Le nouvel essai de Paul Ariès s’adresse aux mangeurs de viandes, de fromages, aux buveurs de lait, accusés d’être des criminels, mais également aux éleveurs, aux bouchers, aux restaurateurs qui doivent faire face aux attaques verbales et aux agressions de certains groupes végétariens et végétaliens.
Le 21/12/2018 à 17:52 par Maxim Simonienko
12 Réactions | 1 Partages
Publié le :
21/12/2018 à 17:52
12
Commentaires
1
Partages
Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser paraît après les tribunes publiées par Paul Ariès dans Libération avec Jocelyne Porcher et Frédéric Denhez et sur Médiapart avec Jean Ziegler (ancien porte-parole de la FAO) et Carlo Pétrini (fondateur de Slow Food).
Face aux multiples courants végétariens et végétaliens, l'auteur se sentait en devoir d'agir. Selon lui, ces groupes risquent de se faire piéger par une doctrine savamment construite pour les séduire et les abuser.
Paul Ariès, dans cette lettre ouverte, encourage les omnivores à consommer des produits animaux, mais de rester consciencieux. Quant aux végans, il espère changer leur angle de tir, prouver que l'adversaire, l’ennemi est ailleurs. Ce n'est pas l’éleveur, le salarié des abattoirs, le boucher, le restaurateur ou l’omnivore, mais les financiers qui ont fait de l’élevage une industrie et des animaux des machines à produire, dans conditions déplorables, avec des protéines au plus bas coût.
Voici un aperçu de son futur ouvrage avec cet extrait :
La simplicité, pour ne pas dire le simplisme, du véganisme explique son succès : ne plus consommer de viandes, de fromages, ne plus boire de laits supprimerait le martyre des animaux, stopperait la faim dans le monde, sauverait le climat, améliorerait notre santé, accroîtrait notre longévité, supprimerait la culture de la violence. Il est temps d’arracher son masque au véganisme.
Non, il n’est pas la poursuite du végétarisme par d’autres moyens. Non, il n’abrégera pas la souffrance animale, car ce serait oublier que l’agriculture tue autant, sinon plus, d’animaux que l’élevage. Non, il n’est ni super-écolo ni un nouvel humanisme. Non, il ne permettra pas de résoudre la faim dans le monde. Non, il ne donnera pas aux humains une meilleure santé. Non, il ne propagera pas une culture de paix mais de violence. [...]
Prenez garde, amis omnivores, de ne pas être, demain matin, poursuivis pour avoir cédé à la gourmandise d’une tranche de lard ou osé porter un pull en laine, des chaussures en cuir, les talibans de la pensée végane veillent. Ne croyez pas que j’affabule (ou lisez ce livre !), les végans visent bien l’interdiction de toutes les formes d’« exploitation » des animaux, et, comme cette « exploitation » concerne aussi bien les animaux d’élevage que les chiens d’aveugle ou les animaux domestiques, vous êtes vraiment dans une très mauvaise situation, avec votre litre de lait et votre camembert.
Prenez garde, amis végans, il ne vous sera plus possible de dire, après avoir lu ce livre, que vous ne saviez pas que le meilleur des mondes végans pouvait avoir un goût de mort ! Démarquez-vous des faux amis des humains et des autres animaux, dénoncez les fous furieux qui attaquent les bouchers et les restaurateurs, qui parlent, sans vergogne, de supprimer des espèces animales, qui clament vomir l’écologie mais adulent la techno-science ! Balayez devant votre porcherie !
Politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel Les Zindigné.e.s, déjà auteur chez Larousse de l’essai Gratuité VS capitalisme, Paul Ariès vise dans sa lettre ouverte à déculpabiliser les mangeurs de viande, mais aussi à remettre en perspective le débat sur le mouvement végan en décryptant point par point de nombreuses idées reçues.
(à paraître le 9 janvier)
Paul Ariès - Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser - Larousse - 9782035961792 - 9,95 €
Dossier : Rentrée d'hiver 2019 : une nouvelle année littéraire lancée
Paru le 09/01/2019
180 pages
Larousse
9,95 €
Plus d'articles sur le même thème
BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes.
24/04/2024, 08:30
BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.
24/04/2024, 07:08
BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide.
23/04/2024, 09:33
BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement.
23/04/2024, 09:17
BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin.
23/04/2024, 09:15
BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.
22/04/2024, 17:36
BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres.
22/04/2024, 17:33
BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.
22/04/2024, 17:29
BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone.
21/04/2024, 08:30
BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.
21/04/2024, 07:30
Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule.
21/04/2024, 06:30
BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.
20/04/2024, 08:30
Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...
20/04/2024, 06:30
BONNES FEUILLES - « Comme l’amour, le désamour est universel et, pourtant, nous ne souhaitons ni le vivre, ni le raconter. Il n’y a pas d’histoires du désamour, ou seulement des histoires transmises sous le manteau, de bouche à oreille.
19/04/2024, 07:30
BONNES FEUILLES - Tessa, une ancienne chanteuse classique devenue courtière immobilière à Montréal, traverse une période difficile malgré une vie de famille apparemment comblée avec Jim, son mari dévoué, et leurs trois fils qu’elle aime profondément.
19/04/2024, 06:30
BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !
18/04/2024, 08:10
BONNES FEUILLES — Dans ce petit village paisible près d'Annecy, Antoine a du mal à trouver sa place dans la vie. Séparé de la mère de son fils, il vit sous les combles de la maison de ses parents et a du mal à payer le loyer. Heureusement, il y a les soirées passées au Café des Sports, où il retrouve Fanny, son amour de toujours, et les autres habitués.
18/04/2024, 07:21
BONNES FEUILLES — Depuis son enfance en Savoie, sur une terre de légendes, Céleste est captivée par la vie secrète des champignons et leurs pouvoirs extraordinaires. Avec sa meilleure amie Murielle, elle étudiait ce monde végétal fascinant, malgré l'indifférence de ses parents.
18/04/2024, 06:34
BONNES FEUILLES - Pascal Convert, né en 1957, est un artiste français spécialisé dans l'utilisation de matériaux variés comme le verre et la cire. Il est notamment reconnu pour avoir créé le Monument en mémoire des otages exécutés au Mont Valérien entre 1941 et 1944.
17/04/2024, 07:30
BONNES FEUILLES - En 1877, Molly McGill, une jeune institutrice condamnée pour le meurtre de son mari violent, est emprisonnée à Sing Sing. Elle a l'opportunité de changer son destin en acceptant de rejoindre un groupe de mille femmes blanches qui doivent épouser des guerriers Cheyennes, dans le cadre d'un programme gouvernemental.
17/04/2024, 06:30
BONNES FEUILLES - Au début des années 1980, dans la caserne d’Adlershof à Berlin-Est, qui servait de quartier général à la Stasi, la police secrète de la RDA, un groupe inhabituel de fonctionnaires, incluant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et des jeunes talents, se rassemblait régulièrement.
16/04/2024, 07:30
BONNES FEUILLES - Majella, fraîchement devenue mère, ressent un décalage profond entre l'amour pour sa fille et son quotidien dans sa maison d'enfance à Queens, où elle se sent au bord de la folie. Sa découverte d'un journal intime ancien au grenier, appartenant à une certaine Ginny Doyle, l'entraîne dans un voyage révélateur à travers l'histoire de sa famille.
16/04/2024, 06:30
BONNES FEUILLES - Dans son recueil Le bouddhisme est né à Colobane, Felwine Sarr explore les tumultes de l'amour à travers les histoires de personnages comme Fodé, Teibashin, et Aby, avec en toile de fond les mélodies de Toumani Diabaté, Wasis Diop, et Cheikh Lô.
15/04/2024, 18:30
BONNES FEUILLES : La discrète Maï est entièrement dévouée à son mari infidèle, à ses beaux-parents au caractère difficile et à ses enfants. Mais qui se cache derrière ce voile qui révolte tant sa fille Sounaina ? Cette dernière, empreinte de modernité et partie faire des études à l'étranger, ne cesse de se questionner sur la véritable identité de sa mère, qui semble exister uniquement pour les autres.
15/04/2024, 12:10
BONNES FEUILLES — Hartmut Rosa aborde un sujet surprenant avec ce livre. Grand amateur de métal et musicien lui-même, il applique ses concepts de « résonance » et d'« énergie sociale » à un sous-genre musical dont la complexité et l'ambition sont souvent sous-estimées. Rosa explore comment le métal pourrait nous aider à renouer avec le monde, retrouver des vibrations existentielles que nos vies modernes tendent à ignorer.
15/04/2024, 11:25
BONNES FEUILLES - Shawn se sent perdu au sein de sa famille extraordinaire : une mère qui était choriste pour Madonna, un père homme d'affaires prospère, et une sœur aînée styliste de mode. Il rêve de célébrité, mais il ne possède ni talent exceptionnel ni passion ardente.
14/04/2024, 08:30
Autres articles de la rubrique Livres
Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état.
23/04/2024, 21:59
Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?
23/04/2024, 21:58
Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.
23/04/2024, 16:05
Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !
23/04/2024, 14:27
Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…
22/04/2024, 10:45
Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible.
22/04/2024, 09:40
En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !
19/04/2024, 12:50
Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?
19/04/2024, 10:33
Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.
18/04/2024, 12:19
Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.
18/04/2024, 11:16
Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.
18/04/2024, 09:41
Qui a dit que le journal intime était un cliché romantique, voué à disparaître dans l'ombre des univers d'expression numériques ? Certes, la plume et le carnet ne conviennent pas à tout le monde, souvent la faute au fameux syndrome de la page blanche : même pour soi, les mots restent coincés au bout des doigts. La vocation de l'Art journal en découle. C'est, pour celles et ceux qui s'expriment naturellement par le visuel et sont sensibles au toucher, un bel exutoire. Explications.
17/04/2024, 14:09
Elles sont trois et elles se lancent sur les routes du Maroc à la recherche de l'impossible ou presque : un lieu pour avorter en toute sécurité. Il y a Lila, enceinte pour la première fois, Malika, déjà mère de cinq enfants et Nisrine, féministe militante, qui a décidé de se retrousser les manches pour les aider dans leur quête au résultat improbable. D'étape en étape, elles devront faire face à tout ce que le patriarcat musulman peut imaginer comme obstacles à dresser en travers de leur route.
16/04/2024, 10:54
Parfois, on oublie que tout a commencé par un livre. Et pourtant, combien de personnages, combien de mythes, combien d’expression, combien de jeux trouvent leur origine dans une histoire écrite il y a parfois plusieurs siècles. Mais le succès reste au rendez-vous dans des déclinaisons aussi multiples que variées.
16/04/2024, 10:19
Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique.
15/04/2024, 16:17
Quand on veut se lancer dans l’investissement au sein de valeurs mobilières, il ne faut pas croire que l’on peut réussir sans méthode et surtout sans connaissances. Il est important de bien appréhender l’économie dans son ensemble pour arriver à un certain succès dans ses choix.
15/04/2024, 11:27
Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor, publié initialement en 2016 et désormais disponible dans une traduction de Virgile Iscan, chez Komics Initiative. Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.
15/04/2024, 09:49
Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet
14/04/2024, 09:00
Quand on pense cadeaux d’affaires, on a souvent à l’esprit le vin, les champagnes ou encore les spiritueux. Plus souvent, cela prend la forme d’une stylo, d’un beau bouquet, ou bien d'une petite sacoche à l'effigie de l'entreprise. Mais, en la matière, c’est souvent l’originalité qui paie, et, alors, pourquoi ne pas choisir un beau livre ?
12/04/2024, 10:51
Aux poissons succèdent les congés, avec leur grand nettoyage de printemps : aux escoubilles les publications hivernales, place aux nouveautés vernales. Avec pas moins de 63 livres qui rentrent dans le classement des 200 meilleures ventes, ça sent le grand chambardement ! Ah cette semaine 14 (1er/7 avril), que de jolies choses réserve-t-elle !
12/04/2024, 08:47
Sous ce beau titre, Christine Guinard révèle l’intention première de ce recueil : une lutte mot à mot contre la désagrégation, celle de la réalité, et surtout l’autre, beaucoup plus douloureuse, celle de la conscience. Renouer avec un Tout condamné à disparaître, trouver une voie propice à la renaissance et à l’amour à travers un dépouillement essentiel, voilà qui nous renvoie à l’une des ambitions premières de la littérature.
11/04/2024, 14:50
Novembre 2018. Devant la caméra de DreamNet, Hanna/KandyKroosh a commencé sa soirée. Comme ses collègues dans les studios adjacents, elle engage un chat avec des utilisateurs, habitués ou pas, qui paient en « jetons » pour obtenir d’elle des images de plus en plus croustillantes : rapidement l’objectif des 1000 jetons pour du topless est atteint aussi propose-t-elle une « surprise à venir » pour que continuent les enchères ! Faut bien gagner sa vie !
11/04/2024, 10:57
Autant le dire, il y a des livres d’histoire qui vous tombent des mains, et d’autres, comme celui que vient de faire paraître l’historien et romancier Carl Aderhold, qui vous passionnent, parce qu’ils sont un savant dosage entre analyse, explications et anecdotes illustratives qui satisfont notre penchant pour les aventures. Le sujet de son ouvrage est étrangement neuf, car si beaucoup de chercheurs se sont penchés sur la situation des femmes à l’arrière pendant les guerres, peu ont osé aborder le destin des femmes-soldates. Chronique par Hervé Bel.
11/04/2024, 10:34
Magie, créatures malfaisantes, humains servant de garde-manger... Book of Shadows réunit plusieurs figures de l'univers Valiant pour lutter contre un ennemi sacrément maléfique. Heureusement que nous, pauvres mortels, sommes sous bonne garde...
11/04/2024, 09:28
Le volume des transactions ne cesse d’augmenter de par le monde, et il est de plus en plus difficile de s’y retrouver, et d’y voir tout simplement clair. Qui fait quoi avec l’argent de qui ? Dans ce dédale, qui peut laisser un brin perplexe, il peut être pertinent de s’aider du regard posé de quelques experts.
10/04/2024, 13:21
C'est l'histoire d'un naufrage, celui de la passagère d'une croisière qui s'échoue sur une île luxuriante. Seule parmi les plantes exotiques et les espèces sauvages, elle doit s'inventer une routine pour survivre. Seule ? Peut-être pas autant qu'elle le croit, car sur cet îlot perdu au milieu de l'immensité marine vit aussi un jeune sauvageon, moins farouche qu'il n'y paraît à première vue.
10/04/2024, 10:26
Pauline ou l’enfance... voici un voyage qui mêle l'intime à la nostalgie, entre Saône-et-Loire et Normandie. Les paysages de l’enfance succèdent aux souvenirs qui façonnent une vie et reviennent en mémoire. Dans ce second roman, Philippe Bonilo imagine une ode où la simplicité des petites choses, gravées dans la mémoire, se changent en instants suspendus...
10/04/2024, 10:12
Rédigé il y a plus de 80 ans dans la prison de Fresnes, Héliogabale marque l’entrée de Jean Genet dans l’écriture dramatique. L’écrivain-taulard se sert de la figure de l’empereur romain pour développer les thèmes qui lui sont chers : la déchéance, l’abject, la lâcheté, la saleté, la merde.
09/04/2024, 15:55
Et si une gare monstrueuse recouvrait la totalité du Japon ? Ce manga de SF confinant à l’absurde nous plonge dans une surprenante dystopie remplie d’escalators et de contrôleurs de quais. Une ambiance pour le moins unique, oppressante et pleine de mystères.
09/04/2024, 10:40
Bien sûr, ce livre mérite tous les superlatifs possibles : merveilleux, fantastique, formidable. En s’appuyant sur le sous-titre, une enquête littéraire, on pourrait constater en quelques phrases l’incroyable aventure des manuscrits de l’auteur, qui pourtant voulait qu’ils soient détruits par le feu. Cependant, J’irai chercher Kafka de Léa Veinstein, publié par Flammarion, est peut-être bien plus encore une histoire de quêtes que d’enquête littéraire.
09/04/2024, 10:12
Un coup de pouce, pour lutter contre un coup de cafard ? Qui ne s’est jamais mis à broyer du noir, face aux reflets d’un miroir où il manque ici quelques centimètres et quelques-uns de trop là ? Et si le problème ne tenait qu’à ces oppressantes injonctions à une beauté… douteuse ?
08/04/2024, 15:14
12 Commentaires
Ced
23/12/2018 à 14:35
Ce Paul Ariès a l'air d'être un sacré crétin. Ce n'est pas le véganisme qui est simpliste, c'est lui qui le simplifie pour servir son propos.
Max
03/01/2019 à 14:30
Pourquoi ne pas agrémenter le votre par des propos censés, des sources et exempts de condescendance et d'insultes en ce cas ?
Vous avez lu son livre, au moins ? :-/
Onagrino
15/01/2019 à 20:24
Pour Ced: Ah! les certitudes et insultes de ceux qui croient avoir raison!
J'ai fortement réduit ma consommation de viande depuis + de 30 ans.
Je voulais aller plus loin.
Je suis sensible à la protection des animaux contre la souffrance.
Mais vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Lisez le livre D'ABORD.
Tramberlimpe
03/01/2019 à 15:21
"Quant aux végans, il espère changer leur angle de tir, prouver que l'adversaire, l’ennemi est ailleurs. Ce n'est pas l’éleveur, le salarié des abattoirs, le boucher, le restaurateur ou l’omnivore, mais les financiers qui ont fait de l’élevage une industrie et des animaux des machines à produire, dans conditions déplorables, avec des protéines au plus bas coût"
--> Pensez-vous sérieusement que les végans n'y ont JAMAIS pensé ?
Ça sent l'épouvantail à plein nez tout ça...
Onagrino
15/01/2019 à 20:20
LIsez au moins le livre avant de vous énerver...
Gérard
19/01/2019 à 21:39
Cela fait plusieurs fois que M. Ariès fait preuve d'un comportement curieux à l'encontre "des véganes" mais je comprend mieux maintenant, vu qu'il s'agit pour lui de vendre son livre.
Entre les hommes de pailles, les faux dilemmes, les généralisations abusives (un végane étant végane il est donc forcé d'être d'accord avec toutes les notions qui chagrinent M. Ariès ?).
Sans compter la folie qui consiste à réclamer "aux véganes" de "dénoncer ceux qui détruisent des vitrines". M. Ariès oublie qu'il y aurait 250.000 véganes en france. Il y a eu une ou deux dizaines de vitrines, principalement à Lille. Ca fait beaucoup pour verser dans le complotisme où tout le monde serait dans le "grand secret".
J'avais vu d'autres écrits/conférence de M. Ariès, si la qualité est aussi basse que d'habitude, autant économiser son argent. Il passe son temps à monter en épingle ce qui l'arrange, tout en occultant tous les éléments qui rentrent bien moins dans son histoire. On appelle ca du cherry picking.
Gérard
29/01/2019 à 21:28
Pour avoir parcouru plus en détails d'autres ouvrages de M. Ariès, on peut également voir que même s'il se présente comme "un homme de gauche", il est vraiment très homophobe.
Il réduit le massacre des nazis a des homosexuels se tuant entre eux. Hitler étant Hitler, il ne peut évidemment pas être un hétérosexuel mais le voilà bisexuel par les mots de M.Ariès. Etonnant que ce genre de propos
En pleine période de déversement de haine homophobe envers B. Hassani ca fait vraiment bizarre de lire ca.
http://www.decroissance.org/?chemin=textes/reponseaaries.htm
Line
06/02/2019 à 12:54
Pour ma part, je suis ce qu'on peut appeler une "flexitalienne", c'est à dire que j'ai un régime alimentaire majoritairement végétalien, mais qu'il m'arrive de manger des produits animaux, notamment lorsque je vais manger chez mes grands parents par exemple.
J'ai acheté ce livre car je voulais l'envers du décor, j'espérais une critique CONSTRUCTIVE du mouvement végan, eh bien... j'ai été fortement déçue.
C'est simple, lorsque j'ouvrais l'ouvrage, systématiquement je finissais par faire la grimace au bout 20 lignes. Ces pages sont tellement pleine de haine et de mépris gratuits à l'encontre des végans qu'elles deviennent désagréable à lire, et pourtant je suis grande amatrice de littérature dans toutes ses formes (y compris lorsque je lis quelqu'un dont je ne partage pas l'avis).
J'ai trouvé certaines anecdotes intéressantes, des faits d'histoire que j'ignorais, des chiffres et statistiques méritant d'être connus, mais cela ne représente à mon avis qu'une part infime du livre, et est malheureusement totalement effacé par un tissu de raccourcis, de médiocrité, de condescendance, d'amalgame, de faits partiels, de manipulation de propos ou données... Voilà, je trouve ce livre haineux, malhonnête, et diffamatoire.
Pour illustrer ces termes qui sont quand même assez extrêmes, j'en conviens, je vais vous donner deux trois exemples.
Premièrement, tout au long du livre, Paul Ariès parle des "vegan" sans aucune distinction. A aucun moment il ne formule "la plupart des vegan" ou "un grand nombre de vegan", c'est toujours l'ensemble du groupe sans distinction, ni exception qui est visé. Et bien souvent suit une affirmation choc et/ou négative. Exemple : "Les végans justifient la violence" ; "Les vegans aiment s'inventer de glorieux ancêtres" ou encore "Les vegans ne posent pas les bonnes questions auxquelles ils apportent de mauvaises réponses car leurs postulats sont erronés."
Je pourrais également parler du chapitre intitulé "Être végan est tendance chez les néonazis" ou Ariès atteint et tartine avec brio un magnifique point godwin. En effet on peut y lire l'auteur démontrer (ou penser qu'il démontre) qu'il existe un véritable lien, une corrélation tangible, entre le nazisme ou au moins l'extrême droite et le fait d'être végétalien.
Je ne parle pas du passage ou en l'espace de quelques lignes il lie le fait que puisque les vegans "assimilent tout élevage à de la domination", l'éducation des enfants qui est une sorte de domination par leur parents est forcément considéré comme une exploitation et donc une oppression.
ENFIN BREF !
De la haine, des raccourcis, un style d'écriture médiocre, ENORMEMENT d'amalgames, de condescendance... Je vais me débarrasser de ces pages qui ne méritent pas d'être appelées "livre".
Onagrino
12/02/2019 à 23:39
Je suis également flexitarienne, et je reconnais que le style de P Ariès n'est pas des plus agréables et lisibles, mais je ne suis pas du tout d'accord avec votre point de vue sur le fond.
Non, il n'assimile pas tous les vegans à des nazis, et justement il opère beaucoup de distinctions entre divers degrés de veganisme.
Il a "épluché" beaucoup de documents, notamment les "cahiers anti-spécistes" , y débusquant les finalités cachées des vegans extrémistes, qu'il qualifie de "conséquents", c'est-à-dire mettant TOUS leurs actes avec leur but ultime, qui est de supprimer toute souffrance, et s'il le faut au prix de la vie même.
Moi qui étais plutôt bienveillante envers ce mouvement, quoique méfiante (envers leurs positions sur la laine, le miel, les oeufs ou la traction animale....), j'ai au contraire compris que ce mouvement apparemment "gentil" peut nous entraîner sur la voie d'une artificialisation délétère, et qu'il vaut mieux se battre pour relocaliser la production alimentaire, défendre des petits élevages de proximité où les animaux seraient bien traités, plutôt que se livrer à une industrie agro-alimentaire indispensable à la fabrication d'aliments vegans très élaborés sans aucun produit animal.
Vous oubliez aussi de dire que les gourous de cette philosophie sont en cheville avec les tenants de la technicisation à outrance du monde, et qu'un mode d'alimentation vegan généralisé détruirait encore plus les terres qu'elles ne l'ont déjà été jusqu'à maintenant.
Bref, votre lecture me semble partielle, partiale.
Je recommande donc à chacun-e de se faire sa propre idée, en lisant l'ouvrage.
Julien
08/02/2019 à 11:06
Franchement, je suis en contact avec des végans régulièrement, qui militent pour L214 ( je ne le suis pas) et j'admire leur détachement. Ils militent simplement pour la cause animale et que pour ça (pas pour "s'auto-défendre" comme beaucoup). J'en connais un paquet et je ne comprends pas ce Monsieur Ariès, il parle de gens qui n'existent que dans son esprit, il n'a jamais croisé de vegans je pense. Sont seul but est de vendre son livre à des haineux ou personnes souffrant de dissonances cognitives (et qui en deviennent haineux).
Philippe Orlando
16/12/2020 à 17:13
Je pensais qu'il y avait une tradition intellectuelle en France, pays que j'ai quitté il y a 30 ans, mais non, je vois qu'elle est finalement, tout comme le reste du monde, dépourvue de bon sens, peuplées de pseudo-intellos en proie à la dissonance cognitive, qui ont des positions très 19eme siecle. Pas étonnant que la France soit dans l'état dans lequel elle se trouve si un supposé pensant peut pondre des inepties si bas de gamme.
Marc
20/01/2024 à 20:13
C'est très bien d'écrire. Que ce monsieur aille juste passer 10 jours en abattoir. N'importe lequel. On en rediscutera après. Qu'il revienne vite nous dire pourquoi dans ces lieux les animaux perdent la vie après une existence de sévices en tous genres qui défient l'imagination la plus perverse, par des méthodes qu'on infligerait même pas aux plus grands criminels, et surtout pourquoi l'homme y perd définitivement, jusqu'à la dernière goutte, toute éthique, toute morale et peut-être plus grave, toute dignité.