#Essais

Responsabilité de protéger et guerres "humanitaires". Le cas de la Libye

Nils Andersson, Daniel Lagot

La Charte des Nations Unies affirme le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État, y compris de la part de l'ONU elle-même. Plusieurs de ses résolutions dans l'histoire récente, en particulier dans les années 2000, ont cependant mis en avant l'idée qu'une intervention, le cas échéant armée, peut s'imposer en cas de crise humanitaire ou de graves violations des droits humains dans un pays. De nombreuses questions, apparues à nouveau au grand jour avec la guerre en Libye, restent cependant posées au niveau du droit, de la manière dont il est appliqué, et sur le fond. Ce livre, issu d'une conférence de l'ADIF, Association pour le droit international humanitaire, présente les analyses de juristes, représentants d'organisations humanitaires et spécialistes des relations internationales. S'il y a consensus pour condamner les violations des droits humains, une majorité exprime une grande méfiance envers les guerres "humanitaires", des points de vue différents étant cependant présentés par les représentants d'Amnesty International et Human Rights Watch. Les auteurs espèrent ainsi contribuer à la réflexion collective sur ces problèmes.

Par Nils Andersson, Daniel Lagot
Chez Editions L'Harmattan

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Genre

Sciences politiques

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01/02/2012 155 pages 16,50 €
Scannez le code barre 9782296560222
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