Une partie du personnel de la Bibliothèque nationale de France sera en grève, ce samedi 12 janvier 2019, pour protester contre plusieurs décisions de la direction de l'établissement et du ministère de la Culture. Depuis le mois de mai 2018, l'intersyndicale appelle régulièrement à des journées de mobilisation pour améliorer la visibilité des réclamations du personnel.

(photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
L'intersyndicale CGT-FSU-SUD annonce la reprise des journées d'action à la Bibliothèque nationale de France : depuis le mois de mai 2018, une partie du personnel se mobilise, notamment les samedis matin, pour faire part de son désaccord avec les projets de la direction.
L'augmentation de la limite du nombre de samedis travaillés par an pour les agents titulaires, la possible création d'un cycle de travail du mardi au samedi ou encore le recours au monitorat étudiant préoccupaient les syndicats en 2018, et les problématiques d'effectifs et de budget sont toujours évoquées en 2019. « [L]a suppression de 10 postes supplémentaires en 2019 et une réorganisation du travail en service public en totale régression par rapport aux conditions de travail et acquis » compliquent la tâche des personnels, selon l'intersyndicale.
Outre la journée d'action de ce 12 janvier, les personnels ont mis en ligne une pétition adressée aux usagers de la Bibliothèque nationale de France, « tou.te.s concerné.e.s au premier chef par cette dégradation des conditions de travail et d’emploi à la BnF ».
L'inquiétude de fond persiste, du côté des personnels, quant au budget de la BnF, après l'annonce, pour le budget 2019, d'un « effort de maîtrise de la masse salariale » par le ministère de la Culture. L'intersyndicale estime que le projet de la direction prépare le terrain pour Action publique 2022, l'initiative du gouvernement pour réduire les dépenses publiques.
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