Une étude américaine réalisée par le docteur Brian Primack, professeur à l’Université de Pittsburgh, révèle qu’entre six types de médias (télévisions et films, musique, jeux vidéo, internet, magazines et journaux et livres) certains ont une influence plus négative que d’autres sur le moral des adolescents.
Une centaine d’ados et préados, âgés de 7 à 17 ans, a été interrogée sur les habitudes de consommation de médias durant cinq semaines.

La mélodie du bonheur ? Ou pas…
Les adolescents amateurs de musique seraient 8 fois plus susceptibles d’être déprimés que les autres. L’étude ne montre pas si la musique est la cause ou la conséquence de cette tendance dépressive, il est très possible que les jeunes les plus déprimés cherchent du réconfort dans la musique ou ne serait-ce que l’expression de leur mélancolie.
C’est ce qu’explique le Dr Primack : « Nous voulons donner aux parents et aux enseignants toutes les informations en notre pouvoir, mais il faut aussi faire attention à ne pas interpréter en disant que la musique est mauvaise pour la santé. […] En fait, elle peut être utile pour les personnes déprimées. » (via TorontoSun)
Un livre par jour éloigne le médecin pour toujours
Etonnamment, ni la télévision, ni les jeux vidéo ne semblent avoir une influence conséquente sur le mental des jeunes. Mais on remarque que les jeunes lecteurs seraient nettement moins déprimés que la moyenne.

Les résultats de l’étude ne permettent pas de montrer distinctement que tel ou tel média a une influence négative sur le moral des adolescents, mais ils permettent d’affirmer sans hésitation que la lecture a une influence positive. « Le lien est clair entre la lecture de livres et une probabilité plus faible de dépression », nous explique The Independent qui présente les résultats de l’étude.
Des résultats qui ne sont guère surprenants quand on se souvient des paroles de Montesquieu : « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. »
Cette étude devrait permettre aux parents, aux enseignants et aux psychologues de prévenir plus facilement la dépression adolescente et d’améliorer le moral des jeunes en les poussant à lire plus. Toutefois, il est difficile d’encourager les adolescents à consacrer un minimum de temps à la lecture quand « toutes les autres formes d'utilisation des médias sont en augmentation », d’après le Dr Primack.
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