Quand Jeff Bezos demanda à la planète entière ce qu’il pouvait bien faire de son argent — en février 2017… –, on songeait au développement de ses activités philanthropiques. Il pourrait n’en être rien : après s’être offert à titre personnel le Washington Post, le grand patron d’Amazon s’intéresserait au sport. Et plus particulièrement à la ligue de football américain.
« Je réalise vouloir que mon activité philanthropique profite aux gens ici et maintenant — à court terme — au croisement des besoins urgents et d’un impact durable », indiquait en effet Bezos, sacré en 2017 homme le plus riche du monde. Si certains libraires avaient des idées totalement disruptives à lui suggérer — comme d’arrêter de leur nuire — on imaginait très volontiers une action en faveur de l’humanité. Et pas sous la forme de drone de livraison.
Que nenni !
C’est une franchise de la NFL, National Football League, qui l’attirerait. Personne ne sait encore quelle équipe deviendra l’objet de son désir, et les spéculations vont bon train : faut-il creuser du côté de son enfance, la ville de ses études, l’endroit où est installé le siège d’Amazon, la ville de naissance de sa copine du moment ? Jeff Bezos serait-il sentimental à ce point ?
Le fait est, rapport CNBC, que le grand manitou d'Amazon aurait manifestement assez d’argent pour s’offrir toutes les équipes de la ligue, avec encore quelques deniers restant pour d’autres emplettes. Un bête calcul mental le démontre facilement.
À l’heure actuelle, la fortune de Bezos est évaluée à 109,5 milliards $. Or, la totalité des 32 franchises de la NFL est estimée à 91,4 milliards $ — ce qui implique des équipes particulièrement prisées et valorisées comme les Cowboys de Dallas (5,5 milliards $) ou encore les Redskins (3,4 milliards $) et les Sehawks (2,78 milliards $).
Pour arriver à s’acheter toute la NFL, il faudra évidemment liquider une grande partie de ses actifs, et vendre la plupart de ses actions Amazon — il dispose à l’heure actuellement de 57,6 millions d’actions, après avoir transféré 20 millions à son ex-femme.
Juste un point à régler avant tout : après le rachat du Washington Post en 2013 (eh oui, déjà), le journal a publié une liste des meilleures ventes de livres cumulant les données de PPD Bookscan et celles… d’Amazon. Sauf que les informations étaient fausses, et durant plus d’une année, jusqu’à mai 2018, le journal a amplement trompé ses lecteurs.
Difficile de tricher sur les résultats sportifs, aux vus et sus de tous, non ? Alors quoi : publier maintenant toutes les autobiographies des grands joueurs de football américain ? Ou promouvoir Alexa, l'assistant vocal de l'enceinte Echo, en commentatrice sportive ?
Chi lo sa ?
1 Commentaire
drararrara
24/09/2020 à 14:27
dadaadadadadaddada