A l’occasion de l’ouverture du premier hackathon des Archives nationales, qui sera présenté ce vendredi 7 décembre 2018 sur le thème « Archives et citoyenneté », une première version de la nouvelle plateforme d’archivage numérique ADAMANT (Administration Des Archives et de leurs Métadonnées aux Archives nationales dans le Temps) va être dévoilée.
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Le projet du logiciel ADAMANT a été proposé trois ans plus tôt, en 2015, par le Ministère de la Culture. En cause : une dématérialisation progressive et de plus en plus massive des procédures administratives.
La création du logiciel est assurée par les Archives nationales et le SDSI (Sous-Direction des systèmes d’information). ADAMANT serait en mesure, une fois en marche, de favoriser la diffusion des 200 millions de fichiers numériques regroupés par les Archives nationales et tout cela dans une logique de données ouvertes (open data).
Le projet s'inscrit directement dans le programme VITAM (Valeurs immatérielles transmises aux archives pour mémoire) qui lui-même est sous la charge de trois ministères : le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, le ministère des Armées et le ministère de la Culture.
VITAM est également co-géré par le délégué interministériel aux archives et le directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État, avec trois objectifs concrets assignés : la réalisation d’un logiciel libre d’archivage numérique, la mise en place de plateformes d’archivage utilisant la solution logicielle VITAM dans chacun des trois ministères (ADAMANT pour le ministère de la Culture), et la diffusion et la réutilisation la plus large possible des données archivées.
De plus, en amont du hackathon, la phase 1 de l'ADAMANT a été lancée le 29 novembre dernier afin de débuter le transfert et la prise en charge des archives nativement numériques (fichiers bureautiques, messageries). Les deux dernières phases se consacreront à élargir la typologie des archives s'insérant dans la plateforme, d’ouvrir les fonctionnalités de consultation et d’accès sur intranet puis sur internet à des fins de réutilisation.
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