Le ministère de la Culture célèbre ses soixante ans, dont le décret fondateur date du 24 juillet 1959. André Malraux, qui allait occuper le premier poste de ministre, lui donna « mission de rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français, d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel et de favoriser la création de l’art et de l’esprit qui l’enrichissent ».

Pour l’occasion, le cabinet de Franck Riester vient de communiquer un dossier retraçant les soixante années de combats, présentant les multiples missions de la rue de Valois. Manifestement, la loi Hadopi n’y figure pas parmi les plus grandes réalisations, cantonnée à quelques lignes rapides. C’est heureux.
La loi Lang, en revanche, permettant aux éditeurs de fixer le prix de vente de leurs livres est évoquée à différentes reprises.
Avec un budget de 10 milliards €, 299,4 millions € sont consacrés au livre et aux industries culturelles. On peut également, pour un peu plus d’histoire encore, retrouver la frise mise en ligne, partant du premier gouvernement de la Ve République. Étrangement, elle s’arrête en 2025…
Quant à Jul, nous profitons de ce qu’il a fourni l’illustration du dossier pour le remercier : ses bandes dessinées, l’adaptation en série sur Arte… tout cela apporte un lot d’éclats de rire qui méritaient bien de chaleureux remerciements. Pas trop, cependant, il fait déjà assez chaud.
Et notons avec plaisir que le président de la République, croqué dans le dernier tome sous l’aspect de l’homme de Cro-Macron, a su également faire preuve d’humour…
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