Le 23 avril résonnera partout dans le monde la journée du livre, que l’UNESCO a instaurée en 1995. Et si pour l’occasion, au moins en ce jour, tout un chacun se faisait le cadeau de 15 minutes de lecture ? À l’initiative des éditeurs jeunesse et de l’Association des éditeurs belges, l’appel est lancé !

Le projet tient en quelques lignes, fort de sa simplicité. « Tous, arrêtons-nous 15 minutes pour lire et tester les bienfaits d’un quart d’heure de lecture quotidien. 15 minutes de calme, de découvertes, de complicité, d’évasion... Où que vous soyez, quoi que vous fassiez, lisez ! À l’école, au travail, dans le métro, à la maison, en vacances, peu importe où, prenez 15 minutes de votre temps pour lire. »
Que l’on soit au travail, dans les transports, le soir avant de dormir, dans les endroits les plus insolites, seul ou à plusieurs, les éditeurs encouragent à ouvrir un livre, juste pour voir — ou se souvenir.
La campagne entend répondre à une problématique délicate : une étude du PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) indique que seuls 22 % des élèves de Wallonie-Bruxelles, âgés de 10 ans, maîtrisent les niveaux de compréhension de lecture, élevés ou avancés.
Avec #ToutLeMondeLit, le projet est avant tout celui de l’apprentissage et de la responsabilité de chacun. Aux éditeurs, se joignent également le Centre de Littérature jeunesse de Bruxelles et la Foire du Livre de Bruxelles. Et pour participer, facile : il suffit de lire. 15 minutes ce 23 avril, et lire tout court, le reste du temps, pour ne pas perdre l’habitude.
L’opération s’adresse véritablement à tous : parents, grands-parents, enseignants, entreprise, institutions… et professionnels du livre bien entendu.
Et de rappeler l’initiative portée par l’association Silence, on lit !, qui est partie d’un lycée d’Ankara en Turquie, avant de se répandre jusqu’en Belgique — et plus récemment en Suisse romande.
15 minutes de lecture en classe, LA classe !
En effet, l’institut de la Providence, à Woluwe-Saint-Lambert a proposé, à partir de la rentrée de septembre 2017, un quart d’heure quotidien de lecture. Les cours sont suspendus, et les élèves encouragés à lire. Une mise en application pas bien méchante ni complexe pour l’établissement, et des résultats qui se font déjà sentir — même si certains se montrent encore réticents.
Et si l’édition tout entière jouait le jeu, pour donner le bon exemple : il ne suffit pas de publier des livres, encore faut-il lire, et pourquoi pas ceux des auteurs publiés dans d’autres maisons ?
Diable, que d’audace !
Plus d’informations sur l’opération, à cette adresse.
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