La situation de la Fnac en Belgique ne s’améliore pas : les salariés vivent depuis février dernier avec le programme de restructuration de l’entreprise. 57 licenciements sont prévus sur 456 employés du groupe. Fnac Belgium, de son petit nom, vient ainsi d’attaquer la rentrée sur un mouvement social.

Ce 2 septembre, l’établissement Fnac du centre commercial City 2, à Bruxelles, a vivement réagi à l’annonce de la direction. En effet, à travers les 11 enseignes du groupe présentes sur le territoire, plus de 15 % des salariés allaient être licenciés.
Les tentatives de négociations n’ont par ailleurs pas abouti, et ce 21 août, les représentants du personnel ont appris de la direction les licenciements. Les employés concernés ont reçu leu courrier en début de semaine, entraînant un mouvement d’humeur dans l’établissement de Bruxelles. Une première grève était déjà survenue en juin dernier.
Le syndicat Secta explique qu’une vingtaine de personnes ont choisi de quitter les lieux, remplacés par des cadres aux caisses. Manifestement aucun autre établissement de Belgique n’était concerné.
Ils seraient 26, à City 2, à avoir reçu un courrier dans cette Fnac. « Licenciement de délégués syndicaux à la FNAC pour museler la résistance au plan anti social de la direction. Un scandale anti démocratique... C’est la liberté d’expression au sein des entreprises qui est attaquée ici », déplore Hedebouw Raoul, député fédéral et porte-parole national du Parti du Travail de Belgique.
Rappelons que, selon les informations avancées par la direction de Fnac, cinq magasins sur l’ensemble ne subiront pas de licenciements — ceux de Bruges, Louvain-la-Neuve, Charleroi, Louvain et Alost.
« Le personnel est très mécontent du choix des licenciements et des personnes visées », affirme Laurent Gerriti Gerbi, secrétaire permanent de l’organisation syndicale socialiste à Sud Info.
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