#Roman francophone

Tu l'aimais bien, pourtant, ce château

Jean Parizot

Douleur, blessure, mais oui... Qui échappe, s'échappe, s'en échappe ? Peu, quand tous connaissent douleurs et plaies. Mais ici, le musicien - qu'est aussi notre auteur - assure et assume de s'extirper de l'enfer commun, travaillant sa singularité. Alors, l'écriture mène d'un enfer (souvenirs, mélancolie, etc.) vers un outre. Un outre du langage depuis le langage, qui s'étoile, s'étiole et s'étoile ; luit par l'invention (langagière, typographique). Le paradis de la parole, seule, se rythme dans le courant de l'écrit, passe de l'ode à l'injonction, de l'élégie à l'ironie ; jusqu'au silence ? Pourtant, jamais le coeur ne cesse : c'est le ciel bleu du silence jusqu'à la dicibilité/lisibilité impossible d'une étrange partition. Ca conte, chante, rit, aboie (saturnien), grince, rit à nouveau en ce rapport. Mieux, ça s'écoute. L'oreille recueille, dérobe à la nuit, vole aux vestiges un chant jubilatoire.

Par Jean Parizot
Chez La Nerthe

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Editeur

La Nerthe

Genre

Littérature française

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11/07/2023 286 pages 20,00 €
Scannez le code barre 9782490774418
9782490774418
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