#Essais

Césaire et Senghor. Un pont sur l'Atlantique

Lilyan Kesteloot

" Senghor, inaugure son rôle de promoteur des Lettres africaines, avec un coup d'éclat : c'est en 1948 la publication de l'Anthologie de la Nouvelle poésie nègre et malgache, avec la célèbre préface de Sartre, Orphée Noir, qui présentait les poètes de la Négritude. Il devint président du Sénégal et donna sa mesure en tant que mécène des Lettres africaines... Césaire, Moi Laminaire, s'est confié, livré sur sa poésie, sur la valence des mots, vecteurs de forces inaccessibles à lui par d'autres voies, périodes de bonheur où le poète voltige dans une jonglerie verbale dont il a le secret, et qui fait songer à Nietzsche, à son apologie de la danse... Mais cet état de grâce n'est pas permanent, tant s'en faut et souvent, le poète se heurte à l'incapacité d'un dire. Les mots le trahissent et sont des grands fagots de mots qui s'écroulent dans un coin. Ils évoquent les fantômes, conjurent ses monstres et lui rendent l'oxygène dont les miasmes quotidiens le privent. "

Par Lilyan Kesteloot
Chez Editions L'Harmattan

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Critique littéraire

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01/09/2006 198 pages 18,50 €
Scannez le code barre 9782296010000
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