Les deux associés Bertelsmann et Pearson avaient trouvé un terrain d’entente en regroupant leurs groupes éditoriaux littéraires. La fusion aboutit à la création de Penguin Random House, le plus grand consortium de maisons littéraires au monde. Qui sera bientôt la propriété, un peu plus, de Bertelsmann...
En choisissant de céder 22 % du capital détenu, Pearson allait retrouver un peu de souffle et de liquidités. Bertelsmann, qui détient actuellement 53 % de PRH passera alors à 73 % pour 878 millions €.
Pour autant le premier semestre de l’entreprise affiche un beau vert, façon Green Lantern : avec 502 millions € de bénéfice net, la croissance est de 4,1 %. Le résultat opérationnel passe à 1,1 milliard €, soit un léger retrait, même si les ventes progressent de 2,1 % à 8,1 milliards €.
Thomas Rabe, le patron du groupe Gütersloh, estime qu’une fois la transition opérée, Bertelsmann disposera des meilleures conditions possible pour « développer avec succès ce cœur de métier ».
Dans le même temps, les revenus pour PRH affichent une certaine stabilité avec 1,5 milliard € de revenus, assure Bertelsmann. L’actuel directeur général, Markus Dohle, souligne que les performances ont avant tout bénéficié de la vente de livres imprimés et de la croissance constante du segment audiolivre.
Paula Hawkins et John Grisham ont également participé à la réussite – la première a écoulé plus de 600.000 exemplaires d'Au fond de l'eau, sur les territoires anglais et allemand, en deux mois...
De la même manière, les ouvrages de Barack et Michelle Obama font de vrais miracles dans les points de vente.
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