément de difficultés à communiquer. L'ayant pris à tort pour un étudiant, et persuadé qu'il doit passer un entretien d'embauche le lendemain matin, il décide de venir à son secours et lui prête un costume. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir le lendemain qu'il s'agit en fait d'un jeune créateur qu'il est censé interviewer ! La passionnante histoire d'amour d'un écrivain au coeur brisé et d'un sculpteur maladroit avec les mots ! La Table des douceurs (177 pages - Volume : One Shot) : Tsuyoshi est orphelin et a été recueilli par son oncle, Minoru. Chez lui, c'est la maison du bonheur : un appartement qu'il partage avec son compagnon, Shun, et son meilleur ami, Yûki. Ensemble, ils vivent au-dessus du petit restaurant qu'ils gèrent eux-mêmes. Tsuyoshi y découvre la douceur de l'éducation prodiguée par Yûki, le pâtissier, qui exhale une douce odeur de gâteau. Mais que se passera-t-il pour Yûki et Tsuyoshi lorsque la senteur sucrée se transformera en parfum de danger ? ! Découvrez le style doux-amer de Nica Kitabeppu à travers ce recueil d'histoires courtes publiées dans le magazine de prépublication japonais Gush.

03/2015

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Littérature étrangère

La belle échappée

Dans La belle échappée, Nicholson Baker crée un univers parallèle au sein duquel les visiteurs occasionnels peuvent, moyennant un tarif élevé, assouvir leurs plus extravagants désirs. Le point de départ de son nouveau roman tient en effet au fait qu'un certain nombre de personnes ordinaires, moyennement satisfaites de leurs sorts, disparaissent par des portes - sèche-linge, tunnel, trou de golf, etc., - et se retrouvent dans un parc à thème baptisé La belle échappée. Le livre s'ouvre sur la découverte par la jeune Shandee, d'un avant-bras appartenant à un dénommé Dave. Ce membre autonome a des exigences - il demande à être entretenu et nourri - mais procure aussi des avantages : il peut apporter une satisfaction sexuelle, et il ne reste pas du tout indifférent à la souplesse et à la douceur du corps de Shandee. On apprend assez vite que l'apparition du bras de Dave est le fruit d'une amputation temporaire et volontaire acceptée par ce dernier en échange de son entrée dans La belle échappée, une " sex resort " très coûteuse mais où tous les fantasmes féminins et masculins sont stimulés, sinon assouvis. Les moyens d'accès à cet univers parallèle sont divers : certains y parviennent en cherchant à se débarrasser de tatouages encombrants, d'autres en répondant à une petite annonce, d'autres encore en s'introduisant dans le sèche-linge d'une laverie automatique, en pénétrant à l'intérieur d'une sculpture en bois (un corps de femme) créée par une artiste japonaise. À l'inverse de la plupart des grandes multinationales, L'échappée belle est dirigée par une certaine Lila dont la devise est " mon plaisir est votre plaisir ". Chaque chapitre conte ainsi une expérience différente, illustrant le caractère étrange, surprenant et divers de la libido humaine. Au fil des pages, on découvre l'éventail des divertissements proposés par l'établissement, dont les " masturbateaux ", le " berceau-vulve ", les " levrettes alignées " et cette " salle de velours " où les compositeurs Borodine et Rimski-Korsakov pratiquent un massage de pied à l'aide de leurs génitoires. Certains hommes acceptent aussi de se faire temporairement couper la tête et de servir sexuellement des femmes. Il est donc logique que le récit se termine par une grande fête dont l'un des buts est de remettre ensemble les membres (phallus, mains, têtes...) avec les corps respectifs qui avaient été privés de ces appendices. C'est ainsi que la jeune Shandee du début fait la connaissance de Dave au grand complet : le bras de Dave retrouve le reste du jeune homme et le désir de ce dernier pour Shandee est immédiat.

04/2012

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Réalistes, contemporains

Le jour où le bus est reparti sans elle : Pack en 5 volumes : Le jour où le bus est reparti sans elle ; Le jour où elle a pris son envol ; le jour où elle n'a pas fait Compostelle ; Le jour où elle a suivi sa valise ; Le jour où la nuit s'est levée

Clémentine est un peu perdue et cherche des réponses a ses doutes existentiels. heureusement, la vie réserve toujours des surprises a ceux oui sont prêts a les recevoir. de rencontres insolites en histoires de sagesse, qui sait si Clémentine n'a tout simplement pas trouva son chemin vers le bonheur... Chaque tome est une histoire complète Guillaume et sa compagne Solène se joignent a un "voyage méditatif" à Bali. Mais a l'arrivée, plusieurs bagages ont été égarés.. guillaume propose de les attendre seul, avant de rejoindre le reste du groupe. En compagnie des valises perdues, d'un papi balinais au sourire communicatif et d'une 'évaporée' japonaise, guillaume va entreprendre une équipée insolite, marquante et formatrice. Sa vision de lui-même et du monde en sera changée à tout jamais... car, après tout, n'est-ce pas ce que ton croit qui devient notre réalité ? depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a change pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien-apiculteur, ami d'Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent a elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? pour le savoir, une seule solution... essayer ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivain. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix. Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Antoine et Clémentine se retrouvent pour marcher dans les Pyrénées. " On va suivre un GR ? " demande Clémentine. " Plutôt des CM ! des chemins de moutons ! " répond Antoine. car prendre des routes balisés, suivre des sentiers battus, revient à dire sous l'emprise des "aimanteurs", qui nous éloignent de notre propre chemin de vie, unique et singulier. A travers une balade au gré de leurs envies, Antoine veut révéler à Clémentine une dernière clé, qui va lui permettre d'ouvrir grand la porte sur le reste de sa vie...

08/2021

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Histoire des mentalités

Honorer les ancêtres et se souvenir de nos morts

Dans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement... C'est le propos de cet ouvrage richement documenté et magnifiquement illustré. Saviez-vous que les Romains pensaient que la mort était une souillure qui touchait la famille du défunt, que les rituels funéraires devaient permettre à celle-ci de revivre socialement et au mort de ne pas hanter les vivants ? Saviez-vous que les Parsis d'Inde refusent l'inhumation, l'immersion et l'incinération parce qu'ils considèrent le corps mort impur au point de ne pas vou loir entacher ces éléments primordiaux ? Saviez-vous encore que les funérailles traditionnelles basques gardaient une forte prégnance païenne dont le maître de cérémonie était une femme, la benoîte, jusqu'à ce que la dernière expire en 1991, à l'âge de 85 ans ? Avez-vous déjà entendu parler du nécrophone, cet instrument formidable que Thomas Edinson conçut afin d'enregistrer la voix des morts, un ancêtre de la pratique moderne de la Trans-communication instrumentale ? Les momies tibétaines sokushinbutsu vous inspirent-elles crainte ou fascination ? Dans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement. De même, il n'existe pas une mort, mais de nombreux visages qui la rendent moins effrayante et plutôt joyeuse comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse telle Maman Brigitte dans le vaudou, affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise... Il y en a tant qu'il est impossible de toutes les observer, mais à travers les siècles et les cultures évoquées dans cet ouvrage, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres à tra vers leurs écrits, leurs secrets enfouis sous terre et leurs monuments qui interpellent. César rap porte que les druides enseignaient à leurs élèves qu'un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur terre après leur mort. Promesse de réincarnation, d'évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante, que se passe-il après la mort ? Les peuples du monde et les évolutions au fil des siècles ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser sur terre. Et si la véritable mort était l'oubli ? En ce cas, puissent ces lignes ouvrir un portail vers un infini aussi mystérieux que le sont les trous noirs de notre espace. Franchirez-vous le pas ?

03/2022

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Histoire de France

A la barre de l'Indochine. Histoire de mon Gouvernement Général (1940-1945)

Alors que lAmiral Jean Decoux était la cible dun procès "dépuration" qui se conclurait par un non-lieu , le Roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, lui écrivit le 20 juin 1946 : "... je dirai avec quelle abnégation vous avez, en Indochine, servi les intérêts supérieurs de la France et avec quelle noblesse de coeur vous avez assuré, pendant quatre ans, la protection des peuples indochinois contre lennemi. Je suis certain que justice vous sera rendue et que la France vous considèrera comme un des meilleurs parmi ses fils" . Ainsi va lHistoire. Selon ses aléas, le héros devient bien vite le "traître" aux yeux dune opinion désinformée par des intérêts qui la dépassent ou, à tout le moins, est-il "effacé" dune mémoire qui dérange. LAmiral Decoux, malheureusement, na pas échappé à cette règle. A la barre de lIndochine le récit de son gouvernorat était introuvable depuis de nombreuses années. Et pourtant... quel témoignage exceptionnel ! Dune écriture élégante et avec un soin extrême des détails, lAmiral nous explique comment il tint le "navire Indochine" hors de leau au milieu de la tempête de la Seconde Guerre mondiale. Il nous décrit lenchaînement des évènements et les défis qui samoncellent, auxquels il doit faire face avec pour unique objectif laccomplissement de sa mission : maintenir lIndochine dans le giron français. Mais la portée de son action va bien au-delà. Lénergie de Jean Decoux était aussi tendue pour construire les fondations profondes dun avenir commun librement décidé entre la France, les royaumes du Laos et du Cambodge, et le "Vietnam" . LAmiral Decoux fut ainsi le premier haut responsable français à employer le mot Vietnam pour ce quon nommait encore le Tonkin, lAnnam et la Cochinchine. Le coup de force nippon du 9 mars 1945 et ses funestes conséquences fracasseront lespoir de lAmiral dune indépendance pacifique de ces pays en association avec la France. Toujours est-il quA la barre de lIndochine pose clairement les bases de ce que pourraient encore être demain ces rapports fraternels et privilégiés avec des peuples qui nous sont si proches à tant dégards. Si nous voulions bien un jour assumer aussi les bienfaits de notre histoire coloniale... En ce sens, A la barre de lIndochine nest pas seulement un extraordinaire document historique. Il est aussi un livre terriblement actuel. Présentation d'Eric Miné. Préface de Jacques Decoux. Le 25 juin 1940, lAmiral Jean Decoux est nommé gouverneur général de lIndochine française. Pendant près de cinq années, il insuffle à la "Perle de lEmpire" un développement sans précédent de ses infrastructures, de son tissu agricole et industriel, de son enseignement et de sa culture ainsi que la participation considérable et enthousiaste dune nouvelle élite indochinoise et vietnamienne en particulier. Prisonnier des Japonais après leur coup de force du 9 mars 1945, lAmiral est ensuite emmené en France, pour y être traduit devant la Haute Cour de justice. Les diverses accusations portées contre lui ayant toutes été reconnues comme sans objet, il bénéficie dun non-lieu en 1949. Il séteint à Paris le 20 octobre 1963. Avec un livret photos de 16 pages.

03/2013

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Poésie

Sur la voie abrupte

Jean-Claude Caër a pensé ce recueil durant cet étrange printemps 2020 où le gouvernement nous intimait de nous claquemurer et de limiter nos déplacements à l'essentiel. Plutôt que de rester à Montmartre sans pouvoir n'y rencontrer personne, Caër a décidé de retourner vivre avec sa femme dans la ferme même où il est né, à Plounévez-Lochrist. Ce retour amont sur les terres de son enfance semble l'avoir remis en contact avec tout un pays qu'il avait en partie refoulé lors de ses virées aux bouts du monde, celui, empreint d'une certaine raideur léonarde, de ses parents et grands-parents : "chaque route, chaque talus, chaque sentier / plongent vers les ancêtres" . Ce repaysement forcé est pour l'auteur l'occasion d'une inhabituelle mise à nu, alors même qu'il écrit depuis toujours une sorte de journal de sa vie en poèmes. Entre les ancêtres et lui s'établit un dialogue fait tantôt de connivence tantôt d'effroi : il faut d'ailleurs entendre ce mot d' "ancêtres" dans un sens large, qui recouvre à la fois ceux que la nature lui a donnés pour parents, et ceux qu'il s'est donnés pour maîtres parmi les grands morts : poètes, architectes ou sculpteurs (au cours de ses voyages d'avant et d'après le confinement, Caër se rend par exemple à Saint-Pétersbourg au musée Anna Akhmatova ou au cimetière non catholique de Rome où il se recueille sur les tombes de Shelley et Carlo Emilio Gadda). Reste que ses souvenirs les plus marquants lui sont redonnés en 2020 à travers le paysage immémorial de la Bretagne, où l'intermittent voyageur des confins qu'il est, angoissé par le désert d'hommes alentour, s'attache aux bernaches, ces oiseaux migrateurs en partance pour la Sibérie. Il y a quelque chose d'émouvant à voir Caër faire alors un usage quasi-magique d'objets, au premier rang desquels il y a la machine à écrire étiquetée du Vietnam qui lui vient du grand-père d'une amie, administrateur autrefois sur le territoire des Moï. En voyageant, en écrivant, Caër aura peut- être accompli sous le signe du bonheur ce que ses ancêtres, eux, auront fait, plus ou moins, par nécessité : au séjour contraint de son père en Allemagne pendant la guerre de 40 répond son propre désir - alors empêché - d'une marche en Forêt noire. Le recueil est composé de sept parties ; celle du confinement occupe le centre et donne la tonalité générale au volume qui, s'ouvrant sur une suite de poèmes en hommage discret à sa femme, s'achève, comme dans son précédent opus, sur une évocation de sa mère à l'agonie. Pour autant, ce livre quasi testamentaire, d'adieu au voyage ("Sur la voie abrupte, le monde ne reviendra pas".) n'est pas lugubre ; il est porté par une passion de la vie et un art de la légèreté qui se veut un peu japonais. Cäer évoque, dans l'esprit des haïkus, les sujets les plus graves sans jamais peser : "Après la pluie, les amis. / Après les amis / La neige. / Ah, quel délice ! "

04/2023

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Rock

Chasse au trésor. 70 disques des 70's à côté desquels vous êtes peut-être passés...

Vous êtes fan de Classic Rock, vous possédez tout sur les grands groupes des années 70, sur ses grands mouvements musicaux et vous vous tenez devant votre collection de disques en vous demandant s'il ne vous manque rien, si vous n'êtes pas passé à côté de quelque chose ? Ou vous connaissez quelqu'un qui correspond trait pour trait à cette description. Alors, ce livre est pour vous ou pour lui ! Loin des anthologies traditionnelles qui vous présentent, sous diverses formes, la sélection des meilleurs disques de Rock de l'histoire, loin des listes habituelles des albums essentiels les plus célèbres mais dont, tout compte fait, vous possédez déjà les trois quarts, je vous propose de vous pencher sur certaines zones d'ombre du Rock des 70's et de, peut-être, découvrir de nouveaux disques formidables, liés de près ou de loin à vos groupes favoris. Une façon amusante de poursuivre votre insatiable quête, de compléter votre collection, d'ouvrir de nouvelles portes et de vous donner une excuse pour acheter quelques nouvelles galettes. Que demandez de plus... Vous hésitez, vous voulez quelques exemples ? Vous êtes fan des Beatles et, depuis leur séparation, vous rêviez d'une reformation... Saviez-vous que l'on retrouvait les quatre membres du groupe sur un album solo de Ringo Starr ? Vous êtes fan des Rolling Stones et vous pourchassez la moindre chanson inédite du groupe... Saviez-vous que Keith Richards en avait offert deux à Ron Wood pour son premier album solo sur lequel Mick Jagger lui avait écrit le refrain d'une autre en échange de l'exclusivité de la création de "It's Only Rock'n'Roll" et que Mick Taylor jouait aussi sur cet album plus Stones que Faces ? Vous êtes fan de Led Zeppelin. Saviez-vous que Jimmy Page jouait déjà plusieurs chansons de ce groupe alors qu'il était toujours dans les Yardbirds ? Un album live rare en apporte la preuve ! Vous êtes fan de Bruce Springsteen, pour vous c'est lui le Boss et nul autre... Saviez-vous qu'il joue sur un album de Lou Reed et qu'il a collaboré à plusieurs albums de son ami Southside Johnny ? Vous êtes incollable sur les super-groupes des 70's. Connaissiez-vous Go, qui rassemblait Steve Winwood, Klaus Schulze, Al Di Meola, Pat Thrall, Michael Shrieve autour du japonais Stomu Yamashta ? Vous voudriez découvrir de nouveaux disques, des artistes ou des groupes à côté desquels vous seriez passé et qui n'ont pas acquis le statut d'oeuvre essentielle ? Jetez une oreille sur le dernier album de Mott (The Hoople) ou sur le premier de Mick Ronson (avec une chanson inédite de David Bowie). Connaissez-vous les trésors qui peuplent la discographie d'Elliott Murphy, de Tommy Bolin, de David Crosby, de Steve Harley ou du Sensational Alex Harvey Band ? Que savez-vous de Paris, des groupes français ou de Skryvania (le Lp collector Rock français le plus cher sur le marché) ? Bref, un autre voyage dans l'histoire du Rock vue par le petit bout de la lorgnette...

04/2021

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Terreur

L'Horreur de Kill Creek

Oubliée dans la campagne du Kansas, à Kill Creek, une demeure ancienne se dresse au bout d'une sombre route de prairie. Elle est restée vide, abandonnée et en proie à la végétation pendant bien des années. Bientôt, sa porte se rouvrira pour la première fois depuis des décennies. Mais quelque chose attend, qui rôde dans les ténèbres, avide d'accueillir ses nouveaux visiteurs... Lorsque l'écrivain d'horreur à succès Sam McGarver est convié à passer la nuit d'Halloween dans l'une des maisons hantées les plus tristement célèbres du pays, il accepte à contrecoeur. Au moins ne sera-t-il pas seul : trois autres maîtres du macabre, qui tous ont contribué à façonner l'horreur moderne, vont se joindre à lui. Mais ce qui ne devait être qu'un coup marketing va se muer en lutte pour survivre. L'entité qu'ils ont réveillée va les suivre et les torturer, menaçant de les intégrer à l'héritage sanglant de Kill Creek... " A ne pas lire la nuit. " The New York Times Book Review " De l'horreur gothique intense, maîtrisée de bout en bout et superbement orchestrée. " Joyce Carol Oates " Une méditation sur l'horreur elle-même. Pourquoi nous en lisons, pourquoi nous y prenons du plaisir... Un talent de conteur digne de Stephen King. " The A. V. Club " Je pensais qu'il n'y avait plus de bonnes histoires de maisons hantées avant de lire ce roman. " J-F. Dubeau, auteur du Dieu caché " On n'avait rien lu d'aussi terrifiant depuis Shining. Une entrée en matière brillante, un talent remarquable pour susciter l'angoisse et la terreur... Scott Thomas s'illustre avec ce premier roman. " The Hollywood Reporter " Un récit angoissant et cinématographique, doublé d'une réflexion provocante sur le genre de l'horreur. Un must pour les amateurs de The Haunting of Hill House. " Booklist " Un groupe d'auteurs à succès qui se réunissent dans une célèbre maison hantée de la campagne du Kansas. Une entité menaçante qui se lance à leur poursuite lors de la nuit d'Halloween. Effrayant, tordu, un indispensable du genre. " Geeks of Doom " Des personnages réussis, une atmosphère inquiétante et une histoire morbide à souhait. Les amateurs d'horreur vont adorer. " Scream Magazine " Macabre et haletant, le must de l'horreur. Rappelant les classiques comme The Haunting of Hill House, des éléments du cinéma d'horreur japonais tel The Ring, et une pincée de l'épouvante d'Amityville... retournements de situation inattendus et peur panique au programme. " Fantasy Faction " Ce romannous plonge dans un univers terrifiant, avec un final impressionnant. Ce premier roman fait de Scott Thomas une plume incontournable de la scène horrifique. " HorrorTalk " L'épouvante cinématographique de The Conjuring, la plume en plus. Le genre de livre qui nous rappelle l'époque où l'on dévorait les livres avant les séries. " The BloodList " Twists imprévisibles et personnages hauts en couleur au programme. " Horrible Imaginings Podcast " Au niveau de classiques comme Shining et The Haunting of Hill House. Intelligent, original et immersif. " Tracking Board

02/2022

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Littérature française

Baron Rouge 19-59

Le narrateur de ces pages se veut le Baron Rouge d'un voyage identitaire dans le troisième millénaire. De Jules à Julio, en passant par Julien, le Je se risque à un récit de soi à la fois spatial et temporel. Hawaï, Louisiane et Belgique se découpent sur la cartographie d'une identité morcelée, patchwork de vie que tisse le fil rouge d'une écriture mosaïcale. L'écriture se fait coruscante et odorante dans la luxuriance d'une nature hawaïenne indomptable. Le narrateur devient aussi le témoin d'une Louisiane mutilée et pantelante, se relevant péniblement des blessures infligées par la rageuse Katrina. L'intertextualité belge se plaît, quant à elle, à moucheter le paysage identitaire, déposant çà et là de petites touches sarcastiques colorées d'humour et de tendresse. Tout cela sur fond de décor temporel où passé et futur se conjuguent dans un plus-que-présent amovible. Le Moi, dans ce roman-mosaïque, ne rencontre pas seulement son double, il le multiplie dans le fantasme prismatique d'une triple rencontre spéculaire, avec soi et aussi l'autre en soi. Triple identité, donc, dans un personnage qui se découvre le privilège magico-surréaliste de traverser le temps, prenant du plaisir à brouiller les pièces du puzzle, de 59 à 19. Et le lecteur, séduit, d'entrer dans le jeu, se laissant emporter avec délice dans les tourbillons des Sept piscines sacrées. Geneviève De Clerck Il nous créolise, Freddy De Pues, un plat de plat pays... un belgo-gombo aux fruits de volcan, assez piquante, cette cuisine... et que vous ne comprendrez que trop bien. Oufti, cher, mais ça paume en Waikiki ! Voici une histoire qui voyage tout doucement comme dans un U-HAUL Gentle Ride Van avec le lecteur comme complice-passager, songeur du bagage en arrière avec les bouleversements petits et grands. Mais malgré les embouteillages des cités obscures, ainsi que l'ennui infernal des autoroutes vides de sens, le chauffeur arrive à livrer ses métamorphoses intactes. C'était un bon moment pour rouler ; c'était au temps où Freddy De Puesait. Dans Baron Rouge 19-59, on devine les visages de réalités voilées telles que dans Les Amants de Magritte. Comme des pétales d'un magnolia japonais, on déplie un origami mutuel de vies embaumées dans une sensualité étourdissante. Dans les affres des siroccos locaux, on meurt à la Thomas Mann devant une décadence exquise, pas à Venise cette fois, mais alors dans le 17th Street Industrial Canal d'une Orléans dégoûtée de se faire encore une fois nouvelle. Et dans l'exotica d'un Hawaï sans serpents où la terre frissonne de mutations sublimes, on improvise le langage d'amour transcendantal exprimé dans un pidgin local mais profondément personnel. Freddy De Pues nous sert son pays plat du jour, bombé de nuit, dans une voix franche et d'une perspective à vue d'oiseau où la prose plane à la hauteur des nuages. Voilà une oeuvre qui par ses hélices poétiques, transcende bayous et lagons où l'évolution ne fait qu'embêter les espèces. Voilà u

11/2015

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Histoire de France

Des tranchées à la guerre de l'ombre : le général Sauzey, un espion français

Que cherche-t-on dans la biographie d'un "agent secret" ? Sans doute, à découvrir quelques clefs ouvrant les tiroirs de l'Histoire cachée, dévoilant certains des mécanismes qui y seraient dissimulés. Le lecteur est comblé lorsqu'une action occulte lui est révélée. Face cachée de la marche du monde, le mystère enfin percé peut expliquer bien des choses. La vie de Jacques-Abel Sauzey, durant laquelle les missions menées tout au long de sa carrière de militaire pour le compte du très discret "Deuxième Bureau" de l'Armée tiennent une place essentielle, est l'exemple parfait des récits d'aventures d'espions et autres "honorables correspondants". Elle est cependant plus simple, plus belle et surtout authentique. Né à l'extrême fin du XIXe siècle, au sein d'une famille traditionaliste de traditions militaire et catholique, Jacques-Abel Sauzey s'orientera tout naturellement vers le métier des armes. Engagé à 18 ans, dès le début de la Grande guerre, il fera toute sa carrière au sein de l'Armée, gravissant tous les échelons, depuis le statut de simple soldat jusqu'au grade de Général. Sa biographie n'a cependant pas grand-chose à voir avec la vie militaire traditionnelle mais relève du roman d'aventures. Dès la fin la première guerre mondiale, il est envoyé à l'étranger, dans des villes souvent pleines de séduction, Constantinople, Alexandrie, Varsovie, Helsinki, Tokyo, Shanghai, ou parfois dans des contrées moins hospitalières : l'Afrique équatoriale, le cercle polaire. Aux quatre coins du monde, il est journaliste, commis-voyageur, géographe ou simple touriste. Et pourtant, ses déplacements correspondent souvent, comme par un extraordinaire hasard, à des épisodes troublés : il est là où le destin semble hésiter. C'est le cas en 1922-1924, à Constantinople puis à Alexandrie, alors que l'Empire ottoman s'effondre, faisant place aux fondements explosifs du Proche-Orient moderne ; c'est encore le cas lorsqu'il rejoint Varsovie, en 1926, quelques jours avant le coup d'Etat du maréchal Pilsudski. La mission emblématique entre toutes, à cet égard, est l'observation de la guerre de Mandchourie, en 1931-1932, vécue tant auprès des Japonais que des Chinois. En bien des occasions, ces "voyages" deviennent de véritables explorations, raids à la fois agités, discrets et dangereux. Bien entendu, l'intervention de notre "honorable correspondant" n'est pas décisive dans le cours des évènements auxquels il est mêlé, mais son rôle est d'autant plus important. Sur des terrains parfois très éloignés des lieux traditionnels de l'influence française, il voit, note et informe sa hiérarchie. Ses descriptions, plus tard ses conférences et ses articles rendent une image si vivante et juste des lieux, des personnages et des situations, qu'ils peuvent être aujourd'hui considérés comme des témoignages incontournables. La place accordée dans tous ses récits aux leurres militaires, aux rumeurs et à la désinformation, à la propagande et la contre-propagande lancés par les partis rivaux est d'une grande importance et feront de lui, durant les heures tendues de la Guerre froide, l'un des spécialistes français de l'action psychologique. Douée d'une solide personnalité supportant difficilement la hiérarchie, et pourtant militaire dans l'âme, Jacques-Abel Sauzey fut un personnage atypique passionné d'inventions et de machines liées à la protection du secret. L'accumulation des barouds aura raison de sa santé. Le Général de brigade Jacques-Abel Sauzey, commandeur de la Légion d'honneur, est mort à l'âge de 69 ans.

11/2018

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Policiers

Tokyo ville occupée

« Le jeu commence par le rassemblement au crépuscule d’un groupe de personnes sous la lumière bleu pâle de cent bougies couvertes d’un abat-jour de papier bleu pâle. Tour à tour, chaque personne raconte une histoire d’horreur surnaturelle et à la fin de chaque histoire une mèche est éteinte. »Par une nuit d’hiver, un écrivain court à perdre haleine dans les rues de Tokyo. Cette ville a connu les bombardements et la destruction, la défaite et la reddition, la famine et l’occupation. Et aussi le meurtre.Le 26 janvier 1948, un homme arrive au siège de la Banque Impériale (Teikoku). Il se présente comme le docteur Yamaguchi Jiro, officier des services techniques du ministère de la Santé publique. Il annonce qu’une épidémie de dysenterie vient de se déclarer dans le quartier et qu’il faut procéder à une vaccination du personnel. Il sort deux flacons de sa sacoche, en transfère le contenu dans des bols à thé et ordonne à tout le monde d’avaler rapidement le remède. Les seize employés ne tardent pas à se tordre de douleur, douze d’entre eux succomberont. Un peintre nommé Hirasawa Sadamichi sera arrêté et accusé d’avoir empoisonné le personnel de la banque. Il finira par avouer, puis se rétractera ; il sera condamné à mort malgré l’absence de preuve matérielle décisive.Cette épouvantable tragédie, l’écrivain veut en faire un livre. Pour cela, comme dans l’ancien jeu des samouraïs qui consiste à raconter une histoire à la lueur d’une bougie que l’on souffle à la fin de chaque récit dans le but de faire apparaître des fantômes, il va convoquer douze voix, celles de douze personnages liés au drame : un vieux policier qui se souvient de ce qu’a vraiment été cette affaire, une survivante qui témoigne, un médecin bactériologiste de l’armée US qui a écrit des lettres à sa femme, ou un reporter spécialisé dans les affaires criminelles… Des carnets, des lettres, des récits, des souvenirs, des voix venues d’outre-tombe, autant de pièces d’un impossible puzzle, pour tenter de ressusciter les morts et de convoquer le fantôme de la vérité en une gigantesque séance de spiritisme qui a pour cadre la ville de Tokyo tout entière. L’écrivain sans nom nous entraîne dans une quête vertigineuse et nous fait entrevoir les dessous proprement effroyables du massacre de la Banque Impériale.Fidèle à sa méthode, David Peace part d’une affaire criminelle réelle, l’empoisonnement de douze employés de banque par un homme qui s’était fait passer pour un médecin. En dépit de la condamnation du peintre Hirasawa (qui ne sera jamais exécuté), l’affaire ne fut jamais vraiment élucidée. David Peace nous en propose une interprétation terrifiante qui renvoie aux expérimentations que menaient les Japonais en matière de guerre bactériologique, réalisées sur des cobayes humains. Mais les enjeux de ce roman vont bien au delà, car Peace utilise le crime comme révélateur des troubles profonds de la société. Admirablement structuré, son récit s’organise autour de douze points de vue, selon un principe narratif qu’il emprunte au Rashomon de Kurosawa. Le résultat est un roman habité par la voix des personnages autant que par celle de l’auteur dont la virtuosité stylistique est à son apogée. Ecrit sous l’aile de T.S. Eliot, rythmé comme une pièce musicale de théâtre Nô, Tokyo ville occupée est aussi une formidable réflexion sur le rapport de l’écrivain à son sujet.

09/2010

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Gestion

Réinventez votre business avant qu'il ne soit trop tard. Les stratégies gagnantes pour survivre et prospérer dans un monde où tout peut être copié

Le marché est aujourd'hui plus volatil, incertain et complexe qu'à n'importe quelle époque antérieure. Même ceux qui sont à la pointe de l'innovation sont confrontés à la menace de concurrents produisant des copies moins chères. Les dépôts de brevets d'innovations, la position de leader du marché ou les ressources financières ne suffisent plus à protéger une entreprise des imitateurs. Depuis la révolution industrielle, tous les pays qui sont devenus riches ont commencé par copier les autres : les Français ont copié les Britanniques, les Américains ont copié les Allemands et les Japonais ont copié à peu près tout le monde. Pourtant, certaines entreprises pionnières ont réussi à survivre et même à prospérer au cours des siècles. Comment est-ce possible ? Que pouvons-nous faire et que pouvons-nous apprendre des entreprises qui résistent et parviennent à prospérer malgré la concurrence, la mondialisation, les copieurs, les machines intelligentes et les risques de disruption ? Dans ce livre d'enquête et de stratégie, Howard Yu, montre que les entrepreneurs, pionniers et innovateurs ont été des rebelles, des agitateurs d'idées, capables de transformer une industrie ou d'en inventer une nouvelle. Pour réussir et perdurer, les organisations (entreprises du secteur privé et public, entreprises sociales, ONG, etc.) doivent savoir se réinventer, conserver l'esprit de rébellion de leur origine face à l'industrie et savoir insuffler durablement cet état d'esprit au sein de leur structure. La rébellion est une tactique éprouvée qui permet de se réinventer en se disruptant soi-même, plutôt que d'attendre le jour où un concurrent, un copieur ou un nouveau venu le fasse. Il existe en outre des stratégies pour tirer parti de la connectivité omniprésente, de la montée inexorable des machines intelligentes et de l'importance croissante de la créativité. La compétition, c'est pour les perdants. Il faut apprendre à créer de la valeur. A l'aide d'une vingtaine de fascinantes d'études de cas de transformations réussies et de déclins tragiques qui associent théorie et exemples concrets, Howard Yu illustre cinq principes fondamentaux qui couvrent un large éventail d'industries, de pays et d'époques, puis il établit un processus structuré et reproductible : 1 - Comprendre les savoirs de base de son organisation et sa trajectoire. 2 - Acquérir et cultiver de nouvelles disciplines et de nouveaux savoirs. Les connaissances acquises dans un domaine mènent souvent à de nouvelles découvertes dans un autre domaine. C'est ce processus qui ouvre de nouvelles voies de croissance. 3 - Tirer parti des changements sismiques (comme l'inexorable montée en puissance des machines intelligentes et l'émergence d'une connectivité omniprésente). Apprendre à identifier les forces qui compteront le plus dans les décennies à venir et reconfigurer ses compétences avant les autres. 4 - Expérimenter pour éprouver et appuyer l'expérience sur des preuves. Une décision audacieuse a toujours l'air bonne jusqu'à ce qu'elle se révèle fausse. Le plus grand risque qui menace la survie des organisations réside dans les luttes intestines et l'inaction collective à cause de croyances personnelles. L'expérimentation est la fenêtre qui permet de laisser entrer la lumière de l'extérieur. 5 S'immerger profondément dans l'exécution. Penser n'équivaut pas à faire. La prise de conscience n'est pas la même chose que l'engagement. Les plongées profondes sont différentes de la gestion et du management parce qu'elles reposent sur le pouvoir de la connaissance plutôt que sur le pouvoir de position. Ce livre est une feuille de route pour agir dans un monde en constante évolution. C'est la fin de l'empire des gestionnaires ou des directeurs financiers et l'avènement des rebelles.

02/2019