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Images, dessins, peintures : quand le regard raconte

Le regard humain est un outil puissant. Il capte, analyse et interprète le monde qui nous entoure. Mais que se passe-t-il lorsque ce regard se pose sur une image, un croquis, une toile ou un texte ? Une véritable alchimie s'opère, tissant des liens profonds entre l'observateur et l'œuvre.

Le 28/09/2023

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ActuaLitté

Dans le cadre de ses missions d’aide à la publication, le Centre national du livre permet à de nombreux éditeurs de promouvoir une large diversité d’écrits. En partenariat avec ActuaLitté, voici une sélection de cette pluralité d’œuvres, choisies dans le fonds des ouvrages que soutient le CNL, autour de l'intelligence et ses déclinaisons.

D'abord, prenons l'image. Qu'elle soit photographique, numérique ou imprimée, elle a le pouvoir d'évoquer des émotions, de raconter une histoire. Une simple photo peut nous transporter dans un autre temps, un autre lieu, nous rappelant des souvenirs enfouis ou nous faisant rêver d'horizons lointains. L'image est un langage universel, transcendant les frontières et les cultures.

Ensuite, le dessin. Plus qu'une simple esquisse, le croquis est une expression brute de l'artiste. Il capture l'essence d'un moment, d'une idée, souvent avec une simplicité déconcertante. Le trait de crayon, qu'il soit hésitant ou assuré, révèle la pensée, l'humeur, l'intention. Le dessin est le témoin silencieux de l'évolution de l'artiste, de ses inspirations et de ses aspirations.

La peinture, quant à elle, est une explosion de couleurs et de textures. Chaque coup de pinceau, chaque nuance choisie raconte une partie de l'histoire que l'artiste souhaite partager. La toile devient le théâtre d'une performance, où les pigments dansent et fusionnent pour donner vie à une vision, une émotion. La peinture est un dialogue entre l'artiste et le spectateur, une invitation à plonger dans un univers créatif.

Enfin, l'écriture. Les mots ont le pouvoir de peindre des tableaux dans notre esprit, de nous emmener dans des mondes imaginaires ou de nous faire réfléchir sur notre propre existence. L'écriture est une forme d'art en soi, mêlant rythme, sonorité et signification pour créer une symphonie de phrases et de paragraphes. Elle est le reflet de l'âme de l'écrivain, un miroir de ses pensées et de ses sentiments.

En somme, que ce soit à travers une image, un dessin, une œuvre peinte ou un texte, l'art est une fenêtre ouverte sur l'âme humaine. Il nous invite à regarder, à ressentir, à réfléchir. Et à chaque fois que notre regard croise une de ces créations, un lien unique et indélébile se forme, nous rappelant la beauté et la complexité de la condition humaine. (Crédits illustration : Pawel Czerwinski / Unsplash)

 
 
 

Extraits

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Monographies

Que peindre sinon l’énigme. Zcrits, conférences et entretiens 1943-1978

Il s'agit de la réunion (et de leur première traduction en français) des dialogues, entretiens et écrits de Philip Guston (1913-1980), l'un des peintres modernes les plus aventureux sur le plan intellectuel et les plus doués sur le plan poétique. Tout au long de sa vie, les vastes lectures littéraires et philosophiques de Guston ont approfondi son engagement envers son art, depuis ses premières peintures expressionnistes abstraites jusqu'à ses oeuvres figuratives intenses et granuleuses. Cet ouvrage nous fait entendre la voix de Guston, qui donne une conférence sur la peinture de la Renaissance, ou s'entretient avec des étudiants dans une salle de classe, ou encore discute d'artistes et d'écrivains tels que Piero della Francesca, De Chirico, Picasso, Kafka, Beckett et Gogol.

09/2023

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Monographies

Chères images. Peinture et écriture chez Gilles Aillaud

Dans son hommage à la peinture figurative et animalière de Gilles Aillaud, Nicolas Pesquès entremêle avec finesse notations poétiques, fragments de théorie sur l'art, descriptions de tableaux, bribes de souvenirs en compagnie du peintre. Le côtoiement des formes et des couleurs de Gilles Aillaud, l'encourageant à écrire, semble lui révéler en même temps qu'écrire et peindre sont deux formes d'un semblable besoin d'expression, qui, sans se confondre, convergent vers la même question impossible. "? La seule question qui vaille est celle à laquelle on ne peut pas répondre. Les bêtes nous indiquent la possibilité de ne pas la poser. L'expression est ce que nous avons trouvé de mieux pour ne pas la résoudre sans l'étouffer. Par la peinture, par le poème, nous la restituons dans son malheur. ? " (Dans le mauve à l'aplomb des corbeaux) On ne trouvera aucune réponse définitive à l'énigmatique question, ni dans la peinture de Gilles Aillaud, ni dans la littérature de Nicolas Pesquès ? ; seulement "? des formules possibles, inventives et vouées à la vision de sa nuit ? ". La formule qu'il invente dans son livre s'élabore dans une intimité étroite et de longue date avec l'oeuvre de l'artiste lié au courant de la Figuration narrative. Ce volume constitue une traversée de la peinture de Gilles Aillaud en cinq chapitres ? : Dans le mauve à l'aplomb des corbeaux (texte d'une monographie parue chez André Dimanche en 2005), Pan ! (paru dans Sans peinture, L'Atelier contemporain, 2017), Après l'image, Chères images, et Vous la dirai-je (inédits). Cherchant sans relâche une manière de dire attentive à l'étrangeté de ce qui se présente, Nicolas Pesquès tente de cerner au plus près la singularité du sillon creusé par le peintre dans la réalité rugueuse ? : "? Peindre ce que l'on a devant soi, présenter le monde. Gilles Aillaud, une fois accompli le choix de cet écart plutôt que celui de la philosophie - mais celle-ci n'a pas cessé d'accompagner sa démarche -, n'a jamais eu d'autre souci. Il s'est d'emblée installé au coeur perpétuel de la peinture. ? " Ce coeur de la peinture, ce noyau, chez Gilles Aillaud, est celui d'une figuration des existences animales, végétales, minérales ? : "? Il ouvre et accède au monde. A ses rivages, à ses arbres, à ses cailloux. Il ouvre et accède au grand large de l'anonyme flux des choses précises. ? " (Dans le mauve à l'aplomb des corbeaux) Choses anonymes et précises à la fois, que le peintre saisit à la croisée du mystère de leur venue et de l'évidence de leur présence. L'écrivain tente de suivre le peintre dans ce flux, ce labyrinthe où il s'est engouffré, où l'idée d'achèvement n'a plus cours, où seuls comptent les mouvements de la pensée et les gestes de la main, toujours à recommencer ? : "? Le labyrinthe ? : c'est l'autre nom du dehors, c'est tout ce qui est là? : le paysage, la bête qui vaque, la main qui dessine, l'homme qui bifurque et continue. C'est peut-être la première image, celle de notre connaissance des choses, de la peinture, etc. Gilles Aillaud a toujours voulu y revenir, y séjourner. Que faire après l'image s'il n'y a rien avant ?? En produire d'autres, de nouveaux textes, de nouveaux tableaux ? ; c'est cela vivre dans le labyrinthe. ? " (Après l'image) Le labyrinthe, à la fin, apparaît comme un fourmillement d'images. Non seulement celles de la peinture, mais aussi celles du langage, qui toutes deux défont les logiques discursives et grammaticales parfois réductrices. Si la rencontre entre la peinture et la parole a lieu, c'est par la grâce d'un étoilement d'images ? : "? Et si l'idiome commun à toutes les expressions était l'image ?? Et qu'à l'empire du discours on puisse opposer un étoilement du corps et de la pensée, un rayonnement de plusieurs puissances. Une imagerie venue de partout et de tous nos sens. Ce serait l'empire de l'image, toutes images confondues, pour faire rentrer le discours dans le rang. Décoloniser l'espace occupé par la grammaire, laisser les images à leur tâche, nous abasourdir par leur manège et leur grégarité. ? " (Vous la dirai-je)

09/2023

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Indépendants

Dali. Tome 1, Avant Gala

Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie. Arrive Eluard, radieux. Dali dîne enfin avec sa femme, Gala. "Eluard n'est pas jaloux ?? Non". , répond le poète. Picasso est sidéré et met en garde son ami : pour lui, Salvador Dali, du haut de ses 25 ans, est un drôle de coco, vieux et jeune à la fois, un peintre au talent sidérant, à l'intelligence vrombissante, prêt à tout... Et Picasso de croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne.

09/2023

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Théâtre - Pièces

Autoportrait à ma grand-mère

Pendant plusieurs années, Patricia Allio a écrit un texte où elle s'adresse à Julienne Le Breton, sa grand-mère maternelle originaire du Morbihan. Au détour de restitutions de conversations qu'elle a enregistrées dans la voiture ou le long du Canal de Nantes à Brest, de souvenirs, d'anecdotes, elle soulève la question de l'héritage paradoxal, notamment sous forme de honte de soi, de déni et de culpabilité. L'auteure interroge notamment le poids de la honte liée à la langue maternelle interdite, le breton.

05/2023

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Essais biographiques

Picasso. 8 femmes

Cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir huit femmes qui partagèrent un temps la vie de Picasso. Germaine Pichot, Fernande Olivier, Eva Gouel, Olga Khokhlova, Marie-Thérèse Walter, Dora Maar, Françoise Gilot et Jacqueline Roque formèrent avec lui de singuliers couples, plus ou moins durables, plus ou moins publics. Ces femmes, que l'histoire a intimement liées à la production de Picasso, ont souvent été étudiées sans nuances, enfermées dans un processus de création et de destruction typiquement picassien. Avec un soin de chercheuse égal à son talent de conteuse, Laurence Madeline restitue à chaque femme et au-delà des années passées auprès de lui, l'intensité d'une existence irréductible à Picasso. Picasso qui n'est ni un héros, ni un dieu. Il vit, tombe amoureux, trahit, est trahi, travaille, expose, crée inlassablement. Approcher ces huit femmes, c'est dérouler en huit récits l'entier parcours de l'artiste, de l'atelier précaire et convivial du Bateau-Lavoir à celui de Mougins, solide et protégé comme une forteresse. C'est aussi explorer soixante-dix années de la condition féminine, de 1906 à 1973, de la petite Parisienne qui cherche une vie meilleure à la femme consciente de sa responsabilité écrasante dans la survivance d'un créateur octogénaire, puis nonagénaire, en passant par les compagnes qui questionnent un machisme flagrant. C'est enfin aborder l'oeuvre de Picasso comme une entreprise qui ne serait pas seulement vampirisante, mais réfléchie, polyphonique. Une entreprise dans laquelle les femmes ne sont ni des muses ni des modèles, mais de véritables partenaires qui contribuèrent à porter l'oeuvre de l'artiste à la postérité inouïe que nous lui connaissons aujourd'hui.

04/2023

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Littérature Allemande

Le temps des faussaires

Viktor ici, Isidor là. Deux rôles différents, dans deux milieux distincts. Une double identité, forgée dans les années trente à Stuttgart, puis lors d'une parenthèse enchantée à Paris, en 1936. C'est là qu'Isidor, le jeune amateur d'art, l'amoureux, le copiste de talent s'est épanoui. C'est là, rue Lepic, qu'Isidor le faussaire est né. Pourtant, c'est Viktor, en fils obéissant, qui a été rappelé en Allemagne pour faire son service. Exit Isidor ! Mais un peu plus tard, il revient à Paris, où sous l'Occupation le pillage des collections juives va bon train. Il reprend ses habits de peintre et sa fausse identité, pour mener, cette fois, une véritable et dangereuse double vie... Quand sa fille Karolin découvre dans un journal caché ce passé insoupçonné, Isidor/Viktor est mort depuis longtemps. Plus possible de lui poser la moindre question, la seule chose qu'elle puisse faire est de suivre ses traces. Parcourir, guidée par son récit, les galeries de la rue La Boétie, traverser les salles les plus secrètes du Jeu de Paume, en compagnie de Rose Valland, y apercevant l'ombre de Göring venu faire son marché... Et démêler le vrai du faux.

04/2023

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Dessin

Le Corbusier, catalogue raisonné des dessins. Tome II, 1917-1928

ARGUMENTAIRE Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une rare beauté. Quelque 5000 d'entre eux sont conservés à la Fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques. Les éditions AAM, en collaboration avec la Fondation Le Corbusier, entreprennent à partir de 2019 leur publication en quatre volumes. Le second tome couvre les débuts de son activité picturale (1917-1928), de son installation à Paris et de ses dessins de natures mortes jusqu'à ceux de Music-hall et notamment de Joséphine Baker. L'auteure : Danièle Pauly est historienne de l'art, spécialiste de Le Corbusier, elle a réalisé plusieurs expositions et livres sur son oeuvre dont, entre autres : Ronchamp : Lecture d'une architecture, Le Corbusier et la Méditerranée, Le Corbusier. Le dessin comme outil.

04/2022

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Histoire de l'art

Eugène Delacroix et la critique. 1822-1885

Fruit de dix années de travail consacrées au peintre emblématique du XIXème siècle et symbole du romantisme, Eugène Delacroix, cet ouvrage incontournable approfondi de manière totalement inédite les connaissances sur cet artiste à l'historiographie foisonnante. En réunissant et en analysant l'intégralité de la littérature d'art produite sur le maître entre 1822 et 1885, l'auteur replace l'artiste comme une individualité imbriquée dans le tissage de réseaux tant artistiques que politiques, journalistiques et culturels.

03/2022

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