Dans un contexte économique contraint, les bibliothécaires britanniques sont obligés de rivaliser d'ingéniosité : Lottie Begg, bibliothécaire passionnée par le design et les textiles, a ainsi imaginé une ligne complète de vêtements pour soutenir financièrement les établissements de lecture publique. Public Library Apparel porte bien son nom, et permet d'afficher son amour pour les bibliothèques.

Inspirés des couvertures vintage de livres, mais aussi des designs et polices utilisés dans les bibliothèques, les vêtements dessinés par Lottie Begg s'articulent autour du classique de George Orwell, 1984. Un choix pertinent, s'il en est, au vu de l'époque et de la popularité inébranlable de ce chef-d’œuvre de la science-fiction.
« Les thèmes qui innervent 1984 sont plus importants que jamais. Les infox, la négation de la connaissance et le pouvoir des populations éduquées sur ceux qui n'ont pas accès aux livres et à l'éducation — ces problèmes sont réels et se retrouvent aujourd'hui, et c'est le rôle de la bibliothèque de lutter contre cette inégalité », souligne Lottie Begg. Les t-shirts qu'elle propose deviennent le moyen de soutenir concrètement, et de rappeler symboliquement, ce rôle fondateur des bibliothèques.
Il est possible de s'offrir un t-shirt pour 30 £ (un peu plus de 30 €), avec quelques contreparties supplémentaires, à travers une campagne de financement participatif. 20 % des bénéfices récoltés iront directement soutenir les bibliothèques britanniques, assure Begg.
« Les thèmes qui innervent 1984 sont plus importants que jamais. Les infox, la négation de la connaissance et le pouvoir des populations éduquées sur ceux qui n'ont pas accès aux livres et à l'éducation — ces problèmes sont réels et se retrouvent aujourd'hui, et c'est le rôle de la bibliothèque de lutter contre cette inégalité », souligne Lottie Begg. Les t-shirts qu'elle propose deviennent le moyen de soutenir concrètement, et de rappeler symboliquement, ce rôle fondateur des bibliothèques.
Il est possible de s'offrir un t-shirt pour 30 £ (un peu plus de 30 €), avec quelques contreparties supplémentaires, à travers une campagne de financement participatif. 20 % des bénéfices récoltés iront directement soutenir les bibliothèques britanniques, assure Begg.
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Ces dernières années, un certain nombre d'établissements de lecture publique ont dû fermer leurs portes au Royaume-Uni, faute de financements locaux. La crise sanitaire et la hausse des dépenses publiques ne devraient pas arranger leur situation : « La pandémie a considérablement augmenté la pression sur les finances publiques des collectivités locales et cela pose un risque non négligeable vis-à-vis des services des bibliothèques », soulignait récemment Libraries Connected, organisation non gouvernementale.
La campagne de financement participatif se retrouve à cette adresse.
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