Fnac : 50 millions de livres vendus par an, "leader incontesté" sur le numérique

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Grand seigneur et grand patron, Alexandre Bompard accueillait l’édition française hier à l’occasion de la remise du prix du roman Fnac. Cette 14e édition 2015 qui se déroulait au théâtre du Chatelet, a salué le roman de Laurent Binet, pour La septième fonction du langage, paru chez Grasset.

Alexandre Bompard (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Le Prix Fnac, « [u]n événement incontournable », revendique le PDG de l’enseigne, qui réunit 400 libraires et 400 adhérents : tous découvrent la rentrée littéraire dès le mois de mai. « À l’abri de tout commentaire extérieur », ce jury écrème, jusqu’à ne plus retenir qu’un vainqueur.

Mais c’est aussi l’occasion pour le patron de rappeler l’engagement de la Fnac, et « notre attachement au livre et à la culture ». Et de citer un chiffre, significatif : « Nous sommes le premier libraire en France avec 50 millions de livres vendus par an. » 

De quoi faire bonne impression, et démontrer « notre volonté de présenter à nos clients une offre toujours accessible et toujours variée ». Maintenant que plusieurs établissements Fnac pourront ouvrir le dimanche, par un joli hasard géographique, nul doute que l’enseigne pourra vendre plus encore.

Que ce soit dans le roman, avec le prix Goncourt des lycéens, ou dans la BD, la Fnac « s’engage tout au long de l’année pour partager la passion et l’amour du livre [dans] un échange permanent avec tous ceux qui aiment lire, dialoguer autour de la lecture ».

Chose qui s’accompagne bien entendu d’un regard sur les innovations technologiques – et on ne parle pas ici de machines à café. « Il y a quelques années, nous avons pris une initiative, un partenariat avec Kobo [...]. Nous allons dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, faire de nouvelles annonces dans ce domaine-là, pour continuer à être le leader incontesté du livre numérique en France. »

Franz-Olivier Giesbert avec Laurent Binet, le lauréat (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Le PDG ne manquera pas de rendre hommage tant aux auteurs qu’aux éditeurs, citant Victor Hugo au passage. Mais également aux libraires, « pas seulement la Fnac, tous les libraires grands ou petits, parce que ce qui nous unit est plus fort que ce qui, parfois, nous oppose ». 

Dans peu de temps, l’enseigne présentera un plan stratégique, qui valorisera plus encore le livre. Des initiatives nouvelles viendront, pour le secteur du livre, « pour rappeler combien cette passion pour la littérature est au cœur de l’identité de la Fnac ».