Voilà de quoi apporter quelques arguments de plus à la campagne française : cette fois, nos voisins belges montrent l’exemple. Le confinement est déclaré dans le plat pays, mais les libraires et les bibliothèques maintiennent leur activité. Et accueilleront donc clients et usages.
Le vice-premier ministre en charge de la Mobilité, Georges Gilkinet le confirme : « Les bibliothèques et ludothèques peuvent rester ouvertes, évidemment. Il est essentiel de permettre et favoriser l’accès à la culture, surtout en période de confinement ! »
Et en début d’après-midi, il indiquait que le sort des librairies de Belgique ne ressemblerait pas à celui de leurs confrères français : « Marchands de journaux et libraires pourront rester ouverts, dans le strict respect des règles sanitaires #COVID19. Soignons les corps sans oublier les têtes ! »
Tout un chacun attend encore, au moment où nous écrivons ces lignes, mais l’information circule déjà amplement. La librairie Filigranes s’en est d’ailleurs réjouie et félicitée sur les réseaux :
En effet, le ministre fédéral en charge des Indépendants et des PME, David Clarinval, a publié la liste des commerces qui, à compter de lundi, pourront rester ouverts. Magasins de journaux, librairies s’y retrouvent aux côtés de boutiques plus exotiques comme les pépinières ou les boutiques de plantes, les blanchisseries et les réparateurs de bicyclettes.
« Je suis conscient des épreuves que traversent les indépendants qui doivent cesser leurs activités. Je m’engage à les soutenir, je ne laisserai tomber aucun secteur », lit-on sur sa page Facebook établissant la liste détaillée « des commerces qui peuvent rester ouverts. Nous l’avons un peu élargie par rapport à la première vague ».
On attend encore, outre-Quiévrain, la publication au moniteur belge de la liste définitive et entérinée. Mais la même dérogation que celle accordée aux boutiques de bricolage est accordée. La Belgique ne donnera pas à Amazon l’occasion de se goinfrer…
En France, la situation des librairies s’est quelque peu clarifiée… et assombrie. Voyant d’un mauvais œil que Fnac puisse vendre des livres, puisque l’enseigne a obtenu un blanc-seing pour ouvrir, leur syndicat a fait pression pour maintenir les établissements ouverts. Pour l’heure, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, rejette l’idée, mais a garanti un réexamen dans quinze jours.
crédit photo : librairie Tropismes à Bruxelles - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Commentaires
paul delaby, le 01/11/2020 à 10:06:22
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Jujube, le 01/11/2020 à 23:28:06
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rez, le 02/11/2020 à 08:06:34
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