Quand il ne se fait pas tirer de son repos par un Gonzague Saint Bris qui raconte ses pérégrinations avec lui, en pleine jungle, Michael Jackson fait également parler les universitaires, avec la publication récente d'un guide bibliographique.
Il montre que l'influence du King of the pop s'est étendue bien au-delà de la simple culture pop, pour s'immiscer également dans les obscurs et poussiéreux amphis du monde universitaire.
Si, si. Enfin... si, le guide existe, mais de là à corroborer cette thèse... Bref : deux bibliothécaires, Susan Hidalgo et Rob Weiner, diffusent ainsi Wanna Be Startin’ Somethin’: MJ in the Scholarly Literature: A Selected Bibliographic Guide. Dans laquelle on constatera que l'apport, voire l'influence de Michael est vraiment étonnante. « J'ai été étonné par beaucoup d'éléments dans ce que j'ai lu - je pensais connaître Michael Jackson », explique Hidalgo, directeur de service à la bibliothèque de l'université du Texas de Lubbock.
Selon leurs travaux, qui se gardent bien d'avoir utilisé tout ce qui pouvait s'apparenter à du sensationalisme, parce que cela contredirait toute enquête honnête.
Ce qui en ressort, c'est réellement le pouvoir que cet homme avait sur les publications, la presse et la société. Un professeur de chimie aurait même avancé que le recadrage de chansons populaires comme Billie Jean servirait à faire comprendre des concepts de chimie ardus à des élèves.
Parmi les publications, bon nombre appartient aux domaines scientifiques. Ainsi, on découvrira que le British Medical Journal, peu après la mort de la super star s'est longuement interrogé sur la relation patient-médecin, à compter du moment où le premier est plus influent que le second.
« Le fait que quelqu'un prenne une chanson de Michael Jackson et par cooptation, l'utilise comme un moyen de véhiculer des concepts de chimie montre l'omniprésence de l'influence de Michael », conclut Rob Weiner.
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