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Histoire de France

Nivelle. L'inconnu du Chemin des Dames

La récente histoire sur la guerre de 14-18 a privilégié l’étude du quotidien des Poilus, au front et à l’arrière. Denis Rolland, par le présent ouvrage, se démarque de cette tendance historiographique et s’attache à retracer le parcours et la psychologie d’un officier d’état-major, Robert Georges Nivelle, considéré comme le responsable du désastre du Chemin des Dames, de la démoralisation de l’armée et des mutineries de 17. Mais tout cela, nous dit l’auteur, a l’aspect d’un mythe. Car pourquoi Nivelle, dont l’incompétence semble unanimement reconnue, simple colonel d’artillerie au début de la guerre, a-t-il été si rapidement promu et nommé, dès 1917, au commandement suprême ? A-t-il même conçu les plans d’attaque du Chemin des Dames, dont on lui fait grief ? Et dans quelle mesure et pour quelles raisons l’offensive fut-elle un échec ? Nivelle est-il vraiment responsable, comme le dit la rumeur, des événements qui allaient conduire l’armée française au bord de l’abîme ? Avait-il plus de mépris pour la vie humaine que les autres généraux ? Qu’est-il devenu après avoir été relevé de ses fonctions ? Denis Rolland répond à ces diverses questions, et montre que l’arrêt de l’offensive n’atteint pas le prestige de Nivelle, à son apogée en 1920. Il rappelle le rôle décisif de cet officier à la bataille de Verdun, relate l’histoire et le véritable enjeu de la bataille du Chemin des Dames, s’intéresse aux coulisses politiques des décisions militaires, et décrit l’action de Nivelle en Algérie. D’une façon très convaincante, il dévoile la fabrication tardive, qui s’imposa vraiment dans les années 60, de la figure du général incompétent. En historien rigoureux et impartial, Denis Rolland remet ainsi brillamment en question nombre d’idées préconçues sur une des périodes les plus tragiques de notre Histoire.

02/2012

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Histoire internationale

La grande imposture. Génocide au Kosovo et parrainage de la "mafia albanaise"

La grande imposture démantèle quelques-unes des grandes opérations de propagande et manipulations politiques menées par Belgrade autour de la guerre au Kosovo. Initialement publié en albanais et en anglais, l'ouvrage de Bardhyl Mahmuti est proposé ici dans une version adaptée pour le lecteur francophone. Ce livre décrit l'engrenage du crime génocidaire au Kosovo, identifie qui était derrière le meurtre de civils serbes et qui a inventé l'accusation de trafics d'organes. Il invalide encore le concept de "mafia albanaise", dont les promoteurs et parrains sont passés en revue. L'auteur réfute les constructions policières de Belgrade, complaisamment reprises par de nombreux observateurs étrangers se prétendant neutres ou de bonne foi, à partir des rapports des associations de défense des droits de l'homme et des articles de journalistes indépendants serbes. Il rapporte aussi les aveux des protagonistes de certains crimes dont l'opinion publique francophone n'avait pas connaissance. Ayant travaillé sur les sources serbes, il a mis au jour des documents peu connus du grand public. Il traque ainsi méthodiquement les propos contradictoires de policiers, militaires, médecins, juges ou encore journalistes serbes, relève les inexactitudes factuelles, pulvérise les impostures et invalide des théorèmes. La plus abjecte rumeur, née dans les officines d'Etat serbes, reste bien entendu celle de trafics d'organes prélevés sur des prisonniers serbes. Reprise à l'échelle internationale par Carla Del Ponte, Dick Marty et autre Pierre Péan, elle visait à susciter l'effroi, détourner l'opinion européenne de ses sympathies vis-à-vis de la cause albanaise et passer sous silence le génocide contre les Albanais du Kosovo. L'ancien porte-parole de l'Armée de Libération du Kosovo a conservé toute la passion et la rigueur du militant. Il a lu minutieusement brochures, pamphlets, rapports des services de renseignements et autres publications liées à la guerre du Kosovo, avec la confiance patiente de celui qui sait avoir mené un juste combat et se fait gardien vigilant de mémoire.

09/2017

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Littérature française

Le Discours sur la tombe de l'idiot

Scandalisés par l'idiot du village, le maire de Chester et son adjoint conspirent sa mort. Un matin de printemps, les deux hommes l'enlèvent et vont le jeter dans un puits. Or, au bout de trois jours, l'idiot se remet à crier du fond de sa fosse. " Un village comme ici c'est pas une place pour les intrigues ", mettent en garde les habitants de Chester. Dès les premières pages du Discours sur la tombe de l'idiot, le lecteur connaît tous les éléments du crime qui vient troubler ce village sans histoire. L'intrigue policière ainsi jugulée, le roman repose principalement sur le génie de l'accusation et du leurre, c'est-à-dire sur les efforts déployés par le maire afin de désigner un coupable et ce, tout en s'assurant le silence de son complice qui menace de s'effondrer sous le poids du remords. Parmi les divers lièvres lancés afin de faire diversion se trouve le coupable idéal - Paul Barabé, un nouvel ouvrier venu se refaire à la campagne dont l'arrivée à la ferme des Fouquet coïncide avec la disparition de l'idiot et une autre sinistre découverte. Si le roman possède une " essence policière " incontestable, il s'agit d'abord et avant tout d'un roman de la culpabilité. Tout en s'attachant au sort de Paul Barabé, le récit présente l'histoire de Chester " saisie du dedans " : une histoire commune non pas appréhendée dans la perspective rassurante des intentions et des actes, mais une histoire se rapportant plutôt aux faits principaux qui accablent ce village sans idiot. Ses tableaux consécutifs adoptent le mode vertigineux de la rumeur : leur cohérence surgit du désordre et de la fulgurance des images ; leur logique interne place les villageois de Chester sous une lumière inquiétante. Comme si le narrateur lui-même ne pouvait se résoudre à faire du maire et de son adjoint les seuls coupables de leur crime.

01/2009

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Poésie

L’Enigme des ruines

L'Enigme des ruines Ecrit au coeur d'un environnement où l'horizon du regard n'est sans autres limites que celles imposées par les monts de la chaîne des Pyrénées, L'Enigme des ruines invite le lecteur à un voyage dans les paysages intimes de l'auteur. Ceux-ci sont reflétés par le spectacle d'une nature changeante au gré de saisons et de la rencontre avec les cabanes en ruines dont "Chaque pan de mur porte un récit". Le poète se fait alors "diseur de ruines". C'est un paradoxe que l'auteur jouisse de l'espace, de la liberté d'errer, alors que le monde en pleine pandémie est confiné. Retiré au coeur des montagnes, il reste, malgré tout, influencé par l'épreuve du monde. "En bas, les machines étaient à l'arrêt, les avions cloués au sol, les rues vidées de leur rumeur. Les gens effrayés, regardaient le monde réduit en épouvantail, derrière le double vitrage de leur fenêtre" Stève Wilifrid Mounguengui est né en 1976, à Mouila, dans le Sud du Gabon. Il vit en France depuis 2002. Formé à la philosophie et à la sociologie, il a longtemps travaillé dans le milieu éducatif et social. Il vit en Seine et Marne. Les voyages, la marche, la randonnée sont désormais pour lui des façons d'explorer des paysages, de découvrir des lieux et des gens, de s'ouvrir d'autres horizons. L'Enigme des ruines est né de l'un de ces voyages. Maintenant tu sais /es ruines sont poussières / d'éternité /Le sel des jours /s'évapore à la lisière du songe/Le temps un moulin / battant le vide / je remplis les plis de / ton absence en égrainant les heures / Chaque seconde ici /l 'éternité / Je fais une offrande/ à l'ombre et à la lumière pour que s'envole la chimère /Et j'attends que les heures/ sonnent l'éternel retour / du vide et le miracle de l'enfance

02/2021

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Histoire de France

Information et opinion publique à Toulouse à la fin du Moyen âge

Information et opinion publique : ces mots peuvent paraître anachroniques pour la période médiévale. Pourtant, l'étude des comptes et des délibérations de Toulouse invite à nuancer fortement ces idées reçues. Dans un contexte de guerre récurrente et de pression fiscale accrue, la gestion de l'information devient une priorité fondamentale pour le gouvernement urbain. Une information officielle, communiquée par messagers et ambassadeurs, permet de solliciter la clémence et la protection du roi ; en ville, les crieurs publics font connaître au peuple les ordres royaux et municipaux. Les sources mettent en évidence un système d'information vertical et hiérarchisé, où à l'ordre venu des gouvernants répond le droit de requête des gouvernés. La transmission de ces messages pèse lourdement dans les finances urbaines et représente une part notable des débats du Conseil de ville. Mais l'information peut aussi échapper aux pouvoirs et, par la rumeur populaire ou le secret des délibérations, véhiculer une critique des autorités à même de dégénérer en révolte. Ces informations révèlent alors des opinions qui, loin d'être soumises ou passives devant le pouvoir, sont capables de le remettre en question au nom de principes jugés légitimes. Parmi ceux-ci, la sacralité royale imprime au cours de la période une marque de plus en plus forte sur les comportements et les discours. La déférence envers le roi sacré prend davantage la forme du tabou respectueux que de l'amour filial et sincère. Elle oriente ainsi la teneur des messages, qui tendent à épargner le roi pour accuser des pouvoirs ou des personnes de substitution. Dans ce face-à-face permanent avec l'opinion, les capitouls, principaux magistrats de Toulouse, sont en première ligne : ils sont non seulement confrontés aux injonctions pressantes de la royauté, mais aussi à une population exigeante, qui réclame un gouvernement fondé sur le bien commun et la justice. Le cas toulousain permet ainsi une réflexion renouvelée sur la question de la domination et de la communication politique entre gouvernants et gouvernés à la fin du Moyen-Age.

11/2013

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Mondes fantastiques

La Malédiction des os d'argent. Edition collector

Brise la malédiction avant qu'elle ne te brise. Quand l'obscurité s'abat, une nouvelle légende s'élève... Née dépourvue de magie, Tamsin a passé son enfance mise à l'écart tandis que son frère adoptif Cabell et leur tuteur Nash partaient à la chasse aux reliques enchantées. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, elle décide d'aider son frère dans ses quêtes, au péril de sa vie. Sept ans plus tard, une rumeur circule dans les souterrains magiques de Boston... Avant sa disparition, Nash aurait trouvé un puissant anneau issu de la légende arthurienne, capable de briser n'importe quelle malédiction. Toutes les communautés magiques de la ville veulent mettre la main dessus. C'est une aubaine pour Tamsin car elle seule peut retracer les derniers pas de son tuteur, et cet anneau permettrait de libérer Cabell d'une terrible malédiction dont il souffre depuis toujours. Mais sans magie, elle n'est pas de taille à affronter ses concurrents. Elle accepte alors l'aide d'un autre chasseur de reliques et d'une jeune sorcière. De Boston à Avalon, ils plongent ensemble dans un monde de magie noire et découvrent un secret qui pourrait bien réveiller les fantômes du passé... Traduit de l'anglais par Antoine Monvoisin "Un mélange de magie, de danger, de romance et de chagrin d'amour. La Malédiction des os d'argent vous plonge dans un monde de légendes et de nostalgie que vous ne voudrez plus quitter. ' Leigh Bardugo, autrice de La Neuvième Maison et créatrice du Grishaverse. " La Malédiction des os d'argent est un livre à lire absolument, parfait pour tous ceux qui ont déjà voulu pénétrer au coeur d'un mythe. ' Stephanie Garber, autrice des sagas Caraval et Il était une fois un coeur brisé. " La Malédiction des os d'argent est absolument légendaire. ' Jennifer Lynn Barnes, autrice de la saga The Inheritance Games.

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Poésie

DERNIERS POEMES. En vers et en prose

"Max Jacob, ou la grâce. Si la poésie dit quelque chose à l'homme - quelque chose que ne lui disent pas le roman, ni la philosophie - ce doit être ceci : que tout soit nouveau. C'est à cela, il me semble, qu'on reconnaît le poète, à cet appétit démesuré de nouveau, jusqu'à l'ivresse, jusqu'à la folie parfois. Alors ce n'est pas affaire de quelques adjectifs, ni recherche de quelque impression particulière sur l'esprit du lecteur, mais désir de changer le monde, et pour cela de changer le langage, de se changer tout entier, comme de se retourner. Au plus profond il y a ce désir, comme un qui perdrait son enveloppe humaine et revêtirait la parure de l'ange, ou comme un qui se perdrait dans le gouffre de sa propre géhenne. Le chamane, au moment de l'extase, entend venir vers lui les esprits, dans un bruit de galop, dans une rumeur inconnue qui l'angoisse et le ravit. Puis, le moment venu, il se sépare de lui-même, il prend son vol au-dessus du monde. Il y a ce souffle dans la poésie de Max Jacob, comme un vent venu de l'autre côté du monde, apportant la substance de l'éternité. C'est ici, dans ces "derniers poèmes", que l'on sent le mieux la vérité de cette révélation. Car, tandis qu'il écrit sur l'enfer, sur l'infini de l'espace, "les dièses et les bémols du silence kilométrique de l'azur", lui, "Max le fou", qui découvre qu'il est le "clown" : "Jadis personne ne me remarquait dans la rue, maintenant les enfants se moquent de mon étoile jaune. Heureux crapaud ! tu n'as pas l'étoile jaune" ! Alors se préparent les événements terribles qui le conduiront à la misère du camp de Drancy, et à la mort". J-M-G Le Clézio, 29 juin 1981

03/1982

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Mondes fantastiques

La Malédiction des os d'argent

Brise la malédiction avant qu'elle ne te brise. Quand l'obscurité s'abat, une nouvelle légende s'élève... Née dépourvue de magie, Tamsin a passé son enfance mise à l'écart tandis que son frère adoptif Cabell et leur tuteur Nash partaient à la chasse aux reliques enchantées. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, elle décide d'aider son frère dans ses quêtes, au péril de sa vie. Sept ans plus tard, une rumeur circule dans les souterrains magiques de Boston... Avant sa disparition, Nash aurait trouvé un puissant anneau issu de la légende arthurienne, capable de briser n'importe quelle malédiction. Toutes les communautés magiques de la ville veulent mettre la main dessus. C'est une aubaine pour Tamsin car elle seule peut retracer les derniers pas de son tuteur, et cet anneau permettrait de libérer Cabell d'une terrible malédiction dont il souffre depuis toujours. Mais sans magie, elle n'est pas de taille à affronter ses concurrents. Elle accepte alors l'aide d'un autre chasseur de reliques et d'une jeune sorcière. De Boston à Avalon, ils plongent ensemble dans un monde de magie noire et découvrent un secret qui pourrait bien réveiller les fantômes du passé... Traduit de l'anglais par Antoine Monvoisin "Un mélange de magie, de danger, de romance et de chagrin d'amour. La Malédiction des os d'argent vous plonge dans un monde de légendes et de nostalgie que vous ne voudrez plus quitter. ' Leigh Bardugo, autrice de La Neuvième Maison et créatrice du Grishaverse. " La Malédiction des os d'argent est un livre à lire absolument, parfait pour tous ceux qui ont déjà voulu pénétrer au coeur d'un mythe. ' Stephanie Garber, autrice des sagas Caraval et Il était une fois un coeur brisé. " La Malédiction des os d'argent est absolument légendaire. ' Jennifer Lynn Barnes, autrice de la saga The Inheritance Games.

10/2023

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Poésie

Chants des chants Tome 1 : D'une seule vague

Patrick Quillier orchestre contre les barbaries, les bruits, cris et fureurs du monde, tous règnes confondus, dans une poésie qui renoue avec la tradition de l'épos. D'une seule vague (Chants des chants, I) est le premier tome d'une épopée embrassant les voix héroïques de tous les temps et de tous les continents, des plus éclatantes aux plus discrètes, des plus connues aux plus méconnues, dans un chant général du monde. Voix éclatées (de 14 à 18) (éditions Fédérop, prix Kowalski 2018), donnait à entendre l'héroïsme du sacrifice inutile de la chair à canon de la Grande Guerre. En continuité avec ce qui constitue le tome 0 de son oeuvre épique, Patrick Quillier orchestre - contre les barbaries - les bruits, cris et fureurs du monde, tous règnes confondus, dans une poésie singulière qui renoue avec la tradition de l'épos, genre poétique par excellence, caisse de résonance des aventures et mésaventures de la vie. Dans le murmure qui modèle le poème, retentit la basse continue des héroïsmes les plus ténus, silenciés par le vacarme de l'histoire, dont le poète se fait le porte-voix. COMMENTA ? A : Après l'écriture (entre 1988 et 2018) d'un " triptyque du murmure " à la teneur à la fois lyrique et épique, il a entrepris depuis le début des années 2010, convaincu de l'urgence d'une parole du nous, de se dédier à la poésie épique. Voix éclatées (de 14 à 18), consacré à la tragédie de la Grande Guerre dont nous continuons de payer les conséquences, est paru en 2018 et a obtenu la même année le Prix Kowalski de Poésie de la Ville de Lyon. AvecA D'une seule vague (chants des chants I), c'est le premier volume d'un cycle de quatre titres, en préparation, qui est accueilli à La Rumeur libre, et qui s'étend au monde entier et à toutes les époques.

03/2023

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Policiers

Le mage du Rumorvan

On aurait dit que la Lune était rousse et que le soleil venait à peine de rejoindre l'autre hémisphère, quand tous les chiens du quartier se mirent à hurler à la mort. Un bien triste concert qui interrompit la nuit hivernale des habitants du petit village, mais des grognements et des gémissements exprimant un irrépressible effroi, avaient fait converger tous les regards dans le moindre recoin sombre. Ils sortaient tous de chez eux, jeunes et vieux se regroupant au cœur du bourg, les yeux rivés sur les nuages illuminés par un feu intense. Ils venaient de comprendre l'origine de ces cris inhumains qui donnaient cette impression unique d'apercevoir une esquisse de l'enfer. Lorsque cet événement exceptionnel arriva à l'Aber-Ildut, petit bourg aux confins de la Bretagne, les esprits des villageois façonnés par de vieilles légendes, surent que de terribles maux allaient les accabler bientôt. Le mage était mort. Assassiné. La rumeur circulera dès le lendemain, des murmures apeurés. Les langues se délieront bientôt, chaque villageois, convaincu de ce qu'il sait ou imagine. Et rien que du mauvais pour tous. L'inspecteur Lavigne va devoir comprendre leur personnalité, savoir ce qu'ils savent réellement. Qui avait intérêt à tuer le mage tant craint et respecté ? Quel en était le mobile ? Qui en voulait à ce point au rebouteux ? Solitaire et taciturne, l'inspecteur poursuivra auprès d'une population qui a toujours été effrayée par la personnalité de la victime, son côté sombre, une force obscure qu'il tirait du pouvoir de l'ombre. Qui ? Sa femme ? Sa maîtresse. Le contenu de ses livres, aussi anciens que secrets ? Lavigne va livrer une bataille muette, tenter de comprendre le contexte dans lequel vit ce bourg figé dans des croyances d'un passé qu'il croyait révolues. Et il ira de surprise en surprise, jusqu'à avoir peur de son ombre.

09/2009

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Contes et nouvelles

Péripétie d'un relais communautaire en Algérie

C'est le vécu d'un adolescent parti pour un voyage vers l'inconnu dans l'espérance de déjouer les pronostics de la vie qui semblaient à en témoigner de la misère des siens et de son comportement caractériel prédire un avenir orageux. Mais c'était sans compter les aléas de l'aventure qui allaient le maintenir bon nombres d'années exilé. Au cours de son périple, le désarroi est total quand il succombe à un événement dont la maladie, qui pourtant, le fera prendre conscience que la vie communautaire qui s'ouvrait à lui à son arrivée en Algérie était un monde ou préjugé, commérage, rumeur, ragot et ignorance était le mal dominant qui poussait les migrants subsahariens à des incongruités. Durant son passage au chevet de son hospitalisé comme garde malade, il découvre le sanitaire Algérien. Là-bas, il prend acte des faits et gestes. Des dits et des non-dits à sa sortir de l'hôpital, il se donna le défi de faire de lui-même également fondu dans cette vie d'extrême précarité l'instrument de la sensibilisation en apportant des preuves par des actes et des témoignages à la communauté afin de ramener celle-ci aux réalités du système sanitaire. De ce fait son chemin croisa celui des ONG. Il ne se contentera pas d'être qu'un simple relais qui allait juste rapporter de l'aide au migrants, il devint en quelque sorte un porte-parole, car il remontait avec tact les difficultés de la communauté afin de les intégrer dans les programmes pour arriver à les solutionner. Puis, surgit la mort de sa mère. Le retour au bercail pour les obsèques fut pressant. Arrivée, il fut accueilli par un grand changement et sa nièce, songeait prendre le même trajet que lui, celui de la migration clandestine. Sachant les retombées, il décida de lui sensibiliser en lui narrant les péripéties de son voyage.

10/2022

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Aventure

Nautilus Tome 1 : Le théâtre des ombres

Si Jules Verne avait écrit James Bond... D'origine irlandaise, mais élevé en Inde avant de devenir le protégé d'un colonel de la couronne, Kimball O'Hara est un agent des services secrets britanniques de la fin du XIXe siècle. Son intelligence, son excellente condition physique et sa droiture morale font de lui un élément précieux. Mais un soir de l'année 1899 à Bombay, son destin est bouleversé... La filature d'un agent russe le mène sur un paquebot du gouvernement anglais en pleine fête officielle quand une bombe y explose soudainement, brisant la coque du navire et tuant bon nombre des hauts-dignitaires présents. On crie à l'attentat et un coupable tout désignés'impose aux yeux de tous : Kimball O'Hara. Pour prouver son innocence, désamorcer les tensions diplomatiques et espérer un jour revoir son fils, Kim va devoir récupérer des documents secrets restés dans l'épave du bateau tombée au fond de la baie. Malheureusement, aucun homme n'est capable de s'enfoncer aussi profondément dans les fonds marins. Aucun, sauf peut-être un seul ! Il y a dix ans, il a disparu de la surface de la Terre, mais la rumeur le dit prisonnier des Russes, coincé dans une forteresse inaccessible au milieu d'un désert de glace sibérien. Cet homme, c'est le capitaine Némo. Fuyant les autorités indiennes, Kim se met en quête de ce personnage légendaire à qui appartient le sous-marin le plus performant de tous les temps : le Nautilus... Course poursuite à l'échelle planétaire, Nautilus est un récit d'action, d'espionnage et d'aventure riche en personnages complexes, situations inextricables et scènes spectaculaires. Quand la mort peut survenir à tout instant et que la tension est à son comble en toutes circonstances, il y a trois solutions : la ruse, la fuite ou la violence... Pour célébrer la parution de cette nouvelle série au dessin d'une maîtrise impressionnante, retrouvez en fin d'ouvrage un cahier graphique exclusivement réservé à la première édition.

05/2021

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Romans, témoignages & Co

Lettres à une Idol. Une romance K-pop

Quand l'amour s'écrit en toutes lettres : Une correspondance entre une star de la K-pop et l'un de ses fans va lui redonner goût à la vie après un accident sur scène. Ancienne star du groupe de K-pop 5Monsters, Yeongi alias Smoke s'est lancé avec succès dans une carrière solo lorsqu'une chute en plein concert le force à une longue convalescence. Isolé - il ne voit guère que son agent Chung -, Smoke menace de sombrer dans la dépression. Heureusement, il tombe par hasard sur une lettre de fan - un certain Min-ho, étudiant en art et président d'un fan club de 5Monsters - qui lui remet du baume au coeur et lui fait remonter la pente. Les deux entament alors une longue correspondance, jusqu'au jour où Smoke surprend une conversation téléphonique de son agent qui semble indiquer que Min-ho est payé par Chung. Blessé par cette trahison, Smoke manque faire une surdose médicamenteuse et est sauvé par Chung. Min-ho s'étonnant par lettre du silence de la star, Smoke décide sur un coup de tête d'aller le voir chez lui, bravant d'éventuels paparazzi. La rencontre est électrique et les deux garçons échangent un baiser avant que Min-ho ne profite de la présence de son héros pour l'immortaliser en croquis. Regonflé à bloc et déplâtré, Smoke se prépare d'arrache-pied à remonter sur scène, et notamment pour un duo avec Starlight, jeune star montante de la K-pop dont s'occupe également Chung. Sa relation avec Min-ho et les jeunes femmes que sa mère veut lui présenter dans l'optique d'un mariage arrangé ont fait mûrir Smoke qui peut enfin penser à son après-carrière. Après un ultime quiproquo où Min-ho apprend dans un magazine populaire la rumeur que Smoke va se marier, il prend son courage à deux mains et un train pour Busan. Avec la complicité de Chung, il retrouve Smoke sur la plage de l'hôtel et ils se confessent enfin leurs sentiments réciproques.

09/2023

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Critique littéraire

Les noms des l'histoire. Essai de poétique du savoir

Une histoire, au sens ordinaire, c'est une série d'événements qui arrivent à des sujets généralement désignés par des noms propres. Or la révolution de la science historique a voulu révoquer le primat des événements et des noms propres au profit des longues durées et de la vie des anonymes. C'est ainsi qu'elle a revendiqué en même temps son appartenance à l'âge de la science et à l'âge de la démocratie. Mais l'âge de la démocratie et de la science des grands nombres est aussi celui du trouble littéraire et révolutionnaire : de la multiplication des paroles, des récits séduisants et des mots excessifs. Des rois y perdent leur tête et la rationalité semble parfois s'y abîmer. Les historiens veulent garder leur tête et connaître les choses en les dépouillant de leurs noms trompeurs. Mais les choses de l'histoire ont cette propriété déroutante de s'évanouir quand on veut les rendre à leur simple réalité. La limite de la croyance scientiste en histoire, c'est l'évanouissement de l'histoire elle-même, le nihilisme révisionniste et la rumeur désenchantée de la fin de l'histoire. Il apparaît alors que l'histoire, pour devenir science sans se perdre elle-même, a besoin de quelques tours de littérature : une autre manière de raconter la mort des rois, un autre usage des temps du récit et l'invention de personnages d'un genre nouveau, les témoins muets. C'est seulement ainsi qu'elle peut articuler en un seul discours un triple contrat scientifique, narratif et politique. Dans ce livre, Jacques Rancière propose une poétique du savoir : étude de l'ensemble des procédures littéraires par lesquelles un discours se soustrait à la littérature, se donne un statut de science et le signifie. La poétique du savoir s'intéresse aux règles selon lesquelles un savoir s'écrit et se lit comme discours spécifique. Elle cherche à définir le mode de vérité auquel il se voue.

10/1992

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Ouvrages généraux

Ecrits sur l'Asie

1922. Peu après son retour d'Union soviétique, Albert Londres, bien décidé à rester "journaliste au long cours", embarque pour le Japon. Pour le grand public de l'entre-deux-guerres l'Orient est "compliqué", mais l'Extrême-Orient, presque inconnu. A Tokyo dans la cité "née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre", le reporter de L'Excelsior et du Petit journal capte la fascinante étrangeté du pays du Mikado, et se lie d'amitié avec Claudel, alors ambassadeur de France au Soleil-Levant. Puis en 1925, c'est le départ pour "la Chine en folie" : en rendre compte, c'est dépeindre son effervescence, son bouillonnement, son chaos : les villes de l'empire du Milieu sont comme des théâtres d'ombres où s'affrontent seigneurs de guerre et mercenaires, nationalistes et communistes, bandits et trafiquants d'opium. En Inde, le Raj britannique est lui aussi en proie à l'instabilité ; la revendication monte. Hostile aux Anglais, Albert Londres y suit attentivement les futures voix de l'indépendance, Nehru, Gandhi, Rabintranath Tagore. Loin du bruit et de la fureur du nord, la péninsule indochinoise semble elle baigner dans une torpeur coloniale trompeuse. Car à Saigon bruisse déjà la rumeur de l'agitation naissante : quelques décennies plus tard, Albert Londres y aura ses successeurs, des milliers de journalistes et écrivains venus couvrir la guerre du Vietnam. Son regard, d'une modernité déconcertante, nous donne dans ces écrits un éclairage unique sur l'Asie du début du XXe siècle. Né en 1884, Albert Londres a débuté sa carrière de journaliste en 1906 au quotidien Le Matin. Plus tard, il écrira pour Le Petit journal et L'Excelsior. Ses reportages en URSS, en Amérique du Sud et en Asie ont fait de lui un véritable symbole de la profession de reporter. Créé en 1932 peu après la disparition de Londres dans le naufrage du paquebot Georges-Philippar, le prix qui porte son nom récompense chaque année les "meilleurs reporters francophones".

07/2022

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Romance sexy

La Soute du Roi. Plonger dans ses trippes et viscères pour retrouver son vrai soi...

Suite du premier livre "La route du Soi". On s'enfonce de plus en plus dans les viscères et humeurs tourmentées de ce jeune homme qui ne vit que de rêves et d'aventures, et occasionnellement de sexe et de romance. A moins que cela ne soit dans l'autre sens... Par générosité il nous livre tout. Et nous sommes tous pareils avec nos émotions d'humains imparfaits. Qu'il est bon qu'un gars comme lui nous emmène visiter nos zones d'ombre que nous nions trop souvent, faisant de nous des êtres incomplets... De pays en contrées perdues, riche de toutes ses aventures il nous livre ses secrets, plein de ses anciennes vies et de leurs scories émotionnelles remontées. De routes en déroutes, il trouvera le but de sa longue quête et se mariera sous l'eau pour ce qu'il est finalement venu chercher - l'amour profond - dans le plus pur protocole des Atlantes. Mots-clé : Sexe, aventure, vélo, réincarnation, vies antérieures, liens familiaux vicieux, libération, et... heu... sexe encore. EXTRAIT : Leçon du jour : comment déféquer tranquille, à l'arrière du bateau. Asseyez-vous pénards sur la balustrade arrière, en vous assurant bien sûr s'il n'y a personne qui vous mate, ou votre égo risque d'en prendre un coup, tellement la position est immodeste et choquante. Descendez votre caleçon en vous arrimant fortement les mains à la rambarde. Déplacez doucement vos fesses en arrière jusqu'au point de non-équilibre, et assurez-vous qu'il n'y ait pas de goélands gourmands qui planent derrière, et qui, pensant que ce qui va tomber est à manger, pourraient... enfin mieux vaut éviter cela. Soyez également sûr que la vague scélérate ne va pas non plus venir nuire à votre équilibre hasardeux, respirez un grand coup et poussez fort pour éjecter rapidement les matières qui font cale, ou fécales. Comme dirait un poète disparu : "Il est bon de détester nos ridicules en déridant nos testicules". Donc pour les chiottes, ça se fera cul nu, déféquant en chute libre à l'arrière du bateau, femmes comme hommes. Tout le monde pouffe de rires étouffés, jaunes, gênés, puérils...

11/2022

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Photographie

Fisheye n°58 : Équilibre - Mars 2023

Ce numéro de printemps célèbre plusieurs anniversaires et met en avant un cahier central entièrement en noir et blanc. Si les 10 ans de Fisheye s'affichent en quatre par trois dans les couloirs du métro parisien en exposant une dizaine d'artistes publiées dans le magazine depuis le début de l'aventure, on trouvera aussi, en avant-première, un focus sur le quotidien Libération qui, lui, fête ses 50 ans avec un superbe livre et une exposition à venir. On célèbre un autre cinquantenaire avec l'édition d'un ouvrage sur Diane Arbus, disparue il y a un demi-siècle. Enfin, ce 24 février - alors que ce numéro est en impression - marque le premier anniversaire de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. Michel Slomka et ses images satellites en noir et blanc nous conduisent à réexaminer les Topographies de ce pays scarifié. Le noir et blanc s'étend à l'ensemble des portfolios de ce numéro, avec une sélection particulièrement éclectique. Outre les "paysages inversés" dudit Michel Slomka, on découvrira les Humeurs belges de Jacques Sonck qui croque depuis des années ses compatriotes dans les rues de Bruxelles, Namur et Gand avec une malice teintée de surréalisme. Sur un tout autre registre, Bastiaan Woudt compose de superbes images de mode dans lesquelles la lumière lui sert à cacher pour mieux révéler. Lucie Hodiesne Darras s'est, elle, attachée à rendre compte au plus juste de la vie quotidienne de son frère Lilou, atteint d'autisme, dont elle fait une rockstar. Un travail qui s'accompagne d'un livre aux éditions Fisheye. On trouve chez Sophie Gabrielle un univers intriguant qui explore ses peurs indicibles sur le cancer et la maladie, une manière "intime et universelle" de traduire ce qu'elle ressent. Enfin l'Histoire est de nouveau présente à travers le Palimpseste bulgare de Martin Atanasov qui n'hésite pas, à travers ses collages, à composer des télescopages critiques qui nous questionnent notamment sur le matérialisme et l'amnésie de notre époque. Sans oublier nos autres rubriques, nos coups de coeur ainsi que nos sélections de livres et d'expositions qui devraient vous aider à garder l'oeil ouvert, vif et curieux.

03/2023

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Histoire internationale

Journal de Moscou. Ambassadeur au temps de la guerre froide

Il n'aura fallu que deux décennies pour que ce qui fut un monde à part, avec son soleil trompeur et sa nuit enveloppante, son arbitraire et ses règles, sa grisaille et ses couleurs singulières, sa brutalité et sa sociabilité, obsédant les uns, en asservissant d'autres, donnant de l'espoir à d'autres encore, s'évanouisse comme s'il n'avait jamais existé... Ce monde courut-il à sa fin selon un processus aussi inéluctable que discret, pour ainsi dire souterrain ? Ou bien cette disparition ne fut-elle elle-même qu'un artifice d'apparence, nombre de traits essentiels du régime défunt lui ayant survécu avec une inaltérable vigueur ? Tout ce qui entoure l'expérience soviétique nous paraît aujourd'hui bien étrange. Comment cette étrangeté, avec son coeur d'opacité encerclé par les murailles du Kremlin, fut-elle perçue par les observateurs avisés ? Un Français, issu d'un canton raisonnable, plutôt apaisé, voire un peu rassis de la vieille Europe, pouvait-il comprendre ce pays anormal, s'exempter d'humeurs et pour autant ne pas tout sacrifier à ce réalisme politique dont, après coup, l'opportunité est si souvent sujette à caution ? Pouvait-il aussi ne pas se sentir plus stimulé, fût-ce pour lui opposer un zeste d'esprit missionnaire, par ce curieux empire que par la République livrée à ses calculs, mais qu'il servait de toute sa loyauté ? Le Journal tenu par Henri Froment-Meurice, au fil de trois postes successifs dont au final celui d'Ambassadeur, est un précieux document. L'acuité du regard et le style élégant du diplomate n'assèchent en rien la capacité d'indignation et la force d'enthousiasme de l'homme. La haine du communisme contrebalancée par l'amour de la Russie, la croyance dans les vertus de la présence culturelle de la France, la complexité parfois savoureuse des rapports de l'Ambassadeur, qui n'en pense pas moins, avec son administration et un pouvoir qui se laissaient trop souvent abuser par le langage de paix venu du Kremlin... Nous voilà ramenés aux heures chaudes de la relation très particulière, très intéressée de part et d'autre, mais empreinte à sa manière de sincérité entre la France et l'URSS.

05/2016

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Beaux arts

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 1 : De la mélancolie

Dans la médecine grecque, la mélancolie, la bile noire, est d'abord un liquide organique, au même titre que le flegme, la bile jaune et le sang. De l'équilibre de ces humeurs ou de leur déséquilibre dépend la santé ou la maladie des individus. Elles déterminent surtout le tempérament de ces derniers, l'esprit et le corps étant indissociables. Le tempérament du mélancolique a préoccupé, bien plus que les autres, non seulement les médecins, mais aussi les philosophes et les poètes, les peintres et les musiciens, car, depuis l'Antiquité également, il est le signe distinctif de l'homme d'exception, du génie. C'est ce qu'a mis en évidence pour la première fois dans la longue durée, l'exposition de Jean Clair, Mélancolie. Génie et folie en Occident. Elle avait réuni par centaines des oeuvres plastiques, des observations scientifiques, des documents imprimés, afin d'illustrer l'histoire mouvementée et les multiples facettes de ce sentiment - le seul qui pense - qui ne se confond ni avec la simple tristesse ni avec notre moderne dépression dont elle participe pourtant. Toutes les époques de la civilisation européenne - et d'elle seule, semble-t-il - ont connu cette affection du corps et de l'âme, cette fureur du créateur, ce désespoir de penser. Elle lui ont donné différents noms : taedium vitae, acedia, spleen, mal de siècle, lypémanie, névrose maniaco-dépressive. C'est à la suite de cette exposition, et pour en discuter une nouvelle fois les tenants et les aboutissants, que des médecins et des psychiatres, des historiens de la pensée grecque, des historiens et des critiques d'art, des historiens de la littérature se sont réunis à la Fondation des Treilles. Dans un esprit transdisciplinaire, ils reviennent ici sur les aspects les plus importants de la mélancolie antique, de l'acédie médiévale, des différentes formes de la mélancolie à la Renaissance et à l'âge classique, du mal du siècle romantique, du spleen baudelairien, des névroses contemporaines. Ces entretiens mettent en lumière la profonde unité de la mélancolie, d'Hippocrate à Freud, d'Aristote à Levinas, de Michel-Ange à Giacometti, des pères de l'Eglise aux cliniciens d'aujourd'hui.

06/2007

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Cuisine

La cuisine ayurvédique pour les Occidentaux. Cuisiner naturellement selon les principes de l'ayurvéda

Originaire de l'Inde, l'ayurvéda est un système de médecine naturelle et de prévention de la maladie qui veille à l'équilibre des trois humeurs dans le corps : kapha [eau], pitta [feu] et vata [air]. Cette "science de la vie" a traversé les siècles depuis plus de cinq mille ans et l'alimentation est l'un de ses principaux piliers. Se nourrir en fonction de sa constitution personnelle et physique est l'un des moyens de préserver son équilibre physique autant que mental. Amadea Morningstar est une nutritionniste américaine bienveillante et renommée, qui nous propose ici cette méthode d'alimentation en plus de 230 recettes, non seulement équilibrées, mais absolument délicieuses, digestes, et souvent très originales. Elle a aussi accordé une place à des programmes nutritionnels pour les allergies ou pour les végétaliens ("vegans"). Les personnes qui suivent les principes ayurvédiques pour des raisons de santé trouveront ici des recettes d'une précision inégalée, qui contribueront utilement et agréablement au rééquilibrage de leur constitution. Que l'on suive les préceptes de l'ayurvéda ou non, les recettes, qui couvrent tous les repas de la journée, pourront tout simplement servir de base à un menu qui régalera des convives de façon unique, tout en ménageant leur digestion. Ce volume propose plus particulièrement des recettes dont les ingrédients et la préparation sont issus de méthodes occidentales plutôt qu'indiennes. Le curry n'est pas la base de la nutrition ayurvédique ; comme celle-ci se fonde sur des principes d'équilibre, elle peut très librement inclure tous les aliments et ingrédients, quels que soient leur continent ou leur culture d'origine. "La cuisine ayurvédique pour les Occidentaux d'Amadea Morningstar est aujourd'hui un ouvrage de référence, devenu un classique. Elle a rédigé le livre de cuisine le plus important sur la façon d'adapter la méthodologie de la cuisine indienne aux aliments occidentaux. Même au bout de vingt-cinq ans, aucun autre auteur n'a proposé de livre de recettes aussi pertinentes en matière de cuisine ayurvédique. Chaque personne qui s'intéresse à l'ayurvéda devrait avoir chez elle ce livre essentiel." Vaidya Atreya Smith Directeur du European Institute of Vedic Studies

05/2019

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Poésie

Une même lunaison

Une même lunaison est le "journal" d'une lunaison, l'intervalle de temps séparant deux nouvelles lunes. Ce journal tel un cycle en partage relatant les vies d'ils ou elles - au singulier, en solitude souvent, des gens plutôt âgés, quelques enfants ou écoliers - est séparé en deux parties construites chacune sur quinze jours, "Un même vent" et "Un même temps" , titrées d'après le terme de marine "lunaison de vent ou du même temps / du même vent ou de temps" . "Il y a ici tout un monde qui s'affaire invisible" , un réseau de petits riens qui vont et viennent au fil des pages : la pêche à la ligne, les animaux (ragondins, chats), les légumes à préparer, les trains, les horloges, les mouchoirs, les fleurs... des traces qui dessinent des vies de peu. Des vies comme sous influence de la lune où point une certaine mélancolie, une tristesse des humeurs, la bile noire, comme on disait jadis, ou alors un ennui des mêmes gestes fatigués. Il y a le voisin ou la voisine acariâtres, il y a elle, sûrement dans un intérieur - "Au-dehors tout est moins clair" -, qui a "peu de choses à vivre" , si ce n'est observer les mouvements des autres : "Elle n'a rien d'autre que de dire de ce que les autres font, ce que les autres ne font pas" . Ou il, son corps : "De la route elle voit son corps d'homme / de cris et d'abois / qu'elle voudrait toucher de tendresse et de sexe" . Elle s'imagine - "Puisqu'il est là le bien-aimé" -, et "enfin dort au bruit du dernier train de nuit" ... Il n'y a guère d'échappatoire, pas de pensée magique, ici on est au ras du réel. Mais il y a encore du désir, beaucoup de tendresse aussi malgré l'usure et le quotidien. Des cheveux blancs, des mains usées, juste quelques gestes, quelques mouvements furtifs dans la pénombre, qui suffisent pour qu'une "main entre les cuisses" , pour qu'une "main qui sait encore s'agiter, caresser les souffles" ...

04/2019

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Romans historiques (poches)

De colère et d'ennui. Paris, chronique de 1832

1832 : tandis que Paris vibre, vacille et gronde sous les coups redoublés de l'épidémie et de la guerre des rues, Adélaïde s'ennuie. Elle frémit dans son salon à la lecture des journaux, se délecte du chocolat que sa domestique lui rapporte de chez Marquis, s'émerveille en recluse des oiseaux du Jardin des Plantes où elle vit, loin des barricades (où Gavroche meurt). Emilie la saint-simonienne se bat du côté de Ménilmontant pour faire entendre la cause féministe. Louise, marchande ambulante du centre de Paris, atteinte du choléra et soupçonnée d'avoir participé à l'insurrection, est soumise à l'interrogatoire du commissaire, du juge et du médecin. Lucie, la mystique en extase, jouit du corps de Jésus, derrière les murs d'un couvent puis le choléra l'emporte. Comment situer ce texte inclassable ? " Tout est vrai, mais rien n'est vrai " nous dit Thomas Bouchet, historien talentueux du sensible et amoureux rigoureux de littérature. Ces femmes sont fictives, mais leur incarnation aux accents hyperréalistes se développe à travers l'usage minutieux des archives. Ce sont le corps et ses humeurs, l'expérience sexuelle, les maux de dents, le goût du chocolat ou celui de l'eau de vie dans les estaminets. La girafe du Jardin des Plantes, les indigènes qui traversent le paysage ou la rubrique des faits divers sont autant d'éclats de réel. Mais le tour de force littéraire et politique réside aussi et surtout dans la voix des femmes. Toutes sont recluses, c'est leur condition, que ce soit dans " l'île " du Jardin des Plantes, le couvent de la rue Neuve Sainte-Geneviève, la colline de Ménilmontant et la prison la vraie, Saint-Lazare, pour Louise. Thomas Bouchet relaie la parole des femmes, alors que les voix des hommes sont ici inaudibles. Chacune a un mode d'expression qui s'accorde avec sa condition : la bourgeoise a accès à la correspondance et se prête à des essais littéraires, pour la religieuse c'est le journal intime, pour la militante, le discours, la harangue, et la marchande, la plus précaire de toutes, parle à travers les minutes des interrogatoires. L'effet de réel est saisissant.

03/2018

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Médecine ayurvédique

MANUEL DE CUISINE AYURVÉDIQUE. GUIDE PERSONNALISÉ POUR UNE ALIMENTATION ET UNE SANTÉ OPTIMALES

Nutritionnistes de grande renommée, Amadea Morningstar et Urmila Desai offrent dans le Manuel de cuisine ayurvédique, une perspective nouvelle et originale de cet art ancestral de l'autoguérison appelé ayurvéda, la "science de la vie". Plus de 250 recettes faciles et accessibles, ayant été testées et approuvées, ont été spécifiquement conçues pour équilibrer chaque constitution en toute simplicité et en respectant une harmonie nutritionnelle. Tout en proposant plusieurs recettes aux fragrances et saveurs parfois un peu plus indiennes que celles de La cuisine ayurvédique pour les Occidentaux, ce livre demeure cependant adapté au palais occidental : ni plats très pimentés ni clichés gastronomiques occidentaux ou orientaux, mais des recettes uniques, douces, digestes et colorées. Chaque constitution y trouvera une alimentation adaptée, que ce soit pour retrouver l'équilibre ou pour simplement le maintenir. Et, dans cette perspective, les auteures présentent d'abord les bases de la nutrition ayurvédique, puis une série de menus adaptés aux constitutions, à la période de la journée et aux saisons. Pour ce qui est des recettes, les petit-déjeuners vous font partir du bon pied ; les en-cas et autres boissons constituent de savoureux accompagnements ; la préparation des légumineuses préserve les intestins ; les plats à base de produits laitiers ouvrent de belles perspectives de santé ; les soupes font le plus grand bien ; les légumes, les céréales et les fruits révèlent leurs secrets nutritionnels ; les salades en enchantent plus d'un ; les desserts sont délicieux et la section consacrée aux currys et aux kitchadis permet de découvrir la finesse de la gastronomie ayurvédique indienne. Originaire de l'Inde, l'ayurvéda est un système de médecine naturelle et de prévention de la maladie qui veille à l'équilibre des trois humeurs principales du corps : le kapha [l'eau], le pitta [le feu] et le vata [l'air]. Cette "science de la vie" a traversé les siècles d'abord oralement puis dans différents écrits, sur plus de cinq mille ans. L'alimentation est l'un de ses principaux piliers. Se nourrir en fonction de sa constitution personnelle et physique est un moyen de préserver autant son équilibre physique que mental.

12/2022

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Latin - Littérature

Correspondance. Lettres 1 à 954

La correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l'une des plus abondantes que l'Antiquité nous ait léguées : près d'un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage à la fois historique, politique, social et personnel, celui d'un citoyen qui se trouvait au coeur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent dans les coulisses du pouvoir. Elles nous brossent surtout le portrait d'un homme, avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Elles permettent d'humaniser une figure tutélaire qui laisse percer, au fil des pages, ses soucis d'homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage, son égoïsme, ses sentiments intimes. Etait-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge, la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible sont partout présents... Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie. Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu'à s'en rendre malade, ou amateur du plaisir de la conversation avec "un petit coup dans le nez" , comme il l'écrit lui-même. "Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées si on les rendait publiques" , reconnaît-il dans l'une de ses missives. La correspondance n'offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d'un homme qui fut l'une des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements d'une pensée proprement romaine ainsi que l'élaboration d'une philosophie de l'histoire qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus grand défenseur de la liberté, cette libertas au nom de laquelle il luttait contre le pouvoir du tyran, qu'il se nommât César, Pompée, Antoine ou Octave. Le coeur de son engagement. Cette édition, qui s'appuie sur la traduction de la Collection des Universités de France, est la première à présenter l'intégrale de la correspondance de Cicéron.

03/2021

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Littérature française

Le lecteur aux ciseaux

Dans le récit qui ne se ferme pas, ni ne se fragmente, le lec¬teur aux ciseaux défend ici des causes sans nom, ou qui ont tous les noms. Elles sont nombreuses et instantanées. Paulhan, qui ne perd jamais son latin, note que les siennes sont "célèbres" . Il suffit d'un rien pour les dévier, pour les sortir des intrigues judiciaires. Le narrateur les traite alors, non comme des anecdotes, mais des rumeurs qui ballonnent et crèvent. Et tout autrement, comme ces embarras de langage où nous met le monde alentour, au moment où il paraît se renverser. Picasso dîne avec un compère dans un restaurant parisien. Après le brie fermier, il réclame l'addition, le patron lui demande de la régler avec un dessin, vite fait, sur le coin de la nappe en papier. L'artiste regarde sa petite nature morte, se retourne vers celui qui la dévore des yeux, puis remet son crayon dans sa poche. Le patron le rattrape sur le seuil de la porte de sortie. Il veut une oeuvre signée par le maître qui, bientôt, sera célèbre. Picasso refuse et lance : "Je veux bien payer mon repas, mais non le restaurant". Arp, en promenade à New York, est rentré tard à l'hôtel. Il appuie sur un bouton et son lit disparaît. Il appuie à nouveau, le bouton ne ressort plus. Le touriste passe donc la nuit sur la carpette. Au matin, sa montre, qu'il a tirée de son veston, tombe sur la chaussée. Un inconnu la ramasse et la rend au propriétaire. Arp ne parle pas un mot d'anglais. Il prend le passant pour un vendeur et il refuse avec énergie. L'inconnu, dégoûté, s'en va avec la montre. Breton lève son doigt, l'éditeur surenchérit et c'est lui qui met la main sur une oeuvre de Duchamp, un petit poisson, silhouetté d'un trait de crayon, tacheté de gouache blanche. La vente aux enchères se termine, le propriétaire se faufile vers la sortie, pose le sous-verre sur le sol et un talon l'estampille comme un cachet postal. Breton a suivi l'homme pressé qui lui montre le beau résultat : comme une valeur indéfinissable, une fine étoile de verre fendu s'est ajoutée au dessin, sans l'abîmer. Les fauves, dans le rond de sciure, font les morts à la perfection. Lady Gaga a regardé longuement le malheureux qui agonise dans sa baignoire. Elle a le cou ensanglanté et tient une plume entre les doigts. Elle rejette la tête en arrière, l'incline à droite dans la profondeur. Wilson a demandé à son modèle de fermer les yeux, de les rouvrir imperceptiblement. Sous la lumière du film qui tourne en boucle e

02/2023

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Photographie

Trains de vies

Sur les lignes encombrées ou celles moins fréquentées, par-delà le vide des rails surgit une silhouette, apparaît un vélo, un bagage. Dans un univers de gares juxtaposant époques et styles, ce sont les êtres humains et leurs traces qui crèvent l'écran des photos de Stéphane Delpeyrat- Vincent. Elles sont peuplées de gens, et surtout d'attitudes. Attitudes de méditation, d'attente, de relâchement. Le "moyen de transport" , ce lieu où on ne se sait pas vu, et encore moins regardé, photographié ! Ou tout simplement où on se fiche d'être vu. On est en train de s'offrir un repos, en train de se faire beau pour le moment d'après, le lieu d'après. On sort du train pour s'en griller une vite fait. Surpris par la petite brise, on regarde le paysage autour de soi en se demandant : "Qui donc vit ici ? Comment vit-on ici ? " Par la fenêtre de son appareil, Stéphane Delpeyrat-Vincent rêve à ces questions et à d'autres : "Que font ces personnes assises à mes côtés ? Où vont-elles à cette heure ? Ontelles deux maisons, deux amoureux, deux boulots ? Comment arriventelles à leur destination finale, loin de la gare ? " En transition lui-même, Stéphane Delpeyrat-Vincent a profité de cet entre-deux pour recueillir les postures pompéiennes de ses semblables, courbés vers leurs portables ou emmitouflés dans leur intimité. Tout ce qui fait aujourd'hui un voyage en transports en commun est dans ce livre. La rassurante présence du "wagon-bar" , l'implication des grands-parents, les enfants qui veulent aller aux toilettes, le deuxième bureau, le salon de lecture, les rencontres de quai... Avec la patience, la tendresse et le lien pour fils conducteurs. Car si certains semblent réfugiés dans leur intériorité, ces passagers sont tous en relation avec un environnement et un équipement communs. Ce dont nous sommes témoins au fil des couloirs, quais et voitures - conversation fugace, bébé trimballé, visages de lendemain de fête... - se laisse ici contempler. De certains livres émane de la rumeur, du tumulte. Le livre de Stéphane Delpeyrat-Vincent est curieusement calme, et régénère par sa quiétude.

01/2020

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Policiers

Tyack & Frayne. Tome 3, Célébrations à Bodmin Moor

Retrouvez Tyack et Frayne dans une double aventure surnaturelle. Gardiens de la lande hantée Entre leur chienne envahissante, des proches un peu revêches et leur fillette qu'ils adorent, Gideon et Lee ont passé une première année de mariage pleine de grands bonheurs... et de petits accrocs. Toutefois, même la plus heureuse des vies est fragile et un décès brutal au coeur de leur famille fait exploser leur univers. Anéanti, Gideon peine à mener l'enquête sur un meurtre perpétré dans les champs de Dark. Cependant, il sait avoir des devoirs envers sa communauté, alors, Lee à ses côtés, il décortique les événements qui ont provoqué la mort du fermier John Bowe. C'est le temps des moissons, une magie ancienne flotte dans l'air et, au village, la rumeur circule : un ennemi que Gideon croyait avoir vaincu depuis longtemps serait de retour. Et si la bête de Bodmin existait vraiment ? La nature terre-à-terre de Gideon lui certifie que c'est impossible, mais Lee lui a appris à voir le monde différemment. Ils doivent faire équipe pour démasquer le tueur avant que d'autres vies soient sacrifiées, et trouver aussi la force de ressouder leur famille brisée. Les Célébrations de Montol Les fêtes de fin d'année approchent, et Gideon a réussi à prendre quelques jours de congés pour le premier anniversaire de sa fille. Mais quand le devoir appelle, Gideon, en policier modèle, ne peut faire la sourde oreille : il accepte d'arpenter les rues de Penzance pour assurer le bon déroulement de la célébration du solstice d'hiver. Le solstice d'hiver, c'est le troisième qu'il passe en compagnie de son époux, Lee. Mais cette année, la nuit de Montol s'annonce trouble : la magie crépite dans l'air et le danger rôde. Sa fille commence à révéler des dons extraordinaires, et tout le monde dans la famille ne prend pas cette nouvelle de gaieté de coeur. Alors que les festivités s'embrasent, Lee et Gideon arriveront-ils à faire revenir vers la lumière les êtres chers qui se sont aventurés dans les ténèbres ? #Enquete #Mystere #Suspens #MM

01/2021

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Littérature française

Léawald

A la première page, Léa repêche le corps d'un vieil homme qui vient de se noyer dans une piscine parisienne où elle a ses habitudes. A la fin, seule, elle pousse péniblement un cercueil en zinc dans une allée du cimetière de Montmartre. Léa est une sorte de moderne Antigone, héroïne d'un roman dystopique qui se développe en courtes scènes minimalistes, empruntant quelque chose de l'esthétique funèbre d'un Enki Bilal. D'ailleurs, Léa s'appelle en réalité Lejla, elle est d'origine bosniaque, sa mère a quitté Sarajevo enceinte d'elle au début du siège. Et, précisément, dans ce futur qu'on devine assez proche, Paris est en état de guerre, coupée en deux ; des forces insurgées occupent la rive droite, le gouvernement tient la rive gauche, une mission internationale déployée le long de la Seine. Chaos, ruines, snipers. Léa, conductrice pour la mission internationale, accepte un contrat risqué : se rendre dans une fourgonnette sur la rive droite pour aller restituer un cercueil contenant la dépouille d'une figure de l'opposition dont on ne lui a pas précisé l'identité. En échange, elle pourra ensuite quitter Paris. Mais rien ne se passe comme prévu. D'abord, il y a cette gamine de treize ans qu'elle recueille à moitié contre son gré, déterminée à passer de l'autre côté où sont ses parents. Puis, dès la Seine franchie, l'affaire tourne mal. Les autorités qui étaient censées la protéger sont aux abonnés absents. Le cessez-le-feu a volé en éclats. On lui fait comprendre que la livraison du mort n'a plus aucune importance et qu'elle devrait plutôt songer à sauver sa peau. Mais Léa choisit une autre voie, décide de rester dans le camp "ennemi" et de prendre en charge jusqu'au bout les deux êtres qui lui ont été confiés - la gamine et le mort inconnu. Léawald présente une traversée acharnée, jusqu'au-boutiste d'une Paris nocturne, en guerre et à peine reconnaissable, où tout est possible, la violence autant que la solidarité, jusqu'au lever du jour quand Léa découvre, dans la rumeur d'une ville qui se réveille, un sentiment d'appartenance nouveau et inattendu au monde et à elle-même.

02/2022

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Récits de voyage

Méditerranées

"Les plus beaux souvenirs de l'espèce humaine et ses regrets les plus profonds se lient aux rivages de cette mer que j'ai sous les yeux. C'est sur les rivages baignés par ces ondes qui se brisent à trois pieds de mon crayon qu'eurent lieu les événements les plus intéressants de l'histoire de l'espèce humaine, et tout ce que le genre humain possède de liberté, de bonheur, de pouvoir sur le reste de la nature, et de science, nous ramène, si nous en cherchons l'origine, à ces rivages enchanteurs de la Méditerranée." (Stendhal. Rivages de la mer.) "Mère Méditerranée : c'est d'abord un son, une musique, la rumeur du reflux sur les plages ou du ressac contre les rochers. Mère Méditerranée, c'est un esprit. Une façon d'être. Une morale, plus qu'un décor. Vous ne trouverez pas "toute" la Méditerranée dans ce livre, mais celle que nous préférons, Ferrante et moi, celle que nous avons visitée le plus souvent et qui a nourri nos plus beaux rêves. Certains de ces endroits ou pays, je les ai éliminés par manque de goût, la plupart à cause des difficultés du voyage ou de l'impossibilité de m'y rendre plusieurs fois, la règle étant pour moi de ne jamais en évoquer un qui ne m'ait marqué profondément, au point de changer ma manière de vivre. La première fois, on est sous le choc d'impressions que dément souvent une meilleure connaissance des lieux et qu'il faut de toute façon nourrir de lectures et de nouvelles visites. Enfin, on ne peut pas tout aimer. Ce livre n'est qu'une anthologie de nos choix. Le bon titre eût été Notre Méditerranée, mais le possessif a toujours quelque chose de prétentieux et de déplaisant. "Mare nostrum", disait Mussolini, qui rêvait de reconstituer l'empire romain. Méditerranées signale bien les limites de l'ouvrage, qui ne vaudra que s'il sait rester partiel et partial. C'est une Méditerranée personnelle, sans rien d'exhaustif ni de panoramique." Dominique Fernandez.

10/2015