La rémunération des auteurs lors de manifestations littéraires devient une problématique globale. En France, la perspective que tout événement pour partie financé par des fonds publics se voie imposer une rétribution fait son bonhomme de chemin. Et plus loin de nous, en Australie, la Société des auteurs s’intéresse au sujet.
L’Australian Society of Authors (ASA), propose en effet des recommandations sur le taux de rémunération des écrivains et illustrateurs. Des informations qui servent les uns et les autres à négocier leurs tarifs, et évaluer le montant de leurs prestations.
Cependant, indique l’ASA, il devient complexe d’élaborer un barème juste et équitable, qui réponde aux besoins des auteurs. Pour y répondre malgré tout, la Société a mis en place des systèmes de suivi de taux afin d'enregistrer avec précision les tendances du marché et surveiller les montants versés.
Pour ce faire, un premier outil permet d’établir un comparatif entre les sommes versées pour les écrivains et les illustrateurs. Les professionnels sont amenés à participer et fournir des informations, anonymement, qui serviront à établir des grilles plus précises. Tout type d’intervention — festival, scolaire, conférence ou débat — pourra servir.
« Il est important de se souvenir que de nombreux facteurs influent sur le taux de rémunération proposé, depuis la taille de l’organisation qui propose le travail jusqu’au niveau d’expérience du créateur. Cependant, l’ASA estime que deux règles ne peuvent pas être débattues :
1. Les écrivains et illustrateurs méritent d’être payés équitablement pour leur travail
2. Les créateurs doivent valoriser leurs propres talents et avoir le courage de demander à être rémunérés justement.
On peut retrouver les informations à cette adresse.
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