#Essais

Les premiers jours de l'inhumanité. Karl Klaus et la guerre

Jacques Bouveresse

Les moyens de communication les plus puissants et les plus modernes offrent au mensonge, désormais s mécanisé ', des possibilités susceptibles de le rendre à peu près irrésistible. Les mots sont plus que jamais capables de se transformer en armes meurtrières, au pouvoir de destruction quasiment illimité. Pendant les années de la guerre, les plumes ont été trempées dans le sang, et les épées dans l'encre. Des Derniers Jours de l'humanité (1922) à Troisième nuit de Walpurgis (1933), l'écrivain et satiriste autrichien Karl Kraus n'a cessé de démonter les techniques visant à s'emparer des esprits pour écraser et détruire l'humanité. Le philosophe Jacques Bouveresse revient ici à ses analyses pour les confronter au monde actuel. Une propagande fondée sur l'émotion et la destruction de l'intellect, par laquelle on augmente la tolérance des peuples au mensonge et à la brutalité, accuse ses adversaires des atrocités qu'on commet, et fait croire ses électeurs à une revanche sociale qui n'est en réalité rien d'autre qu'une destruction de la démocratie : voilà qui n'est pas sans résonances avec le comportement de certains dirigeants contemporains.

Par Jacques Bouveresse
Chez Hors-d'atteinte

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Genre

Philosophie

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07/03/2019 260 pages 19,00 €
Scannez le code barre 9782490579129
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