Située à proximité de Genève, la Fondation Bodmer dispose d’une collection d’ouvrages sidérante — quiconque a eu l’opportunité de les découvrir depuis la fin de l’été en reste convaincu. L’établissement entame à ce titre la restauration d’un exemplaire du Livre pour sortir au jour, ou Livre des morts, datant du XIe-Xe siècle avant notre ère.

Financés par Optima Climatisation, les travaux de restauration ont pour objectif de freiner la dégradation du document, et, corollaire, de permettre une étude plus concrète du texte par les égyptologues.
Entamée en juillet dernier, cette entreprise porte sur un document que le fondateur, Martin Bodmer, avait acquis dans les années 30 — et fut classé au patrimoine de l’UNESCO en 2015.

Durant l’année à venir, le processus consistera donc à consolider le texte sur ce papyrus sacré, renommé Papyrus Bodmer 101 (ou PB101, Thèbes). Et par la suite, de pouvoir le présenter aux scientifiques pour en approfondir l’étude.
Connu sous le nom de Livre des morts, le texte compte un ensemble de rites et de formules magiques qui accompagnent le mort vers une vie dans l’au-delà. Et ce, en passant outre les obstacles qui se présentent : il ne suffit pas de mourir pour atterrir au paradis. Près de 200 incantations existent, accompagnées de vignettes…

Analyses du PB101 avant restauration (images prises le 3 juillet 2020)
C’est à l’occasion de cette aventure archéologique que fut notamment dévoilé un texte antérieur au Livre des morts, le Livre des deux chemins, rédigé à même le sarcophage, en 2050 avant notre ère.
crédit photo @FMB/Naomi Wenger
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