France Allemagne

À l'aube d'une ère où les livres deviennent numériques et où l'objet livre ne sera plus nécessaire, alors que la rentabilité préside à tout, et que nos livres sont de plus en plus formatés, et se ressemblent tous les uns les autres. Un irréductible concourt s'acharne à décerner un prix aux plus beaux livres de la production mondiale. Un concourt qui place le livre comme oeuvre d'art.

  En France ou se trouve une des productions les plus florissantes, ce concourt n'avait plus lieu, mais trois personnes ont décidé de le remettre au goût du jour. Il s'agit d'un éditeur Jean-Marc Savoye et de deux graphistes Julien Magnani et Sophie Nicolas. Les plus beaux livres de France pour l'année 2007 ont donc été élus, et présentés au concours international à Leipzig, en Allemagne. Pour découvrir la liste des lauréats français il suffit de suivre le lien ci-avant.

La bonne nouvelle c'est que l'art de faire un beau livre existe toujours en France puisqu'un livre de la collection cent pages (de l'éditeur cent pages aussi) à reçu à Leipzig la médaille de bronze du concours international, « Best book design from all over the world ». Les prix ont été décernés par sept jurés de cinq pays différents (Chine, Allemagne, Hongrie, Autriche, France) sur une sélection de 545 livres en provenance de 33 pays. Les livres proposés étant déjà primés dans leur pays. La sélection française recevra ses prix le 11 mars à l'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine) à Caen, et sera exposée lors de la foire du livre de Leipzig du 13 au 16 mars 2008.

Les organisateurs ont fait le lancement du concours français lors du précédent Salon du Livre de Paris, il est donc logique qu'ils y reviennent, mais avec une conférence cette année. Elle se tiendra sur le stand du Ministère de la Culture le 17 mars à 11 heures.

Deux expositions sont encore prévues pour ces beaux livres la première du 26 mars au 05 avril à la galerie Anatome (38, rue Sedaine 75011 Paris) et la deuxième en octobre lors de la foire du livre de Francfort. Voilà de quoi régaler encore un peu ses mirettes en attendant la sélection 2008.

Depuis la fin de l'édition 2007 les différents organisateurs du Concours Européen Cicero ont prospecté pour associer de nouveaux pays à l'édition 2008. Mais il faudra certainement encore attendre l’année suivante pour le voir acquérir une véritable dimension européenne avec la Grèce, l’Italie, la Tchéquie, la Belgique et peut-être un retour de l’Allemagne.

Ce concours s’adresse aux latinistes du 2nd cycle, des classes préparatoires littéraires et du niveau L de l'Université.

En France, deux centres sont ouverts :
- Lycée Henri-IV, 23 rue Clovis, 75005 Paris
- Lycée Fustel de Coulanges, 1 Place du Château, 67000 Strasbourg
Les organisateurs espèrent pouvoir diversifier davantage l’implantation en France pour 2009.

Le concours est ouvert à tout élève ou étudiant souhaitant s'inscrire individuellement ; l'origine géographique est indifférente mais les frais de transport pour se rendre à Paris ou Strasbourg ne seront pas pris en charge.

Quelles épreuves ?

Le concours se compose de deux épreuves et les candidats peuvent choisir de s’inscrire aux deux ou de ne passer qu’une épreuve. Il y a une épreuve de langue : c’est l’épreuve classique de version latine. Traduction avec dictionnaire d'un texte de prose d'idées de la littérature latine ayant une résonance moderne (réflexion sur la politique, la gouvernance, la citoyenneté....) et ce pendant une durée de 3 heures.

La seconde épreuve est culturelle avec un questionnaire sur le mythe d’Hercule sur une durée d’une heure. Vous pouvez donc vous préparer à ce sujet avant de vous rendre au concours.

Une classe virtuelle sera mise en place et reliera les différents centres composant le même jour, de telle sorte que les étudiants seront en contact les uns avec les autres pendant qu'ils traduiront un texte de littérature latine ou néo-latine et feront une recherche sur leur héritage commun par le biais du mythe d'Hercule.

Une initiative remarquable

A l’heure de l’ère européenne et de la mondialisation, il est bon d’effectuer un retour aux sources, à celles qui nous sont communes. La langue latine et son patrimoine culturel sont le ciment de ce qui peut encore aujourd’hui contribuer à fédérer les peuples entre eux. Plus que des raisons économiques, laissons un peu la parole au culturel.

Si vous souhaitez participer, ne perdez pas de temps. Vous avez jusqu’au 15 mars pour vous inscrire. Vous trouverez à cette fin toutes les informations nécessaires sur le blog du concepteur et directeur général du Concours Européen Cicero : Patrick Voisin

Le livre de Littel connaît de multiples sorties en Europe, et la prochaine ne manque pas de laisser perplexe. Die Wohlgesinnten ainsi qu'il s'intitulera en Allemagne, pour sa sortie le 263 février prochain, voit son tirage élevé à 120.000 exemplaires, bien que l'éditeur hésite. « C'est très difficile de fixer un tirage pour un tel livre. Depuis sa parution en France, en août 2006, tout le monde se demande ici comment les Allemands vont réagir », à en croire Delf Schmidt.

Si Jonathan en passera aussi par une conversation avec Daniel Cohn-Bendit, ce ne sera pas la seule épreuve qu'il affrontera. Car Les Bienveillantes, dont la Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié par épisode les 120 premières pages suscite un intérêt plus que vif. Nous vous avions parlé d'un reportage sur Arte, cela n'est que la partie visible de l'iceberg...

On trouvera même sur le site du journal une salle de lecture, où l'on débat, on s'interroge, sur le bien-fondé du personnage, le sens de cette réussite en France... bref, Les Bienveillantes font réfléchir.

Et une réputation déjà mondiale

En Italie, Andrea Canobbio envisage déjà l'édition de poche : « Parmi les romans français, il n'y a guère que L'Elégance du hérisson, de Muriel Barbery (edizioni e/o), qui connaisse un tel succès dans notre pays ». Et si pour les États-Unis, le livre ne verra pas le jour avant 2009, probablement, la traduction et les droits entretiennent une guerre... froide. D'autant que Littell, franco-américain n'a pas manqué de donner son opinion : The Kindly Ones, que HarperCollins aux Etats-Unis, McClelland & Stewart au Canada et Chatto & Windus en Grande-Bretagne éditeront a fait l'objet d'une attention toute particulière, encore une fois.

Reste la prochaine version, en hébreu, qui sortira en mai, publiée par les éditions Kinneret Zmora Dvir. Le tirage ? 10.000, soit six fois la moyenne. « Nous avons dû recadrer nos budgets et changer la date de publication quand nous avons reçu en octobre 2007 une lettre du ministère français de la culture nous annonçant que l'aide à la traduction, sur laquelle nous comptions, avait été refusée aux Bienveillantes, le ministère considérant que ce dossier ne fait pas partie de ses projets prioritaires », explique-t-on à la maison d'édition.

Une attention qui ne manquera pas d'apparaître sur la page de garde, sous forme d'un avertissement : « Traduit du français, ce livre n'a reçu aucun soutien de la République française. »

Le musée Sprengel de Hanovre en Allemagne a perdu deux huiles du peintre Pablo Picasso. Ces deux tableaux ont été volés en Suisse lors d’une exposition.

D’après la police, les toiles, "Tête de cheval" (1962) et "Verre et pichet" (1944), ont disparu mercredi soir du centre culturel de Pfäffikon où elles étaient exposées. On estime ces deux tableaux à près de 4.8 millions de francs suisses.

Les conditions de l’infraction n’ont pas encore été éclaircies. Les voleurs étaient déjà en fuite lorsque l’alarme s’est déclenchée. Le musée Sprengel, propriétaire des œuvres, promet une récompense à celui qui permettra de les retrouver. Le montant n’a cependant pas été communiqué.

La première toile représente une tête de cheval grise dans un cadre noir et blanc. La seconde se constitue d’une nature morte dans un cadre doré. La Suisse avait déjà connu des précédents en matière de vols de Picasso.

En 1994, un Suisse et quatre Italiens - condamnés plus tard à des peines de quatre à cinq ans et demi de prison - ont emporté sept tableaux qui ont réapparu de façon mystérieuse en 2000.

L'artiste espagnol est un des peintres les plus volés, et donc les plus recherchés. Fin février 2007, deux huiles de Picasso étaient volées au domicile parisien d'une petite-fille du peintre. Ces deux œuvres sont estimées à 50 millions d'euros.