Y a-t-il eu une " révolution éducative " dans l'Europe des XVIe et XVIIe siècles ? Deuxième volet de l'enquête sur les populations étudiantes à l'époque moderne, ce volume, tout entier consacré
à la France, tente de prendre la mesure du rôle joué par les universités dans la société d'Ancien Régime. Fondé sur de très larges dépouillements d'archives, il propose de comprendre le fonctionnement de l'institution universitaire à la lumière des logiques sociales, politiques, religieuses, culturelles qui prennent appui et qui pèsent sur elle. On peut les suivre, tout ensemble, à travers l'histoire des dispositifs réglementaires, à travers les parcours et les cursus des étudiants, à travers les usages collectifs dont les apprentissages et les grades universitaires font l'objet dans une société où l'acquisition d'un savoir est probablement moins importante que les avantages qu'elle peut procurer avantages professionnels, sans doute, mais ils ne sont pas les seuls dans un monde où le titre, le rang et les relations personnelles jouent un rôle essentiel dans la constitution d'un capital social.
Par
Collectif Chez
Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
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