Pour Idrissa Ouedraogo, cinéaste burkinabé, on peut transformer les gens si on les écoute. " Je n'ai aucunement la prétention de représenter mon peuple ou les valeurs africaines ", dit-il, ajoutant que l'amour de deux enfants pour une grand-mère est universel. " Mais on n'en parlera pas de la même façon " : le poids est sur l'humain. Depuis ses premiers courts métrages au début des années 1980, Idrissa Ouedraogo s'attache ainsi à poser sur des histoires universelles un regard particulièrement personnel, qui fait de lui l'un des cinéastes importants de notre temps.
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