#Auteurs

Financements, actions, mission : Société des Gens de Lettres, quelle histoire ?

En plein milieu de l’affaire Sfar, la question reste entière : comment fonctionne la Société des Gens de Lettres ? Quel est son budget ? Comment le dépense-t-elle ? Quel est son véritable rôle ? Car diffamation, pas diffamation, procès, pas procès, le nerf de la guerre semble être cette question du rôle que joue cette institution ancienne. ActuaLitté a donc mené une enquête analytique pour tenter d’éclairer les enjeux.

Le 11/06/2020 à 11:23 par Nicolas Gary

28 Réactions | 1 Partages

Publié le :

11/06/2020 à 11:23

Nicolas Gary

28

Commentaires

1

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

En pleine crise sanitaire, la SGDL se retrouve dotée de 2 millions € avec pour mission de redistribuer des aides aux auteurs, selon des critères et modalités qui ont suscité de multiples questionnements des auteurs. Mais au-delà de cette dotation, le point demeure : d’où vient l’argent de la SGDL ? Comment cette dernière l’utilise-t-elle ? Et surtout, quel est l'équilibre entre ses dotations financières et son efficacité, dans un contexte général de crise sociale pour les auteurs, bien antérieure au coronavirus ?

Au commencement, le verbe, toujours…

Pour commencer, comment peut-on définir la SDGL ? À l’origine, il y a Balzac et sa Lettre adressée aux écrivains français du XIXe siècle, en 1836. Une prise de conscience : collectivement, on est plus forts. La SGDL n’est en réalité constituée qu’en 1838, par un grand patron de presse nommé Louis Desnoyers. Ce directeur du journal reprend l’idée de Balzac pour lancer son projet, qui est suivi par de nombreux écrivains de l’époque (Balzac, Victor Hugo, George Sand, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, etc.). La SGDL s'articule alors autour deux fonctions : « La défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. »

Comment ? En prélevant des droits de reproduction dans les journaux. À l’origine, la structure est donc un organisme de gestion collective. Plutôt logique à l’époque. On est bien avant les grandes révolutions sociales françaises.

Aujourd’hui, de par ses statuts, la Société des Gens de Lettres est une association d’utilité publique. Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, ce qui peut brouiller les pistes. Dans le Code de la propriété intellectuelle, l’institution est encore sous sa dénomination d’organisme de gestion collective, une de ses fonctions il y a quelques décennies. Une révolution des auteurs en mai 68, suite à des problèmes de gestion et d’opacité, a conduit à une scission : c’est ce qui a donné naissance à la SCAM, Société civile des auteurs multimédias, tandis que la SGDL a donc tenté de trouver un autre rôle.  

Un syndicat ?

La Société des Gens de Lettres semble se concentrer plus fortement sur son rôle de défense des auteurs, à la façon d’un syndicat. Elle participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : certains estiment que nombre de décisions entérinées sont un « retour en arrière », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats.

Exemple typique : le cas de l’impression à la demande, ou bien le contrat numérique amalgamé dans le contrat de l’édition imprimée, plutôt que de faire l’objet de deux exploitations distinctes. Quoi qu’il en soit, la légitimité du Conseil Permanent des Écrivains est remise en question, et plus globalement le poids des représentants négociant avec le Syndicat National de l’Édition.

Des actions juridiques ?

Mais alors, dans son rôle de « défense », la SGDL a-t-elle déjà mené des actions offensives au XXe siècle ? L’un des plus tristement célèbres exemples date du 18 juin 1934. La Société des Gens de Lettres soutient Hitler en tant qu’écrivain, pour son ouvrage Mein Kampf. Le chancelier porte plainte contre son éditeur qui a publié sans autorisation l’ouvrage dans une autre langue. La ligne de défense est que Mein Kampf présente un « effort de création ». 

Dans un registre plus reluisant, quelques années plus tard en 1936, la Société des Gens de Lettres soutient le projet de loi de Jean Zay pour une grande réforme du contrat d’édition.... réforme balayée par le lobbying des éditeurs.

La création de la SOFIA

En 1999 la SGDL, avec le soutien d’autres associations ou syndicats (la Charte, le CPE, la MEL, le SNAC…), créé la SOFIA, la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit. Le but ? Percevoir une rémunération pour les auteurs pour le droit de prêt en bibliothèque. À l’origine, la SOFIA devait donc être un organisme de gestion collective uniquement géré par des auteurs. Mais la SGDL a besoin d'appuis politiques : pour entériner la loi sur le droit de prêt, ce sont donc les éditeurs qui viennent à la rescousse.

Conférence Les auteurs bientôt à poil (SGDL)

En 2000, ces derniers rejoignent les auteurs à la SOFIA, qui devient une société paritaire. L'une des suites, les lecteurs d'ActuaLitté la connaissent bien : l’affaire ReLIRE sur les livres indisponibles, qui finit par opposer quelques auteurs individuels au dispositif. La Cour de justice européenne a tranché et le dispositif est jugé en infraction du respect du droit moral des auteurs.

Les liens complexes avec l’État

Les liens entre la Société des Gens de Lettres et l’État semblent aussi très forts. Tout d’abord, l’hôtel de Massa, ce bel hôtel particulier, n’appartient pas à la SGDL. La SGDL a un bail emphytéotique avec l’État. Autrement dit, la SGDL a contracté un accord avec l’État pour occuper les lieux et en tirer les bénéfices, un accord dont ActuaLitté ne connaît pas encore les conditions. En parallèle, la Société des Gens de Lettres devient une forme de « prestataire » de l’État, pour le compte du Centre National du Livre. Ce dernier lui a donné la charge il y a quelques années de reverser des aides sociales aux auteurs. Cette mission est articulée autour d’une subvention de fonctionnement.

Dans les autres liens qu'on peut remarquer, les derniers directeurs généraux de la Société des Gens de Lettres sont issus du ministère de la Culture. D’abord, Geoffroy Pelletier, anciennement au Service du livre et de la lecture, et qui est désormais le directeur de la SOFIA. Puis le nouveau directeur, Patrice Locmant, lui-même issu du même ministère de la Culture, Service du livre et de la lecture. Une interaction politique entre la Société des Gens de Lettres et le Ministère de la Culture qui a pu fluidifier les échanges avec la rue de Valois, mais continue d'interroger.

Les membres et adhérents

Si la Société des Gens de Lettres affiche 6000 adhérents, le rapport d’activité donne un chiffre tournant aux alentour de 2000 à jour de cotisations. Il est donc difficile de savoir exactement d’où viennent les 6000 adhérents annoncés ! Est-ce que cela comprend les ayants droit, à la manière des organismes de gestion collective ? Ou des auteurs décédés, puisque l’institution est ancienne ? Dire que la SGDL “représente” 6000 auteurs bien vivants n'a rien d'assuré de fait.

Aide sociale, juridique et formations 

Les jeunes écrivains et les autres le savent : la SGDL dispose également d’un service juridique fonctionnel. Par ce biais, tout un chacun peut bénéficier d’un accompagnement — sur la relecture de contrats, sur des conseils dans la gestion de litiges. Cependant, l’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, ne pourra pas porter une affaire en justice pour défendre les intérêts d’une profession. Probablement la limite entre conseil et défense.

Autre point majeur, la question de l’aide sociale. Le président Christophe Hardy en avait récemment récapitulé les grandes lignes. L’association « gère un dispositif d’aide sociale, cofinancé avec le CNL et qui vient en aide à tous les auteurs. La SGDL a donc l’expérience et la force de travail (un énorme travail pour une grande partie de notre équipe salariée). »

La SGDL (Société des Gens de Lettres de France)

Par l’intermédiaire d’une assistante sociale qui reçoit les auteurs, c’est un suivi de dossier sur les situations particulières de chacun qui est apporté. L’aide, mise en place en 2015, intervient de fait en compensation de ce que l’État se dédouane : en toute logique, elle devrait être gérée par l’Agessa, la caisse de sécurité sociale des artistes auteurs. Et, à ce titre, la SGDL se trouve dans un rôle de substitut des pouvoirs publics. 

Enfin, le volet formation professionnelle compte parmi les forces réelles de l’association. Depuis le 1er juillet 2012, les auteurs cotisent en effet dans la perspective d’une formation. La SGDL propose ainsi des stages, pris en charge par le fonds AFDAS. « Conçues par des auteurs de livres pour des auteurs de livres, les formations de la SGDL s’attachent à encourager les échanges, à susciter des questionnements, et apporter les réponses adaptées aux besoins et aux souhaits de chacun », indique-t-on. 

Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et probablement qu’un auteur professionnalisé n’y trouverait pas son compte.

En somme, la structure déploie des efforts réels de soutien aux auteurs, et, à ce titre, s’apparente à un centre de ressources diversifié. Et nul doute que les salariés agissent par ailleurs avec la volonté réelle d’apporter une aide concrète. C’est en réalité le rôle politique et de représentativité qu’elle a dû assumer qui fait dévier la ligne.

Quel financement ?

La fonction de la SGDL reste donc trouble entre toutes ces fonctions très nombreuses dont les intérêts peuvent entrer en conflit les uns avec les autres. Mais comment est-elle financée ? Son rapport d’activité permet de trouver des données fiables quant à l’activité de l’association. En 2017, la SGDL disposait d’un budget de fonctionnement d’environ 1,7 million €. À cela s’ajoutent 1,6 million € de trésorerie et 4,8 millions € de placements divers, qui rapportent environ 300.000 € de produits financiers par an. Un matelas confortable. La question est : d’où vient cet argent ?

Les sources sont en réalité multiples, et certaines difficilement identifiables. Il a fallu recouper à la fois le rapport d’activité et d’autres sources extérieures de financement de l’action culturelle des organismes de gestion collective, pour avoir une vision d’ensemble plus claire. Un quart environ du budget de fonctionnement repose sur la SOFIA et le CFC, donc de subventions au titre de l’action culturelle par la copie privée.

Pour rappel, le Code de la propriété intellectuelle oblige les organismes de gestion collective à conserver un quart des redevances copie privée pour ensuite les « flécher » pour financer des aides à la création, à la formation des artistes ou à des actions de défense dans l’intérêt des créateurs et de leurs œuvres. Qu’est-ce que cette « copie privée » ? Une gabelle que tout le monde paye, dès qu’il consomme ! C’est une taxe que l’on retrouve sur chaque support de reproduction (CD, DVD, cartes mémoires, disques durs, tablettes, téléphones, etc.) pour dédommager l’impact que ces reproductions ont sur la perte de revenus des auteurs. D’ailleurs, dans le rapport Racine, il était indiqué que ces sommes n’allaient pas assez souvent directement aux auteurs.

Le budget de la SGDL comprend, d’après nos enquêtes :

La SOFIA : 660.580 € au titre de l’action culturelle (copie privée), dans des catégories diverses (actions de défense du droit d’auteur et des intérêts des auteurs, développement du répertoire Balzac…) en 2018. (Source

Le Centre National du Livre : 150.000 €, une subvention dédiée à son « action sociale ». Une question reste entière : la SGDL s’est-elle vue doter de 2 millions € (1 million du CNL, 1 million des organismes de gestion collective) à travers un fonds séparé ou bien est-ce l’entité SGDL qui a été abondée ? Avec quelles garanties juridiques ? ActuaLitté n’est pas parvenu à obtenir d’informations, malgré ses questions.

Location de locaux dans l’hôtel de Massa à d’autres associations : les associations louant un local dans l'hôtel de Massa rapportent environ 200.000 € à la SGDL.

Les cotisations des membres : environ 118.000 €. Avec un ticket d'entrée de 50 € – bien qu'il soit possible de faire un don supérieur – on arriverait à 2380 membres à jour. 

Le dépôt de manuscrit : environ 200.000 €. Ce service est facturé 45 € TTC, mais n'implique pas une adhésion à la SGDL.

À noter que l’entretien de l’hôtel de Massa est onéreux : il fallait compter en 2017 près de 125.000 € pour le bâtiment. Mais l'endroit peut également être privatisé – autre source de rémunération.

Focus projet : le répertoire Balzac

Dans les projets menés par la SGDL les plus massivement financés, on retrouve le « Répertoire Balzac ». Ce répertoire semble très peu connu par la profession, mais son rôle est présenté comme essentiel par la SGDL puisqu'il permettrait d'obtenir les coordonnées de n'importe quel auteur. Simplement entre 2016 et 2018, ce répertoire aura coûté environ 300.000 € de subventions du SOFIA (175 k€) et du CFC (115 k€).

Problème ? Lancé en 2013, le site est encore en cours de construction. Pour ActuaLitté, plusieurs auteurs ont fait le « test » de demander les coordonnées d'autres auteurs : au bout d’un certain temps, une personne leur répond en leur signalant si oui ou non l’auteur est dans la base de données, mais sans pouvoir donner de contact direct et si non, invite à les contacter… via les réseaux sociaux. Ce site Internet est-il le projet majeur de défense des auteurs que les auteurs attendent en ces temps de crise ? Certains posent en tout cas la question publiquement.

Beaucoup et plus encore

En ces temps de crise sanitaire, est-il étonnant de constater autant de crispations autour de la Société des Gens de Lettres ? Pour ceux qui suivent le microcosme de l’édition et la crise sociale que vivent les auteurs depuis des années... pas vraiment.

L’histoire est une chose, en somme : dans son courrier à Joann Sfar, Yves Frémion, ancien président du SELF, ex-président du CPE et administrateur de SOFIA, rappelait fort bien les actions menées et les combats remportés. Et lui reprochait alors que le dessinateur fut absent lors de ces luttes. Mais le présent — et moins encore le futur — ne se contente pas des victoires passées.

Aujourd’hui, la Société des Gens de Lettres attaque donc Joann Sfar en diffamation, considérant que cette méthode est la plus immédiate réponse à son indignation. C’est tout un symbole : l’institution se retourne contre ceux qu’elle est censée défendre.

Les propos de Joann Sfar sont-ils vrais ou faux quand il remet en cause la façon dont ces organismes « avec des hôtels particuliers » gèrent et redistribuent l’argent généré au nom du droit d’auteur ? La crise de la représentativité ne fait désormais plus aucun doute, car la vraie question est... qui représente la profession des auteurs ? Si on se base sur le Code du travail, personne, aujourd’hui, faute d’une clarification par la démocratie.

photos : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

28 Commentaires

 

Antoine

11/06/2020 à 12:46

En effet on peut se poser des questions sur à quoi sert l'argent des auteurs ou au nom du droit d'auteur!

NB: avoir soutenu Hitler à une époque et en 2020 attaquer le dessinateur du Chat du rabbin en justice.....

M. Grandet

11/06/2020 à 14:14

Le répertoire Balzac est un scandale. Tout comme cette histoire de formation, qui retire une partie de ses revenus à chaque auteur pour financer quelque chose auquel presque personne n'a accès (et dont l'utilité concrète reste à démontrer même pour la poignée d'auteurs qui ont assisté à l'une d'entre elles). Comment peut-on justifier d'engloutir tout cet argent (pris à un secteur d'activité qui en manque censément) dans ces trous noirs depuis toutes ces années ? On utilise de l'argent produit par les auteurs sans qu'aucune information ne leur soit donnée et qu'aucun contrôle ne soit effectué. Que cette répartition soit pertinente ou non, mal intentionné ou non, il est de toute évidence nécessaire de réformer la façon dont les choses fonctionnent... et peut-être d'éliminer quelques dispositifs que personne n'a jamais demandés au passage.

Alexei

11/06/2020 à 16:32

La SGDL soutient Hitler en tant qu'auteur ? C'est un peu fort. On est un siècle après. Votre enquête, à charge, semble vouloir créer de la confusion dans les esprits. Ca relève de l'acharnement, on dirait.

PrTradoKo

11/06/2020 à 17:50

Un point Godwin, un !

Franck

11/06/2020 à 19:42

Ridicule...
Votre article ressemble etrangement à un contenu publi-rédactionnel placé par le jeune syndicat des auteurs professionnels en déroute, plus qu'à un travail journalistique serieux...
On pourrait espérer mieux... :red:

Nicolas Gary

11/06/2020 à 19:53

Bonjour,
J’ignore sur quoi vous vous basez pour lancer cette ânerie mais sachez qu’elle nous a fait bien rire.
Oh tant que j’y suis : avez-vous trouvé quelque chose de factuellement erroné ?
Excellent week-end

koinsky

12/06/2020 à 05:32

Créer de la confusion dans un esprit confus c'est vouloir l'éclairer. Montaigne

Amer

12/06/2020 à 07:44

En fait, quand on regarde tout ça de près, on n'a pas besoin des éditeurs (et la « chaîne » du livre) pour que les choses aillent mal : les auteurs se débrouillent très bien tout seul...

Ariane D

12/06/2020 à 09:17

L'heure d'un ménage de printemps pour nous les auteurs ! Merci pour cette transparence Actualitté, on en a besoin !

Martha

12/06/2020 à 09:54

Honnêtement, le passage avec Hitler n'était pas vraiment nécessaire.

Sinon, que d'agent englouti dans une institution ultra-parisienne dont on se demande à qui elle profite le plus finalement : est-ce qu'elle aide les auteurs en difficultés, ou débutants ?

Mathias Lair

12/06/2020 à 10:50

QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN…
« Avez-vous trouvé quelque chose de factuellement erroné ? » demande Nicolas Gary à Franck, qui trouve « ridicule » son article d’ActuaLitté dénonçant la SGDL. Sans doute pas de fait erroné, mais beaucoup d’insinuations, d’opinions balancées comme des vérités.
Illustrations :
« Aujourd’hui de par ses statuts la Société des Gens de Lettres est une association d’utilité publique. Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, CE QUI PEUT BROUILLER LES PISTES ». En quoi et pourquoi ? On ne saura jamais. Heureusement, il suffit de lancer un pavé dans la mare pour que cela fasse quelques ondes sur le réseau…
Même approximation plus bas : « Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et PROBABLEMENT QU’UN AUTEUR PROFESSIONNALISÉ N’Y TROUVERAIT PAS SON COMPTE. » Probablement… En quoi ? Pourquoi ? On ne le saura jamais... Notons au passage que grâce aux subventions (douteuses sans doute) ces formations sont gratuites et les frais de déplacement et d’hébergement des auteurs en formation sont pris en charge.
« [La SGDL] participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : CERTAINS ESTIMENT QUE NOMBRE DE DÉCISIONS ENTÉRINÉES SONT UN « RETOUR EN ARRIÈRE », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats »… Certains estiment que : voilà du factuel ! Journalistique à souhait ! Connaît-on une décision, un accord qui fasse l’unanimité ?
« Autrement dit, la SGDL a contracté un accord avec l’État pour occuper les lieux et en tirer les bénéfices, un accord dont ACTUALITTÉ NE CONNAÎT PAS ENCORE LES CONDITIONS ». C’est sans doute qu’il y a anguille sous roche ! Quelque honteuse collaboration qui ferait que la SGDL serait vendue aux pouvoirs publics ? Notre journaliste feint de ne pas savoir ce qu’est un bail emphytéotique. Il reconnaît quand même qu’il oblige la SGDL à financer l’entretien des bâtiments.
« Dans les autres liens qu'on peut remarquer, LES DERNIERS DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES SONT ISSUS DU MINISTÈRE DE LA CULTURE. » Voilà « la preuve » du lien incestueux ! J’y vois plutôt des prises de guerre : s’associer un fonctionnaire du ministère de la culture (qui dès lors ne l’est plus) permet d’entrer dans la place, d’en connaître les habitudes, les réseaux : utile pour faire passer un message, pour toute négociation !
« Cependant, l’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, NE POURRA PAS PORTER UNE AFFAIRE EN JUSTICE POUR DÉFENDRE LES INTÉRÊTS D’UNE PROFESSION. Probablement la limite entre conseil et défense ». C’est faux ! La SGDL ne défend, pas un auteur individuellement, mais peut ester sur des questions d’ordre collectif, elle l’a déjà fait.
« L’aide, mise en place en 2015, intervient de fait en compensation de ce que l’État se dédouane : en toute logique, elle devrait être gérée par l’Agessa, la caisse de sécurité sociale des artistes auteurs. Et, à ce titre, la SGDL se trouve dans un rôle de substitut des pouvoirs publics. » Quand on sait la gabegie que fut l’AGESSA, il fallait bien faire quelque chose pour aider les auteurs !
« Dans les projets menés par la SGDL les plus massivement financés, on retrouve le « Répertoire Balzac ». CE RÉPERTOIRE SEMBLE TRÈS PEU CONNU PAR LA PROFESSION, mais son rôle est présenté comme essentiel par la SGDL ». Ah oui, « il semble » ! Que voilà une factuelle et journalistique affirmation, encore une fois.
« LA FONCTION DE LA SGDL RESTE DONC TROUBLE entre toutes ces fonctions très nombreuses dont les intérêts peuvent entrer en conflit les uns avec les autres. » J’aime le « donc » qui laisse entendre qu’il y eut démonstration…
Persiflez, persiflez, il en restera toujours quelque chose !

Schierer Eliane

12/06/2020 à 11:42

Cela fait très longtemps que je n'ai pas lu de pareilles sottises, accusations et diffamations.
Je me demande si des preuves réelles existent? J'ai mes doutes. La jalousie est un vilain défaut! Mais quelles âneries écrivez-vous donc au sujet de la SGDL!!! Je suis très satisfaite de leurs services et ils me répondent toujours avec amabilité et professionnalisme et ils ont toute ma confiance.
Joan SFAR mérite un procès et j'espère que cela lui servira de leçon!

Lionel Evrard

12/06/2020 à 17:34

J'ai quant à moi trouvé cet article fort instructif. Il est toujours intéressant de revenir à l'histoire pour expliquer le présent. J'y ai appris notamment, grâce au travail de défrichage entrepris par Actualitté (que je ne peux me permettre, ayant ma vie à gagner), que la SOFIA, dont je suis sociétaire, finançait en 2018 à hauteur de 660K€ un organisme privé censé défendre les auteurs mais qui n'hésite pas à menacer d'attaquer en justice l'un d'eux, et qui se répand en calomnies, contre-vérités et insinuations sur un syndicat qui n'a pas l'heur de lui plaire et ceux qui l'animent. Cet argent, quelque part, même si on le juge "irrépartissable" est le mien et celui de tous les AA. Je désapprouve cette utilisation. J'apprends aussi que l'entretien de l'hôtel particulier de la SGDL a coûté en 2017 à lui seul la bagatelle de 125 000 euros. Quel intérêt les AA peuvent-ils bien tirer du fait que la SGDL garde son siège dans cette bicoque à ce prix, à part pour des questions de prestige ? Rien qu'en "frais d'entretien", la SGDL dépense en une année de quoi faire tourner en rémunérant des salariés un syndicat réellement efficace qui fera réellement avancer la cause des auteurs. Quant aux relations endogamiques qui font que l'on retrouve à la direction de la SGDL deux anciens du ministère de la Culture, il n'y a que les thuriféraire de la vieille dame (la plupart du temps cachés derrière un pseudo ou réduits à un prénom, comme c'est étrange... Frémion, Lair et Jourde ont au moins l'honnêteté de s'exprimer à visage découvert) pour trouver cela très bien et ne pas s'en étonner. Ce ne sont là ni des insinuations, ni des accusations sans fondement, mais des faits qui méritaient d'être portés à la connaissance des artistes-auteurs. J'espère de tout coeur que Nicolas Gary et son équipe continueront en ce sens. En tant qu'artiste-auteur, j'aimerais notamment en savoir plus sur le fonctionnement du CPE, et sur le fait qu'il soit de facto autorisé à négocier avec le SNE (avec le résultat catastrophique d'accepter la POD comme une preuve d'exploitation suivie des ouvrages, ce qui empêche les auteurs de récupérer un jour leurs droits). Au nom de quoi et au service de qui ? Là est toute la question.

Mathias Lair

13/06/2020 à 12:19

Pour sortir des amalgames et des à peu près :
- La SOFIA ne subventionne pas la SGDL mais certaines de ses activités. Comme certaines de ses activités culturelles, et surtout la formation dont vous pouvez bénéficier gratuitement à la SGDL : grâce à la SOFIA.
- Sur l'entretien de l'hôtel de Massa : la SGDL en est locataire à un prix symbolique. Le bail emphytéotique aura coûté à la SGDL environ 99 € pour 99 ans d’occupation. En contrepartie la SGDL s’est engagée à l’entretien du bâtiment. Faites le calcul : étalé sur 99 ans, 125 000 euros, ce n’est rien !
- Le CPE regroupe 16 organisations d’auteurs d’écrivains, traducteurs, dramaturges, scénaristes, illustrateurs, photographes. Je ne les cite pas, j’espère que vous les connaissez pour vitupérer contre eux. Mais j’en doute…
- L’impression à la demande est en effet un vrai problème puisqu’elle permet à l’éditeur de répondre à toute commande, éternellement… On ne peut le nier. Vous avez une solution ?
Elle n’empêche pas à l’auteur de récupérer ses droits, grâce à la négociation réalisée par le CPE (mais oui !) : si deux ans de suite il n’y a pas de vente, et/ou si l’éditeur ne fait pas de reddition de compte, le contrat est annulé d’office.
- Je ne me cache pas derrière un pseudo : le nom de Mathias Lair figure sur ma carte d’identité.

César

12/06/2020 à 18:00

Bravo ! Excellent et courageux article !

Il est grand temps que cette société qui parle en notre nom, sans aucun mandat, fasse place à la transparence. On est au paroxysme de l'opacité...

C'est comme pour le picon-citron-curaçao... Approche-toi !

Tu mets d'abord un tiers d'association d'utilité publique (ça permet de bénéficier de certains avantages et notamment de récupérer des dons et des legs). Fais attention : un tout petit tiers.

Bon. Maintenant, un tiers d'organisme d'aide sociale. Un peu plus gros. Bon. Celui-là il est pratique, il permet de recevoir et de remettre deux ou trois millions dans la citerne en cas de crise.

Ensuite, un BON tiers d'organisation professionnelle. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Avec ça tu sièges partout dans les instances en disant que tu es le porte-parole des auteurs, car tu connais bien leurs conditions de travail. Avec ça tu peux dire que tu es légitime, car tu parles au nom de 6000 personnes (parmi lesquelles il y a beaucoup de morts, mais ce n'est qu'un détail).

Et à la fin, un GRAND tiers de pleins d'autres missions : formations payantes, locations de chambres-bureaux (pratique d'avoir un hôtel), organisme de dépôt des œuvres, gestionnaire d'un répertoire téléphonique d'auteurs incomplet et... on me dit dans l'oreillette qu'il se pourrait qu'elle soit choisie pour organiser la prochaine coupe du monde de bridge. Voilà ! C'est pratique d'être multitâches, ça permet de se diversifier, de rester d'jeuns comme disent les jouvenceaux.

Mais ça fait plus de quatre tiers ?

Exactement. Alors on espère que petit à petit, les auteurs vont comprendre, car c'est de l'Arithmétique !

Schierer Eliane

13/06/2020 à 10:25

https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/03/12/les-revenus-des-auteurs-la-plume-a-la-peine_4881593_3234.html

https://sgdl.org/ressource/documentation-sgdl/actes-des-forums/auteurs-et-editeurs-de-nouvelles-relations/2528-les-applications-contractuelles-des-accords-auteurs-editeurs

Encore une petite ajoute à mon commentaire. Je suis auteure - amateure de romans policiers (style Agatha Christie). Je n'ai certainement pas le niveau de beaucoup d'entre vous,certes, mais j'aime ce que je fait. Je suis qn. de très simple, mais authentique. J'aime la justice, des diffamations j'en ai aussi déjà subies. Je n'avais pas un métier facile. C'est un fait que la SGDL ne peux pas me trouver un éditeur qui accepte mes écrits, c'est à moi de m'améliorer pour atteindre un niveau supérieur. Et encore les finances des éditeurs ont chuté, COVID 19 oblige.
La SGDL m'était d'une aide précieuse dès 2018 pour diverses questions que je lui ai posées. Si j'écris ce que les lecteurs veulent, aiment, je serai mon propre "ghost-writer". Le classique ce n'est pas tout le monde qui aime, mais c'est dans quoi j'excelle. Il est certain que si on lit des Agatha Christie, des J.K. Rowling, King, mes romans n'ont absolument aucune chance. J'accepte toujours les critiques constructives.
La concurrence est rude, c'est ce que j'ai remarqué aux salons du livre. Personne ne me soutient, or moi j'ai soutenu certains auteurs. J'ai appris à rester assise et ne plus soutenir personne. Comme c'est triste!((( Jamais je n'aurai imaginé que le monde littéraire fonctionnait de la sorte.

Je travaille en auto-édition car j'étais "cassée" par les grandes maisons, les moyennes. Les petits éditeurs exercent un second métier, ce que je conseille aussi à certains auteurs professionnels, car je ne sais pas comment il font pour survivre.
J'ai fait tout le marketing pour à la fin voir les amis de mon éditeur être édités 4 x plus. C'était injuste. Je me décarcasse depuis deux ans.
J'ai donc décidé de continuer en auto-édition chez une société allemande qui a son siège à Paris. J'ai 62 ans, plus en très bonne santé, mais je ne lâche pas ce que j'entreprends. Si vous faites vos corrections, la mise en page, votre couverture, le roman ne revient qu'à 19 Euros par an. Voilà! Plus besoin de courir après un éditeur à compte d'éditeur, ras la bol. C'est un fait qu'on ne peux plaire à tout le monde.
Certaines critiques sont fondées, d'autres non, je fait courant d'air. Certaines personnes ne seraient pas capables de rédiger trois lignes, donc....
Ensuite j'écris dans une langue qui n'est que ma deuxième langue. Je suis binationale.

Ce n'est pas très sympa de calculer dans la poche des autres en l'occurrence celle de la SGDL. Combien de messages j'ai eu d'eux pendant la pandémie en offrant des aides financières, des conseils pour mes collègues professionnels.
Cet article est un vrai coup de poignard dans le dos.
Et leur reprocher d'avoir leur siège à l'Hôtel de Massa c'est mesquin. Je ne reproche pas non plus à mon voisin de rouler une Porche ou de passer ses vacances dans un pays que je ne pourrai jamais me payer.
Conclusions: la SGDL a toute ma confiance car elle est bien gérée. Je me demande par conséquence l'exactitude des chiffres énoncés dans cet article!??
Bien confraternellement.

Mathias Lair

13/06/2020 à 11:51

merci pour votre témoignage, il remet à leur place les persiflages et les sautes d'humeur, plutôt gratuites - de "certains", comme dirait Nicolas Gary.

Nicolas Gary

13/06/2020 à 12:01

Bonjour
Un coup de poignard, dites-vous ? C'est réducteur : vous savez, l'un des premiers pas vers l'honnêteté, consisterait à effectivement faire la preuve des 6000 auteurs représentés par la SGDL.
Je l'avais suggéré en son temps à Marie Sellier, peu avant les États généraux du livre, première édition.

Quant à l'ensemble des chiffres, je tiens à votre disposition TOUS les documents qui attestent leur véracité.
Problème : il n'est fait aucun reproche dans ce papier, juste des constats postés les uns après les autres. Comme disait ma grand-mère : qui se sent morveux se mouche.
Excellente journée

Eliane Schierer

31/07/2021 à 17:22

Je suis retombée par hasard sur cet article. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts.
Comme je suis transparente, je vous avoue que j'ai changé de syndicat. La SGDL préfère et conseille mieux les auteurs qui travaillent avec des éditeurs à compte d'éditeur. Ils / Elles ne pouvaient plus me renseigner sur l'autoédition.
Pour le moment je suis contente de travailler avec books on demand. Pour 19 Euros je sais faire tout toute seule. J'ai transpiré pour la couverture, soit....:-)Je vous avoue que je ne sais toujours pas comment font les professionnels pour survivre. J'ai discuté avec une éditrice d'une petite maison, et effectivement en a eu la même impression toutes les deux. Bien souvent certains éditeurs préfèrent vendre (même si c'est mal écrit ou mal documenté) ce qui se vend bien, que de vendre ce qui est bien écrit, mais ne se vend pas bien. Chacun de nous a son propre style. Pour écrire une biographie certains personnages qui n'en sont pas capables ont aussi des biographes qui le font gratuitement pour eux. Je ne dirai pas de nom pour ne pas faire dans la diffamation. Ensuite encore une chose, certaines médiathèques ne nous paient pas quand on fait soit de la lecture ou un exposé, c'est une honte. Pour cela je remercie la SGDL qui a sorti une information â ce sujet. Les médiathèques sont soutenues par le CNL et par le Ministère de la Culture, alors on nous prends pour des cobayes maintenant????
Non à cette pratique. On ne fait pas 70 km pour parler devant un auditoire de quelques personnes, ne vendre peut-être qu'un ou deux romans et c'est tout. Notre temps est précieux et l'essence coûte cher. On peut avoir un auditoire de 100 personnes, ce n'est pas dit que les lecteurs seront friands de nos romans, et pourtant je nous le souhaite.

Je tiens à préciser que j'ai toujours eu des réponses à mes questions en tant qu'auteure amateure à la SGDL.
Je suis au SELF maintenant. Ce syndicat est aussi moins cher, plus simple et j'ai aussi des renseignements ou conseils quand j'en ai besoin. Il est géré grâce à des bénévoles, ce qui n'est pas le cas à la SGDL. Je m'y sens plus à l'aise. Je suis qn. de très simple. Vous pouvez, faute de moyens, payer aussi une cotisation à 15 Euros, ceci pour mes consoeurs et confrères qui sont des professionnels. J'ai soutenu quelques auteurs aussi, COVID 19 oblige.
Quant à tous les facteurs négatifs qui avaient été reprochés à la SGDL on dit toujours qu'il n'y a pas de fumée sans feu, mais s'il n'y a pas de preuves à 100% on s'aventure sur une pente glissante.
Depuis aussi la SGDL "a enterré" la hache de guerre, ayant un nouveau président. Je suis contente que tout est rentré dans l'ordre, je n'aime pas la discorde.
Ce qui me désole néanmoins, c'est cette hypocrisie pendant les salons du livre. Quand vous relirez mon ancien commentaire, vous comprendrez.
Je serai au salon du livre de Fameck et de Rettel cet automne. Peut-être que l'on se verra, qui sait?
Je vous souhaite à tous, d'accord ou non avec moi, pas important, une bonne santé et surtout de bonnes ventes. Je ne peux pas en dire autant, car c'est plutôt "maigre", mais je ne désespère pas pour autant! Good luck!

Schierer Eliane

13/06/2020 à 15:59

@Merci Mathias:-) c'est sympa:-) L'UNION FAIT LA FORCE BRAVO!

https://www.sgdl.org/phocadownload/STATUTS_2010_modifies.pdf

Je me suis plongée un peu dans l'organisation et les procédures internes de la SGDL.
Je n'y ai rien trouvé de suspect ou d'anormal.

Ensuite si les détracteurs ne sont pas d'accord, ils peuvent tout simplement résilier leur carte de membre et se débrouiller tout seul. Mais alors il ne faudra pas venir pleurer.
J'avoue que c'est impossible d'être toujours d'accord avec tout le monde, j'en conviens. Je n'attaque pas, je constate.
Comme je l'ai dit je n'ai pas le même niveau que certains d'entre vous, mais je sais me défendre s'il le faut. J'essaie de rester loyale envers mon syndicat.

Je vous assure que certains syndicats au Luxembourg ne défendent pas aussi bien leurs membres que la SGDL. Donc merci à elle.

Elle aide, informe, envoie des missives pour des aides et se fait encore critiquer, c'est le bouquet.
Eh bien essayez donc de faire mieux et la même chose on verra, vous "rendrez les armes" sous peu!

Et comme je l'ai dit pour augmenter vos revenus, exercez donc deux métiers si possible ou rajoutez y simplement quelques heures à faire un travail partiel. Les petites éditeurs le font bien eux, alors, je ne vois pas où est le problème? On ne peux pas tout mettre sur le dos de la SGDL qui n'est pas une "vache à traire" quand on en a besoin!!! Allons donc! Elle en fait assez!

@Nicolas:
Vous devez avoir BEAUCOUP de temps à votre disposition pour en être arrivé à vos conclusions. Ma mère disait: Tourne ta langue 7 fois avant de parler!

Dommage vous auriez pu faire beaucoup mieux en employant votre énergie et votre plume à de beaux écrits au lieu de "pourchasser" la SGDL comme vous le faites.
Cela devient obsessionnel; vous aimez semer le doute, et certains auteurs tombent dans le "panneau."

Merci pour votre proposition, mais vous n'avez pas la fonction ou vous ne faites pas partie de leur comité de surveillance financier, si je ne m'abuse. Donc si j'ai des questions, je les poserai à leurs deux avocates qui me feront un plaisir de me renseigner.

Bon week-end à vous toutes et tous:-)

VAN LANGHENHOVEN

22/06/2020 à 11:04

MATHIAS LAIR QUI LAVE PLUS BLANC QUE BLANC 40 APRES!!!!
rions rions et quime donnera possibilite de recension in LE MONDE DES LIVRES OU LIBERATION pour mon livre RIVOLVITA ??? SORTI MAI 2020 MERCI MATHIAS
JEHAN VAN LANGHENHOVEN

Mathias Lair

22/06/2020 à 11:13

Cher Jehan, je ne comprends rien à votre message !

Eliane Schierer

22/06/2020 à 11:24

Mathias, j'ai crû que j'étais la seule, LOL.

Mathias Lair

01/08/2021 à 14:05

Quelques remarques sur cet article :

« La SGDL n’est en réalité constituée qu’en 1838 » : le ton est donné, du côté négativité : c’est la clé de sol. Deux ans, ce n’est rien !

« Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, ce qui peut brouiller les pistes. » En quoi cela bouille les pistes, on ne le saura jamais en quoi, ce n’est pas grave : médisez, il en restera toujours quelque chose…

« Une révolution des auteurs en mai 68, suite à des problèmes de gestion et d’opacité, a conduit à une scission : c’est ce qui a donné naissance à la SCAM, Société civile des auteurs multimédias » : faux ! Ce n’est pas à cause d’une « opacité » (laquelle ?) que la SCAM d’abord créée par la SGDL elle-même s’en est détachée, mais suite à un conflit avec Laurent Duvilliers, SG de la SGDL, qui a flairé l’occasion de monter une belle affaire… depuis la SGDL est réconciliée avec la SCAM.

« Elle participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : certains estiment que nombre de décisions entérinées sont un « retour en arrière », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats. » Certains estiment : voilà qui est clair, très journalistique ! J’estime qu’on frôle la pure médisance…

« L’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, ne pourra pas porter une affaire en justice pour défendre les intérêts d’une profession. » : FAUX ! La SGDL ne défend pas les situations individuelles, mais va en justice quand le litige porte atteinte à toute la profession.

« Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et probablement qu’un auteur professionnalisé n’y trouverait pas son compte. » : voilà encore un propos purement gratuit, qui ne s’appuie sur aucun fait. En quelque sorte, une brève de comptoir !

… Je suis désolé d’arrêter ici mon commentaire, mais cet article me tombe des mains…

Eliane Schierer

01/08/2021 à 19:34

Cher Mathias,
Je viens de lire votre récit. Merci, j'aime apprendre ce que j'ignore, également sur la SGDL.
En récits, écrits je ne pourrais jamais vous arriver à la cheville, je reste donc à ma place avec mes romans style Agatha Christie et avec mon avis.
La SGDL ne remet qu'un prix aux auteurs qui le méritent et qui travaillent avec une maison d'édition à compte d'éditeur, c'est ce que l'on m'avait dit par le biais de leurs deux avocates.
Ce n'est plus mon cas, et je n'ai pas le niveau, je reste objective et correcte. Donc j'ai choisi une autre option.

J'ai lu également votre parcours. Bravo! Chapeau!

C'est beaucoup de travail en autoédition mais je me sens mieux ainsi pour raisons diverses.
Ma dernière expérience n'était pas satisfaisante avec une maison à compte d'éditeur.
Et les grandes maisons, je peux les oublier, surtout maintenant en pleine crise.
J'en avais ras le bol d'écrire une centaine de demandes.
Pour des auteurs amateurs ou professionnels, le SELF, dont vous faisiez partie, fait bien son travail, est géré simplement et sans chi-chi par des bénévoles et informe bien. Un syndicat ne peut que conseiller si on a des soucis;Le SELF et la SGDL travaillent aussi ensemble. Je pense néanmoins d'après ce que j'ai pu découvrir que le SELF a aussi des juristes qui interviennent si les problèmes augmentent. J'espère que ce ne sera pas le cas, BoD est très sérieux. Je ne le souhaite pas non plus à mes collègues.
Si on ne prends que la formule à 19 Euros par livre, on ne se ruine pas, à l'instar des contrats à compte d'auteur; ils en offrent également.
Je suis heureuse pour les professionnels que la SGDL organise des cours, organise ou aide pour des logements pour mes collègues. Comme je l'ai dit auparavant, sans la SGDL, je n'aurai jamais su que nous devrions être rémunérés en cas de lectures ou présentations dans des médiathèques.
Et c'est aussi une médiathèque qui m'en avait informé.
Merci au CNL et au ministère de la culture qui aide le secteur du livre.
Bien cordialement
Eliane

Mathias Lair

02/08/2021 à 11:59

Chère Éliane,
Tout d’abord, merci de ne pas écrire sous pseudonyme.
Je ne trouve pas très courageux, ni honnête, de lancer des diatribes en tout anonymat, c'est-à-dire sans répondre de ses propos… en toute irresponsabilité !
Et ensuite : je suppose que ce que vous appelez mon « récit » est mon commentaire de l’article sur la SGDL ?
Oui, l’autoédition, pourquoi pas ? Quand il s’agit d’avoir le plaisir d’écrire et de faire partager ce plaisir à un certain cercle. Sans chercher le best seller ou à vivre de son clavier. Certains romans chez Gallimard sont vendus à 200 exemplaires, seule vous pouvez faire mieux !
Quand l’autoédition est correcte.
BoD propose un contrat à compte d’auteur d’un an pour 19 euros, mais pour l’autoédition vous payez 19 euros chaque exemplaire, ce qui est énorme, puisque le coût de fabrication est de 1,80 euros, et que vous réalisez la maquette vous-même, je suppose. Pour BoD, le client c’est vous. 100 livres à 19 euros font 1900 euros, soit au moins 1500 euros de marge pour l’éditeur… l’ancienne banquière comprendra…
C’est cher quand on sait qu’un éditeur pour un livre de 20 euros diffusé en libraire ne touche que 45% du PV en moyenne, soit 9 euros… Vous êtes donc une super-cliente !
Sans compter les divers services payants pour la couverture, la correction, etc.
Je suppose qu’en formule d’autoédition on peut trouver moins cher ?
Et s’ils vendent ce sera grâce à votre travail de promotion; … et sur le site de la SODIS je n’ai pas trouvé BoD !
Oui, le SELF et la SGDL aident et soutiennent les auteurs, comme vous le dites.
Bien cordialement,
Mathias Lair Liaudet

Eliane Schierer

02/08/2021 à 12:36

Cher Mathias,

Merci pour votre réponse.

Exact. Je ne peux rien dire de mal sur la SGDL, et je ne suis pas des rumeurs, sinon c'est de la diffamation. Je n'aimerai pas non plus être trainée dans la boue.
La SGDL ne me convient plus à cause de l'autoédition et ses cotisations sont chères, mais pour le reste elle a toujours fait un très bon travail.
BoD est un site qui met aussi les romans sur d'autres sites comme AMAZON, CULTURA, etc.
Et on peut commander mes romans en librairie. Amazon ne fait que de la publicité sur leur site.
Quant à d'autres sites, que par courtoisie, je ne veux pas énumérer, ils sont moins chers, mais le suivi est mal fait, ou alors encore plus cher et les romans ne se trouvent que sur leur site, comme chez AMAZON. Je ne m'amuse pas seulement avec des ebooks, je vous le concède que certains lecteurs préfèrent cette option
Pour les deux premiers romans, je suis en "chute libre", j'avais besoin d'aide pour la couverture et pour l'écriture. J'ai une correctrice qui est une amie, donc je ne prends pas la correction, seulement les 19 Euros pour la publication de mon roman. Les autres options sont hors prix. Je prends aussi leur EASY COVER pour la couverture = gratuit.
J'achète mes romans, je fait du porte à porte, je vais aux salons où souvent on ne vends que 1-2 romans, j'écris aux médiathèques, aux libraires, aux bibliothèques aux journaux.
L'essentiel.lu m'avait accordé une interview, mais ce n'est pas cela qui a fait monter les ventes, juste un tout petit peu, oui.
Je me sers de LINKEDIN et de TWITTER. Je n'aime pas Facebook.
C'est vrai, ce n'est pas de tout repos, mais cela me plaît.
Mon travail est pratiquement le même que je faisais déjà aux Editions des Tourments, cela ne me change pas de grand chose. Les petits éditeurs ont encore un deuxième travail, donc difficile pour eux de faire de la publicité. Ou alors ils ont des amis qu'ils soutiennent plus, et les autres auteurs sont des "fillers", c'est ainsi!
Pour les romans suivants, je commence à rentrer quand même dans mes frais, cela dépend de la marge que je me fixe. S'ils mettent un prix de 6 Euros, je peux le vendre à 12 ou à 10.
Ensuite il ne faut pas oublier l'URSSAF et les impôts (BNC). Pour l'instant je ne paie pas de cotisations.
Si je vends pour 100-150 Euros, c'est beaucoup. Le plus que j'ai vendu c'était 50-60 romans des deux premiers aux Tourments, donc les 200 ce serait pas mal.
Attention cependant à ma retraite qui serait plafonnée en cas de best-seller, ce dont je doute, rires.
Elle provient du G.D. de Luxembourg. A partir de 65 ans, plus de contrôles, donc encore 2 ans.
Les lecteurs ne sont pas trop friands de romans policiers classiques, mais c'est dans quoi j'excelle.
Mais je suis satisfaite, je n'ose imaginer ce qui se passe dans le monde professionnel.
J'ai demandé à BoD, on paie une fois les 19 Euros, et pas annuellement, c'est ce qui m'avait aussi semblé bizarre, mais effectivement en avril de cette année, je n'ai pas payé de cotisations de 19 Euros chez eux pour mes deux premiers romans publiés en avril 2020. Donc c'est parfait.
En 2019 et 2020, j'ai vendu personellement plus que BoD et les Tourments, mais 2021 c'est pas trop bon, tant pis.
Je ne me laisse pas abattre, je suis une idéaliste, même si je perds de l'argent, tant pis.
Je vais rester chez eux, car comme expliqué refaire 80 demandes à des éditeurs, cela ne m'enchante plus. Mon niveau est moyen, le vôtre est sublime donc, je reste à ma place.
Je n'aime pas les profils anonymes, les gens se lâchent, c'est pas beau. Si moi je me lâche c'est sous mon nom. J'essaie d'arrondir les ongles, car je sais que je n'ai pas toujours raison.
Des fois il faut dire les choses comme elles sont, cela soulage sans tomber dans la méchanceté, la balance quoi!

Bonne semaine à vous ainsi qu'aux lecteurs! Merci pour votre travail de longue date!

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Erri De Luca, Lola Lafon ou Javier Cercas rêvent l'Europe dans une revue

À l'approche des élections européennes, en juin 2024, la revue Zadig et la chaine franco-allemande Arte s'associent autour d'une publication exceptionnelle, sous le mot d'ordre « Rêver l'Europe ». Dans ses pages, plusieurs plumes se croisent, dont Erri De Luca, Lola Lafon, Javier Cercas ou encore François-Henri Désérable.

18/04/2024, 14:52

ActuaLitté

Académie des beaux-arts : Thierry Groensteen élu correspondant

La bande dessinée renforce encore sa place au sein de la prestigieuse Académie des beaux-arts, abritée par l'Institut de France, à Paris. Ce 17 avril a en effet été élu Thierry Groensteen, historien et théoricien du 9e art, en tant que correspondant de la section de gravure et dessin.

18/04/2024, 12:52

ActuaLitté

Consuelo et Antoine de Saint Exupéry, un couple de haut vol

Régulièrement séparé par les océans ou par les obligations aériennes de Saint-Exupéry, le couple n'en est pas moins resté amoureux et soudé pendant près de 15 ans, jusqu'à la mort de l'écrivain en 1944. Un documentaire inédit retraçant leur histoire sera diffusé le vendredi 10 mai à 23h10, sur France 5.

17/04/2024, 11:24

ActuaLitté

Décès de Bruno Combes, “révélation de l’autoédition française”

Bruno Combes, né en 1962, était un écrivain français reconnu pour ses romans d’amour et de suspense. Il est décédé ce 13 avril 2024, des suites d’une crise cardiaque, apprend ActuaLitté de son éditeur. Il avait commencé sa carrière littéraire relativement tard, mais il a rapidement gagné en popularité grâce à son style émotionnellement engageant et ses intrigues captivantes.

15/04/2024, 17:30

ActuaLitté

L'autrice autrichienne Elfriede Jelinek ordonnée Commandeur

L'autrice autrichienne Elfriede Jelinek a reçu ce dimanche 14 avril les insignes de Commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres, des mains de l'ambassadeur de France en Autriche, Gilles Pécout. Lauréate du Prix Nobel de littérature en 2004, cette romancière et dramaturge est publiée en France aux éditions du Seuil, Jacqueline Chambon et l'Arche.

15/04/2024, 15:46

ActuaLitté

Murielle Magellan signe Danse ta vie, pour France 2

L'autrice, scénariste et réalisatrice Murielle Magellan signera pour France 2 le scénario d'un nouveau téléfilm, intitulé Danse ta vie. Elle s'inspirera pour ce long-métrage d'une idée de Jean-Pierre Améris, avec laquelle elle a déjà collaboré à plusieurs reprises.

15/04/2024, 14:11

ActuaLitté

Les Mémoires posthumes d'Alexeï Navalny publiés par Robert Laffont

Mort le 16 février 2024 au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, Alexeï Navalny reste dans les mémoires comme l'un des plus fervents opposants à Vladimir Poutine. Il avait écrit, peu après son empoisonnement en 2020, un livre retraçant son parcours et les racines de son engagement contre l'autoritarisme installé en Russie depuis plusieurs années.

15/04/2024, 11:20

ActuaLitté

Omar Sy va sortir un livre, Viens, on se parle

L'acteur français a échangé pendant trois ans avec une journaliste du Nouvel Obs, Elsa Vigoureux. En ressort près de 300 pages d'entretien fleuve dans lequel Omar Sy est présenté comme « un nomade, un pionnier, un homme profond et libre, doué d’une insatiable curiosité ».

11/04/2024, 17:05

ActuaLitté

Disparition de Trina Robbins, autrice et militante des comix

L'autrice Trina Robbins, fière militante féministe et grande pionnière des comix — la BD américaine underground — s'est éteinte ce 10 avril à l'âge de 85 ans. Hospitalisée depuis plusieurs semaines, Robbins laisse derrière elle l'héritage d'une série culte collaborative, Wimmen’s Comix, ainsi que de nombreuses adeptes, qui la citent volontiers comme mentor.

11/04/2024, 14:50

ActuaLitté

Salman Rushdie : le riche destin d'un enfant indien

Salman Rushdie, écrivain et symbole international de la lutte pour la liberté d'expression, a accordé une série d'entretien au journaliste de France Culture Christophe Ono-dit-Biot. Au cours de 5 épisodes de 30 minutes, diffusés dès le 15 avril, l'auteur des Versets sataniques revient sur le destin riche en rebondissements qui est le sien.

11/04/2024, 11:42

ActuaLitté

Incarcéré depuis 38 ans pour torture, Walid Daqqa meurt en prison

L'écrivain Walid Daqqa, un Palestinien de nationalité israélienne, est décédé à l'âge de 62 ans dans le Centre médical Shamir, situé au sud-est de Tel-Aviv, des suites d'un cancer qui lui avait été diagnostiqué en 2022. Il avait passé 38 ans en prison suite à son implication dans l'enlèvement et l'assassinat d'un soldat israélien en 1984.

10/04/2024, 13:33

ActuaLitté

Nancy Huston chez “Bookmakers”, le podcast littéraire d'Arte

Pour ce trentième épisode de Bookmakers, l'écrivain et animateur de radio Richard Gaitet accueille la Canadienne Nancy Huston. Autrice de plus de 70 livres depuis 1979, publiés pour la plupart aux éditions Actes Sud, dont Instruments des ténèbres (1996, Goncourt des lycéens et du prix du Livre Inter, vendu à 130.000 exemplaires) et Lignes de faille (2006, prix Femina, écoulé à 400.000 exemplaires en France et traduit en quarante-cinq langues). 

08/04/2024, 12:30

ActuaLitté

Lorraine Fouchet : "Les écrivains ont une complicité impalpable"

L'autrice Lorraine Fouchet puise dans son expérience d'animation d'un atelier d'écriture à Paris pour écrire un roman ancré sur l'île bretonne de Groix, mêlant le récit d'un survivant de la Shoah et les introspections d'une romancière sur la maternité et la création. Elle présente son dernier roman dans ce texte, écrit pour ActuaLitté.

05/04/2024, 14:38

ActuaLitté

Philippe Sellier, spécialiste des écrivains du XVIIe siècle, est mort

La Société des Amis de Port-Royal, dont il était le président d'honneur, a fait part du décès de Philippe Sellier, critique littéraire, professeur de lettres à l'université Paris IV Sorbonne et spécialiste des auteurs du XVIIe siècle. Il avait signé plusieurs ouvrages, notamment aux éditions Honoré Champion, et de nombreuses préfaces.

05/04/2024, 09:44

ActuaLitté

Disparition de Katsumi Komagata, concepteur de livres pour enfants

Katsumi Komagata, designer graphique, concepteur d’albums, est décédé le lundi 29 mars 2024. Il avait 71 ans. André Delobel lui rend hommage dans un texte publié sur le site du Centre de recherche et d'information sur la littérature pour la jeunesse (CRILJ), que nous relayons ici.

04/04/2024, 16:13

ActuaLitté

Maryse Condé, la bien-aimée sorcière

Paris. Mardi, 2 avril 2024. À peine rentré d’un long périple en Provence avec Elisabeth, un pèlerinage en dix étapes, sur les traces, entre autres, de Jean Lacouture à Roussillon, j’apprends la disparition, à l’âge de quatre-vingt-dix ans, de Maryse Condé, de son nom de naissance Maryse Liliane Appoline Boucolon. Une amie fidèle. Par Mustapha Saha.

04/04/2024, 15:54

ActuaLitté

Mort de l'écrivain américain John Barth, “un des grands”

L'écrivain américain John Barth, considéré comme un « maître du post-modernisme américain », est mort à l'âge de 93 ans, ce mardi 2 avril 2024. L'université Johns Hopkins de Baltimore a fait part de son décès, saluant la mémoire de ce professeur émérite qui avait quitté l'enseignement en 1995.

04/04/2024, 15:37

ActuaLitté

Raoul Dufy et Colette : un dialogue timbré autour des fleurs  

Le 21 mai 2024, un nouveau carnet composé de douze timbres-poste sera lancé par La Poste, célébrant les aquarelles florales réalisées par Raoul Dufy, qui ont illustré le livre de Colette, Pour un herbier.

02/04/2024, 16:18

ActuaLitté

Révélation Livre Jeunesse 2024 : soutenir un talent émergent

La Révélation Livre jeunesse de l’ADAGP, en collaboration avec la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, est conçue pour mettre en lumière le talent des nouveaux créateurs et auteurs français. Le gagnant de ce prix recevra une somme de 5000 €, en plus d'un texte critique valorisant son œuvre et d'une mise en avant spécifique sur les supports de l’ADAGP.

02/04/2024, 13:12

ActuaLitté

La Guadeloupéenne Maryse Condé est décédée à l'âge de 90 ans

La Guadeloupéenne Maryse Condé, figure emblématique de la littérature francophone, s'est éteinte à 90 ans, dans la nuit du 1er au 2 avril 2024. Son décès, survenu à l'hôpital d'Apt dans le Vaucluse, a été confirmé par son époux, Richard Philcox. Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre, elle a consacré sa vie à explorer, au travers d'une trentaine ouvrages, des thèmes aussi variés que l'Afrique, l'esclavage, et les identités noires multiples. 

02/04/2024, 12:18

ActuaLitté

Nekokurage (Les Carnets de l'Apothicaire) accusée de fraude fiscale

Connue en France pour sa participation à la série Les Carnets de l'Apothicaire (avec Itsuki Nanao), la mangaka Nekokurage a été accusée de fraude fiscale par les services fiscaux de la préfecture de Fukuoka. L'artiste aurait omis de déclarer 1,5 million € de revenus sur une période de 2019 à 2021, mais l'intéressée plaide l'ignorance.

02/04/2024, 11:59

ActuaLitté

Ed Piskor, auteur de la série Hip Hop Family Tree, s'est suicidé

L'auteur de bandes dessinées américain Ed Piskor s'est donné la mort, ce 1er avril 2024, à l'âge de 41 ans. Il s'était fait connaitre à l'international avec une série retraçant les débuts du hip hop, intitulée Hip Hop Family Tree, avant d'être embauché par Marvel pour X-Men : Grand Design, un hommage rétro aux comics de super-héros.

02/04/2024, 10:55

ActuaLitté

Mort de Kate Banks, autrice jeunesse, à l'âge de 64 ans

L'autrice de livres pour la jeunesse Kate Banks, née dans le Maine, mais résidant dans le sud de la France depuis une vingtaine d'années, est décédée à l'âge de 64 ans. Très prolifique, elle a publié plus d'une cinquantaine de titres en quelques décennies, dont plusieurs ont été traduits en français.

29/03/2024, 16:04

ActuaLitté

Toriyama, Miura, Ashihara... Qui inscrit les mangakas dans un Death Note ?

La disparition d'Akira Toriyama, un des grands maitres contemporains du manga, à l'âge de 68 ans seulement, a relancé les débats autour des cadences et charges de travail des mangakas et autres créateurs japonais. Avec une mise en avant, notamment, de l'espérance de vie estimée plus faible de ces professionnels par rapport à la moyenne de la population japonaise.

28/03/2024, 11:41

ActuaLitté

Héliogabale : Un inédit perdu de Jean Genet, enfin édité

Écrit en juin 1942, lors d'un passage de 8 mois à la prison de Fresnes pour vol de livres, le manuscrit d'Héliogabale n'avait jusqu'à présent jamais été édité. Une de ses versions a été retrouvée à la Houghton Library, à Harvard, et sera publiée le 4 avril par Gallimard.

27/03/2024, 14:25

ActuaLitté

Statut des artistes-auteurs : que prévoit la Commission européenne ?

En novembre 2023, le Parlement européen a adopté une initiative législative consacrée à la situation des artistes-auteurs, soulignant que la précarité ne devait pas être la règle pour cette catégorie de travailleurs. Cette prise de position appelait une réponse de la Commission européenne sur le sujet, désormais connue. 

27/03/2024, 10:47

ActuaLitté

Mort d'Abdulah Sidran, poète bosniaque et compère d'Emir Kusturica

Âgé de 79 ans, le poète et scénariste bosniaque Abdulah Sidran est mort, ce samedi 23 mars, à Sarajevo, rapportent les médias de la Bosnie-Herzégovine. Considéré comme l'un des plus importants poètes contemporains du pays, il est fait connaitre à l'étranger comme coscénariste des deux premiers films d'Emir Kusturica, Te souviens-tu de Dolly Bell ? (1981) et Papa est en voyage d'affaires (1985).

26/03/2024, 15:00

ActuaLitté

Mort de Nuno Júdice, poète de la modernité portugaise

Le poète portugais Nuno Júdice s'est éteint le 17 mars dernier à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer. Salué par le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, cet écrivain à l'impressionnante bibliographie a largement contribué à la promotion des lettres portugaises et lusophones à l'international.

25/03/2024, 11:29

ActuaLitté

L'essayiste Malika Sorel-Sutter, un succédané de Zemmour au RN

L'essayiste Malika Sorel-Sutter, autrice de plusieurs livres aux éditions Fayard et Albin Michel, sera le « numéro 2 » du Rassemblement national pour les élections européennes de juin prochain. Adepte du « Grand remplacement », élucubration de Renaud Camus, elle déroule les mêmes obsessions qu'un certain Éric Zemmour, qui lui tressait des lauriers, voilà quelques années.

25/03/2024, 09:39

ActuaLitté

Laurent de Brunhoff décédé : Babar de nouveau orphelin

Si son père Jean, décédé en octobre 1937, fut le créateur du personnage de Babar, Laurent de Brunhoff poursuivit l’oeuvre de l’illustrateur, avec sa mère Cécile – qui participa grandement à l'avénement du héros. Il aura publié plus d'une vingtaine de titres, perpétuant ainsi l'héritage de son père tout en apportant sa touche personnelle.

23/03/2024, 12:09

ActuaLitté

Une Nuit des auteurs et autrices, ce 25 mars

Après une première édition montée en 2023, la Commission européenne a choisi d’organiser une suite à sa Journée des auteurs européens. Le principe est simple, faire voyager des créatrices et créateurs partout sur les territoires, pour organiser des lectures dans les établissements scolaires. Et une fois la journée achevée, reste alors une nuit tout entière…

22/03/2024, 17:03

ActuaLitté

Mort de Frédéric Mitterrand, auteur et ancien ministre de la Culture

À l'âge de 76 ans, l'auteur et ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand est décédé, des suites d'un « cancer agressif », d'après un communiqué diffusé par sa famille. Locataire de la rue de Valois entre 2009 et 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le neveu de François Mitterrand restait assez inclassable, au niveau politique.

22/03/2024, 10:05

ActuaLitté

Bibliocité rend un dernier hommage à Jean-Marie Borzeix

Marie Desplechin, en sa qualité de présidente, aux côtés de tous les membres du Conseil d'administration et de Stéphanie Meissonnier, directrice de Bibliocité, ont exprimé leur profond respect et rendu un vibrant hommage à Jean-Marie Borzeix. Disparu le 16 mars dernier, il avait occupé la présidence de l'association de 1997 à 2017.

18/03/2024, 19:06

ActuaLitté

Le Maire pour succéder à Macron et Schiappa à Colleen Hoover ?

Bruno Le Maire s'apprête à sortir son 6e livre en 7 années au sein du gouvernement. Moins d'un an après le roman La Fugue américaine, le ministre de l'Économie signe cette fois « un acte de foi dans la France », qui annonce ses ambitions pour 2027. Marlène Schiappa n'est de son côté plus ministre, mais elle continue à être écrivaine, et publiera prochainement un livre de New romance.

18/03/2024, 17:25

ActuaLitté

L'auteur de La Politique du chimpanzé est mort

Franciscus Bernardus Maria de Waal, primatologue et éthologue néerlandais est décédé ce 14 mars 2024 à Atlanta aux États-Unis, des suites d'un cancer de l'estomac. Il a marqué le monde scientifique par ses contributions significatives à la compréhension du comportement des primates, notamment en matière d'empathie, de coopération, et de réconciliation après les conflits. Auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique, tels que La Politique du chimpanzé, De la réconciliation chez les primates et Le Singe en nous, il laisse une empreinte indélébile dans le domaine de l'éthologie.

18/03/2024, 16:58

ActuaLitté

Laure Darcos et Sylvie Robert planchent sur le partage de la valeur

Le mardi 12 mars 2024, Rachida Dati se présentait devant la commission de la culture du Sénat, pour un premier « grand oral » parlementaire. L'occasion d'évoquer le droit d'auteur, notamment face à l'intelligence artificielle, mais aussi les auteurs eux-mêmes. La sénatrice Laure Darcos (Les Indépendants - République et Territoires) a ainsi posé le sujet du partage de la valeur sur la table...

18/03/2024, 16:06

Autres articles de la rubrique Métiers

ActuaLitté

Reconnue coupable de faute, l'Agessa condamnée à indémniser un auteur

30.000 €, pas moins. Voilà le montant des dommages et intérêts que le tribunal judiciaire de Paris a sommé à feue l’Agessa d’indemniser, pour avoir porté préjudice à un artiste auteur. Un montant qui donnera le hoquet aux pouvoirs publics : de fait, quelque 200.000 personnes seraient concernées par les 40 années d’incurie de l’organisme. Rapide calcul : faudrait-il trouver 6 milliards € ?

18/04/2024, 18:50

ActuaLitté

Promotion de la transphobie : mode d'emploi d'une Transmania

Suite aux pressions exercées par des activistes et quelques élus municipaux de Paris et de Lyon, JCDecaux a annoncé procéder au retrait des affiches publicitaires de l'ouvrage Transmania, jugé « transphobe et complotiste ». Un retrait qui a fait plus parler de lui que l'ouvrage en lui-même... Il n'y a pas de mauvaise publicité : tout est bon à prendre...

18/04/2024, 12:33

ActuaLitté

Budget 2024-2025 du Canada : où sont passés les engagements ?

Personne ne digère vraiment la présentation du budget 2024-2025 par la ministre des Finances, Chrystia Freeland. Les organisations professionnelles du monde de la culture attendaient fermement que s’y retrouve la Loi sur le droit d’auteur. Espoir déçu et mauvaise nouvelle en perspective.

18/04/2024, 11:44

ActuaLitté

L'enfer pour le “paradis du manga” : quel avenir pour piccoma France ?

Malgré des résultats au Japon sidérants en 2023, le propriétaire sud-coréen de la plateforme piccoma, Kakao Entertainment Corp. enclenche une restructuration. Les nouveaux dirigeants se sont engagés auprès des actionnaires à rechercher une croissance organique désormais.

18/04/2024, 11:20

ActuaLitté

IA et culture : Rachida Dati missionne le CSPLA

Devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, Rachida Dati avait annoncé qu'elle saisirait prochainement le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) sur plusieurs points liés à l'intelligence artificielle. Deux missions ont été officialisées, sur la transparence et l'effectivité des droits.

17/04/2024, 16:13

ActuaLitté

Des pubs télé pour le livre, une décision qui favorisera Vivendi ?

Après le SNE, c'est au tour du Conseil permanent des écrivains (CPE) - ADAGP, ATLF, Cose-Calcre, EAT, Maison de Poésie, Pen Club, Sacem, SAIF, SAJ, Scam, SELF, SGDL, SNAC, Union des Poètes, UPP -, et la Fédération des éditions indépendantes (FEDEI), d'affirmer leur opposition à la publicité pour le livre à la télévision, et le décret no 2024-313 du 5 avril 2024 qui la rend possible pendant une période d'au moins deux ans.

17/04/2024, 12:43

ActuaLitté

À Hong Kong, la loi sur la “sécurité” met le livre en danger

À Hong Kong, l'emprise de la Chine est désormais une réalité quotidienne. Depuis la rétrocession du territoire au géant voisin par le Royaume-Uni, le régime communiste s'impose, petit à petit. Ses lois sur « la sécurité nationale » se succèdent, avec des conséquences importantes pour les libertés individuelles. Y compris dans le monde du livre, qui s'en inquiète.

17/04/2024, 12:17

ActuaLitté

Le SNE contre la publicité télévisée pour les livres (sans régulation)  

Le Syndicat national de l'édition (SNE) exprime de sérieuses préoccupations suite à la publication du décret du 5 avril dernier, autorisant la publicité pour les livres à la télévision pour une période de deux ans. Les éditeurs craignent que cette mesure ne fragilise le secteur de l'édition et n'appauvrisse la création littéraire, en l'absence de régulations spécifiques pour cette « expérimentation ».

17/04/2024, 10:52

ActuaLitté

Dans l'Iowa, une censure combattue par les “Big Five” de l'édition

BookBanUSA — De l'autre côté de l'Atlantique, de nombreux États se sont dotés de législations très contestées, qui facilitent le signalement et le retrait d'ouvrages des collections des bibliothèques publiques ou scolaires. Dans l'Iowa, une action en justice s'oppose à ces lois de censure, avec le soutien des plus grands groupes éditoriaux américains...

17/04/2024, 10:41

ActuaLitté

Jean-Baptiste Passé nommé directeur général des éditions Michelin

En poste depuis la mi-septembre de 2021, l’ancien directeur général du Festival du livre de Paris quitte ses fonctions comme prévu. Selon les informations de ActuaLitté, il gagne le groupe Média Participations, où il prenda la tête de la coentreprise Michelin Éditions, qui édite guides gastronomiques, touristiques, cartes et plans.

16/04/2024, 18:46

ActuaLitté

Les Cahiers d’Esther : en juin s'achève la saga de Riad Sattouf

Esther atteint sa majorité dans ce tome 9, Histoires de mes 18 ans, qui marque une étape cruciale dans sa vie... Alors qu'elle termine sa terminale, elle fait face au baccalauréat, aux choix d'orientation difficiles via Parcoursup, et à la fin imminente des Cahiers d'Esther...

16/04/2024, 18:11

ActuaLitté

Construire une offre de lecture pour les handicapés visuels, un temps long

Mi-mars, deux députés prenaient d’assaut le ministère de la Culture que Rachida Dati investissait tout juste. Et d’interpeller la rue de Valois quant à la politique d’aide à la lecture pour les personnes atteintes de handicaps. Plus spécifiquement, pour ce qui touche à l’édition en braille…

16/04/2024, 16:54

ActuaLitté

En Italie, le procès de Luciano Canfora attendu en octobre

À Bari, une audience préliminaire très attendue s'est déroulée ce mardi 16 avril, en présence de l'accusé, l'historien Luciano Canfora. Attaqué pour diffamation après avoir qualifié la Première ministre Giorgia Meloni de « néonazie dans l'âme », il sera jugé le 7 octobre prochain.

16/04/2024, 16:36

ActuaLitté

Pham Doan Trang, autrice et éditrice en prison, honorée par un prix

L'autrice et éditrice vietnamienne Pham Doan Trang, qui purge actuellement neuf années de prison au sein d'un établissement de la province de Bình Dương, a été désignée lauréate du Barbey Freedom to Write Award. Cette distinction salue l'engagement d'un « écrivain de conscience emprisonné ».

16/04/2024, 16:10

ActuaLitté

À Mayotte, la chaine du livre face aux difficultés “permanentes”

À une intense crise de l'eau en 2023, a succédé, à Mayotte, une crise sociale, de grande ampleur également, consécutive à d'importants flux de population en provenance des Comores et de Madagascar, notamment. La chaine du livre de l’île, déjà fragile, se retrouve dans une situation délicate.

16/04/2024, 12:56

ActuaLitté

Le Condottière, un mercenaire dans l'édition

Avec plus d’une vingtaine de titres déjà au catalogue, les éditions Le Condottiere se spécialisent dans la publication d’ouvrages traitant des sciences humaines, de l’histoire et de la musique. Elles proposent également des témoignages, des romans et des pièces de théâtre et se placent bien entendu sous le patronage d’André Suarès et de son ouvrage Le Voyage du condottiere (paru à partir de 1910).

16/04/2024, 12:29

ActuaLitté

Plus grand que le ciel :  Virginie Grimaldi et Olivier Adam de retour en mai

Virginie Grimaldi, qui a vendu en 2023 plus d’un million d’exemplaires de ses livres en France, est de retour ce 1er mai avec Plus grand que le ciel, qui paraît chez Flammarion. Son second roman dans la maison de Sophie de Closets après Une belle vie, paru l'année dernière. Toujours dans la même maison et le même, le nouveau Olivier Adam sort également, Il ne se passe jamais rien ici.

15/04/2024, 16:23

ActuaLitté

Editis : Marie-Pierre Sangouard, cinquième directrice générale

Marie-Pierre Sangouard a été nommée par Denis Olivennes et Catherine Lucet à la tête d'Editis, en tant que nouvelle directrice générale adjointe du groupe. La directrice de la diffusion d'Interforum depuis 2018 intègre l'équipe de direction 100 % féminine, en tant que cinquième élément. Une belle promotion donc.

15/04/2024, 14:57

ActuaLitté

En Norvège, qui a voulu tuer l'éditeur des Versets sataniques ?

En 1993, William Nygaard, directeur de la maison d'édition norvégienne Aschehoug, reçoit trois balles devant son domicile, à Oslo. 25 ans plus tard, en 2018, deux personnes étaient arrêtées, accusées de tentative de meurtre avec préméditation. Le 9 avril dernier, le bureau du procureur d'Oslo a toutefois annoncé la clôture de la procédure, faute de preuves.

15/04/2024, 14:43

ActuaLitté

Pourquoi opposer droits d’auteur et transition écologique ?

Lors du Festival du livre de Paris, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle mesure affectant le marché du livre d'occasion, qui consiste en une « contribution » destinée à « protéger le prix unique du livre neuf ». Les détails devaient être précisés par la ministre de la Culture, Rachida Dati, ce week-end, on attend d'ailleurs toujours... Les premiers visés par la décision du président : les plateformes de ventes d'ouvrages usagés. Maud Sarda, co-fondatrice et directrice générale de l'une d'entre elles, Label Emmaüs, réagit.

15/04/2024, 11:49

ActuaLitté

Robin Book : 12 ans de prison pour le plus grand voleur de livres

Ancien directeur de la bibliothèque Girolamini de Naples, Massimo Marino De Caro a obtenu d'entrer dans l'Histoire. Après un procès de la durée de 12 ans, il a été condamné par le tribunal de Naples à une nouvelle peine, pour un total de 12 ans de prison.

14/04/2024, 10:02

ActuaLitté

Le livre d'occasion en France : la grande étude

Pour rendre compte et comprendre les transformations du marché des livres d'occasion en France au cours de la dernière décennie, une vaste étude a été menée en 2022-2023 par le ministère de la Culture et la Sofia, sous la supervision du spécialiste du monde de l'édition, Bertrand Legendre. L'objectif : quantifier et comprendre ce secteur de la seconde main, en plein essor. 

12/04/2024, 18:05

ActuaLitté

Books By Women : le métier évolue, surtout ne pas se perdre en route

Avril signe le retour des beaux jours, l'impératifs de ne pas se découvrir d'un fil, mais surtout des nouvelles de la lettre Books By Women. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre...

12/04/2024, 17:17

ActuaLitté

2023, l'ère des lecteurs multimédias et multisupports ?

La Sofia, le SNE et la SGDL ont dévoilé les résultats de la 13ème édition du baromètre des usages du livre, qui couvre les formats imprimés, numériques et audio. Réalisée par Médiamétrie au début de 2024, cette enquête examine les comportements d'achat et de lecture des Français âgés de 15 ans et plus pour l'année 2023.

12/04/2024, 16:36

ActuaLitté

Emmanuel Macron : "une contribution" prélevée sur le livre d'occasion    

Lors de sa visite au Festival du livre de Paris qui s'est ouvert ce vendredi, le président Emmanuel Macron a annoncé l'introduction d'une nouvelle mesure pour préserver la loi sur le prix unique du livre neuf face à la concurrence croissante du marché du livre d'occasion. 

12/04/2024, 15:33

ActuaLitté

Internet : France et Québec réunis contre Chinois et Américains

La mission franco-québécoise initiée en 2019 avait débouché sur un appel à candidatures présenté trois ans plus tard. Au cœur de la collaboration entre la Belle Province et l’Hexagone, la découvrabilité des œuvres francophones. Ou comment exister dans un internet où d’un côté les GAFA américains, de l’autre les BATX asiatiques règnent en maîtres… 

12/04/2024, 14:47

ActuaLitté

En 2023, moins de livres achetés, plus d'argent engrangé

À l'occasion de l'inauguration du Festival du livre ce vendredi 12 avril au Grand Palais éphémère à Paris, le ministère de la Culture diffuse les « chiffres-clés de 2023 » relatifs au monde du livre et de l'édition, issus des analyses d'Electre Data Services, Kantar, GfK Market Intelligence, de l'Observatoire de l'économie du livre, du service du livre et de la lecture, de la direction générale des médias et des industries culturelles, ainsi que du Ministère de la Culture.

12/04/2024, 14:42

ActuaLitté

Rachida Dati : encourager la lecture avec des bibliothèques en HLM  

Dans le cadre d'une démarche visant à renforcer l'accès à la lecture, en particulier parmi les jeunes, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a révélé un projet innovant : établir des librairies et des bibliothèques au sein des logements sociaux et des zones rurales défavorisées. Cette annonce fait suite à l'étude récente du Centre national du livre qui signale une diminution alarmante de l'intérêt pour la lecture chez les jeunes français, particulièrement entre 16 et 19 ans, de plus en plus captivés par les écrans...

12/04/2024, 12:00

ActuaLitté

Modification du prix du livre : éditeurs et libraires fixent des règles

La fin d'année 2022 et les premiers mois de 2023 ont marqué la chaine du livre avec des hausses de prix inédites, consécutives à des problématiques d'approvisionnement et à la pénurie de papier. Les libraires s'étaient retrouvés forcés de réétiqueter au plus vite... Pour éviter d'autres situations similaires, les professions ont adopté une charte, à l'occasion du Festival du Livre de Paris.

11/04/2024, 19:30

ActuaLitté

Enrichissement et conversion : Cairn.info fait l'acquisition d'Isako

Cairn.info, portail dédié aux sciences humaines et sociales, fait part de l'acquisition de la société Isako, spécialisée dans l'enrichissement sémantique et la conversion de documents. Un rapprochement « gage de performance et d’innovation », auquel le développement de l'intelligence artificielle n'est pas étranger.

11/04/2024, 16:52

ActuaLitté

Meloni “néonazie dans l'âme” : l'historien Luciano Canfora en procès

En Italie, est-il encore possible d'appeler un chat un chat ? Pour avoir déclaré que Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres italien, était « néonazie dans l'âme », l'historien italien Luciano Canfora a écopé d'une plainte pour diffamation. Une audience préliminaire est fixée au 16 avril prochain.

11/04/2024, 11:39

ActuaLitté

"La plus petite librairie du monde" a ouvert en avril

Depuis le 4 avril, la commune de quelque 2000 habitants, Hesdin, dans les Hauts-de-France, accueille « la plus petite librairie du monde », qui s’installe dans la maison natale de l’abbé Prévost, auteur du classique du XVIIIe siècle, Manon Lescaut. Un projet porté par Isabelle Baudelet, créatrice de la micro-entreprise d’édition, La Fabrique Poétique, et Pauline et Franck Groux, conteuse et arrière-petite-fille de Victor Segalen pour la première, et céramiste pour le second.

10/04/2024, 17:58

ActuaLitté

La DRAC PACA à la recherche d'une nouvelle direction

La direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur connaitra un changement de direction au 1er septembre prochain, annonce le ministère de la Culture. Bénédicte Lefeuvre, actuellement à sa tête, avait été nommée en janvier 2021. 

10/04/2024, 09:23

ActuaLitté

Face au livre, “les réseaux sociaux ont réussi leur entreprise”

Le Centre national du livre (CNL) a présenté une nouvelle étude consacrée aux jeunes Français et à leur pratique de la lecture. Au sein d'un « millefeuille de mauvaises nouvelles », dont la prédominance des écrans ou l'émergence d'une lecture « multitâche », les résultats montrent un attachement réel à l'activité et une certaine efficacité de l'école pour la promouvoir.

09/04/2024, 14:55

ActuaLitté

Pour l'industrie papetière aussi, le secteur du livre reste solide

En 2021 et 2022, l'industrie papetière se trouvait dans un contexte de « polycrise » : 2023 a-t-il fait mieux ? Sur fond d'inflation, la production et la consommation globale des papiers et des cartons, en France, sont en recul, tout comme le chiffre d'affaires du secteur (papier, carton et pâte marchande), qui atteint 5,6 milliards €. Mais la demande du marché du livre, elle, reste stable.

09/04/2024, 11:25

ActuaLitté

Lecture : oubliez les influenceurs, les jeunes écoutent leur... mère

Paradoxe complexe : certes, les jeunes apprécient la lecture pour le plaisir, mais préfèrent les outils numériques qui, tout en leur donnant des moyens de rester en contact, génèrent une forte dépendance. L'étude du Centre national du Livre (CNL), menée avec Ipsos, interroge ainsi le rapport qu'entretiennent les 7-19 ans avec les livres, en France. Et si les tendances ne sont pas nouvelles, elles s'aggravent.

09/04/2024, 10:00