EN DIRECT DE MADAGASCAR – Ce 15 mai débutent les 3es rencontres interprofessionnelles de l’Océan Indien, à l’initiative de l’Association internationale des libraires francophones. Loubna Joheir Fawaz, directrice de la Librairie Vents du Sud à Nouakchott (Mauritanie), et vice-présidente de l’AILF, a inauguré avec les libraires présents ces deux journées.
C’est à l’initiative d’Agnès Debiage que ces premières rencontres interprofessionnelles ont débuté, en 2014 et 2016, à Maurice. Cette année, c’est dans la capitale de Madagascar, Tananarive, que les libraires de l’AILF se retrouvent. L’occasion de rappeler le périmètre d’action de l’association, qui compte des membres à travers 70 pays francophones ou non.
Une ambition commune
« Si nous sommes tous réunis aujourd’hui, professionnels du livre, libraires, auteurs, éditeurs, bibliothécaires, organisateurs de manifestation et d’actions culturelles, c’est parce que nous avons tous la même ambition, la promotion et la diffusion du livre et de la lecture », indique la vice-présidente.
Et de rappeler que l’association poursuit ses interventions sur :
des actions de professionnalisation de notre métier
la réflexion et la rédaction de documents-cadres pouvant servir à la profession
des plaidoyers auprès des institutionnels et des politiques
la réalisation d’enquêtes et d’états des lieux de la chaîne du livre dans différentes zones
la publication de sélections littéraires par sous-région — le catalogue 100 titres pour les 10 ans de la CLL, celui du proche et Moyen-Orient et celui de l’Océan indien (qui sera présenté ce jour)
la réflexion et la rédaction de documents-cadres pouvant servir à la profession
des plaidoyers auprès des institutionnels et des politiques
la réalisation d’enquêtes et d’états des lieux de la chaîne du livre dans différentes zones
la publication de sélections littéraires par sous-région — le catalogue 100 titres pour les 10 ans de la CLL, celui du proche et Moyen-Orient et celui de l’Océan indien (qui sera présenté ce jour)
Au cœur des thématiques abordées durant ces deux journées, la circulation du livre, l’exploitation et la défense d’un fonds, la déontologie entre acteurs de la chaîne, et plus encore, la conquête de nouveaux publics.
Et des problématiques partagées
« Ces problématiques seront soulevées pour la zone Océan indien mais nous rencontrons les mêmes dans d’autres zones », indique-elle. Ainsi, les résultats des ateliers menés pourront sans peine profiter à l’ensemble des membres en Afrique subsaharienne ou en Amérique du Sud, etc. « La jeunesse et le développement de la lecture sont cependant aussi au cœur de nos priorités », poursuit-elle. Et justement, actuellement se tient la 2e édition de la Semaine de la littérature jeunesse de Tananarive, qui est accueillie à l’Institut français, l’Alliance française, ainsi qu’au lycée français.
Travailler de concert
Mais plus largement, les questions que se posent les libraires de la francophonie convergent — avec toujours les marchés publics, les évolutions législatives d’un pays à l’autre, ou encore le déploiement des outils numériques. « Aujourd’hui, la formation et l’information demeurent des outils efficaces pour favoriser les échanges, le développement et le respect de la chaîne du livre comme en témoignent les multiples rencontres et ateliers que nous avons organisés dans différentes zones », observe Loubna Joheir Fawaz.
S’il faut croire, et espérer, en une capacité à œuvrer pour l’intérêt général, et l’accès du plus grand nombre à la lecture et aux livres, c’est avant tout en tant que « puissant vecteur d’émancipation », autant qu’outil susceptible d’éveiller la curiosité.
Les rencontres restent toutefois le meilleur des moyens pour créer des ponts entre les acteurs, visant à désenclaver les métiers. « Le but ultime de notre activité est de toucher le grand public et cela n’a de sens que si l’on travaille de concert ensemble ou au moins en concertation », conclut la vice-présidente de l’AILF.
Commentaires
GC92, le 17/05/2019 à 11:57:23
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