Un enfant qui lit, ce sont des parents heureux. Tranquilles en plus. Parce qu'un gamin qui lit, s'il s'arrêtera peut-être de temps à autre pour demander ce que signifiez un mot, au moins, il n'est pas dans vos pattes à courir ou brailler...
Et puis, une maison dans laquelle on trouve des livres, c'est l'assurance de faire un petit - ou une petite - dont le niveau scolaire sera meilleur. Une vérité qui désormais est mondialement prouvée, grâce à Mariah Evans, professeur agrégée de 20 ans, de l'université de Reno, au Nevada.
Et attention, agrégée... de sociologie et d'économie...

L'étude réalisée est d'envergure et démontrerait que quel que soit le niveau scolaire des parents, dans une maison qui contiendrait 500 bouquins, l'enfant accroît ses chances de réussite au cours de sa scolarité. Les chercheurs ont été stupéfaits de se rendre compte de l'incidence aussi poussée des livres sur le niveau scolaire - et ce, tous pays confondus, même si ce constat est moindre selon les pays.
Cela va à l'encontre de la croyance commune estimant qu'un enfant a plus de chances de réaliser un parcours scolaire réussi si ses parents eux-mêmes ont connu une bonne et solide scolarité. Même une vingtaine de livres dans la maison peut suffire à produire un effet sur l'enfant, explique-t-elle.
Mariah Evans a mené son enquête à travers 27 pays, dans plus de 70.000 maisons et l'ensemble des conclusions de "Family scholarly culture and educational success: Books and schooling in 27 nations" ont été publié par le journal Research in Social Stratification and Mobility. Ou consultable à cette adresse.
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