À intervalles réguliers, Gaspard, solution d’analyse des ventes de livres sur le territoire québécois, fournit des données sur les évolutions du marché. En comparatif pour le mois d’avril, entre 2018 et 2019, on constate une réelle disparité entre les éditeurs locaux et les maisons étrangères.
À partir d’un panel de 105 points de ventes (hors librairies en milieu scolaire et hors grande diffusion – en excluant également les librairies Renaud Bray), Gaspard dresse donc le portrait d’un marché très concurrentiel.
Au global, le secteur du livre affiche pour le mois d’avril en un recul de 6,1 % entre avril 2018 et 2019, mais à données comparables sur l’année, 2019 garde encore une avance de 1,3 %. Trois marchés ont été touchés sur le mois dernier : jeunesse, en perte de 12,8 %, vie pratique, avec - 10,3 % et géographie tourisme avec - 5,5 %.


En vie pratique, ce sont les éditeurs étrangers qui s’en tirent le mieux, avec 4,1 % de recul, contre 12,9 % pour les éditeurs québécois. Quant à géographie et tourisme, même indicateur : - 3,2 % pour les visiteurs, contre - 9,1 % pour les locaux.

Une précédente étude de la BTLF, menée avec l’Association des libraires du Québec, sur 2016-2018, montrait une autre tendance : la forte diversité permise par les librairies, et leur engagement vis-à-vis des maisons locales.
En moyenne annuelle, les librairies ont ainsi vendu 214.503 titres distincts, avec une autre spécificité : six fois plus de nouveautés étrangères commercialisées que québécoises. Mais également, trois fois plus d’éditeurs étrangers que québécois. Pourtant, les maisons de la Belle Province représentent le même volume en ventes annuelles que leurs homologues.
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