À l'occasion du Salon du livre de Paris 2015, le CNL avait signé un protocole d'accord avec l'agence de promotion de l'industrie de l'édition de Corée du Sud, ou KPIPA. Ce dernier visait à une collaboration entre les deux pays. « La Corée est très admirative de la politique française, notamment pour ce qui est de la loi anti-Amazon, qui a permis de protéger les librairies, et de sa loi sur le prix unique du livre », assurait son président Jae Ho Lee.
Vincent Monadé président du CNL et Jae Ho Lee, président du KPIPA
ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Comme le pays sera le prochain invité de l'édition 2016, laquelle se tiendra toujours Porte de Versailles, le CNL met en place une aide exceptionnelle.
« Le Centre national du livre, en complément de sa participation à l'invitation des auteurs coréens et à l'organisation du programme de rencontres qui leur sont dédiées sur le stand du CNL, souhaite encourager fortement la traduction et la publication de nouvelles œuvres coréennes en France. »
Un accompagnement exceptionnel, comme celui mis en place pour la littérature brésilienne, en amont de l'édition 2015 du Salon a été mis en place. Ainsi, « jusqu'à 70 % des coûts de traduction des projets de publication d'œuvres coréennes en français », seront pris en charge par le Centre.
Les éditeurs devront avoir acquis les droits sur ces œuvres, avant l'édition 2016 du Salon, et les critères de recevabilité, de même que l'examen des dossiers suivront les dispositifs habituels.
Plus d'informations sur les conditions de l'aide à la traduction.
Pour l'édition 2016, « la Corée du Sud nous a fait part de sa volonté de construire une exposition autour du livre jeunesse, pour présenter au public français leur production culturelle », nous précisait Vincent Monadé, président du CNL.
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