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Sculpteurs

Les Lalanne à Trianon

Cet ouvrage constitue une occasion exceptionnelle de (re)découvrir certaines des oeuvres majeures du couple et l'impressionnante diversité des créations des Lalanne réalisées (sur une durée de) pendant cinquante années. Le Château de Versailles, avec la Galerie Mitterrand, présentait cette année les oeuvres des sculpteurs Claude et François-Xavier Lalanne dans un parcours allant du Petit Trianon au Hameau de la Reine en passant par le Jardin Anglais. L'exposition Les Lalanne à Trianon permettait alors de découvrir des sculptures animalières, poétiques et surréalistes mises en dialogue avec l'univers romantique du parc. Cet ouvrage constitue une occasion exceptionnelle de (re)découvrir certaines des oeuvres majeures du couple et l'impressionnante diversité des créations des Lalanne réalisées (sur une durée de) pendant cinquante années. Claude et François-Xavier Lalanne sont dorénavant célébrés dans le monde entier et fascinent les plus grands collectionneurs par leurs oeuvres inspirées par la nature. Elles sont faites d'associations ludiques, teintées d'humour et d'un charme unique. Les Lalanne ont poursuivi toute leur vie, et à travers leur oeuvre, un éloge à la nature en passant par l'évocation de sa faune et de sa flore avec les moyens de la sculpture. Claude est née en 1925 à Paris, France, et décédée le 10 avril 2019 à Ury, France. François-Xavier est né le 28 août 1927 à Agen, France et décédé le 7 décembre 2008 à Ury, France. Les Lalanne partagent le sentiment que l'oeuvre d'art peut avoir une fonction. Toute leur carrière est tendue par la volonté de restituer à la sculpture, trop longtemps sacralisée, une dimension familière, un éventuel usage. On la regarde mais on la touche aussi, on l'ouvre, on s'y assoit, on s'y allonge, on y mange, on la porte au cou : La nature, et plus particulièrement le monde animal, leur offre une infinité de formes reconnaissables par tous. Moutons, singes, rhinocéros, ânes, chameaux, crapauds, hippopotames etc. constituent un répertoire que les Lalanne soumettent aux contraintes de l'art décoratif avec beaucoup d'humour. Après une première exposition à la Galerie J à Paris en 1964, les Lalanne exposent leurs sculptures chez Alexandre Iolas à Paris, New York, Milan, Genève et Athènes de 1965 à 1979. Ils sont liés à la Galerie Mitterrand depuis le début des années 1990. Une rétrospective leur a été consacrée en 2010 aux Arts Décoratifs à Paris.

11/2021

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Affirmation de soi

Guide de répartie anti-relous. Pour prendre sa revanche sur le sexisme ordinaire

Le livre pour ne jamais se dire ensuite sous la douche " ptain, j'aurais dû répondre ça ! " " T'as tes règles ou quoi ? " " Mange pas trop, c'est pas bon pour ta ligne. " " Si une fille se fait violer, c'est de sa faute, fallait mieux s'habiller. " Ces phrases on les a toutes et tous entendues, on les a parfois même prononcées. Mais quand elles nous sont directement adressées, on ne sait jamais quoi répondre ! C'est le constat qu'a fait Marion, créatrice du compte Instagram Punchlinettes, et depuis, elle n'a pas arrêté de lutter pour que les femmes ne soient plus jamais démunies quand elles font face à des attaques sexistes au quotidien. Et c'est ce qu'elle continue à faire dans ce livre. Accompagnée de l'illustratrice Laure Cozic, elle aborde, dans tous les domaines de la vie touchés par le sexisme ordinaire (spoiler : tous les aspects de la vie des femmes en 2021 sont concernés), les phrases les plus entendues, les clefs pour les contextualiser et les comprendre, et elle donne enfin des armes pour y faire face. Conçu à la fois comme un livre et comme un carnet d'exercices, les lectrices (et lecteurs) pourront déconstruire les micro-attaques sexistes les plus courantes, se mettre en situation grâce à de petits exercices rigolos, et s'exercer à y répondre dans les pages punch lab. Des pages de recommandations culturelles pour aller plus loin et s'instruire sont proposées, ainsi que des témoignages de femmes ayant usé de leurs punchlines dans la vie réelle ! Un livre pour s'instruire, prendre confiance, déconstruire le sexisme ordinaire et enfin, répondre ! - Le livre est classé par thématiques : corps, sexualité, travail, famille/couple, parentalité, scolaire, sport, espace public... - Des pages de contextualisation des thématiques pour comprendre pourquoi le sexisme existe dans ces situations. - Des pages de recommandations culturelles pour aller plus aller sa réfléxion. - Des pages de témoignage de femmes de punchline appliquées à la vraie vie, reçus sur le compte Instagram des Punchlinettes. - Des pages exercices pour se mettre en situation et des pages punchlab à remplir pour s'exercer à répondre à certaines remarques. - Un ton léger et drôle pour une thématique importante qui touche toutes les femmes peu importe leur âge ou leur catégorie socialeDes autrices spécialistes de leur sujet : elles animent des ateliers dans les écoles et autres centres pour donner des clefs contre le sexisme ordinaire.

08/2021

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Cuisine végétarienne

La (bonne) cuisine veggie et vegan d'une omnivore réticente (mais amoureuse). 80 recettes ultra-gourmandes (si, si, promis !)

Pour Trish Deseine, la vie sans Paris-Brest, kouign-amann, steak tartare ou veau à la crème était impensable... Mais en janvier 2020, elle tombe amoureuse d'Andrew, un homme qui ne mange ni viandes ni laitages. En mars, au moment du premier confinement, ils décident de vivre ensemble, et donc de partager leur vie, leur frigo et leurs casseroles. Tout d'un coup, confinée avec ce nouvel amoureux dans sa petite maison de la Sarthe, il était évident que les quelques expériences de Trish Deseine avec la cuisine veggie et vegan ne suffiraient pas pour assurer trois repas par jour. Elle a donc dû transformer complètement ses habitudes, sa façon de faire des courses et de penser sa cuisine. Ce livre estle résultat de ces études intensives, parfois frustrantes, souvent joyeuses, entreprises depuis maintenant plus d'un an. A travers ses approches, tentatives, ratages, puis, enfin, triomphes culinaires, elle raconte comment il est possible de d'ouvrir radicalement les horizons de sa cuisine, de changer ses habitudes et balayer ses idées reçues de carnivore en n'abandonnant jamais ni le goût, ni le plaisir. Ici, vous ne trouverez pas de fausse viande ou de faux fromage. Il n'y a pas de produits chimiques ou d'origine douteux pour " faire semblant " . Il n'y a pas d'huile ni de lait de coco partout comme piètre remplacement du beurre, d'eau de pois chiches pour faire de la " meringue " ou de la purée de noix de cajou qui se déguise en crème fraîche. Rien ne pourra remplacer un Mont d'Or coulant ou du bacon qui croustille sur un pancake chaud et beurré, un gigot d'agneau rôti et fondant avec des pommes de terre cuites dans la graisse de canard, etc. Non, cette 'In Between Cuisine'ne vient pas en remplacement, elle est en plus. Ce n'est pas un livre de régime ni de doctrine. Elle ne définit pas une série de règles restrictives qui promettent le monde et exige un renoncement. Elle montre simplement ce qui a fonctionné pour elle, carnivore engagée et enthousiaste, lorsqu'elle a dû supprimer la viande et le lait de son quotidien. Car si l'amoureuse absolue du beurre et de viande qu'elle est toujours a pu imaginer un nouveau répertoire de recettes sans ses ingrédients adorés-chéris, vous aussi, vous pouvez le faire !

09/2021

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Contes et nouvelles

La potiche a peur en rouge. Et cent autres fables express

"La fable express est une parodie de fable, qui naquit à la fin du XIXe siècle, époque de fantaisie, d'invention, et de jeu avec la langue. Alphonse Allais fut un virtuose du genre. La recette en est simple : une poignée de vers de mirliton, aromatisés à l'absurde, à l'insolence ou à l'obscénité, et une "morale" en général très peu morale, qui parodie parfois dictons et lieux communs, mais ça n'a rien d'obligatoire. La "morale" est à double sens : elle cache une autre formule, qui se prononce de la même manière mais dit tout autre chose. Bref, c'est un calembour. Le but ? Le jeu, le rire". (Pierre Jourde). Après une érudite et savoureuse présentation, Pierre Jourde revisite en cent et une fables (agrémentées de commentaires) ce drôle de genre littéraire, pratiqué entre autres par Alphonse Allais, Boris Vian et Marcel Gotlib. Réactualisant cette forme d'écriture pour rire, à la portée de tous, l'impertinent et caustique Pierre Jourde signe ici un véritable manifeste pour une littérature humoristique et amusante. "La fable express, Pierre Jourde le rappelle dans sa présentation riche et complète, "n'est pas sérieuse" . Cela tombe bien, trop de gens déjà le sont, et le quorum de sérieux dans le monde est largement dépassé. A juste titre, l'auteur cite aussi bien Allais, Roussel, le fou littéraire Brisset, que l'Oulipo, Vian et Gotlib". (Extrait de la préface d'Hervé Le Tellier). Ecrivain et critique littéraire, Pierre Jourde a longtemps été professeur de littérature française à l'université. Il a publié une quarantaine de livres, dans tous les genres (poésie, essais, romans, satire littéraire, théorie de la littérature...), ainsi que des ouvrages avec divers artistes, et dirigé l'édition de Huysmans en Pléiade. Il tient une chronique sur le site culturel de L'Obs, Bibliobs. Parmi ses publications : Empailler le toréador (Corti, 1999), La Littérature sans estomac (L'Esprit des péninsules, 2002, prix de la critique de l'Académie française), Précis de littérature française du XXIe siècle (avec Eric Naulleau, Mango, 2004), Festins secrets (L'Esprit des péninsules, 2005, prix Larbaud, prix Renaudot des lycéens, prix Thyde Monnier de la SGDL), Le Maréchal absolu (Gallimard, 2012, prix Virilo), La Première Pierre (Gallimard, 2013, prix Jean Giono), La Culture bouge encore (Hugo, 2016), Le Voyage du canapé-lit (Gallimard, 2010).

10/2021

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Guides étrangers

Afrique du sud

Liste des artistes : Jane Alexander, David Goldblatt, Nicholas Hlobo, William Kentridge, David Koloane, Moshekwa Langa, Zanele Muholi, Sue Williamson, Jody Brand, Kudzanai Chiurai, Lawrence Lemaoana, Thenjiwe Niki Nkosi, Athi-Patra Ruga, Bogosi Sekhukhuni, Buhlebezwe Siwani, Kemang Wa Lehulere. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud représente l'une des scène les plus dynamiques du continent africain. Révélée au monde dans les années 1990, la force de cette scène est notamment due à l'émergence d'un nouvel écosystème : institutions et galeries particulièrement impliquées, universités très engagées... Pour cette exposition et son catalogue, le choix s'étaye surtout sur les artistes eux-mêmes et leur positionnement dans la prise en charge d'une situation - économique et sociale - sur laquelle ils ont la conscience et la conviction de pouvoir intervenir et de jouer un rôle - ETRE LA. Porteuses d'un grand espoir, les années post-apartheid ont suscité un élan qui, rétrospectivement, tarde à tenir les promesses escomptées. Malgré la fin de l'apartheid, la réalité témoigne aujourd'hui d'une autre ségrégation économique et sociale à laquelle les artistes sont particulièrement sensibles. C'est dans ce contexte que les jeunes créateurs, contraints à la lucidité, trouvent leur raison d'être et transforment, à travers leurs oeuvres, un certain désenchantement en potentiel rebond. Cette sélection s'étaye sur le positionnement des artistes dans la prise en charge d'une situation -économique et sociale - sur laquelle ils ont la conscience et la conviction de pouvoir intervenir et jouer un rôle - ETRE LA. A travers leurs installations, photographies, peintures, oeuvres textiles, vidéos (entre autres médiums), ces artistes revisitent l'histoire et affirment une subjectivité propre. Participant d'un activisme social, la génération la plus récente tire bénéfice d'une ouverture internationale pour affirmer et revendiquer une identité sud-africaine qu'elle contribue à redéfinir. Prolongeant l'exposition, l'espace "A propos d'une génération" présente le travail des photographes Graeme Williams, Kristin-Lee Moolman et Musa Nxumalo et dévoile les portraits contrastés d'une certaine jeunesse sud-africaine, notamment celle des born-frees. Au fil des textes, les auteurs viennent éclairer le lecteur sur la situation historique, politique, sociale et culturelle de l'Afrique du Sud, et révèlent ainsi toute la portée symbolique, historique mais aussi actuelle du travail des artistes.

05/2017

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Lecture 9-12 ans

Au secours ! Mes parents sont bio, zen et sans gluten...

L'écologie, oui... mais en conservant du bon sens !Léna est une adolescente bien de son temps qui déteste les changements, quels qu'ils soient. Dommage pour elle car ses parents, eux, sont à un tournant de leur vie et décident de tout changer : quitter la ville pour la campagne, se tourner vers le tout bio pour une vie plus saine, lutter contre le superflu et le gaspillage... Bref, Léna doit faire face à la fin de son monde. Va-t-elle y parvenir ? Comment réussira-t-elle à se retrouver dans cette révolution ?Découvrez ce petit roman plein d'humour et de sagesse qui n'hésite pas à nous montrer que l'excès nuit à la cause qu'il défend !EXTRAIT- What ? Tu ne manges que de l'herbe ! s'exclame-t-elle un peu trop fort à mon goût. Que de l'herbe ! Non mais, je te jure ! Quel sens de l'exagération cette Sabrina ! Du coup, tous suspendent leur fourchette et me regardent, intrigués. Ne me dites pas que je suis la seule fille dans ce collège à ne pas manger de viande ! Alors je me justifie, comme si j'étais coupable d'un crime, expliquant que seule la viande ne trouve pas grâce à mes yeux mais qu'en revanche, je mange bien volontiers tout le reste de ce que dame nature a la grande bonté de nous offrir.- En plus d'être végétarienne, elle est bio. Regardez, elle ne prend que des produits bio ! renchérit Sabrina en étudiant mon plateau.À PROPOS DE L'AUTEURNathalie Lombard est née le 9 juillet 1967 à Sens et vit avec sa famille près de Dijon. Parallèlement à son travail, elle s'adonne à ses passions artistiques : l'écriture et la peinture. Elle se passionne également pour la généalogie, les histoires familiales et plus particulièrement la psychognénéalogie. Elle donne régulièrement des conférences sur ce thème pour le plaisir de l'échange et du partage. Elle écrit des histoires drôles pour les enfants (que les grands prendont plaisir à lire aussi !), même et surtout si le sujet ne l'est pas : Tout ça pour un appareil dentaire et Au secours mes parents sont bio zen et sans gluten. Elle écrit également des aventures drôles et mystérieuses saupoudrées de fantastique (Les aventures de Paul et Lilas) et des histoires pour adultes (Des nouvelles du cour).

05/2017

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Roman d'amour, roman sentiment

Là où mon coeur te retrouvera... T1. Pour le meilleur. Pour le pire. ( Romance médiéval fantasy )

Si on lui avait dit il y a quelques mois que son avenir allait être bouleversé de la sorte, elle ne l'aurait jamais cru. Tandis qu'elle s'avançait vers l'autel dans sa robe conçue spécialement pour ce mariage, Aélis repensait à tout ce qui l'avait conduite vers cet homme qui l'attendait et devant lequel elle allait devoir dire oui. A vrai dire, elle cherchait encore où se trouvait la folie de cette entreprise. Hormis cette obligation orchestrée par le Roi lui-même, il n'y avait rien qui aurait pu la pousser dans les bras de celui qui lui tournait le dos au bout de cette allée. Honnêtement, qui pourrait vouloir épouser l'homme le plus craint de la contrée, le duc Callum A. Callistar ? Le chevalier au nombre de faits de guerre le plus impressionnant, mais aussi ayant fait couler des rivières de sang derrière lui au point d'être surnommé par ceux qui l'ont croisé le Chevalier de Sang. On le dit sans pitié, sans une once de compassion. Il décapite, transperce, étripe, égorge avec ses troupes au nom du Roi Mildegarde, régnant sur le royaume d'Avéna depuis plus de deux décennies. Il est son fidèle bras droit. Sa lame à travers le royaume. Si le Roi continue de garder son séant sur son trône, c'est grâce à cet homme qui lui permet de conserver aussi bien ses terres que d'en conquérir de nouvelles. Et la voilà donc promise à ce guerrier implacable ! La voilà donc sur le point de devenir Duchesse des Terres d'Althéa, son fief, seule et loin des siens. La voilà, commençant une nouvelle vie. Une vie dont elle n'aurait jamais pu en soupçonner les rebondissements auxquels elle a eu à faire face depuis son arrivée... Note auteur : A tous ceux qui adorent les histoires en fantasy où l'héroïne est entourée de chevaliers valeureux toujours présents pour la servir. Pour toi qui a été transporté par des animes/mangas tels que Yona Princesse de l'aube, Saint Seiya ou encore Sailor Moon. Parce que tu es peut-être, comme moi, fan des webtoons, Like wind on a dry branch, Under the oak tree, L'impératrice remariée, Béatrice ou Père, je ne veux pas me marier. A tous ceux qui ont maté 500 fois La caverne de la rose d'or à la TV... Je te dédie cette saga.

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Phytothérapie

Tresser les herbes sacrées. Sagesse ancestrale, science et enseignements des plantes

Générosité, entraide, gratitude... Une magistrale leçon de vie du monde végétal. Botaniste, chercheuse de pointe en biologie et amérindienne issue de la nation Potawatomi aux Etats-Unis, Robin Wall Kimmerer est une conteuse extraordinaire. Elle partage ici ses connaissances scientifi ques des plantes et les légendes de ses ancêtres pour illustrer la culture de la gratitude dans laquelle nous devrions vivre. S'appuyant sur sa triple dimension de scientifi que, femme et indigène, elle nous révèle comment d'autres êtres vivants - verge d'or, fraises, courges, algues, avoine odorante... - nous offrent des cadeaux et des leçons, même si nous avons oublié comment les écouter. Ses réflexions nous montrent comment nous sommes appelés à une relation réciproque avec le reste du monde vivant. Car ce n'est que lorsque nous entendrons les langues des autres êtres que nous serons capables de comprendre la générosité de la terre et d'apprendre à donner en retour. "Kimmerer est une auteure d'une grâce rare. Elle nous entraîne dans un récit aussi intelligent que sage, mêlant mythes et science, sacré et histoire. C'est une grande pédagogue et ses mots forment un hymne d'amour pour le monde". Elizabeth Gilbert, auteure de Mange, prie, aime. "Kimmerer a écrit un livre extraordinaire. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est sa manière de capturer la beauté. Les images de cèdres géants et de fraisiers sauvages, d'une forêt sous la pluie ou d'une prairie d'herbes odorantes resteront gravées dans votre esprit longtemps après avoir lu ce livre". Jane Goodall "Remarquable, sage et potentiellement révolutionnaire ". The Guardian "Meilleur essai de la décennie". - Literary Hub Paroles de lecteurs : "Je n'ai jamais lu de si beaux écrits sur la nature ! " "Lisez ce livre, relisez-le, transmettez-le. C'est un cadeau". "Ce livre a littéralement changé ma façon de voir le monde". Robin Wall Kimmerer est mère, scientifi que, professeure émérite et membre inscrite de la nation Potowatomi. Son premier livre, Gathering Moss, a été récompensé par la John Burroughs Medail pour ses écrits exceptionnels sur la nature. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues scientifi ques. Elle vit dans l'Etat de New York, où elle est professeure distinguée de biologie environnementale à SUNY (Th e State University of New York), fondatrice et directrice du Center for Native Peoples and the Environment (Centre pour les peuples autochtones et l'environnement).

05/2021

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Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 18 : Représenter la musique dans l'Antiquité. Textes en français et anglais

MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS est une revue scientifique annuelle consacrée à l'organologie et à l'iconographie musicale en Occident. Elle aborde l'étude des instruments et la représentation de la musique dans les arts visuels. Elle se propose de regrouper les différents champs disciplinaires (facture instrumentale ; acoustique instru-mentale ; histoire des collections ; restau-ration ; collecte et analyse des sujets musicaux figurés dans les arts plastiques) et invite à la confrontation des approches les plus diverses. Les textes sont publiés en français ou en anglais avec un résumé dans les deux langues. MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS is a scientific journal of Western organology and musical iconography. It deals with studies of instruments and the representation of music in the visual arts. It regroups various disciplinary fields of research such as instruments making ; instrumental acoustics ; the history of collections ; restoration ; the collection and analysis of musical subjects taken from visual arts. The journal is issued once a year and the texts are published in French or English and include an abstract in both languages. Christophe Vendries et Florence Gétreau, Editorial REPRESENTER LA MUSIQUE DANS L'ANTIQUITE Christophe Vendries, Un instrument de musique peut en cacher un autre. Réflexions sur l'iconographie musicale dans la Rome antique. François Lissarrague, Des lyres dans l'imagerie grecque : pour une iconologie musicale tempérée. Daniela Castaldo, The kithara in the Hellenistic Age between Greece and Magna Graecia. Fábio Vergara Cerqueira et Claude Pouzadoux, La cithare rectangulaire dans la céramique apulienne : aspects morphologiques, symboliques et sociaux. Valérie Huet, Images sacrificielles et sonores : sur les pas du tibicen auprès de l'autel. Katherine M. D. Dunbabin, The Masked Pipe-Player and the choraules in the Roman World. Françoise Gury, Les Amours musiciens. Anne-Françoise Jaccottet, Qui mène la danse dionysiaque ? Analyse d'un concept entre scène de genre, imaginaire culturel et reflet d'une pratique rituelle. Susanna Sarti, Musical Themes on the Baratti Amphora. Sibylle Emerit, Musiciens et processions dans le temple d'Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel. NOTES ET DOCUMENTS Vanja Hug, Le prétendu portrait de Wolfgang Mozart et Thomas Linley chez les Gavard des Pivets à Florence. Thilo Hirsch, L'énigme de la Chanson trompette de Nicolas de Larmessin. Denise Yim, The Portrait of Giovanni Battista Viotti by Elisabeth Vigée Le Brun. Zdravko Blazekovic, The Symbolism and Decorative Transformation of the Gusle among the Croats and Serbs. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

12/2021

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Hindouisme

Sois ce que tu es

L'essence de l'enseignement de Ramana Maharshi en vingt et un thèmes. Chaque ouvrage des enseignements de Ramana Maharshi est un événement pour les chercheurs de vérité. Celui-ci contient l'essence de son enseignement et réunit des enseignements parfois déjà traduits en français, et pour d'autres des enseignements encore inédits en France. Sa particularité est son organisation thématique, qui ravira toutes les personnes qui suivent les enseignements de Ramana Maharshi. Vingt thèmes y sont ainsi développés : La nature du Soi ; La conscience du Soi et l'ignorance du Soi ; Le jnani ; La recherche du Soi : théorie ; La recherche du Soi : pratique ; La recherche du Soi : idées fausses ; S'abandonner ; Le Guru ; Silence et sat-sanga ; Méditation et concentration ; Mantra et japa ; La vie dans le monde ; Le yoga ; Le samadhi ; Visions et pouvoirs psychiques ; Difficultés et expériences ; Les théories de la création et la réalité du monde ; Réincarnation ; La nature de Dieu ; Souffrance et morale ; Karma, destinée et libre-arbitre. L'ouvrage est complété par une bibliographie très complète, un glossaire et un index thématique. Les enseignements extraordinaires de Sri Ramana Maharshi(1879-1950), maître indien " libéré vivant " qui enseigna l'Advaita Vedanta, continuent de toucher la vie d'innombrables chercheurs de vérité, et sa vie reste une source d'inspiration. A l'adolescence, il réalisa le Soi par un acte spontané d'examen de soi, sans effort conscient ni formation spéciale dispensée par un enseignant. Il quitta alors sa famille (à Madurai) en 1896 et se rendit à Arunachala (Tiruvannamalai), la montagne sacrée de Shiva, où il vécut en tant que sage renonçant dans un état de réalisation du Soi continuel pendant cinquante-quatre ans, jusqu'à son Mahanirvana en 1950. Le message central de Sri Maharshi est que la connaissance du Soi n'est pas une chose nouvelle à acquérir. Il s'agit seulement de prendre conscience de son propre état naturel d'Etre pur à travers la recherche du Soi, connue sous sa forme la plus épurée dans la question : " Qui est je ? ", ou " Qui suis-je ? ". David Godman, qui a réuni ces enseignements, vit à Tiruvannamalai depuis 1976 où il étudie et pratique l'enseignement de Sri Ramana Maharshi. Il a été bibliothécaire à l'ashram de Sri Ramana Maharshi et rédacteur du Mountain Path, revue diffusant l'enseignement de Sri Ramana.

02/2022

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Fantasy

Le Cycle de Pûr. La Fille de Diké. Tome 1. Une maison de feu

On dit que le Chaos, quand il veut un enfant, pousse une femme à engendrer le jour de Diké. Et sa fille après elle, et ainsi de suite pendant six générations... Et lorsque naîtra la septième, naîtra alors la vraie fille du Chaos. Et celle-ci sera bleue comme la nuit, et celle-ci sera pleine de la force du ciel, et celle-ci mettra la terre en colère. Sous le soleil de Monos, une petite planète volcanique, s'étale un gigantesque marais parsemé d'îles et d'atolls. Polis, l'île centrale, abrite le couple sacré et les familles des Descendants. Leurs pouvoirs ancestraux maintiennent l'Equilibre et tiennent le Chaos à distance durant les 49 ans de la Ronde. Mais lors de la cinquantième année, l'ombre de la planète Mavros se répand et vient le temps de la guerre. Une guerre qui semble encore lointaine à la naissance de Aïone. Et pourtant, à peine parue, l'extraordinaire enfant à la peau bleu profond et aux cheveux de feu semble être à l'origine d'une cascade de bouleversements. Au même instant, le volcan de l'île se réveille. A son contact, ses frères Gê et Aether sont profondément transformés : ils se mettent à voir l'avenir, à sentir le poids de l'air, le mana couvrant leur île, à commander au vent ou à voir l'infini... Commence alors un cycle de calamités à l'ampleur surnaturelle - séismes, tempêtes meurtrières, sécheresse, coulées de lave - et tous s'interrogent : la petite fille à la couleur de nuit, qui grandit à une vitesse phénoménale, est-elle un élément d'Equilibre ou de Chaos ? Le couple sacré et les mages de guerre de l'île centrale accepteront-ils son existence ? Aïone, Gê et Aether, aux dons enviables, seront-ils enlevés à leur village ? Qui aura le pouvoir calmer le Maëlstrom au coeur du volcan ? Des réponses pourraient-elles être trouvées dans les archives du village ? Et si Aïone n'avait pas été la première extraordinaire enfant à naître ? Une trilogie de Fantasy adulte par l'autrice de 14-14, et de nombreux autres romans, chez Bragelonne et chez d'autres éditeurs.

06/2023

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Littérature française

D'une Guyane. Le Singe rouge & La Biche Blanc

L'Amazonie française, qui ne se résume pas au mythique "enfer vert" de la forêt et des fleuves, alimente un imaginaire souvent fantasmatique. L'homme, ce chasseur, y a entamé un voyage, exploration également littéraire de la forêt originelle qui semble le happer en sa solitude au fil d'un itinéraire dont nous finissons par nous demander, presque envoûtés, s'il a jamais un jour réellement été tracé. Dans la forêt guyanaise vit ainsi le marcheur, subsistant de pêche et de chasse, d'aliments prélevés au hasard de ses tribulations. La verdure s'élance, se soulève, puis verse, décroît, décline, choit au long cours de vastes cycles. Le souvenir d'une inconnue faisant bientôt corps avec la selve s'évanouit, tandis que la marche est lente et que la forêt se livre dans ses moindres détails. Ou bien devrait-on parler d'une lente perambulation au cours de laquelle la marche devient divagation, le désir toujours plus inassouvi, la mémoire, toujours plus défaillante et l'expédition, une traversée poétique ? "C'est ainsi qu'on lui proposa un jour d'emmener une seule personne, mais pour un long périple sur la Mana, cette magnifique rivière qui conserve encore intacts nombre de ses sortilèges. N'ayant rien de plus attrayant en vue, il accepta, décidant de ne prendre aucun de ses coéquipiers d'occasion, le Boni Titou, le Hmong Tcho ou Basilio l'Indien brésilien ; la coque d'aluminium suffirait à un équipage si réduit, même si le petit hors-bord rendrait les premières journées fastidieuses sur les eaux encore vastes et fréquentées — ce qui lui importait personnellement était d'être sur l'eau, et tant pis si le vacancier en quête d'aventure en pâtissait. C'était en fait une excellente occasion de vadrouille, essence payée, dans les hauts du fleuve : pourvu que son client ne soit point trop pénible à vivre, il pourrait même, sous prétexte d'excursion, faire cette reconnaissance projetée depuis longtemps sur certaine branche perdue des mémoires, et où cependant l'épopée de l'or avait culminé autrefois. Jusqu'à ce que, la date du départ lui ayant été précisée, il apprît que ce passager était une femme."

06/2021

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Thèmes photo

America Americas

En 1971, Alain Keler, 26 ans, arriva aux Etats-Unis, par amour, pour rejoindre une Américaine rencontrée lors d'un voyage en Asie. Un aller simple pour New York et un attaché-case de ses photos sous le bras, il y rencontra John G. Morris, légendaire directeur de la photographie du New York Times, pour qui le travail du jeune photographe n'est pas "very exciting" , mais qui l'invite néanmoins à rester en contact avec lui. Vingt-six ans plus tard, c'est le même homme qui l'appellera pour lui dire qu'il est le lauréat du Prix W. Eugene Smith - le plus prestigieux prix remis à un photojournaliste, et dont Alain est l'un des seuls Français, avec Gilles Peress en 1984, à être titulaire. Alain Keler photographie sur son temps libre la ville à hauteur de foules, dans les rues de New York ou de Washing- ton lors de la seconde investiture de Richard Nixon, entre protestations et célébrations. Son regard s'aiguise sur la ville américaine avant son retour en France et son passage à l'agence Sygma. America Americas est une oeuvre retrouvée. Certains néga- tifs n'ont été développés pour la première fois qu'à la fin des années 1990 et d'autres uniquement l'année dernière. Cet ouvrage invite à se plonger dans les images d'un jeune passionné qui deviendra le photographe que l'on sait. Texte extrait de la présentation de l'exposition à la galerie Fisheye (Paris) Alain Keler a couvert de nombreux événements dans le monde (Moyen- Orient, Amérique centrale...) pour l'agence Sygma. Il est lauréat en 1986 du Grand Prix Paris Match du photo- journalisme pour son reportage L'Ethiopie sous la pluie et du World Press Photo dans la catégorie nature. Devenu photo- graphe indépendant, son travail personnel sur les minori- tés dans l'ex-monde communiste lui a valu le prestigieux prix W. Eugene Smith en 1997. Il a collaboré avec de nombreux maga- zines français et étrangers dont Géo, Time Magazine, Newsweek, L'Express, Marie-Claire. Membre de l'agence MYOP, il a publié en 2018 un livre qui retrace l'ensemble de sa carrière, Journal d'un photographe, aux Editions de Juillet.

11/2021

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 25 : La quinta

Après le fol intermède d'Auribeau, le couple est revenu à Esclarmont, dans leur trois pièces superposées sans eau courante. Désireux de fuir l'incommodité des lieux et la médiocrité ambiante, Louis est plus que jamais décidé à construire une maison sur leur terrain, ce terrain si merveilleusement situé, plein sud, à un jet de pierre du village, et doté d'une vue grandiose sur la vallée et l'Estérel. Mais son manque d'accès direct à la route grève fortement le projet. Il y a bien le terrain du dessus, une friche, qui, lui, jouxte la route, mais la propriétaire, une vieille fille de Marseille, méprise les Esclarmontais, et s'est toujours refusée à vendre. Louis lui écrit, il sait que sa plume peut faire des miracles ! De fait, la dame accepte la transaction, et pour un prix dérisoire (fin du tome 24). L'été est venu, et avec lui les voyages. Ils s'enchaînent, amenant leurs lots de voyageuses esseulées, avides d'une aventure avec le guide, éventuellement le chauffeur. Une rencontre marquante : Louise, troisième du nom. Mais la relation ne survit pas au retour à Paris et à une fatale soirée, où Louis perd son sang-froid et fait un esclandre. On ne se refait pas, particulièrement quand la concurrence prend les traits d'un bellâtre, ami d'une des femmes. Séville, et sa sublime place San Fernando ! Louis en a rêvé, il en est tombé amoureux, il lui a même dédié un long poème. Et ce rêve se matérialise : Nadine et lui vont y passer l'hiver. Hélas, écoeurée par l'huile d'olive, celle-ci ne mange bientôt plus que des fruits et s'affaiblit. Il faut prendre pension chez l'habitant et faire sa propre cuisine. Les semaines passent, Louis observe avec passion les coutumes andalouses, mais Nadine ne suit pas. La liste de ses griefs s'allonge : l'espagnol ? un charabia incompréhensible ; la viande ? des semelles impossibles à cuire ; l'eau et l'électricité ? rationnées comme en temps de guerre ; les hommes ? mal éduqués, ils crachent par terre et parlent trop fort, un comble pour une sourde ; José, ce grand ami de Louis ? un Espagnol bon teint dont la gentillesse cache mal son mépris pour elle et l'influence qu'elle a sur Louis... Finalement il cède, et quelques jours après Noël, ils font leurs valises. Le bon côté de l'aventure : Nadine est maintenant enthousiaste pour construire sur le terrain du haut. Ce sera la Quinta...

08/2021

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Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021

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Critique littéraire

Le détail à l'oeuvre. Individu et histoire dans la littérature, les arts et les discours

Un panache de fumée, un trait d'union, un épagneul nain aux pieds d'un roi, un cheval en bois offert au Christ, un adjectif, une panga, un petit pan de mur, la flamme d'une chandelle... Partant de réflexions récentes sur la valeur heuristique du détail (Jacques Revel, Carlo Ginzburg, Daniel Arasse), les auteurs des contributions rassemblées dans cet ouvrage se sont donné une démarche commune : entrer dans le détail de textes et d'oeuvres les plus divers pour repérer ce qui s'y dit et ce qui s'y joue du rapport de l'individu à l'histoire. Attentives aux enjeux formels, leurs analyses "rapprochées" observent ce qui par le détail se raconte du rapport de l'individu aux pouvoirs ou aux structures, de ses possibilités d'existence et marges de manoeuvre, de ses stratégies de construction ou reconstruction de soi face à des événements traumatisants comme aux pesanteurs de la longue durée. Les contributions relèvent de spécialités diverses : histoire de la littérature, de l'art, de la musique ou du cinéma, civilisation, histoire, philosophie, psychanalyse, pratique de l'écriture. Elles abordent des époques historiques, des aires linguistiques ou culturelles et des thématiques très différentes. L'éventail proposé va de l'Afrique du Sud de l'apartheid au pénitencier le plus austral du continent américain, de la question de la place des femmes dans le Sud des Etats-Unis ou dans l'iconographie européenne à des interrogations sur l'héritage du franquisme, du socialisme en RDA ou des années de plomb en Italie, des testaments d'un moraliste tolédan aux articles de journalistes juifs français d'avant l'affaire Dreyfus, de l'art espagnol et de l'opéra italien du XVIIe siècle à la littérature transnationale du tournant du XXe siècle. Le pari que fait cet ouvrage, c'est que, au-delà des frontières disciplinaires, le détail représente un point d'entrée fructueux dans les logiques de la création et, par-là, dans la question du sujet. Ce qui se donne à voir à travers ces détails qui travaillent l'oeuvre et que l'oeuvre travaille, c'est le moment où s'élabore la position - sinon la prise de position - de différents individus et auteurs (écrivains, cinéastes, peintres, compositeurs, moralistes, journalistes) dans l'histoire. Ce recueil fait suite à la journée d'étude pluridisciplinaire intitulée "Arrêt sur images : l'individu face à l'histoire", organisée par le GRICH à l'Ecole Polytechnique les 31 mars et 1er avril 2011. Il s'adresse à un public universitaire intéressé par les champs culturels abordés, par les approches pluridisciplinaires et par les réflexions méthodologiques.

07/2012

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Beaux arts

Les fleurs. Par les grands maîtres de l'estampe japonaise

Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces " images de fleurs et d'animaux " , de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle. Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme. Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades. Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs. Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère. Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est " le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [... ] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays " . Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (" nouvelles gravures "), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels.

05/2019

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BD tout public

Les chemins du fantastique. Tirage numéroté et signé

Guillaume Sorel voit le jour à Cherbourg en 1966. Entre 1982 et 1990, il enchaîne une école d'architecture, une école d'arts appliqués à Lyon et l'Ecole supérieure des beaux-arts à Paris. Amateur de littérature fantastique, il prête son talent d'illustrateur à des magazines et à des éditeurs de jeux de rôles. Ce secteur lui permet de rencontrer Thomas Mosdi, avec lequel il imagine L'île des morts, une série d'albums alliant un scénario lovecraftien avec un graphisme gothique, le tout sous le titre évocateur du célèbre tableau d'Arnold Bôcklin. En 1996, il débute la série Mens magna écrite par Froideval et, en 1999, le tandem Mosdi-Sorel se reforme pour le diptyque Amnésia dont Michel Crespin - une des influences dont se réclame Sorel - réalisera les couleurs. En 2000, Guillaume Sorel signe Mother, son premier album solo. Une guerre psychologique totale entre une mère et un fils, tous deux aux portes de la folie. Le " style Sorel " vient de naître. Et ce n'est que l'amorce d'une montée en puissance. Avec Mathieu Gallié, il imagine les aventures d'Algernon Woodcock, un jeune médecin de petite taille arpentant une Ecosse peuplée de créatures surnaturelles. En effet, le dessinateur affiche depuis toujours un faible pour la littérature fantastique européenne des XIXe et XXe siècles. Son roman graphique, Mâle de mer, paraît en 2009. Scénarisé par Laêtitia Villemin, il est l'unique ouvrage en noir et blanc réalisé par ce prince de la couleur. En 2012, il réussit avec brio l'adaptation du roman de Laurent Seksik, Les derniers jours de Stefan Zweig. En 2013 et 2014, il enchaîne deux albums en solo : Hôtel particulier et Le Horla, une adaptation libre de Maupassant. Plus que jamais, les dessins dépassent les apparences du réel pour plonger dans des univers où tout - même et surtout l'indicible - semble possible. J'ai tué Abel, scénarisé par Serge Le Tendre, inaugure, en 2015, une collection dédiée aux plus grands crimes qui ont marqué l'humanité. Bluebells Wood, en 2018, démontre l'évidence : Guillaume Sorel est un auteur complet. Textes, dessin et couleurs sont la Trinité de son univers. De fin 2015 à début 2017, il délaisse pour un temps la bande dessinée pour se consacrer à son travail d'illustrateur et de peintre. Les Chemins du Fantastique présente une grande partie de cette fête de la créativité : la mer, la nature, le rêve, l'art, sans oublier un monde animal vivant à côté du monde humain et, bien sûr, la féminité que Sorel se plaît à faire vivre sous tous ses atours.

11/2018

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Manga

L'épopée Final Fantasy. VI

De sa conception à sa consécration, plongez dans l'histoire de l'un des plus grands RPG de tous les temps ! Commercialisé en avril 1994 sur la mythique Super Famicom, Final Fantasy VI fait aujourd'hui figure d'objet culte et se voit considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la longue série de RPG initiée par Squaresoft. Son inaccessibilité relative pendant des années aura contribué à son aura et entretenu le désir chez les fans. Rapidement, il devient un mythe vidéoludique dont tout le monde parle, mais que personne n'a jamais vraiment vu. Final Fantasy VI existe-t-il réellement ? Est-ce le sixième ou plutôt le troisième épisode de la série, comme les Américains le prétendent ? Arrivera-t-il seulement un jour chez nous ? Sans Internet, à la seule lecture des magazines de jeux vidéo extrapolant parfois des informations incomplètes ou mal traduites, les joueurs de l'époque élèvent ce jeu au rang de citadelle imprenable, objet d'une fascination étrange. Et lorsqu'il s'expose aux regards dans la vitrine d'une boutique de jeux vidéo, c'est à un prix soulignant son statut exceptionnel. Bien au-delà de ses qualités fantasmées, et pourtant bien réelles, la légende s'est ainsi construite. Célébrer un tel jeu au travers d'un ouvrage dédié, de sa création jusqu'à sa consécration, était une évidence. Mais lorsque nous avons imaginé son contenu, nous souhaitions dès le départ inclure le témoignage de talents ayant un lien historique avec Final Fantasy, seul moyen d'élever le livre au rang que nous souhaitions, au-delà de nos humbles contributions. Au fil de nombreux mois d'incertitude, nous avons eu l'immense plaisir d'accueillir Akira Ueda à nos côtés. Cet artiste pluridisciplinaire, célèbre pour son travail sur Final Fantasy IV et Secret of Mana, proche ami de Hironobu Sakaguchi et Nobuo Uematsu, reste un témoin privilégié de cette époque. Il signe la passionnante préface du livre que vous tenez entre vos mains. La cerise sur le gâteau, que nous voulions délectable, nous est accordée par la présence de Kiyoshi Arai, artiste sur les jeux Final Fantasy XII, Final Fantasy XIV et Xenoblade Chronicles X, qui a réalisé les illustrations originales de cet ouvrage, et notamment sa superbe couverture. Bon voyage...

09/2017

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 21 : Retour au bercail

UN LONG VOYAGE ou L'empreinte d'une vie est le parcours d'un homme, Louis Bienvenu, qui naît avec le siècle (le 20e) et meurt avec lui. Cet homme n'a jamais attiré l'attention publique sur lui, ni réalisé aucun exploit susceptible de lui valoir la manchette des journaux. Et pourtant ce voyage, tant vers les autres qu'au bout de lui-même, est plus long et plus riche que celui accompli par la plupart de ses contemporains. La soif de ressentir et de comprendre, l'élan vers la poésie et la beauté sous toutes ses formes, et la quête de l'Amour avec un grand A, le filial d'abord, puis celui de l'autre sexe, en sont les fils conducteurs. Les six femmes qu'il a aimées, à commencer par Germaine, sa mère, ponctuent justement les six Epoques chronologiques de cette vaste fresque. Louis a réalisé son rêve : réunir Nadine et Armel à Saint-Valat, un village proche du chef-lieu, dans une vieille maison à peine entrevue trois ans auparavant. Au prix d'un gros mensonge à Henriette, à qui on a fait croire qu'Armel serait à la garde de Germaine. Armel, sept ans, que Mme Rousset, son autre grand-mère de Dompierre, a tenu à rendre à ses parents : elle ne peut rien en faire et, décalcifié, il souffre d'une jambe depuis des mois. Louis s'est enfin décidé, il va le reprendre en main. Sa position de guide-courrier novice affermie par son second tour d'Espagne, et dernier de l'année 1949, Louis les rejoint. Douceur des retrouvailles ! Enthousiasme au récit de ses prouesses espagnoles ! Dès le lendemain, c'est la gymnastique matinale, que Louis force son fils à exécuter avec lui. Effet immédiat : pleurs en début de séance, rires à la fin. A midi, Armel mange sa viande avec entrain, mais refuse les pommes de terre. Inflexibilité de Louis : il les mangera toutes jusqu'à la dernière ! On lui explique les bienfaits d'une nourriture variée. Les jours, les semaines, passent, trop paisibles, dans ce village retiré. A l'école communale, Armel ânonne toujours en lecture, et fait en dictée des fautes d'orthographe plus grosses que lui, un comble pour le fils d'un orfèvre des mots ; Yvette, la soeur de Nadine, amène son fils cadet, Jeannot, presque dix ans, pour le confier à un orphelinat religieux où il va recevoir une éducation à la hauteur ; Henriette, de retour d'Amérique, verse enfin une pension pour son fils : cinq mille francs par mois et une bouffée d'oxygène pour Louis, qui voit son trésor de guerre, accumulé durant l'été, fondre comme neige au soleil...

03/2020

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Antiquité

L'Odeur des Ombres de Babylone

Aranne est à la fois réel et magique. Il vient d'une époque et d'un monde qui n'existent plus : la Babylone antique. Il doit s'y rendre. Il a réussi à traverser le temps grâce à une transaction conclue un marché de l'ancienne ville, l'achat d'une horloge à eau qui possède une histoire sur le temps. En rencontrant Anna et en apprenant qu'elle se rend à Berlin pour traduire les tablettes qui proviennent des fouilles de sa ville, il comprend qu'elle est le message qu'il attend depuis son départ. Ses dieux ont choisi Anna pour l'aider à retourner à Babylone, même si cette ville n'est plus qu'un champ de ruines. Il doit s'y rendre parce qu'il se l'est promis, lorsqu'il a commencé son exil il y a bien plus de 2000 ans et il doit aussi y retrouver les documents comprenant son état civil et celui de ses proches qu'il avait enterrés dans des jarres sous sa maison juste avant son départ en se disant qu'elles lui serviraient de preuves, lorsqu'il accomplirait son retour. Aranne a vécu soixante vies. Lorsqu'il rencontre Anna, il décide qu'elle raccompagnera sur le lieu de son passé. Anna Moevus attend un poste de reporter en Irak. Entre temps elle doit se rendre à Berlin pour photographier douze tablettes babyloniennes qui viennent à peine d'être traduites. Elle se trouve gare de l'Est à Paris. Son train est en retard. A cause d'une odeur d'agneau provenant d'un sandwich que mange un inconnu non loin d'elle, va refaire surface le monde du magique et de l'improbable, rempli d'odeurs et sensations, ce monde qui l'a habitée pendant toute son enfance. Cet inconnu Aranne, bien réel, est lui aussi magique et improbable, puisqu'il provient d'un monde qui n'existe plus, Babylone. Ce roman s'apparente à un extraordinaire voyage vers des racines où l'imaginaire et le mystère rejoignent l'histoire de la vraie Babylone mésopotamienne, ce lieu situé à cent kilomètres au sud de Bagdad, qui rayonnera et qui alimentera une légende traverse les siècles, cet endroit où a émergé la plus grande cité du monde, celle de la tour de Babel, celles des jardins suspendus, où aujourd'hui presque plus rien de visible ne subsiste, sauf ce que seulement au XXe siècle l'archéologue Robert Koldewey mit au jour. Babylone se trouve sous la surface. Le livre nous y emmène à travers l'odeur des ombres mais la destination ne s'offrira pas à tout le monde.

06/2021

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Tourisme étranger

Touriste professionnel. L'anti-guide de voyage

« Les foules sentimentales ont un héros. C’est un type souriant affublé d’un sac à dos en forme de mappemonde et qui a rasé sa moustache pour faire plus jeune. Il traîne un rêve, notre rêve à tous : celui du voyage, de l’errance joyeuse, de l’aventure qui finit bien. Ce type, vous l’avez reconnu, c’est le routard des temps modernes, le bourlingueur professionnel. Carnet en main, l’oeil aux aguets, il rôde à travers le monde et, parce que ce type est chouette, il vous file tous ses bons plans. […] J’ai été comme vous : je voulais être lui, l’auteur de guides de voyage. Traverser tous les continents aux frais de la princesse, le teint hâlé, le passeport tamponné, la veste multipoches remplie de grigris africains. Moi aussi je voulais lécher mon assiette dans des gargotes pittoresques et coucher dans des palaces au Rajasthan. Tâter du dromadaire en méharée et suivre la route des vins d’Alsace. Kerouac à la petite semaine, j’aspirais à l’aventure, à condition d’avoir la clim’ dans la voiture et un minibar dans la chambre. Je ne disais pas non à l’idée d’avoir mon nom sur la couverture du guide, et pourquoi pas ma photo. […] Mais laissez-moi d’abord vous mettre en garde. Ce que vous allez lire risque de bouleverser à jamais votre perception des guides de voyage. En refermant cet ouvrage, votre collection de Routard et de Lonely Planet, preuves de votre insatiable désir d’aventures, finira peut-être à la poubelle. Vous allez découvrir, chers camarades, que l’on vous roule un peu dans la farine. Non, écrire un guide de voyage, ce n’est pas dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.C’est parler d’hôtels dans lesquels on n’a pas dormi et de restaurants dans lesquels on n’a pas mangé. De musées qu’on a visités au pas de course et de vieilles villes dans lesquelles on s’est lamentablement perdu. De pays qu’on n’aime pas et d’autochtones qui vous regardent de travers. De lieux et d’êtres qu’on ne comprend pas. Voilà de quoi ce livre est fait : de mauvaise foi et d’erreurs de jugement, de digressions sentimentales et de bourdes géographiques, de fautes historiques et de fautes d’orthographe. De cartes illisibles, de renseignements erronés, de méprises catastrophiques. Bref, du quotidien d’un auteur de guides de voyage, ce type dont tout le monde envie l’existence sans savoir ce qu’elle implique de peines et de tracas, de sang, de larmes et de sueur. Ce livre veut remettre les choses à leur place. À côté de la plaque. » Vincent Noyoux

04/2011

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Manga

Peuple invisible

Les histoires réunies dans ce volume complètent La promesse, achevant de rendre disponible l'intégralité des récits composés par Shohei Kusunoki. Elles ont pour la plupart été publiées dans Garo la légendaire revue d'avant-garde fondée en 1964 qui a révélé des auteurs aussi incontournables que Yoshiharu Tsuge Yoshihiro Tatsumi (édités tous deux chez Cornelius), accompagnant pendant les décennies 1960 et 1970 une jeunesse réfractaire au conservatisme de la classe dirigeante. Shohei Kusunoki a imaginé ces histoires entre 1968 et 1974 dans un Japon qui cherchait à se réinventer par une course à la modernité peu soucieuse du sort des classes populaires. Comme son ami Susumu Katsumata (Neige rouge, Cornelius), il fut marqué par l'apparition de Yoshiharu Tsuge, qu'il fréquenta à cette époque et dont l'influence se retrouve dans plusieurs des récits regroupés ici. Délaissant le registre contemporain sans renoncer à parier de son époque, Shohei Kusunoki s'attache à décrire avec justesse la vie du peuple, tout en lui insufflant une dimension épique. Au travers de genres aussi codés que le conte traditionnel ou le récit de samouraï, il décortique l'ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s'attirent et les malentendus qui les séparent, Shohei Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l'est pas. Un auteur immense qu'il est urgent de redécouvrir et de célébrer. Shohei Kusunoki est né le 17 janvier 1944 à Tokyo. souffre très jeune de graves problèmes cardiaques qui l'éloignent de l'école et le contraignent à rester le plus souvent inactif. C'est pendant : ces longues journées d'école buissonnière forcée que le jeune Shohei développe son intérêt pour les mangas, qu'il loue dans les librairies de prêt de son quartier. Il fonde un fanzine avec quelques ara qui aspirent comme lui à devenir mangakas. Ses auteurs favoris sont alors Tokao Saitô (Golgo 13, Glénat) ou Hiroshi Hirata (L'Ame de Kuydo, Akato). Mais son admiration se concentre plus particulièrement sur le grand Sanpei Shirato (Kamui-den, Kana), dont Shohei Kusunoki deviendra l'assistant en 1961, à dix-sept ans. Il publie ses propres histoires en tant qu'auteur à partir de 1964, notamment dans la revue Garo où il portage ne saine émulation auprès de Shin'ichi Abe (Un Gentil Garçon, Cornelius), Yoshiharu Tsuge (anthologie en sept volumes chez Cornelius) et Susumu Katsumata (Poissons en eaux troubles, Le Lézard noir), avec lequel il partagera un véritable compagnonnage. Cette carrière prometteuse est malheureusement interrompue par la maladie, qui le rattrape pendant l'été 1973.Il décédera l'année suivante à l'âge de 30 ans, avant que ne soient publiés les recueils qui lui valent le souvenir ému de ses admirateurs, dont nous espérons que cette traduction accroîtra le nombre.

06/2020

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Critique littéraire

Poétique du théâtre indien. Lectures du Nâtyasâstra

Poétique du théâtre indien. Lectures du Natyasastra. Lectures du Natyasastra, lecture du Traité du théâtre où l'Inde ancienne inscrit les lois et les principes d'un art total convoquant sur la scène, avec le texte dramatique et le jeu de l'acteur, le chant, la musique et la danse. Destiné au poète et à celui qu'il appelle le "praticien" - l'acteur, qui est aussi le metteur en scène, le directeur de troupe et, symboliquement, l'architecte de son théâtre -, le Natyasastra est un art poétique au sens premier du terme en ce qu'il examine et codifie tout ce qui fait le théâtre : la construction de la salle, les rites de fondation et de propitiation, l'agencement de l'intrigue, l'écriture du texte, les conventions, le protocole de jeu, la danse, le chant, la musique et jusqu'au succès de la représentation. Ainsi, parce qu'il la reconnaît pour l'essence du théâtre, le Natyasastra fait-il de la pratique l'essentiel d'un exposé où l'acteur est une figure centrale et rayonnante autant que Siva, le Nataraja occupant la scène du monde. Le Natyasastra, en effet, est aussi un art poétique en ce sens que la réflexion sur le jeu de l'acteur lui est l'occasion de poser les fondements d'une théorie esthétique qui célèbre dans le théâtre le lieu même du rasa, la Saveur, si l'on s'en tient à l'étymologie du vocable, ou, figurément, l'émotion esthétique. Le rasa est à son comble au théâtre car le théâtre, c'est de la poésie qui s'incarne, de la poésie animée. Le théâtre, c'est la Saveur. La Saveur, c'est le théâtre. Sommaire Avant-propos Summary Prologue Introduction 1. Projet 2. Sources 3. Méthode 4. Organisation Première partie Le Natasastra ou les règles du jeu Chapitre I - Le jeu 1. Origine divine 2. le théâtre, tel que les hommes le font 3. L'acteur, maître du jeu 4. Commencements de la représentation 5. Le théâtre, plaisir des dieux et des hommes Chapitre II - Les règles 1. Economie du texte 2. Saveur : rasa 3. Saveur et savoir : rasa et vyutpatti 4. Sentiments : bhava 5. Intrigue : itivrtta 6. Jeu de l'acteur : abhinaya 7. Conventions : dharmi 8. Manières et Coutumes : vrtti et pravrtti 9. Succès : siddhi 10. Musique et chant : svara, atodya, gana 11. Théâtre : ranga Deuxième partie Malavikagnimitra : traduction des actes I et II Avant-propos Traduction et notes Troisième partie La pratique du théâtre : théorie et illustration Chapitre I - Malavikagnimitra ou le théâtre, metteur en scène de lui-même Chapitre II - Enseignement de la théorie : le Natasastra 1. Les lasyanga 2. Le samanyabhinaya Chapitre III - De la théorie à la scène : enquête sur le chalita 1. Procédures d'identification 2. Un ou trois objet ? Conclusion Conclusion Bibliographie Indices Note sur la présentation des index français et sankrit Index français Index sanskrit Index des noms propres Index locorum Table des schémas, tableaux et illustrations Table des matières

01/1992

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Littérature étrangère

Rien d'autre sur terre

" C'est vers ce moment-là que la porte s'est mise à battre. Le bois tremblait sous les coups. Le rabat intérieur de la boîte aux lettres, en plaqué laiton, a tremblé lui aussi. Même les fourchettes et couteaux, dans leur tiroir ouvert, et la vaisselle dans l'égouttoir, ont comme vibré un instant. Personne ne venait jamais à une heure pareille. Début de soirée, par le mois d'août le plus chaud de mémoire humaine. De l'autre côté de la porte, sur le seuil au milieu de nulle part, se tenait une histoire que tout le monde connaissait déjà. Et la forme que prenait cette histoire, le soir en question, comme on dit ? Essoufflée, la peau sur les os, une fille d'une douzaine d'années. Elle avait le ventre, le sternum et la naissance des côtes à l'air. On aurait dit quelqu'un qui n'a pas mangé correctement ni respiré d'air frais depuis des années. Elle avait les dents jaunes, les ongles noirs et trop longs. Sa peau était brûlée par le soleil, à l'exception de lignes blanches à l'emplacement des bretelles. Elle était marquée par endroits, aussi, sa peau : des égratignures, des plis, des stries de crasse et des mots." Au moment où il ouvre sa porte à la gamine terrifiée qui y frappe, le narrateur de cette histoire – un prêtre d'une cinquantaine d'années – sent que rien ne sera plus pareil. Le père de la petite fille a disparu, ainsi que sa mère et sa tante uparavant. La police, qui finit par arriver, connaît cette famille pas comme les autres, revenue depuis peu en Irlande après un long séjour ailleurs, certainement en Allemagne. Le prêtre avait essayé de leur rendre visite, dans le pavillon témoin du lotissement inachevé – comme il y en a tant en Irlande désormais – où ils s'étaient installés. Mais personne ne sait vraiment qui ils sont. Et les bribes de confidences livrées par la petite fille, dans son anglais aux intonations bizarres, n'en révéleront pas beaucoup plus sur l'atmosphère étrange de la maison : les portes y claquent sans raison, l'électricité est soudain coupée, des objets se volatilisent, avant les habitants eux-mêmes… Tout cela sous une chaleur caniculaire, où le temps s'étire en d'insolites séances de bronzage, où des mots apparaissent, écrits sur la poussière des fenêtres, et où l'irrespirable air nocturne est empli de bruits inexpliqués. Même le prénom de la gamine reste mystérieux : est-ce le sien ? celui de sa Mutti ? Pourquoi les membres de sa famille se sont-ils évaporés l'un après l'autre ? La petite Helen, à supposer qu'elle se nomme ainsi, dit-elle seulement la vérité ? Toute la force du poète Conor O'Callaghan, dans cet intrigant premier roman, est de laisser planer le doute sur les ressorts du psychodrame familial qui s'y joue, et sur les conséquences qu'il aura, notamment sur la personne du prêtre, a posteriori accablé d'avoir dû recueillir la petite fugitive.

09/2018

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Psychologie du handicap

Braves bêtes. Animaux et handicapés, même combat ?

Le récit de ce texte commence à s'écrire lorsque petite fille, l'autrice atteinte d'arthrogryposis, une maladie congénitale qui paralyse les articulations, entend des enfants dire d'elle qu'elle marche comme un singe, mange comme un chien et que son handicap la fait ressembler à un animal. Ils la considèrent comme leur inférieure, elle se voit comme leur égale. Elle s'étonne également que la comparaison avec l'animal soit péjorative. Quelle influence joue notre capacité physique et mentale sur la compréhension de notre humanité ? Qu'est-ce qui différencie l'homme de l'animal, les handicapés des valides et que signifierait faire tomber ces différences, pour reconnaître l'animal et le vulnérable dans chacun de nous ? L'autrice s'attache aussi à la question de l'accessibilité. Si quelqu'un ne peut pas franchir une bordure de trottoir et se retrouve marginalisé, est-ce la faute de son corps ? Où la faute du trottoir qui n'a pas été aménagé ? Il est important de comprendre qui nos sociétés ont privilégié, traditionnellement, et pour quels types de corps elles ont été conçues. La question est donc : pourquoi certains corps ont-ils été présentés comme la norme à laquelle les autres seraient comparés ? En tentant de répondre à ces questions, Sunaura Taylor signe un texte très important. Récompensé en 2018 par l'American Book Award décerné par la Before Columbus Foundation, elle parle de la différence, de l'altérité, comme un état de fait, consubstantiel à la vie et donc nécessaire à notre bonne santé même si nous, êtres humains, nous voulons l'effacer. Et pour ce faire, nous avons trouvé un système très efficace : le "validisme" , soit le règne sans partage des bien-portants dans lequel les capacités intellectuelles, physiques ou affectives d'un individu autorisent la discrimination - consciente ou inconsciente et dans tous les cas intériorisée. Mais ce n'est pas tout. Ce livre parle des animaux et de leur incroyable richesse cognitive. Saviez-vous qu'un chien comprend le handicap de son maître qui a perdu ses bras ? Non par le processus de l'identification mais par celui de l'apprentissage. Ainsi, il lui faudra quelques jours pour ne plus chercher le bras de son maître qui auparavant lui lançait sa balle, mais son pied. Le lien entre les personnes handicapées et les animaux ? Il est dans les raisons qui autorisent la discrimination des personnes handicapées et l'oppression (élevage industriel) des animaux. La vulnérabilité, l'interdépendance et bien sûr l' "anomalie" physique et mentale, jugées par les validistes comme un signe d'infériorité. Ce livre est le résultat du cheminement intérieur et intellectuel de Sunaura Taylor qui constate, de façon très argumentée, et en faisant un pas de côté que le schéma du validisme s'immisce dans tous les recoins de nos sociétés et ce parfois malgré nous. "Sunaura Taylor va mettre votre monde sens dessus dessous, secouer vos catégories, vous dire des choses fascinantes et très importantes que vous ne connaissez pas, au sujet de votre corps, de celui des autres, humains ou animaux soumis à un régime inhumain. Un livre réjouissant, accessible parfois hilarant sur la condition humaine, abordée d'une façon tout à fait nouvelle. Ce livre pourrait être très très important. " Rebecca Solnit, autrice de "Ces hommes qui m'expliquent la vie" et sélectionnée en 2018 pour le National Book Award.

10/2019

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Mathématiques CP

Maths CP - Les albums des Noums. Pack de 10 exemplaires

La nouvelle méthode de maths... SUPER ludique et SUPER efficace ! Découvrez les albums des Noums : des albums pour rendre les maths encore plus vivantes ! 10 petits albums pour lier maths et lecture en suivant les drôles et tendres aventures des Noums. Les enfants plongent avec ravissement dans ces albums tout colorés et joyeux. Suivre les Noums dans leurs aventures développe leur curiosité, leur imaginaire, leur sens de l'humour, leur empathie... Ces albums offrent un univers joyeux et attractif au monde des Noums, et donc des nombres, puissant levier de motivation pour les apprentissages. Les maths deviennent vivantes avec les Noums ! Les dix titres : Un, le roi des froussards. Un n'a qu'un tout petit-petit-petit défaut... Il est un tout petit-petit-petit peu froussard ! Deux est trop sympa. Deux a le coeur sur la main : il fait tout pour rendre service aux autres Noums... Mais un jour, il n'en peut plus ! Le trésor de Trois. Trois veut être riche. Un jour, il reçoit une carte au trésor qui lui permettra peut-être de le devenir ! Quatre est un champion. Quatre adore faire bouger son corps. Du soir au matin, hiver comme été, rien n'arrête Quatre. Sauf peut-être une bonne partie de Noumball... L'expédition de Cinq. Le jour où Cinq part en balade avec Un et Deux, la promenade se transforme en une incroyable aventure. Six est un sacré blagueur. Si jamais vous le croisez sur votre chemin, un bon conseil : fuyez ! Sept a toujours un plan ! Sept est un inventeur. De l'épluche-mammouth au lévito-mix-fruit, qui sait ce qui va encore sortir de son cerveau génial ? Huit est bizarre... Huit est un peu à part, il fait peur aux autre Noums. Ont-ils raison de se méfier de lui ? Neuf mange tout. Tout le monde le sait, Neuf adoooooooooore la nourriture. Le jour où Sept ouvre un restaurant, Neuf doit absolument y aller ! Dix fait une boum. Dix a décidé d'inviter ses amis à son anniversaire. Quel Noum trouvera le déguisement le plus original ? GRATUIT : télécharger un petit livret d'accompagnement mathématiques (à retrouver dans les ressources) conçu par Claire Lommé (prof de maths et formatrice, autrice du blog Pierre carrée) La méthode Les Noums - CP Une méthode sans équivalent de l'enseignement des mathématiques : elle associe des objets connus et qui ont fait leur preuve (réglettes, nombres en couleurs) à des outils numériques novateurs (en collectif ou en individuel). Une approche qui accorde une large place à la manipulation par le matériel solide, mais aussi aux stratégies d'anticipation, à la pratique, à l'essai-erreur, grâce aux outils numériques. Le meilleur de la recherche en pédagogie, didactique et sciences cognitives, porté par un univers attachant qui suscite l'engagement et l'enthousiasme des élèves. Des outils élaborés et testés en France depuis 3 ans qui ont déjà conquis plus de 20 000 enfants en Scandinavie (prix de la meilleure application éducative 2019 en Finlande). La séquence quotidienne en 3 étapes : Etape 1 avec vidéoprojecteur : L'enseignant anime un laboratoire (situation d'exploration) : "le Noum 3 monte sur la tête du Noum 5 ; quel est le Noum inconnu qui a la même taille ? " > Pas une seule séquence sans sa situation d'anticipation ! > Et c'est autocorrectif ! Etape 2 avec vidéoprojecteur (ou tablettes) : Les mêmes connaissances sont entrainées lors de défis. L'animation peut en être collective, avec le vidéoprojecteur. Si l'on dispose d'une tablette ou d'un poste informatique pour 2 ou 3 élèves, un fonctionnement en ateliers permet un usage individuel des défis, avec son évaluation. Etape 3 sur le fichier : Un fichier simple et pratique pour chaque élève. Il permet un entrainement écrit des apprentissages quotidiens et des connaissances plus anciennes. Le dispositif complet : Le fichier en 2 volumes + applications Une boite de 26 réglettes à manipuler Une boite de 126 réglettes Le guide pédagogique Les albums des Noums (présentés ici) Pour vous inscrire et obtenir l'application, accédez aux vidéos tutos pédagogiques et aux ressources numériques : les-noums. fr Rejoingez le groupe de discussion Facebook "Les Noums CP"

08/2021

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Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 59/2019 : World-building. Création de mondes et imaginaires contemporains

A l'heure où la fantasy séduit de plus en plus (Le Seigneur des anneaux, Game of Thrones...), plaçant les "mondes inventés" au coeur de la culture populaire, ce dossier s'interroge sur leurs formes et leurs usages en confrontant le regard des historiens du genre à celui des spécialistes des médias et des créateurs, qu'ils soient écrivains ou concepteurs de jeux. L'invention de mondes imaginaires L'invention de mondes imaginaires est une idée aussi ancienne que l'humanité, depuis l'Atlantide de Platon, ou encore l'Utopia de Thomas More. Mais c'est dans la seconde moitié du XIXe siècle en Angleterre, avec Lewis Carroll et William Morris, que naissent la fantasy et sa pratique, le worldbuilding. Un genre qui connaîtra un succès prodigieux à partir des années 1960, à travers l'oeuvre de Robert E. Howard (Conan le Barbare) et celle de Tolkien (Le Seigneur des anneaux). Anne Besson retrace pour nous l'histoire du genre pour lequel Tolkien tient lieu de modèle, l'écrivain-démiurge qui, pour créer sa mythologie personnelle, dessine des cartes, crée une cosmogonie, élabore des chroniques... Les cartes jouent en effet un rôle spécifique dans la création des mondes imaginaires, ainsi que l'expose Julie Garel-Grislin dans son article. La fantasy connaît en France une apparition tardive (les premières traductions datent des années 1970) : il faut attendre le nouveau dynamisme éditorial de la fin des années 1990, décrit par Marie-Lucie Bougon, pour la voir s'affirmer et se singulariser (avec des éditeurs comme Mnémos, Bragelonne...). Ce succès éditorial, très marqué chez les jeunes enfants et les adolescents, nous conduit à nous interroger, aux côtés de Laurent Bazin, sur les raisons d'une telle fascination au-delà du simple besoin de divertissement. Un succès transmédia L'engouement pour ces imaginaires contemporains s'étend bien au-delà de la littérature, porté par le développement de nouveaux médias (bandes dessinées, pulps, films, séries télévisées, jeux vidéo, jeux de rôle...), chaque support nourrissant l'autre, avec l'ambition de construire un monde complet et consistant, quoique fictif. Les créations de nouveaux univers sont pléthoriques au cinéma (Star Wars, adaptation du Seigneur des anneaux), dans les séries (Game of Thrones ou Westworld), le jeu vidéo (World of Warcraft ou Assassin's Creed) et même les jouets (Lego)... Elles sont aujourd'hui au coeur de la culture populaire au point de faire émerger une nouvelle communauté de fans, les "geeks", qu'ils soient fervents lecteurs de fantasy, de mangas, ou de comics, "rôlistes", gamers, amateurs de séries fantastiques ou de films d'horreur. David Peyron nous dit quelles pratiques se cachent derrière ce vocable, tandis qu'Olivier Caïra revient sur les jeux de rôle sur table, tels que Donjons et dragons. Les genres de l'imaginaire sont également très présents sur le petit écran, depuis Star Trek jusqu'à Game of Thrones, au point de brouiller la frontière avec le cinéma. Une évolution que décrit Florent Favard. Alain Boillat se concentre quant à lui sur le cas de Westworld qui, tout en reprenant les codes du western, explore la problématique de l'intelligence artificielle et tend un miroir à nos préoccupations contemporaines... La parole aux "créateurs" Il s'agit aussi d'entendre la parole des créateurs, de ceux qui donnent corps à ces univers, qu'ils soient écrivains ou concepteurs de jeux. Des écrivains français se sont prêtés au jeu, tels que Jean-Philippe Jaworski, auteur de deux cycles de fantasy, Récits du Vieux Royaume et Rois du monde (éditions des Moutons électriques), Lionel Davoust, auteur des Chroniques d'Evanégyre (éditions Critic), ou encore la Canadienne Karoline Georges, auteur de romans d'anticipation (SF Folio). Côté jeux vidéo, la société Ubisoft expose sa ligne éditoriale et la manière dont elle reconstruit des mondes historiques disparus, comme dans son dernier opus, Assassin's Creed Odyssey (2018), dont l'action se situe en Grèce pendant la guerre du Péloponnèse. Tout doit concourir à l'immersion du lecteur ou du joueur... Rubriques : L'"Actualité de la recherche" mène l'enquête avec Laurent Demanze sur la passion de l'investigation dans la littérature contemporaine La "Découverte" des archives comiques de la photographie relate avec humour comment ce médium a été perçu dans la presse humoristique du XIXe siècle Une " Galerie " autour du typographe Christian Delorme La rubrique " Histoire de la bibliothèque " consacrée à l'Arsenal pendant la première moitié du XIXe siècle Le récit de Gaëlle Obiégly en " Résidence " à la BnF

10/2019