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Les Ensablés - Notes de voyages de Laurent Jouannaud: "La peste" d'Albert Camus

Mon cher Hervé, On a fêté l’an dernier le centenaire de la naissance d’Albert Camus (13 novembre 1913 - 4 janvier 1960). On a vu un peu partout sa gueule, sa clope, ses gros yeux. C’était surtout une opération commerciale. Mais le « sujet » en valait la peine : mon admiration pour Camus, homme et œuvre, n’a jamais faibli. J’ai relu La Peste ces derniers jours. Malgré ma mauvaise mémoire, j’en sais tous les personnages, je me rappelle les progrès de la maladie, je connais les quelques dialogues clé. J’ai relu ce livre sans surprise mais sans ennui, car La Peste, parue en 1947, est une œuvre qui dérange toujours.

Le 18/01/2014 à 15:48 par Les ensablés

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Publié le :

18/01/2014 à 15:48

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

L’écrivain raconte que la peste s’est déclarée à Oran, « en 194. », et décrit l’évolution de l’épidémie depuis son apparition, « le matin du 16 avril », jusqu’à son extinction officielle, « à l’aube d’une belle matinée de février », une dizaine de mois plus tard. Après quelques centaines de mort, l’administration préfectorale prend une mesure radicale : « Déclarez l’état de peste. Fermez la ville. » Les Oranais sont livrés à eux-mêmes et à l’épidémie. Le récit décrit le cours de la maladie : les signes cliniques (crachements de sang et bubons), la douleur physique (« l’enfant, comme mordu à l’estomac, se pliait à nouveau, avec un gémissement grêle »), les morts, l’isolement, la quarantaine, les désinfections, la création d’un sérum, les enterrements, le manque de planches qui fait qu’on réutilise les cercueils, le manque de place au cimetière qui conduit à la crémation des cadavres. Camus décrit les réactions des malades et de leurs familles, espoirs et désespoir, larmes et douleur. C’est saisissant. La Peste est un livre dur, un memento mori.  On meurt à chaque page, mais on ne lâche pas le livre.

La médecine est impuissante et la peste s’arrêtera de son propre mouvement, aussi mystérieusement qu’elle était venue : « On était obligé seulement de constater que la maladie semblait partir comme elle était venue. La stratégie qu’on lui opposait n’avait pas changé, inefficace hier et, aujourd’hui, apparemment heureuse. On avait seulement l’impression que la maladie s’était épuisée elle-même ou peut-être qu’elle se retirait après avoir atteint tous ses objectifs. En quelque sorte, son rôle était fini. » On ne peut rien faire contre cette peste sauf fermer les portes… et lutter contre elle. C’est le paradoxe du récit : quelques hommes vont organiser le combat en sachant que leurs efforts sont pratiquement vains. Ils vont aider les malades à moins souffrir, protéger ceux qui sont encore indemnes, lutter contre la panique et le désordre, fabriquer un vaccin (d’abord inefficace, et peut-être ensuite efficace). Ces hommes ne se décourageront pas et n’abandonneront pas. Ils risqueront leur vie et  feront passer la lutte avant leur intérêt privé. Ils ne fuiront pas et ne se contenteront pas de joindre les mains et de prier. Ils ne guériront personne mais ils empêcheront peut-être que l’épidémie ne s’étende, et accompagneront les mourants.

Parmi ces courageux, il y a des médecins qui font leur métier : « Pour le moment, il y a des malades et il faut les guérir. » Mais certains médecins font plus que leur métier, c’est le cas du docteur Rieux. D’autres luttent contre la peste parce qu’ils ont toujours lutté contre le mal, c’est le cas de Tarrou. Il y a ceux qui luttent parce « qu’il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul », comme Rambert. D’autres luttent sans se poser de questions, comme Grand : « Il y a la peste, il faut se défendre, c’est clair. Ah ! si tout était aussi simple ! » Ils font passer leurs besoins personnels (confort, amour, sécurité) après les besoins de la lutte. Ils sont exemplaires, même le prêtre Paneloux qui accepte la volonté de son Dieu tout en proposant un « fatalisme actif » ! Personne n’était obligé d’entrer dans les équipes sanitaires organisées : mais certains l’ont fait. « Je dis seulement qu’il y a sur terre des fléaux et des victimes et qu’il faut, autant qu’il est possible, refuser d’être avec le fléau. » Camus montre la morale en action et, en nous la montrant, il fait de la morale. Or la morale est toujours dérangeante : elle va plus loin que ce que nous demandent les lois, elle nous demande parfois même d’aller contre elles.

Tenue d'un médecin soignant la peste

La Peste me pose des questions. Y a-t-il des fléaux en marche au moment où j’écris. Lesquels ? Où ? Quelles sont les victimes ? Qui sont les responsables ? Que faire ? Quand il n’y a ni guerre ouverte ni épidémie près de chez soi et que l’information couvre la planète, la leçon de morale est à la fois claire et ambiguë : se battre, mais où et contre qui ? De 1933 à 1945, l’Europe a été confrontée à la question morale. On n’a pas pu y échapper. Ceux qui sont restés neutres défendaient par la même leur morale, la morale de la neutralité, qui consiste à laisser faire. En 1947, on avait donc un cas de peste tout frais, indubitable et récent. D’où le succès immédiat de ce récit. Le parallèle était évident : la peste brune avait été chassée par les équipes sanitaires de la Résistance et la grande coalition militaire. Camus voulait ce parallèle : « La Peste, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte de la résistance européenne contre le nazisme. La preuve en est que cet ennemi qui n’est pas nommé, tout le monde l’a reconnu, et dans tous les pays d’Europe. » (Lettre à Roland Barthes, 1955)

L’habileté artistique de Camus a consisté à ne pas dire un mot du nazisme. Là où certains auraient écrit : « Il faut lutter contre le nazisme qui est une peste », Camus suggère : « Il faut lutter contre la peste, contre toutes les pestes ». D’où la portée supérieure de son récit et son ambiguïté. Camus a renoncé au mot « roman » : La Peste est une allégorie. Il a gommé les références historiques, les détails militaires ou idéologiques. Il s’est coupé intentionnellement de l’Histoire qui venait de s’achever. S’il avait parlé de pétainisme et de gaullisme, la leçon de morale serait déjà moins bien passée. Tout le monde savait en 1947 qu’il n’y avait pas eu de peste à Oran dans les années 40. Camus renonçait à l’interprétation historique directe pour élargir sa leçon. C’est d’ailleurs ce qu’on a reproché à son livre quand la guerre s’est éloignée. On a parlé de sa naïveté, de sa morale de boy-scout. Les plus indulgents parlaient de son didactisme, de sa lourdeur. Rieux, le docteur admirable, déclare : « Il ne s’agit pas d’héroïsme dans tout cela. Il s’agit d’honnêteté. C’est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste c’est l’honnêteté. » Dans Oran pestiférée, un homme honnête devait se mettre au service de ceux qui subissaient le fléau.

Le message de l’ « honnête » Albert Camus a longtemps fait rire en France. Il est aujourd’hui « réhabilité », mais pour de mauvaises raisons : il se trouve que la morale ressemble en partie aux bons sentiments et à la bienpensance actuels.

Albert Camus

Camus lui-même a provoqué l’équivoque. En effet, celui qui raconte après coup la chronique de la peste, c’est Rieux. L’honnête médecin, l’homme honnête devient un honnête écrivain en témoignant de l’épidémie : Rieux gagne sur tous les fronts. Dix ans plus tard, dans son discours de réception pour le prix Nobel de littérature (1957),  Camus déclare : « L’écrivain ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire mais au service de ceux qui la subissent. » Être avec les blancs ou avec les noirs, il faudrait donc choisir. Sartre disait la même chose au même moment. Mais où sont les blancs, qui sont les noirs ? Sartre et Camus différaient déjà d’opinion sur ce point. Soixante ans plus tard, il est encore plus difficile de savoir qui fait l’histoire et qui la subit. La leçon de Camus résonne à mon oreille et à mon cœur, mais je suis incapable de savoir l’appliquer. L’écrivain ne met plus les pieds ni la plume dans aucun camp : par sagesse, par prudence, par lâcheté, et parfois même par honnêteté. Le temps de l’engagement est-il révolu ? Peut-être… D’où le sentiment, parfois si fort, de l’inutilité d’écrire et de la futilité de tout ce qui s’écrit autour de nous. Camus proposait deux critères pour juger de la blancheur ou de la noirceur de l’encre. Il les rappelle dans son discours de Suède : l’écrivain doit se mettre « au service de la vérité et de la liberté ». J’ai renoncé à comprendre le mot « liberté ». Je serais bien incapable de lui donner un sens concret. Les forces qui pèsent sur un individu en font le prisonnier de son époque, de son pays, de son milieu, de son histoire, de son corps.

Qu’est-ce aujourd’hui que la liberté d’expression, la liberté de culte, la liberté dans la vie privée ? Quant au mot « vérité », il a un sens, je ne suis absolument pas sceptique : « Deux et deux font quatre », rappelle Rieux, « et il vient toujours une heure dans l’histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort ». Oui, la vérité est dérangeante, mais elle ne suffit pas à faire de la littérature. L’opposé de la vérité, c’est, disons, le mensonge, l’erreur, le flou. Il faudrait donc, quand on écrit, ne pas mentir, ne pas se tromper et être précis ? Peut-être. Mais ces trois règles ne font pas encore un art d’écrire. Un écrivain n’est ni journaliste, ni sociologue, ni historien. Un roman ne dit pas la vérité, c’est une fiction. L’écrivain exerce le « mentir vrai », disait Aragon. Il n’y a jamais eu de peste à Oran en 1940, et c’est pourquoi seul un romancier pouvait la raconter. Non, ce n’est pas son honnêteté d’homme qui a donné à Camus son talent d’écrivain. La littérature n’est pas une copie de la Déclaration des droits de l’homme. Il y a un deuxième écrivain dans La Peste, c’est Joseph Grand. Héros sans prétention, petit employé de mairie, il compose le soir un roman dont voici le début : «  Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une somptueuse jument alezane, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du Bois… » Ce roman en gestation se passe à Paris et raconte une histoire d’amour, bien loin d’Oran et de l’épidémie. Joseph Grand peine à l’écrire, il recommence à chaque fois, il se bat avec les mots, et ça deviendra  peut-être un jour un grand roman… Après le saumon et le champagne de fin décembre, mon cher Hervé, ma première chronique de 2014 manque un peu d’entrain ! J’en suis désolé. Je vous souhaite, à vous, à nos lectrices, à nos lecteurs, une bonne année littéraire.


On peut entendre sur You Tube la voix de Camus lisant son discours.

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Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

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Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

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Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

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BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

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Le premier roman de Camille Yolaine, instagrameuse star  

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Jean-Louis Murat, une traversée musicale et littéraire

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Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

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Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

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Crime de Moulismes. Qui travestit la réalité ?

Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.

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100 recettes à faire au four : bon appétit !

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Olivier Adam : un féminicide dans un petit village savoyard

BONNES FEUILLES — Dans ce petit village paisible près d'Annecy, Antoine a du mal à trouver sa place dans la vie. Séparé de la mère de son fils, il vit sous les combles de la maison de ses parents et a du mal à payer le loyer. Heureusement, il y a les soirées passées au Café des Sports, où il retrouve Fanny, son amour de toujours, et les autres habitués.

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La vie mystérieuse des champignons, et leurs secrets cachés

BONNES FEUILLES — Depuis son enfance en Savoie, sur une terre de légendes, Céleste est captivée par la vie secrète des champignons et leurs pouvoirs extraordinaires. Avec sa meilleure amie Murielle, elle étudiait ce monde végétal fascinant, malgré l'indifférence de ses parents.

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L'art journal : une création plurielle qui joue avec les matériaux et les genres

Qui a dit que le journal intime était un cliché romantique, voué à disparaître dans l'ombre des univers d'expression numériques ? Certes, la plume et le carnet ne conviennent pas à tout le monde, souvent la faute au fameux syndrome de la page blanche : même pour soi, les mots restent coincés au bout des doigts. La vocation de l'Art journal en découle. C'est, pour celles et ceux qui s'expriment naturellement par le visuel et sont sensibles au toucher, un bel exutoire. Explications.

 

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La destruction des Bouddhas de Bâmiyân

BONNES FEUILLES - Pascal Convert, né en 1957, est un artiste français spécialisé dans l'utilisation de matériaux variés comme le verre et la cire. Il est notamment reconnu pour avoir créé le Monument en mémoire des otages exécutés au Mont Valérien entre 1941 et 1944. 

17/04/2024, 07:30

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Jim Fergus : mille femmes blanches chez les Cheyennes

BONNES FEUILLES - En 1877, Molly McGill, une jeune institutrice condamnée pour le meurtre de son mari violent, est emprisonnée à Sing Sing. Elle a l'opportunité de changer son destin en acceptant de rejoindre un groupe de mille femmes blanches qui doivent épouser des guerriers Cheyennes, dans le cadre d'un programme gouvernemental. 

17/04/2024, 06:30

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Le chantier : un joyeux guide d’architecture

De la découverte du terrain à l’inauguration d’une villa, les architectes passent, semble-t-il, par de nombreuses émotions. Avec Le chantier, Fabien Grolleau et Clément C. Fabre exploitent malicieusement un sujet plutôt inattendu.

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Des femmes guettant l'annonce : la quête de l'impossible IVG

Elles sont trois et elles se lancent sur les routes du Maroc à la recherche de l'impossible ou presque : un lieu pour avorter en toute sécurité. Il y a Lila, enceinte pour la première fois, Malika, déjà mère de cinq enfants et Nisrine, féministe militante, qui a décidé de se retrousser les manches pour les aider dans leur quête au résultat improbable. D'étape en étape, elles devront faire face à tout ce que le patriarcat musulman peut imaginer comme obstacles à dresser en travers de leur route.

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Parfois, on oublie que tout a commencé par un livre. Et pourtant, combien de personnages, combien de mythes, combien d’expression, combien de jeux trouvent leur origine dans une histoire écrite il y a parfois plusieurs siècles. Mais le succès reste au rendez-vous dans des déclinaisons aussi multiples que variées.

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Le prêtre des loubards Guy Gilbert raconte son refuge

BONNES FEUILLES - Depuis cinquante ans, le prêtre des loubards, Guy Gilbert, poursuit son œuvre commencée en 1974 dans les gorges du Verdon. 

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Quels étaient les véritables buts de ces poètes-espions ?

BONNES FEUILLES - Au début des années 1980, dans la caserne d’Adlershof à Berlin-Est, qui servait de quartier général à la Stasi, la police secrète de la RDA, un groupe inhabituel de fonctionnaires, incluant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et des jeunes talents, se rassemblait régulièrement. 

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Un roman de sacrifices, de vulnérabilité et de courage

BONNES FEUILLES - Majella, fraîchement devenue mère, ressent un décalage profond entre l'amour pour sa fille et son quotidien dans sa maison d'enfance à Queens, où elle se sent au bord de la folie. Sa découverte d'un journal intime ancien au grenier, appartenant à une certaine Ginny Doyle, l'entraîne dans un voyage révélateur à travers l'histoire de sa famille. 

16/04/2024, 06:30

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Felwine Sarr : une quête incessante d'amour et d'existence

BONNES FEUILLES - Dans son recueil Le bouddhisme est né à Colobane, Felwine Sarr explore les tumultes de l'amour à travers les histoires de personnages comme Fodé, Teibashin, et Aby, avec en toile de fond les mélodies de Toumani Diabaté, Wasis Diop, et Cheikh Lô. 

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