La sentence a pu tomber dans toutes les familles : « Lâche cette console, tu vas devenir idiot. » Ou idiote. Ça marche aussi. Et manifestement, les pressentiments parentaux sur l'abrutisation de leur progéniture sont confirmés.
Une étude menée par l'université d'Oxford auprès de 17.000 personnes nées en 1970, lecture et jeux vidéo sont mis en balance. Et les résultats montrent que pour faire des études, il est toujours mieux de privilégier les livres aux consoles.
Lisez, c'est mieux

39 % des femmes auront un bon poste si elles ont lu durant leur adolescence, contre 25 % qui auront le même, sans avoir lu. Chez les garçons, on passe à 58 % qui sont assurés de ce bon boulot, contre 48 % s'ils n'ouvrent pas de livre. Et pianoter sur sa console régulièrement, sans autre activité fait clairement baisser les probabilités de poursuivre un cursus universitaire.
Évidemment, les consoles elles-mêmes ne sont en rien responsables de ces résultats. Le directeur de cette étude, Mark Taylor décrypte : « Il n'est pas surprenant que les enfants qui sont allés au théâtre quand ils étaient jeunes, obtiennent de meilleurs postes. C'est parce que leurs parents avaient les moyens. » Et donc les moyens peut-être aussi de payer un cursus universitaire.
Lisez, et faites d'autres choses
Mais reste que les activités extrascolaires apporteraient un meilleur profit à l'enfant que les jeux vidéo. Par exemple, intégrer un orchestre ou lire assidûment sont ainsi plus profitables pour le devenir scolaire des têtes blondes. D'ailleurs, pour Mark, la situation telle que la présente son étude, est à des années lumières de la réalité d'aujourd'hui. La cohorte des joueurs qui avaient 16 ans en 1986 n'a rien à voir avec ce que le monde vidéoludique peut désormais mettre à disposition.
Mais sur cet échantillon de la population, l'étude montre que combiner les activités extrascolaires ajoute plus encore de chances d'aller à l'université.
Ainsi, un ado de 16 ans, dont les parents ont un poste à responsabilité, voit ses chances d'aller à la fac passer de 40 % à 51 % s'il est lecteur assidu. Pour les filles, les chances passent de 38 % à 50 %. Mais si à la lecture on ajoute la visite de musées, ou la présence dans un orchestre, les chiffres montent de 40 % à 70 % et de 38 % à 68 % pour garçons et filles.
(via Guardian)
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