Quelques heures après la communication de résultats plutôt mauvais pour le groupe Lagardère (mais plutôt bons pour Lagardère Publishing), Arnaud Lagardère assure que son groupe reste totalement intègre. Ainsi, aucune discussion n'a lieu actuellement, selon le dirigeant : les récentes rumeurs de discussions entre Vincent Bolloré et Bernard Arnault seraient erronées.
« Il n’y a pas de négociations sur une quelconque cession du groupe, pas de négociations sur un quelconque changement de la structure en commandite », a simplement déclaré le dirigeant de Lagardère, Arnaud Lagardère, rapporte l'agence Reuters.
Cette mise au point intervient après des rumeurs de discussions entre le principal intéressé, Vincent Bolloré et Bernard Arnault. Tous deux actionnaires du groupe Lagardère, les hommes d'affaires auraient été respectivement intéressés par le volet éditorial et le volet médiatique des actifs de la multinationale. Pour des raisons évidentes : Vincent Bolloré, propriétaire d'Editis, aurait ainsi pu consolider son groupe au détriment de son principal concurrent.
Ces discussions auraient également eu pour objectif de faire cesser le pugilat autour de la gouvernance du groupe Lagardère, et de la stratégie jugée mauvaise par des actionnaires frondeurs, au premier rang desquels Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré.
Pour faire face à ces attaques, Arnaud Lagardère avait demandé de l'aide à Bernard Arnault, qui était venu se ranger à ses côtés face à la fronde.
Selon les informations relayées hier par BFM, mais qualifiées de fausses par Arnaud Lagardère, ce dernier aurait réclamé entre 250 et 300 millions € pour renoncer à la commandite par laquelle il conserve les pleins pouvoirs sur l’ensemble du groupe, ainsi que 10 % du capital en plus.
« À l’évidence, nous avons des discussions avec tous les actionnaires, car cela fait partie d’une bonne gouvernance », s'est encore félicité Arnaud Lagardère.
Photographie : illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0
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