Après la mort de 4 soldats américains dans une embuscade tendue par les terroristes au Niger en 2017, ou de soldats français dans la lutte contre le terrorisme international au Mali, peut-on encore soutenir la thèse du terrorisme "manipulé" sur le continent noir comme l'affirment les panafricanistes ? 17 ans après la guerre mondiale déclarée au terrorisme au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les Africains constatent au contraire plusieurs facteurs qui pourraient légitimer le doute : l'afflux soudain d'un terrorisme qui n'a jamais existé auparavant en Afrique noire, le retour des armées occidentales sur leur sol, les sommes colossales payées aux terroristes en vue de libérer les otages occidentaux en Afrique noire, la limitation de la souveraineté de l'Etat africain, etc., y compris l'absence de résultats satisfaisants, malgré toutes les grandes formules élaborées par les Occidentaux depuis plusieurs années pour prévenir et éradiquer ce fléau.
Par
Diensia Oris-Armel Bonhoulou Chez
Editions L'Harmattan
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