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Nouveautés, actualités : les livres et romans de Dominique Barbéris

Dominique Barbéris est une écrivaine française née à Paris. Elle est surtout connue pour ses romans qui explorent souvent les subtilités des sentiments, les souvenirs et la mélancolie. Barbéris a une prédilection pour dépeindre les nuances de la vie quotidienne et les émotions intérieures de ses personnages.

Le 23/11/2023

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Elle a fait ses études à la Sorbonne, où elle a obtenu un doctorat en littérature française. Avant de se consacrer pleinement à l'écriture, Barbéris a également enseigné la littérature à l'université.

Son premier roman, La Ville, a été publié en 1996 et a reçu un accueil positif, tant de la part des critiques que des lecteurs. Ce succès initial a été suivi par plusieurs autres ouvrages qui ont également été bien reçus. Ses livres sont souvent caractérisés par un style d'écriture élégant et une attention particulière portée aux détails psychologiques.

En plus de ses romans, Barbéris a écrit des essais et des articles pour diverses publications. Elle est reconnue pour sa capacité à capturer les complexités de l'expérience humaine avec sensibilité et intelligence.

Dominique Barbéris est une figure respectée dans le monde littéraire français, et ses œuvres continuent d'attirer l'attention tant en France qu'à l'international. Bien que n'étant pas une auteure de best-sellers, elle a un public fidèle et ses livres sont souvent sujets à des études et des discussions dans les cercles littéraires et académiques. (Crédits photo : Francesca Mantovani / Gallimard)

 
 
 

Extraits

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Littérature française

Une façon d'aimer

« Il n'était pas très grand ; des cheveux bruns, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l'épaule. Il sourit en fumant. Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ? Elle s'excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien. Mais il insista et il la tira vers la piste. »

Lorsque Madeleine, une femme à la beauté sobre et mélancolique des années 1950, quitte sa Bretagne natale pour rejoindre son époux au Cameroun, elle se retrouve immergée dans un univers à la fois fascinant et brutal. À Douala, lors d'une soirée organisée par la Délégation, elle tombe sous le charme d'Yves Prigent, un homme à mi-chemin entre l'administrateur et l'aventurier. Cependant, le vent de la décolonisation souffle, signalant la fin d'une époque.

Le roman "Une façon d'aimer" navigue entre la France provinciale de l'après-guerre et une Afrique idéalisée, explorant la puissance des désirs cachés et la magie de certaines rencontres fortuites. Avec une sensibilité exquise, l'auteur parvient à dévoiler toute la complexité d'une vie de femme, capturant les nuances de ses émotions et de ses choix.

Ce livre ne se contente pas de raconter une histoire d'amour ou d'aventure, il sert également de réflexion sur les dilemmes et les aspirations qui façonnent nos vies. Il pose des questions sur l'impact des grands mouvements historiques, comme la décolonisation, sur les destins individuels.

En fin de compte, Une façon d'aimer est une exploration profonde de la condition humaine, mettant en lumière les défis et les beautés qui se cachent dans les replis de nos existences.

08/2023

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Littérature française

Un dimanche à Ville-d'Avray [EDITION EN GROS CARACTERES

Deux soeurs se retrouvent à Ville-d'Avray, un dimanche alors que fléchit la lumière. L'une révèle à l'autre son errance avec un inconnu : une brève histoire, inquiète et trouble comme les eaux des étangs tout proches, mystérieuse et violente comme notre insatiable besoin de romanesque.

01/2020

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Littérature française

L'année de l'Education sentimentale

Muriel, Anne et Florence, anciennes amies de fac, se retrouvent après des années dans le jardin de Muriel, à la campagne. C'est la fin de l'été ; elles parlent de tout et de rien, de leur vie. Que faire d'autre dans un jardin ? Il fait très chaud, l'orage menace, le soir porte aux confidences, aux souvenirs, à une angoisse vague comme la vie. Elles étaient jeunes au temps de la mort de Claude François, de l'élection de Mitterrand. Elles avaient une bande d'amis, elles suivaient un cours sur L'Éducation sentimentale. Maintenant, elles ont des enfants, des maris avec qui elles se disputent ou qui les quittent ; elles ont l'âge où l'héroïne de Flaubert vient se jeter, trop tard, à la tête de son grand amour, Frédéric.

01/2018

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Littérature française

La vie en marge

"Il n'avait plus un sou ; il n'avait plus accès à un distributeur automatique (les transactions laissaient des traces). Une fois éteint, le petit téléviseur bombé fixé au bout d'un bras articulé à la corniche du plafond ressemblait à une caméra de surveillance. Le froid faisait craquer les canalisations. C'est peut-être à ce moment que l'idée lui est venue ; il a fait jouer l'idée du lac parmi d'autres hypothèses, une fois qu'il aurait fait ce qu'il avait prévu ; c'était risqué, mais il n'avait pas le choix. Il pourrait passer la frontière, et qui sait, embarquer. Aborder à une rive inconnue. Survivre. Finalement, la neige n'était pas tombée dans la nuit". L'homme est arrivé de nuit dans cette petite ville industrielle de montagne. Ils sont nombreux à l'avoir croisé, la nuit tombée, tandis qu'on se rapproche de l'an 2000 comme en un compte à rebours.

01/2014

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Littérature française

Beau rivage

"On entendit soudain des aboiements. Ils étaient très distincts, comme s'ils venaient non pas de la route qui menait au village, mais du lac à côté de nous, ou d'une vallée derrière celle où nous nous trouvions, un des puits silencieux que dessinaient les pentes verticales. Ils paraissaient lugubres sous le ciel menaçant. Serge eut l'air de les écouter. Ils s'arrêtaient de temps. à autre, prolongés par leur écho plus faible, mais chaque fois le chien recommençait, comme si, ignorant le phénomène de l'écho, il s'était répondu à lui-même. - C'est ce chien, avais-je dit. Le chien de l'ancien abattoir. Il aboie sans arrêt. On dirait que le bruit vient du lac. J'y jetai un coup d'oeil. L'eau était grise. Elle ne reflétait rien. Où nous étions, les parois empêchaient de voir le ciel. Les premières gouttes, que j'aperçus au même moment, dessinaient des centaines de circonférences à la surface, des milliers de circonférences, diluant le reflet des parois, faisant trembler la couronne jaune et renversée des arbres". Beau Rivage est un petit hôtel de montagne, comme il y en a des milliers, quelque part, pas très loin de la frontière, au bord d'un lac. S'y retrouvent par hasard deux couples et un homme seul. II s'appelle Serge (ou il dit s'appeler Serge). C'est le moment où l'été montagnard bascule dans l'automne.

08/2010

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Littérature française

Quelque chose à cacher

Une femme a été retrouvée morte dans l'ancienne propriété de sa famille où elle était revenue pour la nuit. Que s'est-il passé ce soir de pluie et d'automne au bord de la Loire entre le restaurant des Chaînes d'Or, le musée communal et l'étroit chemin qui sépare le cimetière du mur de la propriété ?

10/2009

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Littérature française

La Ville

"Il y a une sorte de relâchement très doux, comme si rien ne comptait vraiment; et dans ce relâchement, cessant de se contraindre, l'esprit retourne l'essentiel, à ce qui le préoccupe vraiment, à son butin secret, les souvenirs heureux, l'amour." Un soir pluvieux dans une ville de province, au bord d'un fleuve. Des silhouettes se croisent. La vie est là, simple et tranquille. On devine, au fil des rencontres ou des monologues, des rêves obsédants ou des solitudes sans amour, toutes les provinces reculées de nous-mêmes. La géographie de La Ville dessine cette province intérieure et essentielle, revisitée tout au long de ce tendre pèlerinage.

02/2009

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Littérature française

Ce qui s'enfuit

"Elle passait sous un porche. Sur le mur, en face d'elle, un dessin au pochoir représentait une femme de bande dessinée, décolletée, arrogante et brune. En dessous était écrit : Il est regrettable de ne pas essayer de retenir un peu ce qui s'enfuit. "Ce qui s'enfuit", relut Lydia Kaddish. La femme ressemblait à Florence, avec son air sophistiqué, ses cheveux noirs et lisses. C'est bien son style, pensa Lydia Kaddish, mais maintenant, elle est certainement colorée. Ses racines sont beaucoup trop noires. Probablement cette gamme de L'Oréal avec une crème adoucissante et du jus de pamplemousse pour ce qu'ils appellent l'"effet brillance". Mais elle ne devrait pas ; ça durcit le visage. Je n'ai pas osé le lui dire. Florence, elle, n'aurait pas tant de scrupules. De toute façon, elle n'avouerait pas qu'elle se teint. Elle tient à sauvegarder les apparences, faire comme si rien n'avait changé. Tout Florence. L'idée qu'avec de la volonté, du travail... Et jusqu'au Panthéon qu'elle atteignit par des rues montantes et étroites, entre les immeubles vieillots aux portes vermoulues qui avaient toujours l'air humide, elle se répéta doucement : "Ce qui s'enfuit, ce qui s'enfuit, ce qui s'enfuit". "

03/2005

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Littérature française

Les kangourous

" Je revoyais aussi les kangourous. Ils ne regardaient pas en face - une manie qu'ils ont de se présenter de profil, comme les lapins. Je n'en avais jamais vu d'aussi près. Je ne savais pas de quel animal les rapprocher ; ils avaient des oreilles écartées, des yeux sombres et inquiets, moins veloutés que ceux des biches ; leur museau était plus ingrat et plus court. En fait, c'était à l'homme qu'ils faisaient penser davantage (je me le suis dit tout à coup). On aurait dit qu'ils n'osaient pas me regarder. (C'était curieux parce que je m'étais tenue devant eux ; je les avais observés à travers les trous du grillage.) Et tout à coup je me suis dit qu'ils n'avaient pas non plus dû regarder le meurtrier en face ; mais certainement, ils l'avaient vu. Aussi nettement qu'ils me voyaient. Le crime s'était passé tout près. Ils avaient entendu les cris. Ils étaient prudemment restés posés sur leur pelouse, un peu maladifs et tremblants. Lorsque la femme avait crié, ils n'avaient pas dû bouger davantage. Mais ils sentaient, avec ce flair des animaux, ils avaient bien senti qu'il se passait quelque chose de contre-nature. Et ils se cachaient le museau. Et depuis, ils restaient assis dans cette position tellement inconfortable, ils n'osaient pas nous regarder, leurs mains d'infirmes pressées contre leur ventre, dans le geste impuissant que font certains vieillards quand ils se rappellent le passé. "

08/2002

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Littérature française

Le temps des dieux

"Il faisait chaud, c'était le coeur de l'après-midi. Sous l'avancée du toit, sous les branches immobiles, on sentait se concentrer cette obscure noirceur qui couve au coeur des beaux jours. Il y avait une barre d'ombre sous les poiriers en espaliers, un carré d'ombre sous le siège de la balançoire. Les pneus de la bicyclette appuyée au garage étaient tout ramollis. Les arums suaient un pollen jaune citron. La petite fille n'avait pas le droit de sortir sans chapeau. On lui versait un verre de citronnade. Elle y plongeait le museau jusqu'aux yeux, comme la cigogne de la fable, et tandis qu'elle buvait, ses cils, qui tremblaient toujours légèrement, sensibles et fureteurs, frôlaient doucement le bord. L'enfance est là. La sensation perdue, si délicate".

10/2000

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Littérature française

L'heure exquise

Un soir d'été en province, de la fermeture de la boucherie du village au coucher des enfants. Tel est le "motif" sur lequel travaille l'auteur, à la manière de Monet, de Ravel, de Téchiné, une certaine tradition française de la description fine. Le registre est celui du secret, de l'intime, de l'émotion furtive. De la musique avant toutes choses. " Tout immobile. Les hommes assis dans leurs jardins comme les dieux de l'ancienne Grèce. On dirait que plus rien ne nous séparé du cœur de nos désirs. Le soleil descendu avec un mouvement régulier sur cette campagne rase, avec ses champs bien clôturés, ses merisiers, ses noisetiers serrés, et les haies du bocage sur lesquelles les mûres de saison commençaient déjà à noircir ; le mouvement sur la côte de la Châtaigneraie, de l'éolienne. Le soleil rejoignant sa base, atteignant son point le plus bas, ce point d'obscure connaissance, d'obscure tangence, se couchant dans nos cœurs plats comme des champs, dans nos cœurs secs et remués comme de la terre.

09/1998

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Français

Chateaubriand. Des repères pour situer l'auteur et ses écrits...

Une vision globale de l'œuvre complète d'un grand écrivain de la littérature française, respectant l'itinéraire chronologique de sa création ou la répartition par genre. Pour chaque œuvre importante, un résumé (ou un descriptif) et un commentaire synthétique sont proposés. S'y ajoutent les références culturelles et les outils méthodologiques indispensables au lycéen ou à l'étudiant.

08/1998

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Français

"Moderato cantabile", "L'amant", Marguerite Duras. Résumé analytique...

Des repères pour situer l'auteur, ses écrits, l'œuvre étudiée. Une analyse de l'œuvre sous forme de résumés et de commentaires. Une synthèse littéraire thématique. Des jugements critiques, des sujets de travaux, une bibliographie.

03/1993

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Français

"Un Amour de Swann", Marcel Proust. Résumé analytique, commentaire critique, documents complémentaires

Des repères pour situer l'auteur, ses écrits, l'oeuvre étudiée. Une analyse de l'œuvre sous forme de résumés et de commentaires. Une synthèse littéraire thématique. Des jugements critiques, des sujets de travaux, une bibliographie.

05/1991

Articles

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