Figure du symbolisme, le poète Saint-Pol-Roux (1861-1940) a marqué la poésie de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Celui qu’on appelait « le Magnifique », tombé amoureux de la Bretagne, s’était fait construire une imposante bâtisse aux allures de petit château sur les hauteurs de Camaret, dans le Finistère, face à l’océan.
Bombardé par les alliés en 1944, ce manoir reste aujourd’hui à l’état de ruines. La Société des Amis de Saint-Pol-Roux (SASPR) vient de lancer une pétition en ligne pour demander, non pas la restructuration de l’ensemble, mais déjà la simple préservation de l’existant. Plus de mille signatures ont déjà été recueillies.
Bombardé par les alliés en 1944, ce manoir reste aujourd’hui à l’état de ruines. La Société des Amis de Saint-Pol-Roux (SASPR) vient de lancer une pétition en ligne pour demander, non pas la restructuration de l’ensemble, mais déjà la simple préservation de l’existant. Plus de mille signatures ont déjà été recueillies.
Nerijp (CC BY-SA 3.0)
Il faut dire que ce lieu appartient aujourd’hui à la municipalité, suite au don fait par Divine, la fille du poète, avec l’espoir qu’un musée consacré à Saint-Pol-Roux voit le jour. Mais, les lieux ne font toujours l’objet d’aucun programme de préservation spécifique, ce qui en rend l’accès interdit, les ruines menaçant de s’effondrer encore un peu plus.
C’est en 1903 que l’auteur de La Dame à la faux fait l’acquisition d’une simple maison de pêcheur donnant sur l’océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir. Saint-Pol-Roux fait édifier sur cette terre la demeure de ses rêves poétiques. Cela devient donc un solide manoir à huit tourelles. C’est à la mort de son fils en 1914, près de Verdun, que le poète donne à son petit château le nom du défunt, Coecilian.
Ce manoir reste attaché au poète qui reçoit dans ce lieu particulièrement décoré des artistes et des écrivains, de Victor Segalen à Max Jacob, en passant par André Breton ou Céline. Pillée par les Allemands, cette demeure est ensuite victime des bombardements alliés. Depuis, les années passent et les pierres tombent les unes après les autres.
Interrogé par Le Télégramme, le Maire de Camaret a précisé que « la commune n’a pas les moyens financiers ni l’intention d’intervenir dans ce dossier. La SASPR [La Société des Amis de Saint-Pol-Roux] est libre de proposer un financement participatif qui permettrait d’effectuer ces travaux de consolidation. »
Ce qui fait réagir la Société des Amis de Saint-Pol-Roux (SASPR), disant que « pour proposer un financement participatif, il faudrait savoir d'abord à combien s'élèvent les travaux et donc établir un devis, et cela revient à la Mairie qui est propriétaire du site. » Mikaël Lugan, président de la Société des Amis de Saint-Pol-Roux, propose, après réalisation d’un devis pour la consolidation des ruines, de mettre en place un financement mixte qui allierait une participation publique à un financement participatif.
C’est en 1903 que l’auteur de La Dame à la faux fait l’acquisition d’une simple maison de pêcheur donnant sur l’océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir. Saint-Pol-Roux fait édifier sur cette terre la demeure de ses rêves poétiques. Cela devient donc un solide manoir à huit tourelles. C’est à la mort de son fils en 1914, près de Verdun, que le poète donne à son petit château le nom du défunt, Coecilian.
Ce manoir reste attaché au poète qui reçoit dans ce lieu particulièrement décoré des artistes et des écrivains, de Victor Segalen à Max Jacob, en passant par André Breton ou Céline. Pillée par les Allemands, cette demeure est ensuite victime des bombardements alliés. Depuis, les années passent et les pierres tombent les unes après les autres.
Interrogé par Le Télégramme, le Maire de Camaret a précisé que « la commune n’a pas les moyens financiers ni l’intention d’intervenir dans ce dossier. La SASPR [La Société des Amis de Saint-Pol-Roux] est libre de proposer un financement participatif qui permettrait d’effectuer ces travaux de consolidation. »
Ce qui fait réagir la Société des Amis de Saint-Pol-Roux (SASPR), disant que « pour proposer un financement participatif, il faudrait savoir d'abord à combien s'élèvent les travaux et donc établir un devis, et cela revient à la Mairie qui est propriétaire du site. » Mikaël Lugan, président de la Société des Amis de Saint-Pol-Roux, propose, après réalisation d’un devis pour la consolidation des ruines, de mettre en place un financement mixte qui allierait une participation publique à un financement participatif.
Commentaires
Claire Larbanet-Montusclat, le 01/11/2019 à 11:50:48
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royet, le 14/04/2019 à 15:41:59
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