Les deux hommes ont aussi le même tempérament, la même puissance dans le revers de leurs mains et cette même façon de perdre le contrôle de leurs moyens. À la seule différence que le premier, chétif et peu consistant, semblait torturé par l'amour, alors que le second, grand et gras, n'a pas besoin de prouver qu'il est dévasté par la haine. Ne dit-on pas, d'ailleurs, que l'amour et la haine sont les deux facettes de la même pièce de monnaie ?
Par
Ibrahim Soraya Chez
Publibook/Société écrivains
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