conseils lecture libraire

Pour sa 24e édition, la fête du livre de Saint-Étienne se dote d'un Saint Patron prestigieux : le membre de l'Académie Goncourt, et Goncourt lui-même en 1987, Tahar Ben Jelloun. Du 23 au 25 octobre, pour la ville, qui l'an passé a accueilli 110.000 visiteurs, la célébration de cette année « s’inscrit dans une démarche d’ouverture, de rencontres et d’échanges grâce à l’implication des associations de quartiers, fortement mobilisées pour cet événement ».

Pour thématique, cette année, sera le fil rouge des débats et des rencontres et toute la cité stéphanoise sera invitée à se retrouver dans les lieux associatifs et éducatifs pour des lectures et manifestations en rapport avec le livre. L'Autre deviendra alors « cet inconnu à découvrir », sous la présidence du poète-écrivain marocain Tahar Ben Jelloun.

« La thématique de l’Autre s’élargira également à d’autres champs de la création artistique, initiant ainsi de très nombreuses passerelles entre le livre, le théâtre ou encore la musique. » L'écriture et l'oralité seront également des thèmes évoqués durant la manifestation.

Pour les curieux, trois espaces privilégiés : La Grande Librairie, L'Espace Jeunesse et le Village des livres. Près de 350 auteurs seront présents, avec le partenariat de 10 librairies. Enfin, clou du spectacle, le prix du conseil municipal des enfants sera décerné par les écoliers stéphanois, avec cinq auteurs en lice pour le titre.

Le prix sera décerné le 23 octobre, mais depuis le 3 septembre, les enfants ont commencé à travailler avec leur professeur pour étudier le futur vainqueur.

La douce brise du printemps, le vol des hirondelles, les jours qui rallongent, un soleil qui redonne quelques couleurs à notre teint de fantôme. Bref, juin nous plongera enfin dans l'été en nous régalant de quelques joyeuses sarabandes le soir du 21.

Après la fin des examens, restera à boucler nos valises, et à choisir judicieusement quelques bons ouvrages dans la librairie ou la bibliothèque la plus proche. Oui mais voilà : un doute , un choix, un conseil de lecture avisé ... rien de plus facile.

Avec , parcourir toute l'actualité du devient un jeu d'enfant. J'ai bien peur cette année que ma valise soit trop petite ...

Dan H

Voilà bien un flagrant délit de cause commune qui pourtant va se heurter à un problème juridique sensible : d'un côté, la marque Vivre livre, qui créé entre autres des sacs plutôt funky et promouvant le prix unique du livre, la librairie et toutes les choses rendues un peu sacrée par la loi Lang.

De l'autre, un salon du livre Midi-Pyrénées qui adopte le slogan Vivre livres, pour sa manifestation du 15 et 16 novembre, comme le stipule un communiqué, en date du 17 octobre dernier. « Le Salon prend aussi une identité propre avec un nouveau nom : Vivre Livre, qui proclame une volonté bien affichée, vivre le livre et la lecture au quotidien pour mieux appréhender le monde ».

Un titre qui ne manque pas de choquer la marque déposée par Entre Deux, pour qui le salon « a choisi de s'emparer de cette marque ». En effet, malgré « une première intervention de notre part, le Salon du Livre a choisi l'appellation VIVONS LIVRE », une similitude choquante, mais qui ne s'arrête pas là. En effet, nous vous le faisions remarquer, l'autre slogan dont la Région se sert, « La qualité de nos librairies est unique, le prix du livre aussi. » n'était pas sans rappeler « Le Prix du livre est unique, mon libraire aussi ! », qui figure sur les sacs vendus par la marque Vivre livre.

Nomen est omen... les auspices sont mauvais...

« Nous nous insurgeons contre cette démarche qui fait fi de toute légalité et qui pénalise une entreprise qui a crée cette marque et la fait vivre depuis août 2006 en éditant des cabas illustrés pour les libraires et un recueil de textes de la chanteuse MeLL intitulé QULTURES », explique la société, qui s'estime spoliée dans son travail et son image « par un Conseil Régional qui affiche pourtant une politique sociale dite de gauche. »

« La jurisprudence en la matière nous donne raison quant à notre obstination à ne pas vouloir nous faire déposséder de notre marque. La conjugaison du verbe « vivre » s’il est associé au mot « livre » ne change rien à l’affaire. »

Un recours en justice serait bien évidemment coûteux, mais la société examine les moyens qui sont à sa portée pour faire reconnaître son droit.

Alors que les élections se poursuivent et que les premières estimations donnent à Berlusconi 5 sièges d'avance pour le Cavaliere, il n'est peut-être pas mauvais de refaire le tour des publications qui portent sur le chef de l'État italien.

Les essais ne manquent en effet pas pour qui souhaite se faire une idée de la politique et de l'oeuvre de Berlusconi. On retrouver par exemple L'Italie à la dérive : le moment Berlusconi, qui retrace la crise politique européenne, stigmatisée par un Blair ou un Sarkozy. Publié à la Librairie Académique Perrin... en mars 2006, et écrit par Marc Lazar.

Toujours dans cette optique de lecture politique, L'Italie de Berlusconi, publié Au Fait également en mars 2006 tente de cerner les modifications apportées par Silvio au pays, les transformations radicales de la démocratie et ses manipulations de l'information. Hugues Portelli, son auteur, est professeur de Sciences politiques à Paris II.

Notons, pour une perspective historique plus large Main basse sur l'Italie : La résistible ascension de Silvio Berlusconi, publié en avril 2001 chez Grasset. Ce livre retrace depuis le 22 décembre 19994 et la démission du président du Conseil, le parcours qui le mena au pouvoir et les stratégies mises en place.

Bien évidemment, cette liste n'est absolument pas exhaustive.

Eh bien non, fort étonnamment, nous avons contacté quelques éditeurs pour en apprendre plus : pas de publications prévues. De fait, comme beaucoup, l'industrie du livre attend de voir ce qui se passera. Quoiqu'il semble peu probable que l'homme d'affaires ne parvient pas à ses fins, on se souviendra que dernièrement Mondadori, filiale de Fininvest, que dirige justement Silvio, avait été mentionnée dans le possible rachat d'Éditis. Mondadori avait en effet démenti l'intention de racheter la filiale de Wendel.

Depuis mardi dernier le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire a décrété que cette semaine serait celle de la 6e édition de « la semaine nationale du développement durable ».

À cette occasion, nous vous proposons de découvrir trois livres pour en savoir plus sur le développement durable.

Tout d'abord un livre qui va vous expliquer Comment se déplacer sans polluer ? Alors que l'on ne peut vraiment abolir les déplacements en avion ou en voiture, le livre de Patrick Widloecher, directeur du développement durable au sein du groupe La Poste, donne quelques trucs pour réduire la pollution de sa mécanique. Comment se déplacer sans polluer ? est paru aux éditions Spécifique dans la collection On se bouge !

Quand on parle d'écologie, on ne peut pas faire l'impasse sur Nicolas Hulot. Vous pourrez donc retrouver chez Librio, son Ecologuide de A à Z. Un livre dans lequel notre reporteur de l'extrême et protecteur de la nature préféré, fait un tour d'horizon de la question. Vous y trouverez aussi les bons conseils de notre cher Nicolas Hulot.

Enfin, s'il est un sujet inévitable ces derniers temps c'est bien le bio. De nos jours tout est bio, et on finit un peu par se perdre sous l'avalanche de logos bio. Pour se remettre au point, rien de tel que la lecture de je suis tout bio de Coco Tassel. Si vous ne trouvez pas ce livre dans le rayon bio de votre libraire préféré, cherchez dans le rayon consacré aux éditions Paja et plus précisément à la collection Plaisirs parallèles.