Entre l’écrivain et le lieu de l’écriture, une relation particulière s’établit, constituée de repères, d’habitudes voire de rituels. L’espace de travail devient alors une partie même de l’œuvre, un cocon créateur. Stephen King, JK Rowling, Charles Dickens ou Neil Gaiman vous ouvrent leur porte.

Rowling au travail
On se souvient du fameux cyprès centenaire, qui avait inspiré les arbres Truffalas du Dr Seuss. Depuis la fenêtre de sa maison, il avait une vue directe sur l’arbre qui lui a alors insufflé l’idée sous-tenant toute la dynamique du Lorax.
Une société spécialisée dans l’aménagement de vérandas s’est intéressée à ces lieux de vie et d’écriture des romanciers, en choisissant six auteurs et les remettant dans leur univers d’écriture. Pourquoi ? C’est une manière de produire du contenu sur internet, pour une entreprise de cybercommerce, qui lui assure un référencement et des articles à valeur ajoutée. Soit.
L’important est plutôt de voir ce qui a été fait avec ces intérieurs d’écrivains. Par exemple, JK Rowling, qui, mère célibataire, avait pris l’habitude d’écrire dans un café, puisant dans l’esthétique d’Édimbourg le décor de Poudlard pour ses sorciers.
Pour Stephen King, la résidence de Bangor, dans le Maine, a donné lieu à une multitude de récits, mais l’habitation a une âme autant qu’elle a pu inspirer les terrifiantes histoires racontées. Un sanctuaire de la peur, où faire naître l’horreur…
Et Roald Dahl, dont on peut aujourd’hui visiter la maison-musée, avait pris l’habitude d’écrire ses histoires dans ce qu’il avait baptisé sa « cabane d’écriture », et qui n’était autre que l’abri de jardin de sa maison.

Roald Dahl dans sa “cabane d'écriture”
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Stephen King

Neil Gaiman

Emily Dickinson

Charles Dickens
Tout est à retrouver à cette adresse.
Commentaires
Tara, le 01/09/2019 à 14:53:46
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