La lutte contre l'illettrisme en Europe va prendre une nouvelle voie, alors que la Commisseion européenne signale qu'un jeune sur cinq, âgé de 15 ans, « est à peine capable de lire et écrire ». Situation dangereuse, favorisant l'exclusion sociale et limitant les solutions dans la recherche d'un emploi. Entre autres.
Un groupe indépendant d'experts a été mandaté pour « tracer des pistes pour relever le niveau d’alphabétisation », depuis le 1er février dernier. Sa première réunion a eu lieu, sous la présidence de la princesse Laurentien des Pays-Bas. Cette dernière est envoyée spéciale de l'UNESCO pour l'alphabétisation au service du développement.

L'initiative suscite également une montée d'enthousiasme de la part de la princesse : « L’illettrisme est une entrave à la croissance économique et à l’inclusion. Lutter contre l’illettrisme, c’est aussi contribuer à trouver des solutions dans d’autres domaines, tels que la pauvreté, l’aptitude à l’emploi et la santé publique. Avec les experts, nous espérons dégager une vision ambitieuse des problèmes à régler et déterminer de quelle manière l’alphabétisation peut, dans l’UE, contribuer au renforcement de nos économies et de leur compétitivité et à la bonne santé de nos sociétés. »
Le projet est de parvenir à faire diminuer le taux d'illettrisme dans la CE, avec l'intention de passer sous le cap des 15 d'élèves présentant des difficultés en lecture, en mathématiques et en sciences. Près de 80 millions d'adultes en Europe - ce qui représente un tiers de la population active - serait concerné.
Pour ce faire, le groupe d'experts doit présenter des conclusions à Mme Vassiliou, qui en fera part aux ministres de l'Éducation, au cours de l'automne 2012.
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