Le déconfinement aura provoqué un afflux vers les librairies, estime-t-on. Avec une première semaine de ventes « encourageante », ajoute le cabinet GfK, pour qui le marché du livre « retrouve la croissance ». Ce sont 5,1 millions de livres qui ont trouvé preneurs durant la semaine du 11 mai, qui sonnait la fin de l’assignation à résidence.

5,1 millions de livres, soit 3 fois plus que ce qui avait été écoulé la semaine précédente, voilà qui représente un chiffre d’affaires de 53,7 millions €. Entre la semaine 20 de 2019 et celle de 2020, la croissance est de 11 %, en volume et de 2 % en valeur.
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Notons qu’entre la semaine 11 et 12, la chute a été violente : de 54,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’industrie plongeait à 19 millions €, jusqu’à atteindre 15,8 millions la semaine avant la fin du confinement.
Dans les secteurs les plus porteurs pour cette reprise, la bande dessinée, avec 35 % de mieux qu’en 2019, les livres jeunesse avec 30 % de hausse : les données GfK montrent une croissance homogène des segments 1ère lecture, romans 8-12 ans et romans adolescents. Quant à la fiction moderne, elle affiche + 7 %. « Compte tenu de nombreux décalages de sorties, nous voyons logiquement le format poche et le fonds dynamiser le marché, avec des augmentations respectives de +25 % et +66 % en CA par rapport à la semaine 20 de 2019 », souligne Paul-Antoine Jeanton, consultant Market Insights Livres.
Les pans loisirs/vie pratique, sciences humaines et techniques et non-fiction plongent en revanche drastiquement, avec -16 %, -25 % et -31 %. Le parascolaire, en revanche, profite amplement de la situation, avec une hausse de 43 % du chiffre d’affaires. En effet, le chiffre d’affaires des cahiers de soutien est multiplié par 3 et celui des cahiers de vacances à +75 %.
Quant au top 10 des meilleures ventes, on retrouve donc :
La vie secrète des écrivains, de Guillaume Musso
La vallée : thriller, de Bernard Minier
Hunger Games. La ballade du serpent et de l’oiseau, de Suzanne Collins (trad. Guillaume Fournier)
Nos résiliences, d’Agnès Martin-Lugand
M, le bord de l’abîme, de Bernard Minier
Une évidence, d’Agnès Martin-Lugand
J’ai dû rêver trop fort, de Michel Bussi
La cerise sur le gâteau, d’Aurélie Valognes
Le pays des autres, de Leila Slimani
Quelqu’un de bien, de Françoise Bourdin
Crédit photo Maison du livre à Rodez
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