crowdfunding public

L'initiative est véritablement révolutionnaire : après les droits d'auteurs les plus bas possible sur les ventes numériques, un éditeur vient de trouver le moyen de se lancer dans l'innovation à un coût des plus dérisoires... Mais surtout de supprimer tout argument visant à donner à l'éditeur le dernier mot en matière de choix de textes : désormais, l'avis du lecteur pour la publication d'un livre va compter. Et d'autant plus que c'est ce dernier va payer sa création.

Un premier atelier, malheureusement complet, se tiendra ce mercredi 5 décembre, à 18 h au Centre national du Théâtre, organisé par le cofondateur du site Kisskissbankbank, Adrien Aumont. Ce dernier présentera les outils du crowdfunding, ainsi que le témoignage d'une compagnie, qui a su réussir sa collecte de fonds. Indispensable ?

C'est tout une histoire qui s'écrit, avec l'achat des droits d'adaptation d'un roman, publié par Amazon Publishing, que réalisera Amazon Studios. Et pour commencer, c'est un suspense gothique, qui sera porté sur grand écran : Seed, d'Ania Ahlborn, signe le premier pas de la firme dans le domaine de l'adaptation... Premier d'une très probablement longue série.

Le site internet Kickstarter.com qui fonctionne selon le système de crowdfunding affine sa mission et ses procédures, après quelques critiques quant aux retards de certaines entreprises financées via la plateforme. De nouvelles directives de politique ont été émises cette semaine, pour rendre les projets plus équitables à l'égard des bailleurs de fonds. Ce resserrement d'exigences sera notamment caractérisé par la prise en compte d'une évaluation des risques et des défis inhérents aux ambitions des entrepreneurs.

Unglued.it, une sorte de plateforme de crowdfunding pour faire basculer des titres épuisés dans l'open source, a payé la liberté du livre Oral Literature in Africa, de Ruth Finnegan, moyennant 7500 $. Malgré quelques déboires pour la collecte des dons, le titre est désormais disponible gratuitement, dans son intégralité et sous de multiples formats. Et en plus, avec du contenu inédit !

Le financement participatif a souvent attiré l'attention de notre rédaction. Livres, appareils de haute technologie, films, ce système a permis de mettre en contact des créateurs en manque d'investissement et des internautes conquis par leurs projets. Dans une application économique typique du 2.0, chacun peut désormais contribuer financièrement à un projet jugé ailleurs trop risqué. Et dessiner de nouvelles tendances économiquement viables. D'abord investies par des artistes peu médiatisés, les plateformes comme Kickstarter ont battu des records d'investissement pour devenir des structures de financement tout public.

Le but de la plateforme de crowdfunding Unglue.it ? Faire appel à la capacité de mobilisation financière des internautes et lecteurs pour financer le « rachat » d'un ebook par le public et sa distribution libre et gratuite, contre rémunération versée à l'auteur (notre actualitté). Mais une triste nouvelle vient de tomber : Amazon Payments, structure par laquelle Unglue.it passait pour collecter les fonds, bloque désormais tout transfert d'argent.

Pubslush, une plate-forme de crowdfunding pour éditer des auteurs, a décidé d'opter pour un système plus proche de la célèbre plate-forme Kickstarter. Fini le contrat d'exclusivité avec la société.

En s'investissant dans le projet Fanado, une plateforme de publication numérique, Margaret Atwood n'a pas ménagé ses efforts : elle s'est avérée aussi douée en matière de promotion virale qu'en écriture poétique... et a réuni près de 95.000 $ ! En guise d'hommage, la plateforme de lecture sociale Wattpad vient de créer The Attys, un prix poétique qui sera décerné par la poétesse à l'un des inscrits sur le site.

Après le LongPen classique et le LongPen numérique LiveSign iDoLVine, l'équipe de Margaret Atwood lance la nouvelle application Fanado pour mobile. La campagne de promotion "Goes to mobile" lancée au mois dernier sur le site Indiegogo.com, part à la conquête du domaine de la vidéo-conférence, et de la promotion sur les réseaux sociaux.

Unglue : le site fournit sa propre définition du terme, soit « Rendre légale l'utilisation, la distribution, l'archivage et la préservation d'un livre numérique par les bibliothèques. » Pour ce faire, Unglue.it lance des campagnes de crowdfunding pour racheter les droits d'un livre numérique, et ainsi « donner son livre favori au monde entier ».

Génial inventeur à plus d'un titre, Seth Godin s'offre un nouveau record. Après avoir  théorisé une technique de marketing non intrusive, pensé en partenariat avec Amazon au devenir du livre et fait un peu dans le développement personnel, Godin s'essaye au financement participatif pour publier un nouveau livre. Et lorsque l'on est coté parmi les blogueurs les plus influents et auteur de l'ebook le plus lu, il ne s'agit que d'une simple formalité.

Difficile de savoir de quoi l'avenir sera fait, n'est-ce pas ? Après l'auto-édition, et l'essor du numérique dans ce domaine, l'invention du crowdfunding, passant par les dons d'internautes pour financer une oeuvre, a connu son heure de gloire. Désormais, d'autres méthodes sont à l'oeuvre pour trouver les talents de demain. Des graines de stars, pourrait-on dire. Qui iraient étudier dans une Star Academy. Et prendraient du repos dans un Loft.

Au sein de la Digital Zone de la London Book Fair, des éditeurs taclent l'édition papier comme une édition d'« héritage ».

Sous le billet “Artistes contre le droit d'auteur” que j'ai publié en mars sur OWNI, une personne me pose une intéressante question concernant le type de licence qu'il conviendrait d'utiliser pour mettre en oeuvre un projet collaboratif de réalisation de “livres abandonnés”.

Les Éditions Prisma et Bookly Éditions lançaient aujourd'hui

Le projet d'un auteur déposé sur Kickstarter vient de dépasser 1250000 $ de financement grâce à près de 15000 contributeurs. Ceux-ci ont chacun réalisé un don dont le montant varie entre 10 et 5000 dollars. La création dispose désormais d'un moyen numérique pour lever des fonds équivalents à ceux d'un studio ou d'un éditeur, mais l'enjeu reste toujours le même : se faire remarquer.

« Pour un auteur ou un éditeur, accepter une somme d'argent du public en échange de l'utilisation illimitée d'un ebook

“Domaine public vibrant“, c'est une belle expression que j'ai entendue employée par Hervé Le Crosnier pour nous inciter à faire usage des libertés que l'entrée d'une oeuvre dans le domaine public nous accorde, à l'issue de l'expiration des droits patrimoniaux (vous pouvez l'écouter en parler lors de cette conférence).

Samedi dernier, j’avais la chance de participer à la

La plateforme Scryf ne revendique aucune originalité, ni unicité : il s'agit d'un espace de publication de textes numériques, qui rejette l'effet entrepôt de stockage. L'entière communauté est bénévole, et fonctionne sans sponsor ni publicité.

Unbound, une société anglaise, vient de lancer un évenement original mais appelé à se répéter, Unbound Live. Des auteurs présenteront des idées de livre qu’ils aimeraient écrire. Le public choisira quelles propositions lui agréent le plus et les montants qu’il est prêt à promettre à chaque projet. À partir d’un certain montant de promesse, il restera à l’écrivain à écrire et à l’éditeur à éditer.

La Bibliothèque nationale de France avait lancé une opération de crowfunding, invitant les internautes à financer la numérisation d'un ouvrage, en devenant son parrain. Le principe semble se démocratiser, puisqu'on le retrouve désormais... en Inde.

Le Crowdfunding ou « financement collectif solidaire », est un système basé sur le modèle des réseaux sociaux, qui permet à une communauté de particuliers de se prêter de l’argent par le biais d’internet.

L'éditeur Sandawe, distribué par Hachette, s'était fait connaître avec la perspective d'une édition d'auteurs sur le modèle du crowfunding - les internautes participent financièrement à la parution de l'oeuvre.

Popularisé par la notoriété du chanteur Grégoire, l’investissement participatif s’invite dans l’industrie du livre par le biais d’une nouvelle maison d’édition.

Une nouvelle tentative dans le domaine de la participation à l'édition de livre vient d'être lancée par Les éditions du public, ouvertes vendredi 29, qui propose un système très simple d'engagement des internautes. Ces derniers, sont sollicités à la hauteur de 11 €, investis dans un livre auquel ils croient.