Le 10 juillet dernier, la rumeur avait des relents d'informations pas encore diffusables, mais déjà tout le monde le savait : la bibliothèque de Lyon avait fait appel à Google pour la numérisation de 450 à 500.000 ouvrages imprimés. Première ville à opter pour une collaboration avec la firme américaine, Lyon faisait alors figure de traître plus que d'aventurier.

Mais Philippe Colombet, responsable France des partenariats pour Google recherche de Livres, tient à rassure tout le monde. Suite à l'appel d'offres de la ville, « c'est Google qui a été choisi », pour la numérisation des « fonds anciens de la bibliothèque de la Part-Dieu ». Et pour le moteur, l'intérêt est double : « proposer aux internautes des contenus plus pertinents et surtout plus fiables », mais également « enrichir notre base de données pour attirer plus d’internautes, donc plus de publicité ».
Alors certes, on va « faire du fric sur le dos des contribuables », mais en parallèle, la ville ne paiera rien et « ses ouvrages anciens seront accessibles dans le monde entier ». D'ailleurs, pour ce faire, un centre de numérisation sera ouvert, et au terme de 10 années, le travail, page après page, sera achevé. Ensuite, une simple recherche sur Google Recherche de livres permettra à l'internaute de « les feuilleter sur son ordinateur, mais aussi les télécharger pour imprimer les pages qui l’intéressent ».
Quant au droit d'auteur, les manuscrits ne tombent plus sous son coup, puisqu'ils ont plus de 100 ans...
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