On le croyait perdu, le musée vient de se le procurer. Charles Dickens, immortalisé dans une lithographie, vestige d’un tableau qui avait disparu, fera l’objet d’une nouvelle exposition. Réalisé autour de 1837, le tableau surgi du néant est accompagné de 25 lettres inédites.
Un collectionneur privé disposait chez lui de cette somme littéraire considérable : achetée pour 2,3 millions $, cette collection recèle de véritables merveilles. Et le musée Charles Dickens n’en revient pas de la manne.
Outre le tableau dont on désespérait de la perte, ce sont quelque 300 documents — dont 144 lettres qui ouvrent une fenêtre nouvelle sur la vie de l’auteur. Celle de 1857, par exemple, raconte comment, lors d’une visite qu’il rendait à son collègue romancier Wilkie Collins, ce dernier s’est foulé la cheville.
Des pépites, inespérées
On retrouve également un extrait manuscrit de David Copperfield et des dessins originaux de l’illustrateur George Cruikshank. Sont associés des bijoux, des livres, un crayon… « C’est un trésor — un véritable moment unique pour le musée », assure sa directrice, Cindy Sughrue.
De fait, 150 ans après la mort de l’écrivain, mettre la main sur de telles trouvailles relève de l’exploit. « Il est merveilleux de pouvoir fournir une collection aussi riche et importante au musée, qui fut sa première demeure familiale. »
Les créations feront l’objet d’un catalogage en bonne et due forme, avant d’être exposées au cours des deux prochaines années. « Ces éléments assez stupéfiants nous rapprochent plus encore de l’homme lui-même, de son caractère, de ses sentiments, de sa famille, de ses amis », conclut Mark Dickens, arrière-arrière-petit-fils, auprès de Reuters.
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